Alimentation Flashcards

1
Q

Alimentation et ergo (4)

A
  • L’alimentation est une activité quotidienne essentielle.
  • L’ensemble des habitudes de vie s’articule autour des moments de repas (ex. : si prend 2-3 heures pour les parents à donner un repas à leur enfant = privation occupationnelle)
  • L’alimentation comporte de multiples facteurs reliés à la personne et son environnement.
  • L’ergothérapie est impliquée dans le domaine de l’alimentation depuis plus d’un demi siècle.
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2
Q

Difficulté d’alimentation chez l’enfant (4)

A
  • Sont présentes chez 25 à 45 % des enfants avec un développement typique
  • Augmentent à 80% chez les enfants présentant un retard de développement
  • De 3 à 10% développeront un problème clinique significatif (à long terme)
  • En ce qui concerne la clientèle du trouble du spectre de l’autisme (TSA), le taux de difficultés d’alimentation atteint 46 à 89%
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3
Q

Manger VS s’alimenter

A

Manger : ce qui se passe à la phase orale : garder et manipuler des solides ou des liquides dans la bouche et les avaler.
S’alimenter : Processus de préparation, d’organisation et de transport de la nourriture à la bouche.

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4
Q

Période sensible en pédiatrie

A

Considérer la période sensible à l’acceptation des textures et du goût des aliments ainsi qu’au développement des habiletés orale-motrices.
Période sensible : période de durée limité durant laquelle le cerveau est particulièrement réceptif à l’effet de certaine expérience, après cette période, l’apprentissage peut toujours se faire mais avec plus d’efforts (ex : apprendre une nouvelle langue avant 7 ans VS après)

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5
Q

La … et le … au goût et aux nouvelles textures auront un impact sur … de l’enfant à long terme

A

La fréquence et le moment de l’exposition au goût et aux nouvelles textures auront un impact sur l’acceptation de l’enfant à long terme

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6
Q

Période sensible du GOÛT :

A

3 à 4 mois (accepte plus facilement de nouveaux goûts et textures)

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7
Q

Période sensible des TEXTURES :

A

6 mois ; si différentes textures intégrées après 9 mois, cela est associé à une augmentation des comportements de sélectivité alimentaire vers 15 mois.

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8
Q

Certains … se développent en réponse à …. Si l’enfant n’y est pas exposé, cela aura une répercussion sur ….

A

Certains mouvements de la langue se développent en réponse à certaines textures. Si l’enfant n’y est pas exposé, cela aura une répercussion sur ses habiletés de mastication.

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9
Q

Si exposé à certaines textures après …, enfants auront davantage de difficulté à développer certains mouvements.

A

Si exposé à certaines textures après 10-12 mois, enfants auront davantage de difficulté à développer certains mouvements.

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10
Q

Symptômes / signes de difficultés d’alimentation (7) :

A
  • Temps de repas prolongé (≥ 25 à 30 min)
    Pas le temps de repas qui nous intéresse vraiment mais plus le pourquoi : exemple, cause de fatigabilité, diminution de force et de tonus qui rend plus long la mastication…
  • Refus de la nourriture
    Encore une fois, chercher les raisons sous-jacentes : refus de s’asseoir, douleur, sélectivité alimentaire
  • Repas stressant
    Parents qui anticipent beaucoup l’heure du repas…
  • Retard dans l’autonomie à l’alimentation
    Autonomie motrice (apporter aliments à la bouche), progression des textures
  • «Mangeur de nuit» (nocturnal eating)
    Souvent chez les très jeunes enfants, enfant ne veut pas manger le jour mais la nuit comme les enfants sont plus somnolent le réflexe de succion rend l’alimentation plus facile pour les parents
  • Allaitement ou biberon prolongé
    Au-delà de 8-9 mois (en lien avec période sensible des textures)
  • Difficulté à progresser dans les textures
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11
Q

Red flags médicaux (7) :

A
  • Dysphagie
  • Aspiration / pneumonie d’aspiration
  • Douleur durant l’alimentation (pleure, poussées en extension, refus, détourne la tête, vomissements)
  • Vomissement/diarrhée
  • Retard de développement (en lien avec le pourcentage 80%)
  • Symptômes cardio-respiratoire (respiration augmenté, bruit aigu, bruits de ronronnement) a nécessairement des conséquences sur l’activité de s’alimenter
  • Retard de croissance
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12
Q

