récapitulatif 1, 2, 3, 4, 5 Flashcards

1
Q

Ergothérapie chez l’enfant ? But général + 5

A

BUT GÉNÉRAL = assister le client à atteindre une santé et un bien-être optimal au travers la participation et l’engagement dans des occupations.
❊ Détermine de quelles façons les facteurs personnels (tableau ci-dessous) (capacités / incapacités) de l’enfant influencent son engagement, sa participation et son rendement
❊ Détermine de quelle façon l’environnement et le contexte supporte ou limite (facilitateurs / obstacles) l’engagement, la participation et le rendement de l’enfant
❊ Identifie l’ÉCART entre la performance de l’enfant et celle attendue (normes / exigence de l’activité) et interprète l’importance et les causes de cet écart
❊ Vise, par ses interventions, à faciliter et optimiser l’engagement, participation et rendement de l’enfant dans les occupations et rôles sociaux et permettre le développement d’une identité occupationnelle satisfaisante
❊ Prise en considération des priorités de l’enfant et de sa famille !!

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2
Q

Participation occupationnelle chez l’enfant (4)

A
  • Engagement, implication de l’enfant dans les occupations liées à ses rôles
    o Sans difficulté dans la performance d’une tâche ou d’une activité/occupation
    o Sans obstacle de l’environnement limitant sa participation
  • Proportion importante de co-occupations
    o Performance mutuellement partagée d’une occupation avec quelqu’un d’autre et qui exige un partage intentionnel sur les plans physique et psychologique : BEAUCOUP de co-occupations ; parents, famille… = importance de les impliquer dans le processus
  • Importance du « moment présent » chez l’enfant
    o Plaisir, jeu, signifiance : A prendre en considération pour avoir un engagement optimal de l’enfant dans l’intervention
    o Prendre en considération l’âge!! 11 ans VS 3 ans
  • Étroitement liée au développement occupationnel
    o Changement dans les occupations dans le temps (croissance, maturation et interactions)
    o Unique à chacun : interaction entre l’enfant, ses intérêts, ses habiletés et ses forces avec les opportunités offertes
    o Changements graduels et prévisibles ou brusques et inattendus
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3
Q

Facteurs d’influence de la participation occupationnelle chez l’enfant (2)

A

Intrinsèques / personnels :
Niveau développemental, habiletés sociales, âge, sexe, personnalité … Extrinsèques / environnementaux :
-Famille : valeurs, cultures, aspects financiers, horaire, entourage
-Communauté : culture, environnement physique, programmes sociaux …

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4
Q

Augmentation de la demande en ergo (7) :

A
  • Facteurs environnementaux (4)
    o Moins proche de leur support social, parent se retrouvent souvent submergé
    o Pollution : exposition répété et longtemps à des agents environnementaux nocifs peut affecter le développement de l’enfant
    o Stress de la mère durant la grossesse
    o Diffusion d’information abondante sur internet qui peut préoccuper les parents
  • Changements dans les modes de vie (3)
    o De moins en moins d’enfants au Qc : DONC le ou les 2 bébés des parents sont VRM le centre d’attention pour les parents qui veulent les réussir
    o Âge moyen des mères et des pères qui augmentent : facteurs de risque potentiel au dév.
    o Pauvreté : en augmentation dans certains pays, associés à divers risques de problème de dév.
  • Augmentation survie des nouveau-nés à risque = Taux de mortalité plus bas = Taux de morbidités important et donc des besoins qui doivent être adressés par des professionnels de la santé
  • Exigences de la société́
  • Efficacité́ du dépistage = Amélioration des outils pour dépister plus tôt les enfants à risque ou qui manifestent des problèmes de développement
  • Changements dans les critères diagnostics = Par exemple critères TSA qui ont changés et qui ont augmenté la demande en ergo
  • Promotion de la profession
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5
Q

Impacts de l’augmentation de la demande en ergo sur la pratique (3) :

A
  • Clientèle suivi
    o Changement DE clientèle : Ajout de nouvelle clientèle
    AVANT : Principalement associé à des diagnostics précis comme la paralysie cérébrale
    MAINTENANT : Bassin de clientèle élargie dû à l’augmentation de la demande, ergo a de plus en plus sa place reconnue avec les TSA
    o Changement DANS la clientèle :
    AVANT : Clientèle de paralysie cérébrale avec des troubles sévères
    MAINTENANT : Avec le dépistage de plus en plus précis clientèle de paralysie cérébrale qui se présente maintenant avec un trouble plus léger que l’on est capable de repérer
  • Intervention précoce = Maintenant plus possible d’agir de plus en plus tôt
  • Milieux de pratique = De plus en plus présent en milieu scolaire
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6
Q

Raisons de consultation en ergo péd (4) :

