4. MPOC (CP) Flashcards

1
Q

CLP : La maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) est une maladie respiratoire imputable en grande partie au _________________ (1) qui se caractérise par une obstruction ____________ (2) et __________________________ (3) des voies respiratoires, par des manifestations _________________ (4) et par une fréquene et une gravité croissante des _______________________ (5).

A
  1. Tabagisme
  2. Évolutive
  3. Partiellement réversible
  4. Systémiques
  5. Exacerbations
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2
Q

CLP : La bronchite chronique est une maladie caractérisée par une toux _______________ (1) la plupart des jours pour au moins ____________ (2) mois de l’année durant au moins _________ (3) années consécutives.

A
  1. Productive d’expectorations
  2. 3
  3. 2
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3
Q

QSJ : Anomalie morphologique pulmonaire caractérisée par l’augmentation du volume des espaces aériens distaux secondairement à la destruction des parois alvéolaires avec perte du tissu de soutien.

A

Emphysème

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4
Q

Vrai ou Faux. Comme l’emphysème se définit par la présence d’une destruction des parois alvéolaires, il n’est pas nécessairement accompagné d’obsutrction bronchique.

A

Vrai

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5
Q

CLP : Selon une enquête, on estime que _____________ % des personnes de 35 à 79 ans souffrent d’une obstruction des voies aériennes.

A

16.6

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6
Q

Quel sexe est plus fréquemment touché par la MPOC :

a. Chez les moins de 75 ans
b. Chez les plus de 75 ans

A

a. Femmes
b. Hommes

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7
Q

Vrai ou Faux. En 2015, la MPOC constituait la troisième cause de mortalité chez les hommes et les femmes au Canada.

A

Faux. Quatrième

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8
Q

Parmi les énoncés suivants, lequel ou lesquels sont faux ?

a. On considère que la MPOC se développe chez environ 45% des fumeurs.
b. Une histoire d’infection virale en bas âge augmente le risque de développer la MPOC.
c. La présence d’hyperréactivité bronchique augente le risque de développer la MPOC.
d. Un excès en alpha-1 antitrypsine augmente le risque de développer la MPOC.

A

a et d sont faux

a : 15%

d : Déficit en alpha-1 antitrypsine

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9
Q

La MPOC se caractérise par la présence d’une inflammation persistante :

a. Des petites voies aériennes
b. Des grosses voies aériennes
c. Du parenchyme pulmonaire
d. Du système vasculaire pulmonaire
e. a, c et d sont vrais
f. b, c et d sont vrais
g. a, b et c sont vrais
h. Tous les énoncés sont vrais

A

h. Tous les énoncés sont vrais

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10
Q

Vrai ou Faux. Le processus inflammatoire de la MPOC persiste longtemps après le retrait du stimulus (ex : la fumée de cigarette).

A

Vrai

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11
Q

Parmi les éléments suivants, lequel ou lesquels ne correspondent pas à la bronchite chronique ?

a. Atrophie des glandes muqueuses
b. Atrophie des muscles lisses bronchiques
c. Bronchiolite
d. Hyperplasie des cellules à gobelet
e. Index de Reid diminué (inférieur à 0,55)
f. Augmentation du volume des espaces aériens distaux
g. Altération du transport mucociliaire
h. Fibrose péribronchiolaire

A

a - b - e - f

a : Hypertrophie/hyperplasie

b : Hypertrophie

e : Augmenté (supérieur à 0,55)

f : Cela accompagne l’emphysème

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12
Q

Parmi les énoncés suivants, lequel est faux ?

a. Le déficit en alpha-1 antitrypsine est à la source de la bronchite chronique et de l’emphysème dans moins de 1% des cas.
b. Le phénotype PiMM pour l’alpha-1 antitrypsine a la plus haute fréquence d’association à la MPOC dans la population (environ 93%).
c. Les symptômes respiratoiers attribuables à l’emphysème apparaissent vers l’âge de 40 ans chez les porteurs de phnotype PiZZ qui fument, comparativement à environ 50-55 ans chez les non-fumeurs avec ce même phénotype, démontrant l’effet synergique de la cigarette.
d. Chez les personnes avec un phénotype normal, le fait de fumer pourrait causer une inactivation de l’alpha-1 antitrypsine, en raison de la présence d’oxydants dans la fumée de cigarette.