Red flags comportementaux (4) :

A
  • Rigidité alimentaire (sélectivité, diètes extrêmes) : répertoire d’aliment en dessous de 15 à 10 aliments
  • «Force-feeding»
    Attention au jugement attentif par rapport à ce comportement-là! Prendre en considérations contextes et stresseurs que vivent les parents
  • Cesse de s’alimenter suite à un évènement traumatique (étouffement, intubation, vomissement, … associations négatives en lien avec l’alimentation)
  • Réaction de nausée anticipatoire : enfant associe que si il se provoque un haut le cœur ça va créer une réaction chez le parent ce qui met fin au repas : réaction du parent est importante!!
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13
Q

Évolution des structures en pédiatrie : À LA NAISSANCE (4)

A
  • Stabilité apportée par la proximité des structures : tout est rapproché de la langue
  • Les «gras sus-cutanés» (sucking pads : joues plus grasses des bébés) apportent de la stabilité à l’articulation temporo-mandibulaire = meilleur isolement des mouvements de la langues-lèvres-mâchoire pour la succion
  • La langue remplit la bouche et a une grande surface de contact avec le palais dur et le palais mou, ce qui facilite la succion.
  • Les structures rapprochées protègent les voies respiratoires et permet à l’enfant d’être alimenté en position inclinée
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14
Q

Évolution des structures en pédiatrie : VERS 6-8 MOIS (4)

A
  • La cavité́ orale commence à s’agrandir et s’ouvrir créant de la place pour la mastication sans que la langue prenne toute la place : L’augmentation de la cavité buccale force donc la langue, les lèvres et les joues à mieux contrôler la nourriture et liquides
  • Langue devient plus mince et musclée, elle gagne de la mobilité et peut bouger vers le haut et le bas
  • Joues perdent bcp de leur gras
  • Premières dents vers 6 mois = aide à la mastication
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15
Q

Évolution des structures en pédiatrie : VERS 2-3 ANS (2)

A
  • Le larynx vient s’allonger, moins bonne protection des voies respiratoire : période où peuvent apparaitre des difficultés (dysphagie, aspiration)
  • Important que l’enfant soit alimenté dans une position verticale
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16
Q

Phases de la déglutition :

A
Phase pré-orale 
Phases orales
- phase orale préparatoire
- phase orale de transport
Phase pharyngée
Phase oesophagienne
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17
Q

Phases de la déglutition : Phase pré-orale :

A

Débute lorsque l’enfant communique sa faim et qu’il apporte les aliments à sa bouche

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18
Q

Phases de la déglutition : Phases orales

A

Processus complètement VOLONTAIRE : ERGO +++
 Sous-phase 1 : Phase orale préparatoire :
o Manipulation de la nourriture en bouche pour former le bolus / bol alimentaire
o Se passe UNIQUEMENT dans la bouche
o Durée dépend de la texture de l’aliment

 Sous-phase 2 : Phase orale de transport :
o Transport du bolus de l’avant de la bouche jusqu’au pharynx par l’élévation de la partie postérieure de la langue
o Enclenche processus mécanique de protection des voies respiratoires dans les prochaines phases
o Étape finit au début de l’action d’avaler/de déglutition

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19
Q

Phases de la déglutition : Phase pharyngée

A

Débute lorsque la déglutition est initiée et se termine à l’ouverture du sphincter œsophagien supérieur et du passage du bolus du pharynx à l’œsophage
o CONTRÔLE INVOLONTAIRE
o Arrêt de la respiration

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20
Q

Phases de la déglutition : Phase œsophagienne

A

Débute lorsque le bolus entre dans l’œsophage et se termine lorsqu’il arrive à l’estomac grâce au péristaltisme
CONTRÔLE INVOLONTAIRE

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21
Q

Signes cliniques d’aspiration ou de trouble de la déglutition : (5)

A

 De la toux ou des étouffements pendant l’alimentation
 Pneumonie ou infection respiratoire fréquente
 Voix modifiée après les repas ou un besoin fréquent de se racler la gorge
 Cyanose durant l’alimentation (si l’enfant change de couleur)
 Diminution de la saturation en oxygène ou du rythme cardiaque durant le repas