A
  • Diagnostics spécifiques = Dans certains diagnostics la présence de l’ergo est systématique
  • Limitations fonctionnelles = Enfant pas capable d’écrire, de manger seul, de se déplacer
  • Expertise = Pour faire débuter plus tard la maternel à un enfant : ergo peut évaluer et utiliser son expertise pour contribuer à la demande, ordinateur à l’école, demande de fauteuil roulant…
  • Prévention et promotion de la santé
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7
Q

Particularités de la pratique (5) :

A
  • Contexte de développement de l’enfant
    o Occupations et rôle de l’enfant se modifie au cours des années de façon normale en fonction du développement
    o Difficile de savoir : s’améliore-t-il en raison de notre intervention ou parce qu’il a eu un boom de développement ?
    o Communication bb VS communication d’un adulte : demande habiletés de savoir être
  • Collaboration avec la famille/pratique centrée sur l’enfant et sa famille
  • Attitudes, comportements, collaboration « typiques » des enfants = Enfant peut facilement dire non et rien faire : demande habiletés de savoir-être pour contourner et intervenir
  • Intervention dans plusieurs milieux de vie de l’enfant et avec plusieurs intervenants = École et professeurs, garderie et éducatrices
  • Valeurs, CULTURE, expériences propres au clinicien VS celles de la famille
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8
Q

Accent mis sur les forces : Strength-based focus : (4 + info)

A
  • Identifier et encourager les forces uniques de l’enfant
  • Évaluer les forces en plus de tenter de comprendre les difficultés
  • Intervenir en se basant sur les forces identifiées
  • Modifier les perceptions de l’entourage
    **Impact positif important sur l’estime de soi et l’engagement
    Ex : si on focus sur la force de l’enfant quant à sa communication, les parents vont avoir des pensées plus positives de leur enfant et vont moins focuser sur les difficultés physiques de celui-ci ce qui peut aider à l’intervention et alléger la situation
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9
Q

Facteurs d’influence du schème de référence

A
  • Type de problématique/diagnostic
  • Données probantes
  • Contexte de pratique
  • Objectifs
  • âge / niveau de développement
  • Suivi individuel VS de group
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10
Q
  • Visée possibles de l’évaluation (8) :
A

o Décrire les capacités et les forces actuelles de l’enfant.
o Contribuer à la définition du diagnostic.
o Déterminer l’éligibilité pour des services.
o Établir le potentiel de développement ou de récupération.
o Développer un plan d’intervention pour promouvoir la participation de l’enfant dans les occupations liées à ses rôles sociaux et ce, dans son environnement propre.
o Déterminer le besoin pour une évaluation exhaustive.
o Évaluer l’évolution de l’enfant et juger si d’autres interventions sont nécessaires.
o Documenter l’efficacité d’un programme d’intervention.

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11
Q

Évaluation initiale (3)

A
  1. Processus TOP-DOWN : chercher à comprendre le niveau de participation et de rendement de l’enfant dans ses occupations et routines, et ce, dans ses différents environnements : demande observation de l’enfant, voir celui-ci faire la tâche
  2. Évaluation du contexte dans lequel l’enfant effectue ses occupations afin de voir l’influence de ce contexte dans la participation et le rendement, voir l’écart entre la performance actuelle de l’enfant et les demandes/attentes de l’environnement dans lequel il évolue (goodness of fit)
    Il peut y avoir pls types de barrières : Barrières contextuelles, Barrières physiques (limitation d’accès, manque d’équipements), Barrières attitudinales (surprotection, valeurs familiales, stigma, intimidation, ségrégation, besoins financiers…)
  3. Chercher les causes sous-jacente aux limitations observées, regarde si c’est plus l’environnement, l’occupation ou la personne qui devraient être évalué en profondeur
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12
Q
  • Éléments nécessaire à une bonne intervention (4) :
A

o Considération des données probantes pour la sélection
o Relation thérapeutique bonne et de confiance avec enfant et parents (encourager et soutenir)
o Utilisation de l’occupation comme MOYEN et comme BUT (occupation signifiante, le jeu…)
o Supporter la participation de l’enfant avec le just right challenge

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13
Q

Expérience-flux (théorie du flow) :

A

Équilibre entre le niveau de défis et les compétences

  1. Haut degrés de concentration
  2. Perte du sentiment de conscience de soi
  3. Sensation de contrôle de soi et de son environnement
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14
Q

Zone proximale de développement :

A

Correspond à la distance entre le stade de développement actuel de l’enfant et le stade de développement potentiel qui peut être atteint avec l’aide d’un adulte, zone de ce que l’enfant peut apprendre avec l’assistance d’une autre personne

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15
Q

Affordance :

A

Correspond au rapport entre les opportunités offertes par l’environnement et la potentialité de l’enfant à saisir ces opportunités des stimulation qui lui sont offertes

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16
Q

Goodness of fit (cohérence réciproque) :

A

Cohérence entre les propriétés de l’environnement social et physique sur le plan de ses exigences et de ses demandes VS les capacités, motivations et style de comportement de l’enfant

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17
Q

Just right challenge (défi approprié)