A

a est faux (le déficit en alpha-1 antitrypsine est seulement impliqué dans le développement de l’emphysème)

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13
Q

QSJ : Constituante physiopathologique la plus importante de la MPOC

A

Réduction du débit expiratoire

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14
Q

Pour quelle raison un patient MPOC :

a. Possède une réduction de son débit expiratoire
b. Présente une augmentation de la rétention gazeuse
c. Possède une limitation à l’effort
d. Peut présenter une insuffisance cardiaque droite et de l’hypertension pulmonaire

A

a. Réduction du débit expiratoire :
- Facteurs intrinsèque : La présence d’inflammation/oedème/sécrétions a comme conséquence d’augmenter la résistances des voies aériennes.
- Facteur extrinsèque : La diminution de la traction radiale des voies aériennes dans l’emphysème et la compression extraluminale régionale par des unités alvéolaires dilatées a comme conséquence d’augmenter la résistances des voies aériennes.
- L’emphysème réduit aussi la rétraction élastique du poumon, ce qui aggrave la limitation du débit.
b. Cela découle du fait que le débit expiratoire est limité, limitant ainsi la capacité des poumons à expirarer l’air. Le volume d’air dans les poumons à la fin de l’expiration augmente alors. Lorsque la fréquence respiratoire augmente (et que le temps expiratoire diminue), il y a augmentation de la rétention gazeuse.
c. Avec les années, le système respiratoire des patients MPOC subit des changements dus à l’hyperinflation pulmonaire (changement de confromation de la cage thoracique et adaptation des muscles respiratoires). Cependant, ces adaptations sont vites submergées lorsque la demande ventilatoire augmente de façon aigue (pendant l’effort).
d. L’emphysème peut détruire le lit vasculaire pulmonaire et l’hypoxémie chronique (engendrée par la MPOC) a un effet vasoconstricteur. Cela peut donc entraîner une hypertension au niveau pulmonaire et une IC droite.

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15
Q

Quels sont les 2 symptômes cardinaux de la MPOC ?

A
  1. Dyspnée
  2. Intolérance à l’effort
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16
Q

Dites à quel grade de l’échelle du BMRC correspond la classification suivante :

“Le patient est trop essouflé pour quitter la maison ou s’essoufle lorsqu’il s’habille.”

A

Grade 5

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17
Q

Dites à quel grade de l’échelle du BMRC correspond la classification suivante :

“Le patient arrête pour reprendre son souffle après avoir marché 100 mètres.”

A

Grade 4

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18
Q

Dites à quel grade de l’échelle du BMRC correspond la classification suivante :

“Le patient est essouflé lorsqu’il marche rapidement sur une surface plane ou s’il monte une pente légère”

A

Grade 2

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19
Q

CLP : Dans la recherche des complications de la MPOC, la _____________________ inexpliquée indique la présence d’une cachexie respiratoire et un mauvaise pronostic.

A

Perte de poids

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20
Q

Vrai ou Faux. L’examen physique des patients atteints de MPOC, bien qu’il soit important, ne permet généralement pas de poser un diagnostic.

A

Vrai

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21
Q
  1. À quel sous-type de MPOC fait référence le “pink puffer” ?
  2. Nomme 8 composantes du “pink puffer”.
A
  1. Emphysème

2.

  • Maigre (cachexie respiratoire)
  • Dyspnéique à l’effort léger
  • Sécrétions bronchiques sont rares
  • Absence de cyanose
  • Action des muscles respiratoires accessoires (muscle SCM et sclaène) est visible
  • Respiration à lèvres pincées
  • Lorsqu’il est assis, se penche vers l’Avant
  • Thorax distendu (en tonnau) et amplitude thoracique faible
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22
Q
  1. À quel sous-type de MPOC fait référence le “blue bloater” ?
  2. Nomme 8 composantes du “blue bloater”.
A
  1. Bronchite chronique

2.

  • Surcharge pondérale
  • Toux productive régulière
  • Cyanose
  • Maladie évolue au gré des exacerbations
  • Exacerbations souvent accompagnés d’essoufflement et d’OMI (signe d’une IC droite reliée à une hypertension pulmonaire) (coeur pulmonaire)
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23
Q

Qu’indique la présence de “clubbing” chez un patient soupconné MPOC ?

A

Cela est un élément pouvant indiquer la présence d’un cancer du poumon et qui nécessite donc des investigations.

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24
Q

CLP : Il est essentiel d’objectiver l’obstruction des voies aériennes par une ________________ pour diagnostiquer la MPOC.

A

Spirométrie

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25
Q

Les fumeurs et les anciens fumeurs de 40 ans devraient être soumis à une spirométrie afin de confirmer le diagnostic de MPOC s’ils répondent “oui” à une question sur 5. Quelles sont ces 5 questions ?