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22
Q

Dysphagie associée à quelles phases

A

phase orale (rôle ergo ++) et pharyngée

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23
Q

Dysphagie phase orale (8)

A
  • Absence de réflexe oral
  • Réflexes primitifs persistants
  • Faible succion
  • Succion incoordonnée
  • Immaturité de la mastication
  • Faible propulsion du bolus (s’aide avec l’hyper extension de la tête MAIS risque car exposition des voies respiratoires)
  • Difficulté à contenir le bolus
  • Absence ou retard d’initiation du réflexe de déglutition (nourriture reste très longtemps dans la bouche)
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24
Q

dysphagie phase pharyngée

A
  • Pénétration laryngée (aliments restent encombrés au niveau du larynx)
  • Aspiration d’étouffement
  • Résidus pharyngés
  • Reflux naso-pharyngé (contenu de l’estomac qui revient au niveau nasal et du pharynx)
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25
Q

Conditions médicales ayant un impact sur l’alimentation

A

IL Y EN A BCP TROP !!! Se rappeler des principales catégories :

  • Anomalies anatomiques (oro-facial et aerodigestive)
  • Troubles neurodéveloppementaux ou neuromusculaires
  • Problématiques cardiorespiratoires ou respiratoires
  • Troubles gastrointestinaux
  • Troubles métaboliques
  • Troubles neurologiques
  • Complications iatrogéniques (complications liés à l’aspect médical)
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26
Q

Développement des habiletés orales-motrices : GESTATION

A

10 – 14 semaines de gestation :
Réflexe de déglutition qui aide à réguler le liquide amniotique et la maturation du parcours gastro-intestinal.
16 – 20 semaines de gestation :
Stimulation orale non- nutritive en suçant son pouce.
28 semaines de gestation :
Réflexe transverse de la langue : Lorsqu’une stimulation en latéral est faite, la langue se dirige en direction de la stimulation.
32 semaines de gestation :
Le nouveau-né maîtrise davantage la coordination succion-déglutition.

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27
Q

Développement des habiletés orales-motrices : réflexe des points cardinaux (description, apparition, intégration)

A
  • Tourne la tête vers la stimulation péri- orale (au coin de la bouche)
  • prénatal
  • 3 mois ou plus tôt
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28
Q

Développement des habiletés orales-motrices : reflex de succion déglutition (description, apparition, intégration)

A
  • Mouvement rythmé de suckLing* lorsqu’on place le doigt ou une tétine dans la bouche de l’enfant.
  • prénatal (28 semaines de gestation)
  • 2 à 5 mois
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29
Q

Développement des habiletés orales-motrices : réflexe nauséeux ou de vomissement (description, apparition, intégration)

A
  • Stimulation sur la portion antérieure de la langue entraînant un réflexe nauséeux *
  • prénatal (34e semaines de gestation)
  • présent à vie
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30
Q

Développement des habiletés orales-motrices : réflexe phasique de morsure (description, apparition, intégration)

A
  • Pression sur les gencives entraîne un mouvement rythmique d’ouverture et fermeture de la mâchoire.
  • prénatal (28e semaines de gestation)
  • 9 à 12 mois
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31
Q

Réflexe de vomissement apparaît à et se situe au … et … graduellement.

A

Réflexe de vomissement apparaît à et se situe au 1⁄4 antérieur de la langue et recule graduellement.

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32
Q

SuckLing :

A

Mouvement antéro postérieur de la langue

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33
Q

Succion non -nutritive : (3)

A
  • Qui n’apporte aucun apports (sucer son pouce ou une suce)
  • 2 succions/seconde
  • Ration succion/déglutition: 6:1 à 8:1 (déglutition de la salive)
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34
Q

Avantages SNN (4)

A

o Méthode de retour au calme.
o Aide le nouveau-né à maintenir un état d’éveil calme, ce qui est optimal pour l’introduction de l’alimentation.
o Stimule la fonction gastrique et facilite le processus digestif.
o Stimule la production de salive, qui contient des enzymes digestives

35
Q

Succion nutritive (4)

A
  • Dans l’objectif de se nourrir
  • 1 succion/ seconde
  • Ration succion/déglutition: 1:1 à 1:3
  • Mouvements de la langue, des lèvres et de la mâchoire ne sont pas dissociés
36
Q

Types de Succion nutritive

A

2 types :