A

= Optimisation de l’engagement de l’enfant

  1. Rejoint les habiletés développementales et les intérêts de l’enfant.
  2. Offre un défi raisonnable en comparaison au niveau de performance actuelle, exigences légèrement au-dessus avec donc un certain niveau de stress.
  3. Engage et motive l’enfant.
  4. Peut être maîtrisée par l’enfant suite à un effort soutenu et raisonnable.
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18
Q

âge gestationnel VS post-conceptionnel (naissance)

A

38 SEMAINES : POSTCONCEPTIONNEL VS 40 SEMAINES : GESTATIONNEL

  • Âge gestationnel : Période entre le 1er jour des dernières menstruations (2 semaines avant l’ovulation) jusqu’à la naissance
  • Âge post-conceptionnel : Durée de la grossesse à partir de la formation du zygote/ovulation (peu de gens savent cette date SAUF en cas de fécondation in vitro (FIV))
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19
Q

Développement commence quand ?

A

Dès la fécondation!

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20
Q

Facteurs de risque durant la grossesse (5)

A
  • Génétique (+ courant : 700 maladies à transmission récessive)
  • Exposition à des agents chimiques et physiques
  • Conditions de la mère (âge, santé, diabète gestationnel, historique de fausses couches, stress…)
  • Grossesse multiple
  • Habitudes de vie de la mère (alimentation, tabac, alcool)
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21
Q

Dépistage néonatal = 2 tests proposés systématiquement à tous les nouveaux bébés

A
  1. Prélèvement sanguin au niveau du talon

2. Échantillon d’urine à 3 semaines et à 6 mois

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22
Q

Prématurité (naissance avant la période à terme) (3)

A
  • Représente environ 8% des naissances vivantes au Canada et 6000 naissances/an au Qc
  • Plus l’âge gestationnel est bas, plus les risque augmente
  • Peu importe le degrés de prématurité, l’enfant sera plus à risque qu’un enfant à terme de problèmes de développement et de maladies
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23
Q

Prématurité (naissance avant la période à terme) (3)

A
  • Représente environ 8% des naissances vivantes au Canada et 6000 naissances/an au Qc
  • Plus l’âge gestationnel est bas, plus les risque augmente
  • Peu importe le degrés de prématurité, l’enfant sera plus à risque qu’un enfant à terme de problèmes de développement et de maladies
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24
Q

Sévérité prématurité

A
P extrême : En bas de 28 SG
P grande : En bas de 32 SG
P modérée : 32 – 36 SG et 6 jours
P tardive : 34 – 36 SG et 6 jours
Prématurité (P) : En bas de 37 SG
Terme : 37 – 41 SG et 6 jours
Post-terme : 42 SG est plus
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25
Q

âge corrigé VS chronologique

A
  • Pour enfants prématurés, utilisé par convention jusqu’à 2 ans habituellement
  • Pourquoi ? Ils ont perdu des semaines protégés dans le ventre de leur mère ce qui affecte le développement : dernières semaines = développement important du système nerveux
    On ne peut donc pas les comparé à des enfants qui sont nés le même jours mais À TERME
    On corrige l’âge de l’enfant pour tenir compte de la période manquante à son développement et ainsi le comparer à des enfants qui sont au même stade que lui-même s’il ne sont pas né en même temps
  • Âge chronologique = temps depuis l’accouchement prématuré
  • Âge corrigé = temps depuis la date prévu de l’accouchement et non l’accouchement prématuré
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26
Q

Mortalité infantile (<1 an)

A
  • Diminution importante dans les pays industrialisés depuis le début des années 60
  • Mortalité infantile de 4.7 pour 1 000 naissances vivantes au Canada – 4.5 pour le Québec
    o Malformations congénitales et anomalies chromosomiques comme 1ères causes de décès infantile (34%)
    o 60% attribuables à des problèmes périnataux autres que les malformations congénitales et chromosomiques (complications durant la grossesse ou l’accouchement, prématurité et petit poids à la naissance, évènements durant les premiers jours de vie)
  • Moment du décès dans les 28 premiers jours de vie dans près de 70% des cas.
  • Vulnérabilité plus grande chez les bébés mâles.
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27
Q

Santé du jeune enfant

A
  • Maladies aigues (rhume, grippe) reviennent de 4 à 6 fois par année = C’EST NORMAL, surtout enfant en service de garde
  • Maladies chroniques (ex. allergie, asthme, sinusite…) touchent 1 enfant sur 10.
  • Causes de décès (entre 1 et 19 ans = 0.1-0.3%, donc très peu nombreux)
    1. Accidents/blessures involontaires (22%) (ex. chute, coupure, empoisonnement, brûlure, noyade)
    2. Tumeurs malignes (18%)
    3. Malformations congénitales et anomalies chromosomiques (10%)
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28
Q