A
  1. Toussez-vous régulièrement ?
  2. Expectorez-vous régulièrement ?
  3. Êtes-vous essouflé, même légèrement, lorsque vous accomplissez des tâches simples ?
  4. Votre respiration est-elle sifflante à l’effort ou pendant la nuit ?
  5. Contractez-vous souvent des rhumes qui persistent plus longtemps que chez les gens de votre entourage ?
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26
Q

CLP : Les indices de l’obstruction bronchique flucutent souvent avec le temps, mais ils ne doivent pas entièrement ____________ pour poser un diagnostic de MPOC.

A

Réversibles

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27
Q

Un patient présente un VEMS à 65% et un VEMS/CVF à 0.68. À quel stade de MPOC est-il ?

A

Modéré

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28
Q

Un patient présente un VEMS à 78% et un VEMS/CVF à 0.68. À quel stade de MPOC est-il ?

A

Modéré

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29
Q

Un patient présente un VEMS à 82% et un VEMS/CVF à 0.68. À quel stade de MPOC est-il ?

A

Léger

30
Q

Un patient présente un VEMS à 25 et un VEMS/CVF à 0.63. À quel stade de MPOC est-il ?

A

Très sévère

31
Q

Un patient présente un VEMS à 45% et un VEMS/CVF à 0.59. À quel stade de MPOC est-il ?

A

Sévère

32
Q

Un patient présente un VEMS à 75% et un VEMS/CVF à 0.72. À quel stade de MPOC est-il ?

A

Il n’est pas MPOC

33
Q

Quelle est la place de la radiographie pulmonaire dans le diagnostic de la MPOC ?

A

Elle ne permet pas de diagnostiquer la MPOC. Cependant, elle permet d’exclure d’autres maladies pulmonaires lors de l’évaluation initiale du patient ou lorsque des symptômes nouveaux apparaissent, laissant suspecter une pathologie surajoutée

34
Q

Identifie 3 signes radiologiques de la bronchite chronique.

A
  1. Augmentation de la trame trachéo-bronchique
  2. Augmentation du volume des artères pulmonaires
  3. Hyperinflation moins marquée que dans l’emphysème
35
Q
  1. Dans quel contexte une gazométrie artérielle devait-elle être effectuée chez un patient MPOC ?
  2. De quelle façon doit-elle être effectuée ?
A
  1. Chez les patients dont le VEMS est très abaissé (moins de 40% de la valeur prédite) si l’oxymétrie révèle qu’il y a réduction de la saturation du sang artériel en oxygène, ou s’il y a des signes cliniques d’hypoxémie sévère ou d’IC droite.
  2. Au repos, en position assise, alors que le patient respire l’air ambiant.
36
Q

Vrai ou Faux. La mauvaise tolérance à l’effort est un symptôme clé de la MPOC et ne constitue donc pas un facteur de mauvais pronostic dans la MPOC.

A

Faux. Il constitue un facteur de mauvais pronostic dans la MPOC

37
Q

QSJ : Technique d’imagerie qui permet de mieux caractériser l’emphysème que la radiographie pulmonaire.

A

TDM axiale thoracique

38
Q

Que permet l’échographie cardiaque chez les patients MPOC ?

A

D’évaluer la fonction cardiaque droite et gauche et d’estimer la pression artérielle pulmonaire

39
Q

Quels sont les 3 critères diagnostics de l’ACOS ?

A
  1. Diagnostic de MPOC clairement étable sur la base des facteurs de risques habituels, des symptômes et de la spirométrie
  2. Histoire d’asthme (diagnostic antérieur d’asthme basé sur la spirométrie, symptômes actuels ou antérieurs d’asthme)
  3. Obsutrction bronchique persistante à la spirométrie (VEMS/CVF inférieur à 0,7)
40
Q

Vrai ou Faux. Une spirométrie normale permet d’exclure la présence d’une MPOC.

A

Vrai

41
Q

CAS INTÉGRATEUR - M. ST-JEAN

M. Zachary St-Jean, âgé de 56 ans, se présente à votre bureau aujourd’hui pour son rendez-vous. Vous êtes son nouveau médecin de famille. Il ne présente pas de troublesde santé particulier et ne prend pas de médicament de façon régulière. Il a une allergie à la pénicilline (qui s’était présentée sous forme de rash généralisé sur tout le corps il y a une dizaine d’années).