  1. Par compression (pression positive = suckLing) : action de compression de la langue sur la tétine : mouvement haut en bas de la mâchoire
  2. Succion (pression négative - sucking): action de fermeture de la cavité orale par les lèvres, la langue et le palais qui crée une pression tirant le liquide en-dehors de la bouteille vers l’intérieur de la bouche.
37
Q

Développement des habiletés orales-motrices : 0-4 mois

A

Patron de suckLing (mouvement antéro-postérieur de la langue)

38
Q

Développement des habiletés orales-motrices : 4 à 6 mois (langue, cuillère, mâchoire)

A

Langue : Mouvement de la langue progresse vers le sucking (mouvement d’élévation et abaissement de la langue).
À la cuillère :
- 4 mois : rejette le contenu à l’extérieur de la bouche (en partie à cause du mouvement de suckLing)
- 6 mois : lèvre supérieure commence à être active pour vider la cuillère. Moins de pertes à l’extérieur de la bouche (à cause du mouvement de sucking). L’enfant anticipe la cuillère en ouvrant la bouche
Mâchoire : Mouvements haut-bas peu gradué. Réflexe phasique de morsure
** ne pas confondre avec le réflexe tonique (n’arrive plus à relâcher) de morsure = PATHOLOGIQUE**

39
Q

Développement des habiletés orales-motrices : 7 à 9 mois (langue, cuillère, mâchoire)

A

Augmentation de la dissociation des lèvres, de la langue et de la mâchoire.
Langue : 8 mois : émergence du mouvement latéral de la langue qui permet le déplacement des aliments de côté.
Cuillère : devient très efficace pour vider la cuillère en plaçant correctement ses lèvres.
Mâchoire :
- 7 mois: Croque de façon non-soutenu
- 8 mois: Croque de façon graduée et mouvement diagonaux (combiné au mouvement latéral de la langue)

40
Q

Développement des habiletés orales-motrices : 10 à 12 mois

A

Complexification des patrons de mastication :
- Mouvements verticaux avec variations rythmiques, mouvements diagonaux-rotatoires (latéralisation de la langue)
- Mouvements de la langue lors de la mastication :
o Transfert du centre de la langue vers les deux côtés
o Mouvements d’extension-rétraction de la langue peuvent s’observer par intermittence lors de difficultés à transférer les aliments

41
Q

Le patron de mastication peut se peaufiner jusqu’à …

A

Le patron de mastication peut se peaufiner jusqu’à l’âge scolaire (5 à 8 ans).

42
Q

Plus les mouvements sont …. et … : plus la … pour l’enfant

A

Plus les mouvements sont ÉVIDENTS et de grandes amplitudes : plus la texture est exigeante pour l’enfant

43
Q

Évaluation des habiletés motrices

A

Évaluer les habiletés de motricité ainsi que le tonus de l’enfant et sa posture permet de bien objectiver leur impact possible sur les habiletés orales motrices ainsi que sur le développement de l’autonomie à l’alimentation. Par exemple :
- Baisse du tonus = une diminution de la stabilité des structures orales = faible activation des lèvres + difficulté à mobiliser correctement la langue.
- Faible contrôle de tête = difficulté à adopter un alignement optimal et à gérer le bolus; cela peut entraîner des risques d’aspiration si la tête est placée en extension.
Les habiletés motrices de l’enfant influenceront le positionnement que l’enfant adoptera au moment des repas ainsi que vos adaptations.

44
Q

Développement de l’autonomie à l’alimentation

A
4 à 6 mois:
Tient son biberon
Manipule son gobelet (verre à bec) avec aide 
7 à 9 mois: 	Manipule les aliments avec ses doigts 
Boit au gobelet à paille à 9 mois 
10 à 12 mois :
Boit au verre régulier avec aide 
Mange seul de plus en plus 
Commence à manipuler la cuillère 
12 à 18 mois :
Remplit seul la cuillère et la porte à la bouche 
Boit à la paille
18 à 24 mois : 	Utilise une fourchette
45
Q

Développement des goûts et préférences : Avant la naissance

A

Préférence déjà présente via le liquide amniotique (p/r à ce que la maman mange)

46
Q

Développement des goûts et préférences : naissance

A

Préférence innée pour le sucré et les aliments riches en calories

47
Q

Développement des goûts et préférences : 0-6 mois

A

Développe ses préférences selon le goût du lait (alimentation exclusivement sous forme liquide, goût du lait maternel p/r à ce que la maman mange )

48
Q

Développement des goûts et préférences : 4 mois

A

Peut reconnaître la nourriture par son goût et son odeur et apprend rapidement à accepter une variété d’aliment (période sensible).