TroubleS neurodéveloppementAUX : critères

A

A. Groupe ou ensemble de troubles dans lesquels le développement du SNC est perturbé́.
B. Dysfonctionnement cérébral affectant le développement de l’enfant dans une ou plusieurs sphères (voir continuum)
o Motricité
o Cognition
o Langage
o Habiletés sociales et personnelles

Exemples de diagnostic : TDA/TDAH, Retard global du développement (RGD), TSA, Paralysie cérébrale, déficience intellectuelle, trouble développemental du langage, trouble développemental de la coordination …

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29
Q

TroubleS neurodéveloppementAUX : caractéristiques (8)

A
  • Prévalence de 15-17% dans la population générale.
  • Répercussions importantes dans le quotidien de l’enfant pouvant ultimement influencer sa réussite scolaire et son intégration sociale.
  • Conséquences majeures d’ordres émotionnel (stress), social et économique pour l’enfant et sa famille.
  • Causes multiples, souvent inconnues et origines dans la période prénatale, périnatale, ou début de l’enfance
  • Hétérogènes (bcp de diagnostic dans cet ensemble de troubles)
  • Persistants (on ne guérit pas, le trouble demeure)
  • Mode d’expression des incapacités associées au diagnostic sous la forte influence de la maturation cérébrale :
    SNC toujours en développement même jusqu’à l’âge adulte DONC le trouble va évoluer au cours de la vie de l’enfant en suivant son développement
    Malgré le diagnostic précis, il y a modification de l’expression des symptômes au cours du développement cérébrale de l’enfant
  • Degrés de sévérité variable (voir spectrum)
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30
Q

Continuum

A

Troubles/atteintes primaire et atteintes secondaires (chevauchements)
ATTEINTE PRIMAIRE = dysfonctionnement plus important dans une sphère X
ATTEINTES SECONDAIRES = autres atteintes plus légères dans une ou plusieurs autres sphères que l’attentes primaire
Schéma : Division du dév. en 3 grandes sphères (motrice, cognitive et langage), Gris = atteintes
CP / Paralysie cérébrale : atteinte primaire au niveau de la motricité et atteintes secondaires au langage et la cognition

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31
Q

Spectrum

A

Sévérité dans une même sphère du développement [mineur, modéré sévère ; voir image]
o Troubles plus sévères sont plus faciles à identifier par l’évidence des signes VS les troubles mineurs sont moins bien définis, mais prévalence plus élevée (peut-être dû à l’absence ou méconnaissance de facteurs précoces)
o Les troubles mineurs font souvent appel à des fonctions intégratives apparaissant plus tard au cours du développement
 Nombreux défis dans prise en charge car diagnostic plus tardif, mais aussi car peu « visible »
 Témoignent importance de prendre compte des inquiétudes des parents et rechercher signes neurologiques mineurs dès la première année de vie

32
Q

Moment où l’on identifie généralement divers troubles neurodéveloppemnentaux :

A

Jeune enfant = trouble plus sévère à prévalence basse
VS
Enfant plus vieux = trouble plus léger/modéré à prévalence + élevée
Pourquoi ?
- Troubles légers/modérés sont plus difficiles à identifier plus tôt dans le développement de l’enfant, car leurs manifestations sont plus difficilement perceptibles
- Plus l’âge de l’enfant est grand plus on a d’attentes ce dernier (écoute en classe, attentif, bon discours, bonne écriture)
**Troubles légers et modérés ont toutefois BEAUCOUP d’impacts importants dans la vie de l’enfant comme les troubles sévère et souvent peu de services

33
Q

Délai / retard :

A

Retard important dans une ou plusieurs sphères du dév. ou retard harmonieux dans toutes les sphères
Le plus souvent le retard est engendré par un manque de stimulation ou encore une maladie organique perturbant temporairement les apprentissages de l’enfant.

34
Q

Dissociation :

A

Différence des ratios/rythmes de développement entre deux sphères, une étant significativement plus déficitaire que l’autre ou les autres
Exemple : Paralysie cérébrale ; sphère motrice atteinte de façon significative comparé aux atteintes dans la sphère du langage ou de la cognition qui sont plus inférieures

35
Q

Déviance :

A

Inégalité non-séquentielle des performances développementales (milestones) dans une même sphère du développement (peut toucher plusieurs sphères)
Il y a une émergence des habiletés qui ne suivent pas la séquence attendue dans une sphère X, apparition de certaines étapes avant d’autres, avant que les étapes précédentes soit acquises
Exemple : Autisme ; sphère du langage, vocabulaire expressif très riche mais compréhension/réception de ses mots moins avancé alors que le la réception se développe avant l’expressif

36
Q

Délai/Retard VS Troubles neurodéveloppementaux :

A

PAS DES SYNONYMES !!
Délai/retard :
- Respect de la séquence : habiletés se suivent de la façon attendue / habituelle
- Possibilité de récupération / rattrapage
- Parfois, faux sentiment de sécurité, car peut aussi être un signe précurseur d’un trouble…

Trouble neurodéveloppemental :

  • Séquence respectée ou désorganisée
  • Persistance dans le temps et chronicité : PAS de guérison possible
  • Transformation du tableau clinique avec la maturation cérébrale et les stratégie d’adaptation de l’enfant: évolution unique/hétérogène pour chacun, pronostic difficile à dire : PAS STATIQUE
  • Principales forme : dissociation et déviance
37
Q

Pourquoi identification précoce est essentielle ?

