APP 4 Flashcards
(118 cards)
- DÉCRIRE LES FONCTIONS PRINCIPALES DES DIFFÉRENTS LOBES
LOBE FRONTAL
Classification en fonction de la zone anatomique :
• Cortex moteur primaire : Mouvements des membres du corps controlatérale à l’hémisphère en question
• Cortex préfrontal : Fonction dans l’éveil et la motivation
o Une lésion à ce niveau peut causer de l’apathie, de l’inattention, etc.
- Cortex frontal orbital : Comportement social, contrôle des émotions
- Cortex postério-inférieur gauche (aire de Broca) : Fonction expressive du langage
- Cortex frontal dorsolatéral : Fonction pour la mémoire de travail
- DÉCRIRE LES FONCTIONS PRINCIPALES DES DIFFÉRENTS LOBES
LOBE FRONTAL
Les fonctions plus d’ordre cognitif/comportemental contrôlés par le lobe frontal peuvent être classés en 3 catégories :
Restreint: • Jugement • Prévoyance du futur • Persévérance • Contrôle des réponses sociales non appropriées • Concentration • Auto-contrôle
Initiative • Curiosité • Spontanéité • Motivation • Volonté • Créativité • Changement de perception cognitive • Flexibilité mentale • Personnalité
Ordre • Raisonnement abstrait • Mémoire de travail • Communication avec nuances • Planification • Introspection • Organisation • Séquencer les choses • Ordre temporel
- DÉCRIRE LES FONCTIONS PRINCIPALES DES DIFFÉRENTS LOBES
LOBE FRONTAL
Fonctions plus globales :
- Fonction motrice volontaire
- Expression du langage (Broca)
- Organisation intellectuelle
- Comportement (voir liste ci-dessus)
- Émotions (gyrus cingulaire antérieur, cortex obitofrontal postéromédial pour le système limbique)
- Jugement
- Auto-contrôle/inhibition des réponses inappropriées socialement
- Raisonnement abstrait
- Olfaction (aire olfactive orbitofrontale dans le lobe frontal ventral)
- DÉCRIRE LES FONCTIONS PRINCIPALES DES DIFFÉRENTS LOBES
LOBE PARIÉTAL
Classification en fonction de la zone anatomique :
• Cortex primaire somatosensoriel :
o Intégration de stimuli somesthésiques
o Reconnaissance des formes, des textures et des poids
• Région postérolatérale au gyrus postcentral :
o Génération du lien visio-spatial et intégration de ces perceptions avec les autres sensations pour créer une interprétation des trajectoires et des objets en mouvement
o Contrôle de la proprioception
• Lobe moyen pariétal (angulaire) de l’hémisphère dominant : o Calculs o Écriture o Orientation o Reconnaissance de ses doigts
• Lobe pariétal à l’hémisphère non-dominant :
o Intégration et conscience de la partie controlatérale à cet hémisphère
- DÉCRIRE LES FONCTIONS PRINCIPALES DES DIFFÉRENTS LOBES
LOBE OCCIPITAL
Vision
- DÉCRIRE LES FONCTIONS PRINCIPALES DES DIFFÉRENTS LOBES
LOBE TEMPORAL
- Audition (cortex auditif primaire): Reconnaissance et identification des stimuli
- Langage (aire de Wernicke) - compréhension
- Mémoire visuelle
- Mémoire factuelle
- Joue un rôle dans les émotions
- DÉCRIRE LES FONCTIONS PRINCIPALES DES DIFFÉRENTS LOBES
EN BREF…
Rôles des lobes :
- Frontal : Fonctions motrices, mémoire de travail, comportement social et contrôle des émotions/jugement, personnalité, planification, langage (Broca)
- Pariétal : Intégration des stimuli pour les sensations, fonction d’interprétation visio-spatiale, conscience des deux hémisphères du corps
- Occipital : Vision
- Temporal : Audition, langage (Wernicke), mémoire
- DÉCRIRE LES CORRÉLATS NEUROANATOMIQUES DE LA PERCEPTION VISUOSPATIALE
La perception visuospatiale : de quoi s’agit-il?
Il s’agit d’une composante du fonctionnement cognitif et elle fait référence à notre capacité à traiter et à interpréter les informations visuelles concernant la localisation des objets dans l’espace.
Il s’agit d’un aspect important du fonctionnement cognitif car il est responsable d’un large éventail d’activités de la vie quotidienne.
Par exemple, elle sous-tend notre capacité à nous déplacer dans un environnement et à nous orienter de manière appropriée. La perception visuospatiale est également impliquée dans notre capacité à atteindre avec précision des objets situés dans notre champ visuel et à déplacer notre regard vers différents points de l’espace.
- DÉCRIRE LES CORRÉLATS NEUROANATOMIQUES DE LA PERCEPTION VISUOSPATIALE
La perception visuospatiale : zones d’association du cortex visuel ?