49
Q

Développement des goûts et préférences : 4-6 mois

A

Développe rapidement ses préférences. C’est le moment pour diversifier les goûts (période sensible). Les enfants qui sont exposés plus tôt au goût fort (certains légumes) sont plus susceptibles d’accepter plus facilement les aliments à long terme.

50
Q

Développement des goûts et préférences : 9-14 mois

A

Commence à montrer la nourriture qu’il préfère

51
Q

Développement des goûts et préférences : 14 mois

A

Début du refus des aliments

52
Q

Développement des goûts et préférences : 18 mois à 8 ans

A
  • Réponse néophobique ou sélective (refus de goûter certains aliments ou groupe d’aliments par peur de manger ou d’essayer)
  • « Pic » entre 18 et 24 mois, qui diminue progressivement jusqu’à 8 ans.
53
Q

Les préférences à …. ans sont prédictives de ce qu’il préfèrera dans le futur.

A

Les préférences à 2 ans sont prédictives de ce qu’il préfèrera dans le futur.

54
Q

Progression typique des textures : 0-4 mois / 4-7 mois / 7-9 mois / 9-12 mois / 1 an

A

0 à 4 mois : Liquide exclusivement (même jusqu’à 6 mois)
4 à 7 mois : Début de l’intégration des solides
- Maturité du système digestif
- Meilleur contrôle de tête et du tronc
- Intégration des aliments riches en fer pour débuter: céréales de bébé et viandes.
7 à 9 mois : Début des aliments texturés; Écrasés à la fourchette; Solides fondants (lien avec période sensible)
9 à 12 mois : Petits morceaux demandant peu de mastication
1 an : L’enfant peut manger les mêmes repas que l’adulte en petits morceaux

55
Q

Enfant hyperactif/hypersensible caractéristiques associées (9)

A

 Grimace, haut-le-cœur (réaction de nausée), vomissement, retrait, dédain.
 Ne porte pas d’objet à la bouche.
 Haut-le-cœur (réaction de nausée) avec les nouvelles textures.
 Meilleure performance avec les solides fondants que les purées texturées.
 Recrache les morceaux présents dans des aliments texturés.
 Préfère s’alimenter seul (leur donne du contrôle ; quantité, rythme)
 Refuse les aliments trop chauds ou trop froids.
 N’aime pas avoir les mains sales (souvent avec une hypersensibilité vers d’autres sens)
 Mastication immature (dans certains cas, car on a tendance à leur donner toujours les mêmes textures pour ne pas avoir les haut-le-cœur = impact sur le développement des habiletés oro-motrices)

56
Q

Enfant hyporéactif/hyposensible caractéristiques associées (6)

A

 Préfère les aliments avec des goûts prononcés.
 Remplit sa bouche ou prend de grosses bouchées.
 Haut-le-cœur (réflexe nauséeux) provoqué par le bolus qui est transporté vers l’arrière gorge avant qu’il ne soit suffisamment mastiqué
 Peu conscient des aliments sur ses lèvres ou sur ses mains.
 Aime croquer dans des aliments durs.
 Mastication immature (cycle de mastication plus court)

57
Q

«gag reflex», réflexe nauséeux et réflexe pharyngé :

A

Contraction de l’arrière-gorge produite lorsque l’on touche le palais, la partie postérieure de la langue ou près des amygdales comme moyen de prévention lorsque quelque chose tente de s’introduire dans la gorge. (NE PEUT PAS SE PRODUIRE SI RIEN DANS LA BOUCHE : voir haut le cœur / réaction de nausée)

58
Q

Réflexe de toux :

A

Vise à protéger les voies aériennes.

59
Q

Étouffement :

A

Lorsqu’il y a interruption complète de la respiration par compression ou par un corps étranger qui bloque les voies respiratoires supérieures (la trachée

60
Q

Haut-le-cœur :

A

Souvent confondu avec un réflexe de vomissement. Toutefois, les haut-le-cœur ne sont pas toujours déclenchés par une stimulation orale et peuvent être d’origine sensorielle (odeur, vue aspect tactile…) on parle alors de réaction de nausée.