A

Permet la mise en place des intervention nécessaires pour l’enfant et sa famille =
- Optimisation du potentiel de l’enfant
- Amélioration de la qualité de vie de l’enfant et de sa famille
DONC : Plus on intervention rapidement, plus les bénéfices à long terme sont importants et maximaux

38
Q

Problématique avec le manque d’identification précoce (3)

A
  • Moins de 30% des enfants atteints d’un trouble neurodéveloppemental sont identifiés avant leur entrée à la maternelle.
    o Plus du quart des enfants à la maternelle présente une vulnérabilité dans au moins un domaine de développement
  • Délais dans la prise en charge.
  • Pressions sur le milieu scolaire.
    DONC : Stratégie systématique d’identification précoce est ESSENTIELLE
39
Q

Suivi développemental

A
Tous les enfants devrait avoir un suivi de développement dans les premières année de leur vie 
En 3 étapes (selon les résultats) :
1.	Surveillance
2.	Dépistage
3.	Évaluation diagnostique
40
Q

Surveillance développementale

A

Processus continu et flexible permettant aux professionnels de la santé compétents et bien informés de réaliser les observations pertinentes lors de leurs consultations auprès de l’enfant afin d’identifier des risques de présenter des problèmes de développement en bas âge.
 Devrait être offerte à TOUS les enfants, à plusieurs reprises
 Souvent par le médecin de famille, le pédiatre…
 Devrait permettre d’identifier les signes d’appel, «red flags», inquiétudes parentales et ainsi faires des références pour pousser le processus plus loin…

41
Q

5 grandes composante de la surveillance du développement :

A
  1. Écouter et répertorier les inquiétudes parentales concernant le développement de l’enfant
    *Important de se rappeler que l’absence d’inquiétudes parentales ne signifient pas nécessairement l’absence de problème ou de retard de développement
  2. Documentation de l’histoire développementale de l’enfant
    Questionner le parent sur les changements au plan du développement depuis la dernière visite ainsi que sur les habiletés normalement acquises selon l’âge de l’enfant pour repérer s’il y a lieu la présence d’un retard
  3. Observations cliniques par le professionnel compétent et expérimenté
  4. Évaluation des divers facteurs de risque et de protection
  5. Documentation du processus du pédiatre ainsi que des résultats et le moment de la prochaine visite
    Importance de noter s’il y a eu référence à un spécialiste pour revenir sur cette rencontre à la prochaine visite
42
Q

Surveillance développementale : Signes d’appel :

A

Élément / facteur qui vient accrocher le regard, sonne une cloche pour le professionnel de la santé, augmente les risques donc demande une plus grande attention

  • Certains signes d’appel sont communs aux différents troubles de développement et d’autres sont plus spécifiques à certaines pathologies.
  • La présence de plusieurs signes d’appel dans une même sphère est un motif valable de consultation chez un médecin.
  • Sont très nombreux :
    o Histoire périnatale perturbée (petit poids, prématurité, besoin d’oxygène)
    o Alimentation difficile dans les premiers jours (difficulté à prendre le seins/biberon, perte de poids)
    o Poussées en extension ou hypotonie
    o Irritabilité, léthargie, désordre du sommeil, trouble de régulation…
    o ETC…
43
Q

Surveillance développementale : Red flags

A

(font partie des signes d’appel) :

  • «Absence» de certaines étapes charnières du développement qui sont considérées comme indication d’un retard potentiel (pas systématiquement présence d’un problème).
  • Indique nécessité de poursuivre le processus de surveille et de passer au dépistage
  • Enfant et parent (toxicomanie, santé mentale, démunie dans la compréhension de leur enfant)
44
Q

Dépistage

A

ERGO ++++
Utilisation d’outils standardisés pour préciser la probabilité de présenter un problème de dev. ou d’identifier des sphères de dév. dans lesquelles les habiletés sont en retard en comparaison à des normes établies.

