APP 5 Flashcards

1
Q

Le crâne est la structure squelettique de la tête, qui soutient le visage et protège le cerveau. Il est subdivisé en 2 grandes parties :

A

les os du visage (facial bones) et la voute crânienne (brain case ou cranial vault).

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2
Q

Chez l’adulte, le crâne est composé de combien d’os? combien sont mobiles?

A

Chez l’adulte, le crâne est composé de 22 os individuels, dont 21 sont immobiles et réunis en une seule unité. Le 22e os est la mandibule (mâchoire inférieure), qui est le seul os mobile du crâne.

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3
Q

La voute crânienne est composée des 8 os suivants :

A
  • Os frontal
  • Os ethmoïde
  • Os sphénoïde
  • Os temporaux (2)
  • Os pariétaux (2)
  • Os occipital
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4
Q

Les os du visage du crâne forment les mâchoires supérieure et inférieure, le nez, la cavité nasale, le septum nasal et les orbites. Ils comprennent 14 os :

A
  • Maxillaire (2)
  • Os palatins (2)
  • Os zygomatiques (2)
  • Os nasal (2)
  • Os lacrymal (2)
  • Cornet nasal inférieur (2)
  • Vomer
  • Mandibule

À noter : Bien que classé avec les os de la voute crânienne, l’os ethmoïde contribue également au septum nasal et aux parois de la cavité nasale et de l’orbite.

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5
Q

Quelles sont les différentes sutures du crane?

A

suture coronale sépare l’os frontal des deux os pariétaux

suture sagittale sépare les 2 os pariétaux

sutures lambdoïdes séparent les 2 os pariétaux de l’os occipital

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6
Q

Quelle partie de quel os du crâne correspnd au rocher? Que renferme-t-il?

A

À noter : La partie pétreuse de l’os temporal correspond au rocher. Il renferme l’oreille moyenne et l’oreille interne.

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7
Q

V ou F

Les méninges (de même que le liquide céphalo-rachidien (LCR)) permettent de protéger le cerveau en amortissant les chocs. Elles recouvrent l’entièreté du SNC (encéphale et moelle épinière) afin de faire une barrière mécanique contre l’environnement externe.

A

V

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8
Q

3 couches de méninges (extérieur -> intérieur) :

A

• Dure-mère : accolée à la face interne du crâne
o Couche périostiale
o Couche méningée

  • Arachnoïde : accolée à la dure-mère
  • Pie-mère : accolée à l’encéphale
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9
Q

Les méninges sont sous-divisées en ___________ et _________.

Lesquellles rentrent dans quelle catégorie?

A

pachyméninges

leptoméninges

  • Les pachyméninges sont épaisses et sont composées de la dure-mère.
  • Les leptoméninges sont fines et sont composées de l’arachnoïde et de la pie-mère.
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10
Q

Quels sont les espaces entre les méninges?

A

Espace épidural : entre os du crâne et la dure-mère

Espace sous-dural : entre la dure-mère et l’arachnoïde

L’espace sous-arachnoïdien entre l’arachnoïde et la pie-mère

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11
Q

Quel espace méningé contient la circulation artérielle et veineuse?

Elle est également remplie de quoi?

A

L’espace sous-arachnoïdien, où circule la vascularisation (artérielle et veineuse), est rempli de LCR et est situé entre la pie-mère et l’arachnoïde. Il contient le LCR, des vaisseaux sanguins et les trabéculations arachnoïdiennes.

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12
Q

DURE-MÈRE

A

La dure-mère est composée de 2 feuillets de tissus fibreux, ce qui la rend résistante.

  • La couche périostiale (ou feuille externe) est accolée à l’os du crâne.
  • La couche méningée (ou feuille interne), quant à elle, est accolée sur la couche périostiale, sauf à 2 endroits où elle se sépare pour former des replis duraux, qui descendent loin dans la cavité crânienne.

o Faux du cerveau

o Tente du cervelet

La tente et la faux se rejoignent au niveau du sinus droit à la jonction falcotentorielle. On peut donc s’imaginer que la tente du cervelet est une continuation de la faux (la fosse postérieure n’étant pas séparée en hémisphères droit et gauche).