61
Q

ENVIRONNEMENT : Ce qu’il y a à considérer (3)

A

Culture
Physique
Social

62
Q

Environnement : culture, facteurs a considérer (4)

A
  • Choix des aliments (ex : bouillie de mais, feuille d’algue…)
  • Façon de donner des aliments (ex : culture avec usage des mains ++)
  • Outils disponibles (ex : pas de chaise haute / ustensile pour enfants, bébé assis sur le parent)
  • Croyances
63
Q

Environnement : physique, facteurs a considérer (5)

A
  • Lieu (hôpital, domicile, milieu de garde, milieu scolaire)
  • Sensoriel (bruits, la lumière, la température, les distractions)
  • Outils utilisés (ustensiles, biberon, gobelet)
  • Horaire des repas/des boires (ex : en garderie, pas nécessairement en lien avec les signes de faims des enfants)
  • Positionnement (chaise, chaise haute…)
64
Q

Environnement : social, facteurs a considérer (6)

A
  • Techniques d’assistance ou d’alimentation (ex : comment le parents donne le biberons)
  • Stress parental
  • Capacité à décoder les signes de faim de l’enfant
  • Préférences alimentaires des parents (néophobie alimentaire, parents qui ont des diètes)
  • Équilibre occupationnel
  • Comportements des aidants
65
Q

4 types de comportements des aidants

A
  • répondant
  • indulgent
  • controlant
  • négligent
66
Q

types de comportements des aidants : répondant (description + 4 caractéristiques)

A
Parent détermine où, quand et ce que l’enfant mange. L’enfant détermine la quantité qu’il mangera. (meilleur comportement)
 Guide l’enfant vs le contrôle
 Mets des limites claires
 Réponds aux signes de faim 
 Modifie l’horaire pour induire la faim
67
Q

types de comportements des aidants : indulgent (4)

A

 Alimente l’enfant n’importe où ou n’importe quand
 Prépare des repas spéciaux ou multiples
 Le parent a le sentiment qu’il est impératif de répondre aux besoins de l’enfant, mais ainsi ignore les signes de faim et ne met en place aucune limite.
 Engendre faible consommation des aliments appropriés (fruits et légumes / lait)

68
Q

types de comportements des aidants : contrôlant (3)

A

 Ignore les signes de faim
 Utilise la force, la punition ou des récompenses «inappropriées»
 Apparaît initialement comme une technique efficace, mais devient contreproductif et entraîne une mauvaise régulation de la faim

69
Q

types de comportements des aidants : négligent (4)

A

 Ignore les signes de faim
 Ne répond pas à sa responsabilité de nourrir l’enfant; ainsi, n’impose aucune limite ou n’offre pas d’aliment.
 Parents détachés lors des repas.
 Ignore les signes de faim et les besoins physiques/émotionnels.

70
Q

lequel des types de comportements des aidants représente près de la moitié des parents

A

contrôlant

71
Q

OCCUPATION : ce qu’il y a à considérer (9)

A
  • Historique alimentaire (enfant alimenté sous gavage pendant les premières semaines de vie ? Enfant a vécu des inconforts au niveau alimentaire comme reflux, intubation, vomissement ? Allaitement ou biberon ? À quel moment l’intégration des textures, des solides ?)
  • Déroulement de l’activité (en lien avec signes de difficultés d’alimentation)
    o Le temps d’alimentation et l’horaire d’alimentation
    o Les aliments présentés
    o L’ordre de présentation des aliments (ex commencer avec l’aliment préféré par l’enfant)
  • Le type d’alimentation (orale ou entérale)
  • L’influence des habiletés orales-motrices de l’enfant sur l’activité
  • Les quantités acceptées ** (PAS le rôle de l’ergo de dire si l’apport est suffisant ou non = nutritionniste, mais avoir une idées des grandes lignes selon l’âge)
  • Les composantes sensorielles et physiques
    o Des aliments (textures, le goût, la température)
    o Des outils (la profondeur de la cuillère, l’utilisation de valve anti- dégât,…)
  • Les aliments acceptés ou refusés
    o Constance en termes de texture, de couleurs ou de goût
  • Diètes particulières
  • Médications (joue sur l’appétit ou la vidange gastrique)
72
Q