45
Q

Les procédures de dépistage sont généralement … (4)

A
  • Peu coûteuses (exemple : questionnaire pour les parents)
  • Peu de formation préalable
  • Faciles d’administration et d’interprétation
  • Application de masse (permet d’attraper le plus possible d’enfant pour l’évaluation diagnostique qui est plus couteux
46
Q

Niveau de dépistage (2) :

A

Dépistage systématique (dans un monde idéal…) :
 Application à une grande population (9, 18 et 30 mois)
 Utilisation d’un outil de dépistage GÉNÉRAL normalisé
 Identification des enfants présentant le plus de risques

Dépistage ciblé :
 Risque déjà identifié (surveillance ou inquiétudes)
 Utilisation d’un outil SPÉCIFIQUE (ex. M-Chat pour fratrie TSA)
Peut avoir lieu à n’importe quel âge

47
Q

Procédures d’évaluations diagnostiques

A

ERGO ++++
Lorsque la surveillance ou le dépistage identifie un enfant à haut risque de présenter un trouble de développement.
Évaluations spécialisées visant le développement global ou encore certains aspects spécifiques du fonctionnement de l’enfant : Tests génétiques, imageries, EEG,… et autres

48
Q

Types d’évaluation utilisés auprès de l’enfant et de sa famille en ergo (4)

A
  • Entrevue et questionnaires
  • Observations cliniques ou dirigées
  • Évaluation écologique (dans milieu de vie)
  • Évaluation standardisée
    o Test avec référence à la norme
    o Test avec référence au critère
49
Q

Essence de la pratique en ergothérapie =

A

Analyse de l’activité et de l’occupation par observation :

  • Analyse d’activité
  • Évaluation du rendement et de l’engagement occupationnel / Analyse de l’activité centrée sur le client
50
Q

Analyse d’activité (3)

A

 Analyse générique
 Inclut les étapes, le matériel, le contexte, les demandes de l’activité (capacités de la personnes demandées) et la signification/sens de l’activité pour la personne
 L’analyse de l’activité varie selon l’âge et le stade de dév. : Les exigences de l’activité varient (ex : un enfant de 6 ans ne devrait pas se brosser les dents de la même manière qu’un enfant de 3 ans)
**L’ERGO DOIT DONC CONSIDÉRER LE STADE DE DÉV DE L’ENFANT DANS SON ANALYSE DE L’ACTIVITÉ

51
Q

Évaluation du rendement et de l’engagement occupationnel / Analyse de l’activité centrée sur le client : c’est quoi et permet de voir (3)

A

Analyse hautement individualisée de la performance par un enfant spécifique d’une occupation dans son contexte naturel (TOUJOURS MIEUX), permet d’évaluer :
o Comment l’occupation est réalisée par l’enfant (performance, facilitateur / obstacles)
o Sa signification / sens pour l’enfant VS sa famille (déterminée par les parents ou l’enfant?)
o Cibles d’intervention potentielles
 just-right challenge, motivation et engagement
 modification et/ou gradation
*Idéal : observation se déroule dans l’environnement naturel et à la même heure que d’habitude, si pas possible : demander d’amener la matériel au RDV (apporter les vêtement d’hiver de l’enfant pour évaluer l’habillage) ou encore demander une vidéo

52
Q

Gradation :

A

Ajustement progressif et dynamique de l’occupation en réponse à la performance de l’enfant au cours des intervention

  • Commencer par vraiment facile et graduer (en lien avec apprentissage moteur)
  • Pont vers des niveaux plus élevés de performance
  • Gradation de : Étapes, exigences, environnement, niveau d’assistance
53
Q

Importance de l’observation :

A
  • Observation directe : voir l’enfant faire! : c’est en le voyant que l’on va être capable d’identifier nos cibles d’interventions
  • Entrevues auprès parents, enfant, enseignant,… pour trianguler et avoir plus d’infos
54
Q

Comprendre le sens accordé par l’enfant = DÉFI (4)

A
  • Barrières développementales selon l’âge de l’enfant (ex. langage)
  • Barrières liées à la problématique (ex. enfant avec un TSA)
  • Signification souvent donné par le parent, le prof, la société sans vraiment être partagé par l’enfant
  • Comment comprendre le sens accordé par l’enfant ?
    o Observations / analyse de l’activité centrée sur l’enfant : comment l’enfant réagit aux situations : NON-VERBAL +++
    o Outils standardisés / entrevue semi-d : qu’est-ce que l’enfant aime faire et pourquoi
55
Q

Évaluations standardisées :

A
  • Ensemble de procédures/directives uniformes d’administration et de cotation
  • Mesure précise de la performance de l’enfant dans une ou plusieurs sphères (fonction spécifique VS développement global) et décrit cette performance.
56
Q

Caractéristiques évaluations standardisé (4)

A

o Manuel de l’évaluateur (but du test, population, informations techniques, histoire, processus de standardisation, …)
o Nombre fixe d’items
o Protocole d’administration fixe
o Guide de cotation fixe

57
Q

Évaluations standardisés : forces (5)

A

 Permet d’avoir un analyse de données précise objectives quantitative de la performance de l’enfant
 Comparé avec la norme
 Reconnue par divers professionnels
 Facilite le dialogue entre les différents professionnels
 Aide à voir l’évolution objective des habiletés/compétence de l’enfant

58
Q

Évaluations standardisés : faiblesses (3)

A

 Situation artificielle et structurée pour pouvoir utilisée les données standardisée (non naturel)
 Des fois l’enfant à des difficultés dans une autre sphère que celle évaluée ce qui peut influencer l’administration de l’outils (toutes modifications/ adaptations doivent être mentionnées au rapport)
 =Importance de la triangulation

59
Q

Test avec référence À LA NORME :

A

Existe-t-il un écart entre la performance de l’enfant évalué et un échantillon d’enfants de même âge sans problème de dév. ?

