PACSI Flashcards
(60 cards)
Définition PACSI
Une prothèse complète amovible classique muco-supportée, mais avec une rétention supplémentaire assurée par des implants ostéo-intégrés.
Quelle est la différence entre PACSI implanto-retenue et implanto-soutenue ?
Implanto-retenue : repose principalement sur la fibromuqueuse ; les implants améliorent la rétention. = - de 4 implants
Implanto-soutenue : les implants supportent les charges, proche d’un bridge fixe.
Définition selon le consensus de McGill (2002) ?
Deux implants para-symphysaires suffisent pour faire une PACSI mandibulaire. C’est le “gold standard” du traitement de l’édentement mandibulaire complet.
donc traitement de référence consiste :
deux implants dans la zone para-symphysaire et de
les relier par l’intermédiaire d’un système de connexion
quels peuvent être les systèmes de connexion
● Soit via des attachements axiaux : sphériques (aussi
appelés attachements boules) par opposition aux
attachements cylindriques.
● Soit via des barres
taux de succès PACSI
Le taux de succès implantaire ne dépend pas de l’âge du patient
Le taux de succès avoisine les 100 %.
Le niveau de satisfaction des patients envers la PACSI mandibulaire est élevé et comparable à la prothèse fixe implanto-portée.
Quels sont les inconvénients souvent associés à la PACSI ?
Maintenance plus fréquente
Suivi prothétique rigoureux
Pourquoi proposer une PACSI ?
Améliore rétention et stabilité
Rapport coût/bénéfice/sécurité favorable
Rassure psychologiquement (effet “clip”)
Quand proposer une PACSI ?
- crêtes édentées très résorbées
- surface d’appui muqueuse réduite
- langue en mauvaise position, d’incoordination linguale
- Parkinson
- déficit psychomoteur, tic, para fonction
- classe II squelettique,
- soutien de la lèvre sans compromettre la stabilité.
- hyposialie ou xérostomie (car effet ventouse faible).
- demande
- réutilisation d’anciens implants posés plus tôt dans la vie
Quels éléments rendent la PACSI intéressante au niveau biomécanique ?
: L’ajout de rétention par les implants agit de manière synergique sur les trois éléments de la triade de Housset (sustentation, rétention, stabilisation).
Quelle est la règle principale à suivre avant pose implantaire ?
Penser PROJET PROTHÉTIQUE dès le départ et utiliser un GUIDE CHIRURGICAL pour orienter correctement les implants dans le couloir prothétique.
Pourquoi un guide est-il indispensable ?
Il assure une communication efficace entre le praticien et le chirurgien, garantit le parallélisme des implants et leur bon positionnement, évitant des erreurs irréversibles.
Protocole 1 – Si le patient n’a pas de PAC ou une PAC de mauvaise qualité
Réaliser une PAC provisoire bien équilibrée.
En faire un duplicata (résine radio-opaque) ou double scan.
Réaliser un CBCT avec le guide en bouche.
Prescrire type d’implantation et prothèse.
Planification + chirurgie guidée.
Attente d’ostéointégration (3–6 mois).
Protocole 2 – Si les implants sont déjà posés ?
Vérifier ostéointégration.
Vérifier qu’ils sont dans le couloir prothétique.
Si oui : transformer PAC en PACSI ou refaire une PACSI ou faire PACSI sur duplicata PAC
Sinon : retirer implants ou adapter sur-contourement (si possible).
TECHNIQUE DU GUIDE D’IMAGERIE :
- duplicata de la prothèse en résine transparente
- on retourne le duplicata et on marque la ligne fetière de crête au crayon.
- localise la partie médiane (au niveau du frein médian) et, tous les 5 mm, on marque les points d’intersection.
- l’aide de forets de 2 mm, on transforme ce guide d’imagerie en guide chirurgical.
TECNHIQUE DU DOUBLE SCAN
- colle plusieurs petites billes en titane de façon aléatoire sur la prothèse.
- scanne le patient avec la prothèse et les billes, puis on scanne la prothèse seule sur un CBCT.
==> deux fichiers qu’on peut fusionner
==> nous pouvons placer nos implants dans les sites les plus adaptés
Les forages réalisés, sur le guide, devront être :
● Parallèles entre eux,
● Symétriques deux à deux (incisive Canine - incisive Canine etc)
● Et perpendiculaires au plan d’occlusion si possible.
Qu’est-ce que la “dualité tissulaire” en PACSI ?
C’est la différence de dépressibilité entre les tissus : les implants sont ankylosés dans l’os (dépressibilité ≈ 10 µm), tandis que la fibromuqueuse est compressible (0,4 à 1 mm). Cette dualité impose des systèmes d’attachement spécifiques.
Quels sont les types de liaisons en fonction du nombre d’implants ?
Moins de 4 implants : liaison articulée, avec jeu vertical et angulaire.
Plus de 4 implants : liaison rigide, sans besoin de compensation tissulaire.
Quels sont les deux grands types d’attachements ?
Attachements rigides : un seul axe, force de friction (ex. bridge implanto-porté)
Attachements articulés (résilients) : plusieurs degrés de liberté, mieux adaptés à la PACSI
10 critères de choix des attachements ?
Liaison articulée
Simplicité d’utilisation
Faible encombrement
Biocompatibilité (titane, nylon, or, etc.)
Activation/désactivation possible
Force de rétention contrôlée (idéalement 5–20 N)
Faible usure dans le temps
Maintenance simple (changement rapide des composants)
Disponibilité internationale
Hygiène facilitée (mono-brosse vs brossettes selon le système)
Existe-t-il des options pour les patients à handicap moteur ?
Oui, manche personnalisé, attachements magnétiques (faible effort, bonne adaptation)
Quels sont les principaux types de barres utilisées ?
Barres rondes (Ackermann), ovoïdes (Dolder), barres rectangulaires ou en U inversé (soudées ou fraisées).
Quelles sont les propriétés biomécaniques des barres ?
Ronde/ovoïde : liaison articulée (rotations autorisées), favorise résilience
Rectangulaire/fraisée : liaison rigide, guide la prothèse, moins de mobilité