Au niveau de ses habitudes de vie, il vous mentionne être fumeur : il fume 1 paquet par jour depuis l’âge de 20 ans. Il vous dit aussi avoir un antécédent d’alcoolisme, qui a débuté lors des ses études à l’université. Il est maintenant sobre depuis près de 6 ans. Il travaille comme mécanicien dans une usine.

Il vient vous voir considérant qu’il se sent plus essouflé depuis quelques temps, principalement lorsqu’il s’active. Il était capable auparavant de faire de la marche rapide avec sa femme pendant une longue période, mais maintenant, il est toujours en mesure de le faire un peu mais il s’essoufle beaucoup plus rapidement. Il vous mentionne également tousser fréquemment, effet qu’il attribue à la cigarette.

______________________________________________________

A. Vous souhaitez évaluez la présence de MPOC chez M. St-Jean. Quel test allez-vous recommander ?

  1. Radiographie pulmonaire
  2. Spirométrie
  3. Gazométrie artérielle
  4. Tomodensitométrie axiale thoracique

______________________________________________________

B. Vous obtenez le résultat suivant à la spirométrie : VEMS à 75% et VEMS/CVF à 0.66. Est-ce que M. St-Jean est MPOC ? Si oui, quel est le stade de sa maladie ?

______________________________________________________

C. M. St-Jean vous mentionne avoir souffert d’une pneumonie il y a environ 2 mois, condition pour laquelle il avait reçu un traitement antibiotique. Vous avez accès à la radiographie pulmonaire qui avait été fait à ce moment et vous objectivez que M. St-Jean semble présenter une bronchite chronique puisque :

  1. Il y a une hyperinflation marquée justifiée par une augmentation de la distance entre les côtes et l’abissement important du diaphragme.
  2. Il y a une augmentation de la trame trachéo-bronchique.
  3. Il y a présence de bulles d’airs importantes au niveau du parenchyme pulmonaire.
  4. Il y a une augmentation du volume des veines pulmonaires.

______________________________________________________

D. Parmi les éléments suivants, lequel ou lesquels seraient les moins susceptibles d’être retrouvés chez M. St-Jean considérant qu’il souffre de bronchite chronique ?

  1. Sécrétion bronchique rare.
  2. Position penchée vers l’avant losqu’il s’asseoit
  3. Surcharge pondérale
  4. Respiration à lèvres pincées
  5. Clubbing

______________________________________________________

E. Parmi les énoncés suivants concernant M. St-Jean, lequel est faux ?

a. M. St-Jean possède un indice “paquet-année” de 36.
b. M. St-Jean semble représenter un grade 2 de classification BMRC.
c. L’arrêt tabagique serait l’une des premières actions à effectuer chez M. St-Jean.
d. Considérant que M. St-Jean souffre de bronchite chronique et non d’emphysème, les risques de développer un “coeur pulmonaire” sont peu élevés.

______________________________________________________

F. Vous décidez de référer M. St-Jean à un programme d’éducation structuré sur la MPOC dans une clinique MPOC à proximité du bureau où vous travaillez. Quelles sont les 8 éléments du programme d’éducation structuré sur la MPOC ?

______________________________________________________

G. Vous remettez à votre patient la prescription en pièce-jointe (voir image). Le pharmacien de M. St-Jean vous contacte en vous disant qu’il aimerait avoir des précisions sur le choix de traitement que vous avez fait pour M. St-Jean.. il ne semble pas être d’accord avec le choix de traitement qui a été fait. A-t-il raison de remettre en doute votre choix thérapeutique ?

______________________________________________________

H. Vous convenez donc avec le pharmacien de M. St-Jean de prescrire Ventolin PRN et Seebri (Glycopyrronium) 1 inhalation DIE. Quel est le mécanisme d’action du Seebri ? Est-ce que ce médicament inhibe la phosphodiestérase ?

______________________________________________________

I. Quels sont les 2 principaux élments qui guident la prescription de la médication inhalée chez un patient MPOC ?

______________________________________________________

J. Quelques jours après avoir posé le diagnostic de M. St-Jean, sa femme vous contacte par téléphone. Étant une ancienne infirmière retraitée, elle est bien consciente que la vaccination pourrait s’avérer utile chez M. St-Jean. Quel plan de vaccination proposez-vous, considérant qu’il a déjà reçu son vaccin contre la COVID-19 ?

______________________________________________________

K. CLP : La femme de M. St-Jean vous demande aussi de l’information sur la réadaptation respiratoire. Vous lui expliquez alors que la réadaption respiration est un programme multidisciplinaire ______________ (1) d’une durée de ___________ (2) semaines, à raison de 3 sessions de ___________ (3) heures par semaines.