Les zones d’association du cortex visuel sont séparées en deux voies principales et sont censées médier différents aspects de la cognition visuelle. Chez l’homme, la région pariéto-occipitale est censée traiter les informations de type visuospatial et de mouvement visuel. La région inférotemporale du cerveau, quant à elle, serait responsable de notre capacité à traiter les informations visuelles relatives à la forme et à la couleur des objets.
- DÉCRIRE LES CORRÉLATS NEUROANATOMIQUES DE LA PERCEPTION VISUOSPATIALE
Une fois que le stimulus visuel quitte les yeux, où est-il d’abord traité?
Une fois que le stimulus visuel quitte les yeux, il est d’abord traité par des points distincts du cerveau (appelés corps géniculés latéraux) sur le chemin des lobes occipitaux. Ensuite, ces informations quittent les lobes occipitaux par des voies de la substance blanche appelées “flux” vers d’autres parties du cerveau.
- DÉCRIRE LES CORRÉLATS NEUROANATOMIQUES DE LA PERCEPTION VISUOSPATIALE
Une fois que le stimulus visuel quitte les yeux, il est d’abord traité par des points distincts du cerveau (appelés corps géniculés latéraux) sur le chemin des lobes occipitaux. Ensuite, ces informations quittent les lobes occipitaux par des voies de la substance blanche appelées “flux” vers d’autres parties du cerveau.
Quels sont ces flux et leur fonction respective?
Le courant ventral (temporal) (également appelé “voie du quoi”) est impliqué dans l’identification et la reconnaissance visuelle et des objets.
Le flux dorsal (pariétale) (ou “voie du lieu”) est impliqué dans le traitement de la localisation spatiale de l’objet.
En d’autres termes, le cerveau cherche à savoir ce qu’il doit faire des informations visuelles qu’il a reçues, comment les utiliser pour reconnaître des personnes vues auparavant, tracer des itinéraires, reconnaître des symboles et des lettres, et bien d’autres interprétations. Ces flux passent par les lobes temporal et pariétal, ce qui explique que parfois, une intervention chirurgicale dans ces parties du cerveau peut également affecter le traitement visuel.
- DÉCRIRE LES CORRÉLATS NEUROANATOMIQUES DE LA PERCEPTION VISUOSPATIALE
Le courant dorsal en plus de détails?
Le courant dorsal guide vos actions et vous aide à reconnaître la position des objets dans l’espace. Également appelé “courant pariétal” (parce qu’il se dirige vers le lobe pariétal), “où” ou “comment”, cette voie s’étend du cortex visuel primaire (V1) dans le lobe occipital vers le lobe pariétal. Elle est interconnectée avec le courant ventral parallèle (le courant “quoi”) qui descend de V1 vers le lobe temporal.
Le courant dorsal est principalement impliqué dans la perception et l’interprétation des relations spatiales, l’image précise du corps et l’apprentissage de tâches impliquant la coordination du corps dans l’espace
- DÉCRIRE LES CORRÉLATS NEUROANATOMIQUES DE LA PERCEPTION VISUOSPATIALE
Les lésions ou les perturbations de ce courant dorsal peuvent entraîner des problèmes de traitement visuel, dont les suivants:
1) La simultanagnosie
2) Ataxie optique
3) Négligence hémisphérique
4) Akinétopsie, ou agnosie visuelle du mouvement
5) Apraxie
- DÉCRIRE LES CORRÉLATS NEUROANATOMIQUES DE LA PERCEPTION VISUOSPATIALE
Les lésions ou les perturbations de ce courant dorsal peuvent entraîner des problèmes de traitement visuel, dont les suivants:
1) La simultanagnosie
L’enfant ne peut voir qu’un seul objet sans pouvoir le percevoir comme une composante d’un ensemble de détails ou d’objets dans un contexte (par exemple, l’enfant peut décrire divers arbres et animaux dans une scène, mais ne reconnaît pas la scène comme une forêt)
- DÉCRIRE LES CORRÉLATS NEUROANATOMIQUES DE LA PERCEPTION VISUOSPATIALE
Les lésions ou les perturbations de ce courant dorsal peuvent entraîner des problèmes de traitement visuel, dont les suivants:
2) Ataxie optique
L’enfant ne peut pas utiliser les informations visuospatiales pour guider les mouvements des bras, de sorte que la portée n’est pas précise, qu’il dépasse un objet ou qu’il utilise un mouvement de balayage
- DÉCRIRE LES CORRÉLATS NEUROANATOMIQUES DE LA PERCEPTION VISUOSPATIALE
Les lésions ou les perturbations de ce courant dorsal peuvent entraîner des problèmes de traitement visuel, dont les suivants:
3) Négligence hémisphérique
L’enfant n’est pas conscient de l’espace qui existe dans son champ aveugle. Par exemple, il n’est pas conscient des choses qui se trouvent dans son champ de vision gauche et se concentre uniquement sur les objets situés dans son champ de vision droit. Il peut aussi sembler ne pas être conscient des choses qui se trouvent dans un champ de vision alors qu’il les perçoit dans l’autre. Par exemple, un enfant présentant cette négligence hémispatiale peut dessiner une horloge, puis l’étiqueter de 12, 1, 2, …, 6, mais s’arrêter et considérer que son dessin est terminé.