  • Test développé par l’administration d’items à un échantillon d’enfants (groupe normalisé) représentatif de la population visée (caractéristiques semblables).
  • Performance de l’enfant est comparée avec la performance moyenne des enfants du groupe normatif
  • Groupe normatif n’inclut habituellement pas d’enfants avec problèmes de développement.
  • Propriétés psychométriques établies (validité, fidélité).
  • Connaissance de l’interprétation des scores standardisés est nécessaire.
60
Q

Test avec référence AU CRITÈRE :

A

Pas de norme ou d’échantillon représentatif pour comparer mais plutôt une liste de critères à regarder

  • Inventaire d’habiletés de sphères fonctionnelles ou développementales regroupées par niveau d’âge.
  • Performance de l’enfant est jugée sur la base d’un critère de passation.
  • Items sélectionnés en fonction de l’importance de ceux-ci dans la vie de l’enfant. En raison de leur importance, deviennent souvent des buts d’intervention.
  • Niveau de compétence de l’enfant est décrit sans le comparer avec d’autres enfants.
  • Habiletés que l’enfant maîtrise ou non sont décrites; forces et faiblesses.
  • Pas sujet à des analyses statistiques.
  • Permet de réévaluer au fil du temps pour voir les effets de l’intervention/la progression
61
Q

Qualités d’un bon test (4) :

A
  • Standardisation de l’instrument
  • Fidélité (>0,80)
  • Validite
    o sensibilité (>80%)
    o spécificité (>90%)
  • « Fardeau »
    o Qualifications des utilisateurs et besoins en formation
    o Autres: réutilisation des grilles de cotation, références qui en découlent, explication des résultats.
62
Q

Qualités bon évaluateur (8) :

A
  • Lire le manuel attentivement
  • Porter une attention particulière à l’échantillon
  • Modifications/adaptations permises
    o Interprétation des résultats prévue?
  • Observer, discuter avec un expert
  • Se pratiquer ++
    o Considérations éthiques, entre autres
  • Se filmer
  • Choisir le contexte approprié
  • Se préparer à l’avance
63
Q

Éthique de l’évaluation (7) :

A
  • Impact des résultats et des “étiquettes” qui peuvent en découler.
  • Attribution des ressources.
  • Impact sur les proches.
  • Compétence de l’examinateur.
  • Représentativité du fonctionnement réel?
  • Communication et confidentialité des résultats.
  • Considérations ethniques (biais culturels).
64
Q

Défis de l’évaluation pédiatrique (6) :

A
  • Langage et expérience limités, surtout à l’âge préscolaire
  • Instabilité relative de la personnalité de l’enfant
  • Timidité ou négativisme de l’enfant
  • Persévérance dans certaines activités
  • Hyperactivité «naturelle»
  • DILEMME lorsque l’ergo considère le sens accordé par l’enfant à une activité :
    o L’occupation est définie par des activités que la personne a besoin et veut faire. Par contre en ped, quand l’enfant ne démontre pas d’intérêt ou ne s’engage pas dans l’activité, l’ergo peut faire face à un dilemme quant à l’utilisation du mot occupation avec cet enfant, car le thérapeute sait au fond qu’il doit amener l’enfant à participer à certaines activités, même si l’enfant ne ressent pas l’envie ou le besoin de la faire.
    o Les adultes peuvent avoir une vision à long terme et ils font faire des activités spécifiques à leur enfant pour leur santé et leur bien-être. Ils font donc parfois faire à leur enfant des activités qu’ils jugent que leur enfant a BESOIN, mais ce n’est pas nécessairement ce que l’enfant VEUT faire.
65
Q

Scores standardisés

A
  • Comparaison de la performance d’un individu à une mesure de tendance centrale de l’échantillon de normalisation = Score de l’enfant (score brut) VS Score de norme du groupe normatif (enfant mm groupe d’âge sans problèmes de dév.)
  • Transformation des scores bruts en une échelle commune = Transformation score brut en score standardisé selon la courbe normale pour savoir si il y a écart avec la moyenne groupe normatif
  • Distribution normale avec une moyenne et un écart-type établis à partir de l’échantillon de normalisation
  • *Les scores standardisés permettent entre autres aux «testeurs» d’une variété de disciplines professionnelles de «parler la même langue» lorsqu’il s’agit de discuter des résultats.
66
Q

Statistiques descriptives

A

Scores «non-standardisés» = seulement le score brut sans le transformer en cote Z
Calculés directement à partir des résultats bruts (raw scores), ne tiennent pas compte de la tendance centrale et de la variabilité

67
Q

Stratégie auprès de l’enfant (7) :