______________________________________________________

L. Quels sont les 4 critères d’éligibilité à un programme de réadaptation respiratoire ? Est-ce que M. St-Jean serait candidat à un programme de réadaptation respiratoire ?

______________________________________________________

M. La réadaptation respiratoire permet de :

  1. Réduire la dyspnée
  2. Augmenter l’endurance à l’effort
  3. Augmenter la qualité de vie de manière considérable
  4. 2 et 3 sont vrais
  5. Toutes ces réponses sont vrais

______________________________________________________

N. En discutant avec la femme de M. St-Jean, vous réalisez que vous avez oublier de discuter avec monsieur des différents signes qui implique qu’une consultation médicale serait nécessaire (EAMPOC). Définissez l’EAMPOC.

______________________________________________________

O. Concernant les EAMPOC, quel énoncé est faux ?

  1. Environ la moitié des EAMPOC sont de nature infectieuse virale ou bactérienne.
  2. La présence de 3 critères d’EAMPOC (soient l’aggravation de la dyspnée, l’apparition de fièvre et l’augmentation de la purulence des expectorations) représente une EAMPOC de type 1.
  3. Un patient atteint de MPOC sévère souffre en moyenne de 2 à 3 EAMPOC par année.
  4. Les patients présentant un VEMS plus faible ont des EAMPOC de façon plus fréquente.

______________________________________________________

P. M. St-Jean souffre d’une EAMPOC quelques mois après vous avoir rencontré pour son diagnostic. Dites l’utilité/dans quel contexte les tests suivants seront effectués :

  1. Gazométrie artérielle
  2. Culture des expectorations
  3. Radiographie pulmonaire
  4. Spirométrie

______________________________________________________

Q. Quel traitement sera à priviléger chez M. St-Jean dans un contexte d’EAMPOC, considérant qu’aucune purulence n’a été objectivé dans ses expectorations?

  1. Augmenter la prise de son Ventolin
  2. Prescription de Théophylline per os 50 mg DIE x 7 jours, puis 25 mg DIE x 7 jours
  3. Prescription de Doxycycline 100 mg BID x 7 jours
  4. Prescription de Prednisone per os à faible dose (5 mg) x 7 jours

______________________________________________________

R. Nomme 5 critères qui pourraient justifier la nécessiter d’hospitalisation M. St-Jean.

A

A. Spirométrie

______________________________________________________

B. Oui, stade modéré.

______________________________________________________

C. 2. Il y a une augmentation de la trame trachéo-bronchique (1 et 3 : cela représente surtout l’emphysème, 4 : artères pulmonaires)

______________________________________________________

D. 1, 2, 4 et 5

______________________________________________________

E. d est faux (risque élevé)

______________________________________________________

F.

  1. Abandon du tabagisme
  2. Renseignements de base : anatomie et physiopathologie
  3. Justification des traitements médicaux
  4. Technque efficace d’usage des médicaments inhalés
  5. Stratégies pour soulager la dyspnée
  6. Prise de décision au sujet des exacerbations de la MPOC
  7. Discussions sur la fin de vie
  8. Identification des autres ressources d’éducation

______________________________________________________

G. Oui! En effet, le patient ne semble pas avoir souffert d’EAMPOC pour l’instant et la prise d’un CCS n’est donc pas un traitement de première intention. Considérant qu’il s’agit d’une MPOC jugée modérée, la prise d’un BACA PRN (Ventolin) ave un LAMA ou un LABA serait plus judicieuse pour commencer.

______________________________________________________

H. C’est un agent anti-cholinergique! Il se lie aux récepteurs cholinergiques de type muscarinique du muscle lisse bornchique, ce qui entraîne la baisse de la concentration de GMPc, entraînant alors une bronchodilatation locale. Ce médicament n’inhibe pas la phosphodiestérase.

______________________________________________________

I.

  1. Sévérité de la dyspnée
  2. Fréquence des exacerbations

______________________________________________________

J. Plan de vaccination : le vaccin de l’influenza à chaque année ainsi que le vaccin anti-pneumococcique tous les 5 à 10 ans.

______________________________________________________

K.

  1. Individualisé
  2. 12
  3. 3

______________________________________________________

L.

  1. MPOC symptomatique, cliniquement stable
  2. Capacité à l’exercice réduite
  3. Dyspnée augmentée malgré un traitement pharmacologique adéquat
  4. Absence de contre-indication à l’exercice

Considérant que M. St-Jean est au début de son traitemetn pharmacologiue, il est difficile de dire si son traitement est adéquat ou non. De façon générale, il serait préférable d’attendre de voir l’impact que la médication aura sur M. St-Jean avant de débuter la réadaptation respiratoire.