- DÉCRIRE LES CORRÉLATS NEUROANATOMIQUES DE LA PERCEPTION VISUOSPATIALE
Les lésions ou les perturbations de ce courant dorsal peuvent entraîner des problèmes de traitement visuel, dont les suivants:
4) Akinétopsie, ou agnosie visuelle du mouvement
L’enfant est incapable de percevoir le mouvement.
- DÉCRIRE LES CORRÉLATS NEUROANATOMIQUES DE LA PERCEPTION VISUOSPATIALE
Les lésions ou les perturbations de ce courant dorsal peuvent entraîner des problèmes de traitement visuel, dont les suivants:
5) Apraxie
L’enfant est incapable d’initier un mouvement en l’absence de troubles musculaires
- DÉCRIRE LES CORRÉLATS NEUROANATOMIQUES DE LA PERCEPTION VISUOSPATIALE
Le courant ventral en plus de détails?
Le courant ventral est principalement impliqué dans la reconnaissance des objets et la représentation des formes. Également décrit comme le courant “quoi”, il est étroitement lié au lobe temporal médian (qui stocke les souvenirs à long terme), au système limbique (qui contrôle les émotions) et au courant dorsal (qui traite de la localisation des objets et du mouvement). Ainsi, le courant ventral ne se contente pas de fournir une description des éléments du monde visuel, il joue également un rôle crucial dans l’évaluation de la signification de ces éléments.
- DÉCRIRE LES CORRÉLATS NEUROANATOMIQUES DE LA PERCEPTION VISUOSPATIALE
Des lésions du cortex ventral peuvent entrainer quoi??
Les lésions du courant ventral peuvent entraîner une incapacité à reconnaître les visages ou à interpréter les expressions faciales. Les dysfonctionnements des flux dorsal et ventral sont rarement isolés. Ils sont généralement des composantes des deux.
- DÉCRIRE LES VOIES VISUELLES, DE LA RÉTINE AU CORTEX VISUEL
Rétine :
- La rétine est une membrane qui recouvre l’intérieur de l’œil et qui est responsable de capter l’information optique et la transformer en information électrique pour l’acheminer vers le cortex visuel.
- Elle est composée de 6 couches et comprend, entre autres, les photorécepteurs, qui vont capter la lumière et qui vont transmettre l’information aux cellules ganglionnaires par l’entremise des cellules bipolaires.
- Les cellules bipolaires et ganglionnaires sont modulées par des interneurones (cellules horizontales et amacrines), qui vont aider à raffiner le message (ex : en aidant à créer plus de contraste).
- DÉCRIRE LES VOIES VISUELLES, DE LA RÉTINE AU CORTEX VISUEL
Cheminement vers l’aire visuelle primaire
Quelle est la premiere etape?
Les axones des cellules ganglionnaires vont éventuellement sortir de l’œil via le disque optique (point aveugle de la rétine), afin de former le nerf optique. (C’est le même neurone jusqu’au prochain relais.)
- DÉCRIRE LES VOIES VISUELLES, DE LA RÉTINE AU CORTEX VISUEL
Cheminement vers l’aire visuelle primaire
Que se passe-t-il après la formation du nerf?
Le nerf optique, composé des axones de toutes les cellules ganglionnaires ipsilatérales (de l’œil du même côté), va ensuite se diviser. La partie nasale (médiale) des axones, qui représente le champ visuel ipsilatéral, va passer par le chiasma optique pour aller du côté controlatéral, tandis que la partie temporale (latérale) des axones, qui représente le champ visuel controlatéral, va rester du côté ipsilatéral.
- En d’autres mots :
a) Les parties gauches des yeux sont pour le champ visuel droit et ces fibres vont innerver le cortex visuel gauche (le cortex controlatéral du champ visuel).
b) À l’opposé, les parties droites des yeux sont pour le champ visuel gauche et ces fibres vont innerver le cortex visuel droit.
- DÉCRIRE LES VOIES VISUELLES, DE LA RÉTINE AU CORTEX VISUEL
Cheminement vers l’aire visuelle primaire
Que se passe-t-il après le croisement au chiasma optique?
Les projections vont ensuite aller innerver plusieurs structures, dont le corps genouillé latéral, qui est une partie du thalamus, via la bandelette optique. Les neurones du corps genouillé latéral vont ensuite aller innerver la couche 4 du cortex visuel primaire, qui est situé dans le lobe occipital, en passant par les radiations optiques (qui sont dans la capsule interne, où il y a également les efférences de la voie pyramidale).
- Les radiations optiques passent au niveau des lobes pariétal et temporal. Une lésion de celles-ci au niveau du lobe pariétal va mener à une atteinte du champ visuel inférieur, alors qu’une lésion au niveau du lobe temporal va plutôt engendrer une atteinte du champ visuel supérieur.