Théâtre et l'environnement

Question 1

A. Trois approches de l’écologie par le Théâtre

Answer 1

Par le bias de la thématique (ce dont on parle (sujet))

Par le bias de la perspective (comment on en parle (forme))

Par le bias de la pragmatique (impacts dans le monde réel)

Question 2

1. Théâtre environnemtnale, informer - imaginer

Answer 2

« Le genre dramatique étant traditionnellement fondé sur l’imitation d’actions, la mise en jeu de personnages agissant, il constitue de fait un vecteur privilégié pour les artistes désireux de poser la question des actions (ou des inactions) humaines, de leurs limites et de leur portée, que ce soit à des fins de dénonciation (condamnation de la démesure et de l’irresponsabilité des actions humaines; critiques de l’impuissance des institutions à véritablement agir), à des fins d’interrogation (quand la scène nous confronte à nos doutes, nos paradoxes, nos incertitudes) ou bien dans une perspective d’encouragement (quand les spectateurs.rices se trouvent plus ou moins directement invité.es à se ressaisir de leurs capacités à faire changer les choses) »

• Sermon, Julie, Morts ou vifs. Pour une écologie des arts vivants, Paris, B42, coll. « Culture », 2021, p. 69.

Question 3

2. Formes et Perspectives

Answer 3

« Une deuxième façon de penser les articulations entre arts de la scène et écologie consiste précisément à s’attacher aux formes, dramaturgiques et scéniques, que les artistes élaborent – l’objectif étant alors de se demander en quoi ces manières de raconter et de représenter peuvent déplacer, défaire, contrevenir aux façons que nous avons de nous mettre en relation avec le monde »

• Sermon, Julie, Morts ou vifs. Pour une écologie des arts vivants, Paris, B42, coll. « Culture », 2021, p. 76.

Question 4

3. Pragmatique: impacts concrets du théâtre sur les changements climatiques

Answer 4

« S’intéresser à “l’écologie de la performance” - c’est-à-dire se rendre attentif.ve non pas aux œuvres en tant que telles (que ce soit du point de vue de leurs propos ou de leurs formes), mais aux processus, aux contextes et aux circuits qui leur donnent naissance […]. Dans une perspective écocritique, l’objectif est alors de se demander en quoi et comment les modes de conception, de production et de diffusion des spectacles [ou des livres] peuvent déroger au régime économique dominant (celui qui tend à “transformer en marchandise aliénables et appropriées de façon privative une part toujours croissante de [nos] milieu[x] de vie”) et lui substituer des manières de faire plutôt guidées par l’idée “d’un milieu partagé dont chacun est comptable”»

• Sermon, Julie, Morts ou vifs. Pour une écologie des arts vivants, Paris, B42, coll. « Culture », 2021, p. 89-90.