______________________________________________________

M. Toutes ces réponses sont vraies

______________________________________________________

N. L’EAMPOC se présente comme une aggravation soutenue (plus de 48 heures) de la dyspnée, de la toux ou de la production des expectorations. Une consultation médicale est requise afin d’avoir recours à un ajustement de la médication ou la prescription de médicaments supplémentaires.

______________________________________________________

O. 2 est faux (3 critères : aggravation de la dyspnée, augmentation du volume des expectorations et augmentation de la purulence des expectorations)

______________________________________________________

P.

Gazométrie artérielle : Si la saturation en oxygène est diminuée (moins de 92%)

Culture des expectorations : Si MPOC sévère, fréquence élevée d’EAMPOC ou prise d’antibiotiques dans les 3 derniers mois

Radiographie pulmonaire : Permet de distinguer l’EAMPOC versus la pneumonie/embolie/IC, ..

Spirométrie : Peu utile si diagnostic de MPOC déjà établi.

______________________________________________________

Q. 1. Augmenter la prise de son Ventolin

2 : Prednisone 50 mg DIE x 7 jours, puis 25 mg DIE x 7 jours

3 : Absence de purulence, donc pas d’antibiotique requis

4 : La prednisone pourrait être instaurée à une dose plus élevée (50 mg DIE x 7 jours, puis 25 mg DIE x 7 jours)

______________________________________________________

R.

  1. Dyspnée sévère
  2. Hypoxémie sévère nécessitant un supplément en oxygène temporaire
  3. Acidose respiratoire aigue (pH inférieur à 7.35)
  4. Niveau de conscience altéré
  5. Support à domicile inadéquat et retour à domicile périlleux
42
Q

Quels sont les 3 principaux pathogènes impliqués dans les EAMPOC bactériennes simples ?

A
  1. H. influenzae
  2. M. catarrahalis
  3. S. pneumoniae
43
Q

Nomme 4 caractéristiques des EAMPOC bactériennes simples.

A
  1. VEMS supérieur à 50%
  2. Moins de 65 ans
  3. 1 exacerbation/an
  4. Aucune comorbidité
44
Q

Quels sont les 2 principaux antibiotiques utilisés dans le traitement des EAMPOC bactériennes complexes ?

A
  1. Amoxicilline/clavulanate
  2. Fluoroquinolone
45
Q
  1. Quels sont le 2 supports ventilatoires temporaires qui peuvent être envisager en présence d’insuffisance respiratoire secondaire à l’EAMPOC ?
  2. Parmi les facteurs suivants, lequel ne jusitifie pas l’usage de la ventilation non-invasive ?
    a. Fréquence respiratoire supérieure à 22 par minute
    b. Utilisation des muscles respiratoires accessoires
    c. PCO2 supérieure à 45 mmHg
    d. pH inférieur à 7.35
A

1.

  • Ventilation non-invasive à pression positive
  • Ventilation invasive (nécessite une intubation endotrachéale)
    2. a. Fréquence respirtoire supérieure à 22 par minute (plutôt 25 par mintue)
46
Q

Vrai ou Faux. Le rôle de l’oxygène dans les soins palliatifs de la dyspnée chez les patients qui ne rencontrent pas les critères d’oxygénothérapie à domicile est incertain.

A

Vrai

47
Q

On fait il y a 3 ans un diagnostic d’emphysème très sévère chez M. Côté. Il a déjà participé à un programme de réadaptation respiratoire dont il a bénéficié. Il ne se sent toutefois plus capable d’être aussi actif qu’il ne l’était il y a un an. Après quelques exacerbations de sa maladie, il a développé un hypoxémie chronique. Il reçoit donc une oxygénothérapie à long terme depuis 3 mois.

______________________________________________________

A. Les critères d’éligibilité à l’oxygénothérapie sont stricts. Quels sont-ils ?

______________________________________________________

B. Vrai ou Faux. Plus la durée d’exposition à une pO2 adéquate est grande, meilleurs sont les bénéfices sur la survie des patients.

______________________________________________________

C. Vrai ou Faux. Une hypoxémie significative peut aussi survenir à l’exercice et durant le sommeil, alors que la PaO2 à l’éveil et de repos et adéquate. Dans ce contexte, l’usage de l’oxygénothérapie est par ailleurs limité dans cette condition.

