10 Flashcards
(33 cards)
Nommez deux troubles du sommeil dans lesquels l’individu dort la nuit, mais rapporte que son sommeil n’est pas récupérateur.
hypersomnie, apné
Quel type d’insomnie est plus fréquent chez les patients plus jeunes?
initiation
Qu’est-ce que la narcolepsie avec présence de cataplexie? • Expliquez pourquoi ce trouble du sommeil peut causer l’isolement social et en quoi les causes de l’isolement social sont différents d’autres troubles du sommeil.
S’endormir spontannément
- perte de tonus musculaire et peut aussi être causé par des chocs émotionnels, la gêne et la peur de s’endormir à tout moment
Expliquez en vos mots ce qu’est l’apnée du sommeil et pourquoi ses symptômes peuvent être confondus avec ceux de la dépression.
Arrêter de respirer dans son sommeil
- Car ce sont des plaintes non-spécifique; fatigabilité, irritabilité, alimentation change, baisse d’énergie, baisse d’intérêt = même symptômes que la dépression
Qu’est-ce que l’inertie du sommeil? Dans quel trouble retrouve-t-on ce symptôme particulier?
C’est l’incapacité à se sortir du sommeil le matin. Souvent dans l’hypersomnie
Vous entendez la conversation suivante à la cafétéria: « Elle ne mage presque plus. C’est pas un régime son affaire, c’est un jeûne. Elle a encore quelques livres en trop, mais, franchement, si elle continue comme ça, elle va fondre! J’ai peur qu’elle soit anorexique. » Que pensez-vous de cette conversation?
Non, car l’anorexie réfère à un petit poids, donc c’est plus de la boulimie
Vous voulez aider un collègue qui soupçonne une anorexie chez une adolescente qu’il suit dans le cadre de son stage. Identifiez trois signes concrets qu’il peut rechercher pour appuyer son hypothèse.
refuse de manger en public, marque sur la main de vomissement, vêtements amples
Une mère est désespérée devant les comportements de restriction alimentaire de sa fille, qui a un diagnostic d’anorexie. Elle vous dit: « Ma fille vous fait confiance, dites-lui qu’elle n’est pas grosse. Il faut la convaincre, c’est évident! » Comment répondez-vous à cette demande?
- Ce n’est pas aussi simple que ça, car cette pensée est au cœur du problème
- relation de confiance compromise et SI IMPORTANTE avec eux
- donc ne pas prendre le bord de la mère
Qu’elle est la différence de l’anorexie avec les autres TCA?
Se base en fonction du poids, prend nécessairement un faible poids
Quels sont les signes comportementaux de l’anorexie?
Évitement des aliments riches, refus de manger en public, intolérance au froid, comportements de compensations…
Vrai ou faux? L’Anorexie est sous-diagnostiquer chez les hommes?
Vrai
Quels sont les facteurs de risque de l’anorexie?
- Tempérament: anxiété et traits obsessionnels à l’enfance. • Perfectionnisme, attentes élevées (personnelles et parentales), rigidité.
- Environnement: facteur culturel et occupationnel (p. ex. modèles, athlètes).
- Génétique et physiologique: augmentation du risque si un parent a été atteint. • Il peut-être difficile de départager l’effet d’une transmission génétique ou une transmission de valeurs et attitudes, même involontaire, par les parents. Toutefois, les études de jumeaux MZ suggèrent que le trouble soit partiellement héritable.
Qu’est-ce que la boulimie?
A. Survenue récurrente de crises de boulimie (“binge eating”). Une crise de boulimie répond aux deux caractéristiques suivantes: 1. Absorption, en une période de temps limitée (par ex., moins de deux heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances. 2. Sentiment de perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (par ex., sentiment de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange ou la quantité que l’on mange).
B. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tels que : vomissements provoqués, emploi abusif de laxatifs, diurétiques, lavements ou autres médicaments; jeûne; exercice physique excessif.
C. Les crises de boulimie et les comportements compensatoires inappropriés surviennent, en moyenne, au moins une fois par semaine pendant trois mois. D. L’estime de soi (sentiment de valeur personnelle) est influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle. E. Le trouble ne survient pas exclusivement pendant des épisodes d’anorexie mentale.
• Spécifier : en rémission partielle ou rémission complète • Spécifier : En terme de fréquence hebdomadaire des comportements compensatoires inappropriés: • Léger 1-3; • Moyen 4-7; • Sévère 8-13; • Extrême ≥ 14.