Processus d’évaluation des difficultés d’alimentation : 4 essentiel

A
  • Entretien avec les parent
  • Évaluer l’activité par l’observation
  • Prise en considération de l’examen médical
  • Considérer le développement global de l’enfant
73
Q

Processus d’évaluation des difficultés d’alimentation : Entretien avec les parent (6)

A
  • description des difficultés
  • leurs perceptions des difficultés
  • revoir histoire alimentaire et développementale
  • info sur sa diete, ce qui mange et ce qu’il refuse
  • horaire de repas
  • description de l’environnement typique des repas
74
Q

Processus d’évaluation des difficultés d’alimentation : Évaluer l’activité par l’observation (3)

A
  • évaluation habiletés motrices
  • évaluation influence des facteurs de l’environnement et de la personne sur l’activité
  • évaluer les différentes composantes de l’activité
75
Q

Processus d’évaluation des difficultés d’alimentation : Prise en considération de l’examen médical (5)

A
  • cardiaque
  • neurologique
  • développemental
  • respiratoire (infection, stridor, toux)
  • intégrité des structures pro-faciales
76
Q

Processus d’évaluation des difficultés d’alimentation : Considérer le développement global de l’enfant (5)

A
  • motricité - tonus
  • posture
  • sensoriel
  • communication
  • développement socio-affectif
77
Q

Évaluations standardisée en alimentation chez l’enfant ?

A

 Il existe peu d’outils permettant de faire une évaluation de l’ensemble des sphères à considérer lors de difficultés d’alimentation pour un ergothérapeute.
 La plupart permettent un dépistage des difficultés d’alimentation ou une évaluation spécifique des habiletés orales-motrices.
 Des évaluations plus approfondies pour valider le processus de déglutition sont disponibles sous prescription médicale. (vidéofluoroscopie, l’endoscopie,….)

78
Q

En gros, ergo peut intervenir au niveau de :

A

Texture et consistance des aliments et liquides, Modification de l’environnement, Aide-technique pour l’alimentation, Positionnement de l’enfant

79
Q

Aliments contre-indiqué pour enfant avec difficultés orales motrices

A
Collant : beurre de peanut
graisseux / frie
A une peau : fruit crue, peanut
épicé
qui se liquifie rapidement : jello, creme glacée, melon eau
croquant : carotte
80
Q

Exemples interventions petite vidéo (6)

A

E = (Technique d’alimentation) Offrir de petites quantités à la fois ou un morceau à la fois.
O = Demander de vider la bouche entre chaque bouchée (en imitation ou avec un miroir).
P = Augmenter la conscience corporelle au niveau orale AVANT les repas à l’aide d’objet de dentition vibrant ou faire une activité proprioceptive au niveau de la bouche. Par exemple: écraser une paille en silicone 10x de chaque côté de la bouche.
O = Augmenter l’information sensorielle des aliments offerts en variant la texture, le goût et la température.
E et O = Intégrer une routine de repas: assise à la chaise-haute pour augmenter son engagement
E = Enseignement sur les aliments à risque d’étouffement.

81
Q

Intervention environnement (5)

A

• Une routine avec des heures fixes de repas permet à l’enfant d’avoir des périodes de temps sans qu’il mange, ce qui augmente la faim et le désir de manger
• Avoir une place spécifique lors des repas (l’enfant peut associer cette place à l’alimentation)
• Modification de la durée des repas
 enfants avec problèmes neuromusculaires vont s’alimenter + lentement, il ne faut pas les presser, sinon ça peut les décourager, mais il ne faut pas que ça soit trop long
 un repas de + de 30-40 minutes régulièrement augmente de bcp les demandes énergétiques à l’enfant et au parent
 enfant avec vidange gastrique retardée peut bénéficier de repas + fréquents, mais + petits et – longs
• Diminuer les stimulations sensorielles et distractions lors des repas
• Modification de l’ordre de présentation de la nourriture ou des liquides : pour certains, il est mieux de présenter les aliments moins aimé au début du repas, lorsque l’enfant a + faim

82
Q
  • Pression sur les gencives entraîne un mouvement rythmique d’ouverture et fermeture de la mâchoire.
A

réflexe phasique de morsure

83
Q
  • Tourne la tête vers la stimulation péri- orale (au coin de la bouche)
A

reflexe des points cardinaux