A

A.

  • PaO2 inférieure ou égale à 55 mmHg ou;
  • PaO2 inférieure ou égale à 59 mmHg avec :
    1. Oedème périphérique
    2. Hématocrite supérieure ou égale à 55%
    3. Ondes “P” pulmonaires à l’ECG

______________________________________________________

B. Vrai

______________________________________________________

C. Vrai

48
Q

Dans quel contexte la transplatation pulmonaire est-elle justifiée chez un patient MPOC ?

A

Les patients doivent avoir cessé de fumer depuis au moins 6 mois et remplir au moins un des critères suivants :

  1. VEMS inférieur à 25% de la prédite
  2. PCO2 supérieur à 55 mmHG
  3. Coeur pulmonaire
49
Q

Parmi les éléments suivants, lequel ne représente pas un critère de sélection pour la thérapie de remplacement de l’alpha-1 antitrypsine ?

a. VEMS inférieur à 25%
b. MPOC de type emphysème causée par un déficit en alpha-1 antitrypsine
c. Présence d’un traitement pharmaologique et non-pharmacologique optimal
d. Patient non-fumeur ou ex-fumeur

A

a. VEMS inférieur à 25% (le critère est plutôt : VEMS entre 25 et 80%)

50
Q

CLP : Les présentations qui présentent une ventilation collatérale ____________ (1) sont ceux qui ont le plus de probabilité de répondre à l’implantation de valves endobronchiques. Ces dernières ne s’ouvrent qu’à l’_________________ (2).

A
  1. Faible
  2. Expiration
51
Q
A
52
Q

En tant qu’omnipraticien, quelles sont les 2 raisons pour lesquelles il est recommandé de référer un patient ayant des EAMPOC fréquentes à un spécialiste ?

A
  1. Rechercher des germes inhabituels
  2. Exclure la présence de bronchiectasies
53
Q

En tant qu’omnipraticien, quelle raison devrait nous pousser à référer un patient de moins de 40 ans ayant des symptômes/signes de MPOC à un spécialiste ?

A

Afin d’éliminer la possibilité d’un déficit en alpha-1 antitrypsine

54
Q

Vrai ou Faux. Les patients MPOC avec des symptômes de coeur droit devrait être référer à un spécialiste.

A

Vrai

55
Q

Parmi les énoncés suivants, lequel est vrai ?

a. Les bronchoscopies d’intervention (spirales endobronchiques et valves endobronchiques) ne se font que chez les patients emphysémateux.
b. 30% des greffes uni-pulmonaires se font chez des patients MPOC.
c. La thérapie de remplacement de l’alpha-1 antitrypsine corrige complètement le déficit biochimique en augmentant les taux sériques d’alpha-1 antitrypsine au-delà du seuil théorique de protection.
d. Les bénéfices de l’oxygénothérapie sont indépendants de la durée d’administration.

A

a est vrai

b : 60%

c : Corrige partiellement

d : Dépendants

56
Q

Parmi les énoncés suivants, lequel est vrai ?

a. Les bénéfices de la réadaptation respiratoire persistent plusieurs années après la fin du programme.
b. La présence de symtômes et un état clinique stable sont requis pour introduire la réadaptation respiratoire chez un patient.
c. Une hématocrite de plus de 55% est l’un des critères justifiant l’usage de la réadaptation respiratoire chez un patient.
d. Un VEMS inférieur à 50 est l’un des critères qui permet la transplantation pulmonaire chez un patient MPOC.

A

b est vrai

a : Plusieurs mois

c : Critère pour l’oxygénothérapie

d : Inférieur à 25

57
Q

CLP : Les spirales endobronchiques permettent de rétablir la ___________________ des voies aériennes.

A

Perméabilité

58
Q

Parmi les énoncés suivants, lequel est vrai?

a. Les spirales endobronchiques permettent de diminuer le recul élastique pulmonaire.
b. Les valves endobronchiques sont unidirectionnelles, ce qui permet d’augmenter le volume pulmonaire.
c. Un patient avec un VEMS à 20% ne serait pas candidat à recevoir une thérapie de rempalcement de l’alpha-1 antitryspine.
d. Le Daxas (Roflumilast) effectue surtout son action via son activité bronchodilatatrice.

A

c est vrai (car VEMS entre 25 et 80% requis entre-autres)

a : Augmenter

b : Diminuer le volume pulmonaire

d : Anti-inflammatoire

59
Q

QSJ : Traitement qui possède une faible activité bronchodilatatrice, stimule le SNC et possède des effets cardiaques chronotropes et inotropes positfs.