Qu’est-ce qui caractérise les crises de la boulimie?
Les crises sont accompagnées d’un sentiment de perte de contrôle et, généralement, de honte. Les crises sont typiquement faites en privé, dans un environnement contrôlé par la personne atteinte. Les épisodes peuvent-être longs (heures) et peuvent impliquer un certain rituel. Dans certains cas, les crises sont planifiées.
Quels sont les prédicteurs d’une crise boulimique?
• Stresseurs interpersonnels; • Restriction alimentaire (p. ex. régime); • Image négative de soi ou pensées négatives (poids, alimentation, nourriture); • Ennui et isolement.
Vrai ou faux? La boulimie ressemble beaucoup à la dépendance.
vrai.
Quels sont les comorbidités de la boulimie?
• Dépression • Trouble bipolaire • Anxiété • Trouble de personnalité (plus fréquent: TPL) • Toxicomanie; alcool et stimulants surtout (prévalence vie: 30%)
Qu’est-ce que le trouble hyperphagique boulimique?
A. Les épisodes récurrents de frénésie alimentaire: (idem à critère A de boulimie) 1. Manger, dans une période de temps donnée (p. ex. 2 heures), une quantité de nourriture qui est certainement plus grande que ce que la plupart des gens pourrait manger dans une période de temps similaire et dans des circonstances similaires. 2. Un sentiment de manque de contrôle sur l’alimentation pendant l’épisode (par exemple, un sentiment que l’on ne peut pas arrêter de manger.
B. Les épisodes alimentaires sont associés à trois (ou plus) de: 1. Manger beaucoup plus rapidement que la normale; 2. Manger jusqu’à se sentir mal à l’aise; 3. Manger de grandes quantités de nourriture sans ressentir la faim; 4. Manger seul parce que la personne est embarrassée par la quantité de nourriture consommée; 5. Un sentiment de dégoût de soi-même, de déprime ou sévère culpabilité après avoir mangé.
C. Détresse marquée en ce qui concerne la frénésie alimentaire.
D. Les comportements hyperphagiques sont présents, en moyenne, au moins une fois par semaine pendant 3 mois.
E. L’hyperphagie boulimique n’est pas associé à l’utilisation récurrente des comportements compensatoires inappropriés.
Pourquoi, contrairement à la boulimie, il est fréquent qu’un régime soit entrepris après la phase active du trouble hyperphagique boulimique, mais pas avant celle-ci?
car si c’est pendant, ça change souvent en boulimie.
Quel TCA est moins relié a l’image corporelle?
trouble hyperphagique boulimique
Quel TCA à le ratio homme:femme est le moins fortement biaisé vers les femmes ?
trouble hyperphagique boulimique
Vrai ou faux? Le taux de rémission est plus défavorable dans le trouble hyperphagique boulimique que dans l’anorexie ou la boulimie.
faux, plus favorable
Quels sont les traitements pour les TCA?
Quelques consignes simples: 1. Suivi médical: plusieurs problèmes métaboliques importants peuvent survenir, notamment si purgation. Dans certains cas, l’hospitalisation peut s’avérer nécessaire; • Les TCA sévères, spécialement l’anorexie, peuvent être mortels…
- Gestion des stresseurs psychosociaux et évaluation du fonctionnement (académique, social, implication sportive);
- Interventions spécialisées recommandées (clinique des TCA en milieu hospitalier);
- N’oubliez pas d’évaluer le risque suicidaire;
- Maintenez la relation de confiance: évitez de vous placer dans une situation d’opposition, surtout en début de relation; • Attention à la triangulation avec la famille: identifiez bien vos rôles et assurez-vous de connaitre les attentes de chacun…
- Attention au consentement (14 ans et +) et veillez à réévaluer la progression du trouble, notamment s’il y a des stresseurs prévisibles;
- Considérez l’influence du milieu familial. • Des stratégies autoritaires et rigides, de même qu’un style relationnel moins affectueux sont souvent attribués aux parents, spécialement aux mères (la littérature scientifique à cet égard est toutefois limitée et controversée). Attention à la nuance entre causer un trouble et maintenir un trouble.
Est-ce qu’il y a des composantes génétiques dans les TCA?
oui, mais seulement un facteur de risque