A
  • Engagement dans le jeu est la base mais…therapeutic use of self*
  • Encouragements, compliments
  • Attitude enjouée (ex: voix enjouée, enthousiasme, faire semblant)
  • Écouter et observer (réactions verbales et non-verbales)
  • Équilibre entre humour et attitude sérieuse (ex: limites claires, encadrement, écoute) – Attention ne pas confondre sérieux et sévère
  • Utilisation du langage non-verbal, langage corporel (ex.: posture, maniérisme, mouvement, le regard, le contact visuel, le toucher)
  • Styles relationnels et stratégies associés à chaque mode relationnel (IRM)
68
Q

therapeutic use of self*

A

utilisation thérapeutique de soi est quand l’ergo utilise sa propre personnalité et son style pour créer une alliance thérapeutique. Fait référence au style, personnalité, à l’utilisation de l’humour, le langage corporel, le professionnalisme et à la communication. Les ergos doivent s’ajuster en fonction de leurs clients, exemple des fois humour n’est pas tjrs bonne idée. VOIR IRM

69
Q

Pratique centrée sur l’enfant et sa famille (4)

A
  • Participation active de l’enfant et de sa famille dans le processus (investissement + empowerment)
  • Établissement d’un partenariat de confiance réciproque (famille+enfant vont vouloir donner des informations utiliser et aider)
  • Priorité donnée aux buts occupationnels visés par l’enfant et sa famille
  • Concepts de base:
    1. Les parents connaissent le mieux leur enfant et veulent le meilleur pour lui.
    2. Les familles sont toutes différentes et uniques.
    3. Le soutien de la famille et de la communauté influence grandement l’atteinte d’un fonctionnement optimal chez l’enfant.
70
Q

Stratégie pour établir un partenariat de CONFIANCE réciproque

A
  • Communiquer ouvertement, de façon honnête
  • Partager nos connaissances et nos opinions, reconnaître celles du parent
  • Poser des questions, chercher à comprendre, prendre le temps!
  • Prendre des décisions partagées
  • Respecter, avoir une attitude « non jugeante » (attention au non-verbal!)
  • Écouter
  • Accueillir et accepter les émotions et sentiments partagés
  • Démontrer de la compassion, de l’empathie
  • Respecter les limites, reconnaître les compétences
  • Répondre aux priorités de la famille
  • Être flexible, savoir s’adapter
  • Proposer des activités qui facilitent et s’intègrent facilement à leur routine quotidienne
  • Souligner les réussites, aussi petites soient-elles
71
Q

L’ENTREVUE pour soutenir les parents des enfants soutenus, permet… (2)

A
  • Faire face à des situations inévitables qui surviendront dans le cadre de suivis auprès d’enfant
  • Établir, maintenir et bonifier la relation thérapeutique et le partenariat avec les parents.
72
Q

L’ENTREVUE pour soutenir les parents des enfants soutenus ; 4 étapes

A
  1. Établir la relation / empathie
    Écouter, démontrer de l’empathie
    Adopter une attitude ouverte et sans jugement
    Importance du non-verbal (attitude corporelle, regard, expression, ton de la voix)
    Importance DE PRENDRE LE TEMPS de parler des problèmes, du vécu
  2. Comprendre le problème
    Identifier le problème, reformuler, valider notre compréhension de la situation (si je comprends bien…), demander des clarifications, questions ouvertes
    Importance de cerner LE problème, l’objectif de l’idéal à atteindre…
  3. Identifier les solutions
    Explorer des solutions potentielles avec le parent (Avez-vous déja fait face à ce genre de situation ou c’est une première? Si oui, qu’aviez-vous fait? Est-ce que vous voulez que je vous aide à trouver une solution?)
    Suggérer des solutions, moyens qui s’applique bien à leur quotidien
    *Des fois, juste de pouvoir parler à qql c’est déjà une bonne solution de faite!
  4. Établir le plan
    Se donner un plan commun, faire une récap de la solution trouvée (être précis : quoi, où, quand, comment)
    S’assurer que cela convient, que le parent est confiant et prêt à l’action
    Déterminer une échéance commune pour revenir sur la problématique et voir si la solution a été efficace
73
Q

Intentional Relationship Model (IRM)

A

Modèle qui décrit l’utilisation thérapeutique de soi (therapeutic use of self) et des techniques pour le développer et l’utiliser en ergo. 6 modes ont été identifiés comme ceux utilisés par les ergo pour interagir avec les enfants et la famille

74
Q

IRM ; 6 modes thérapeutiques

A
Instructeur
Empathique
Collaborateur
Résolution de problème
Plaidoyeur
Encourageant
75
Q

Conclusion cours sur motivation et collaboration (3)

A
  • Être capable de se moduler de façon consciente en cours d’intervention (utilisation de soi)
  • Plusieurs stratégies possibles, pas de recettes!
  • Ce qui importe n’est pas de connaître les modes et ce qui appartient à chacun, mais plutôt d’être capable de bien accompagner l’enfant et ses parents!