A

Théophylline

60
Q

Parmi les énoncés suivants, lequel est vrai ?

a. Les anti-cholinergiques inhalés ont une action bronchodilatatrice en se liant aux récepteurs de type nicotinique.
b. La prise régulière d’antibiotique n’est pas associée à une diminution des EAMPOC.
c. Les beta-2 agoniste permettent de stimuler la phosphorylation de la myosine.
d. Les bronchodilatateurs sont les pilliers du traitement en MPOC, car ils améliorent beaucoup le débit expiratoire.

A

d est vrai

a : Muscarinique

b : Associée à une diminution des EAMPOC

c : Inhiber la phosphorylation de la myosine

61
Q

Vrai ou Faux. Les BALA possèdent une début d’action rapide et une durée d’action prolongée.

A

Faux. Seul le Formotérol possède un début d’action rapide

62
Q

La théophylline fonctionne surtout par son action :

a. Bronchodilatatrice
b. Anti-inflammatoire

A

a. Bronchodilatatrice

63
Q

Vrai ou Faux. Une capacité à l’exercice diminuée est l’un des 4 critères d’éligibilité à la réadaptation respiratoire en MPOC.

A

Vrai

64
Q

Comment arrive-t-on à classifier une EAMPOC de type 3 selon la classification d’Anthonisen ?

A

Il faut :

1 critère parmi les 3 critères suivants :

  • Aggravation de la dyspnée
  • Augmentation du volume des expectorations
  • Augmentation de la purulence des expectorations

PLUS 1 critère parmi les suivants :

  • IVRS dans les 5 derniers jours
  • Toux augmentée
  • Sibilances augmentées
  • Fréquence cardiaque ou respiratoire augmentée de plus de 20%
  • Fièvre sans autre cause
65
Q

Quels sont les 2 bénéfices à l’adminsitration de corticostéroïdes per os en EAMPOC ?

A
  1. Améliore rapidement la fonction respiratoire (VEMS)
  2. Diminue la récidive des EAMPOC
66
Q
  1. Dites si les EAMPOC survenant chez les patients suivants sont simples ou complexes :
    a. VEMS à 55%
    b. ATB au cours des 3 derniers mois
    c. Patient sous Prednisone PO chronique
    d. Personne de 70 ans
    e. Personne de 80 ans
    f. Patient IC
    g. Patient sous oxygénothérapie à domicile
  2. Parmi les traitements suivants, lequel n’est pas un premier choix pour un patient en EAMPOC simple ?
    a. Doxycycline
    b. Macrolide
    c. Amoxicilline/clavulanate
    d. TMP-SMX
A

1.

Simple : a

Complexe : b - c - d - e - f - g

  1. c. Amoxicilline clavulanate
67
Q

CLP : La MPOC se caractérise par une chute _________________ (1) du VEMS. L’arrêt du _________ (2) constitue la seule intervention qui ralentisse la chute du VEMS.

A
  1. Acclérée
  2. Tabac
68
Q

Parmi les énoncés suivants, lequel est vrai ?

a. Les bronchodilatateurs sont à proscrire chez un patient MPOC en fin de vie.
b. Une acidose respiratoire aigue est souvent secondaire à l’EAMPOC et il s’agit d’un critère d’hospitalisation.
c. L’utilisation d’un support ventilatoire en EAMPOC sévère n’a aucun impact sur la réduction de la mortalité.
d. Les narcotiques peuvent soulager les patients MPOC en fin de vie qui souffrent d’une dyspnée à l’effort.

A

b est vrai

a : Doivent être maximisés

c : Réduit la mortalité

d : Dyspnée au repos

69
Q

CLP : Il faut considérer la ventilation non-invasive en EAMPOC sévère s’il y a présence de ____________ (1) respiratoire ou d’_________________ (2) respiratoire.

A
  1. Détresse
  2. Acidose
70
Q

Vrai ou Faux. Un patient atteint de MPOC légère à modérée souffre en moyenne de 2 à 3 exacerbations aigues par année.

A

Faux. MPOC sévère

71
Q

Parmi les éléments suivants, lequel n’a pas été démontré efficace pour diminuer les risques d’EAMPOC ?

a. Vaccination antigrippale
b. Éducation et plan d’action
c. Utilisation régulière de bronchodilatateurs à courte action
d. Utilisation régulière d’une combinaison de stéroïdes inhalés et d’une BALA.

A

c. Utilisation régulière de bronchodilatateurs à courte action (plutôt à longue action)