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13
Q

DURE-MÈRE

o Faux du cerveau

A

1er repli dural, suspendu du dessus du crâne.

 Il descend entre les 2 hémisphères dans la fissure interhémisphérique, permettant de diviser le crâne en 2 moitiés droite et gauche.

 Son orientation est antéro-postérieure.

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14
Q

DURE-MÈRE

o Tente du cervelet

A

2e repli dural, situé dans la partie supérieure de la fosse postérieure et formant un feuillet qui prend l’allure d’une tente et recouvre la partie supérieure du cervelet.

 Son orientation est antéro-postérieure.

 Elle divise la boîte crânienne en 2 espace : la partie au-dessus de la tente du cervelet est
référée comme étant l’espace supratentoriel (où se trouve le cerveau), et la partie en-dessous, comme l’espace infratentoriel ou fosse postérieure (où se trouve le cervelet).

  • Les lobes occipitaux et une partie des lobes temporaux reposent sur la surface supérieure de la tente.

 Le bord antérieur de la tente est appelé incisure tentorielle et permet le passage du tronc cérébral.

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15
Q

ARACHNOÏDE

A
  • L’arachnoïde est la membrane adhérente à la dure-mère.
  • Elle forme des granulations arachnoïdiennes, qui sont des projections de l’arachnoïde à travers la couche interne de la dure-mère dans les sinus veineux duraux. Elles permettent au LCR d’être filtré et réabsorbé dans la circulation veineuse dans le sinus sagittal supérieur.
  • Elle projette aussi des trabéculations arachnoïdiennes (expansions), qui traversent l’espace sous-arachnoïdien vers la pie-mère, formant une toile d’araignée.
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16
Q

PIE-MÈRE

A
  • C’est une membrane adhérente au cerveau.

* Elle est richement vascularisée et pénètre, avec les vaisseaux sanguins, dans le cerveau.

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17
Q

Que contiennent les ventricules?

A

Les ventricules contiennent le liquide céphalo-rachidien (LCR).

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18
Q

De quel type de cellule les ventricules sont-ils recouverts?

A

Les ventricules sont recouverts de cellules épendymères (épendymocytes, qui sont des cellules gliales).

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19
Q

Quels sont les différents ventriculess?

A

Il y a deux ventricules latéraux (un dans chaque hémisphère), un troisième ventricule dans le diencéphale (qui contient le thalamus, l’hypothalamus, le sous-thalamus et l’épithalamus) et un quatrième ventricule, qui est entouré par le tronc cérébral (pont, bulbe rachidien et cervelet).

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20
Q

Quelle est la structure des ventricules latéraux?

A

Les deux ventricules latéraux sont les plus gros. Ils possèdent des extensions appelées cornes. Les cornes sont nommées d’après la direction dans laquelle elles s’étendent :

  • Corne frontale ou antérieure : S’étend du corps du ventricule latéral jusqu’au lobe frontal. La corne frontale débute au foramen de Monroe.
  • Corps : S’étend du foramen de Monroe à travers les lobes frontal et pariétal jusqu’à l’atrium.
  • Atrium/ trigone : Jonction en postérieur au corps du ventricule. L’atrium connecte 3 parties du ventricule (le corps, corne occipitale, temporale
  • Corne occipitale ou postérieure : S’étend de l’atrium au lobe occipital.
  • Corne temporale ou inférieure : S’étend vers le bas dans le lobe temporal.

Les ventricules latéraux ont une forme de C. De nombreuses composantes du cerveau suivent cette forme en C (noyau candré, corps calleux, fornix, stria terminalis).

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21
Q

Quelle est la structure du 3e ventricule et ses communications/structures avec lesquelles il est en contact?

A

Le 3e ventricule communique avec les ventricules latéraux via le foramen interventriculaire de Monroe. Les parois du 3e ventricule sont formées par le thalamus et l’hypothalamus.

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22
Q

Quelle est la structure du 4e ventricule et ses communications/structures avec lesquelles il est en contact?

A

Le 4e ventricule communique avec le 3e ventricule via l’aqueduc cérébral (aqueduc de Sylvius), qui traverse le tronc cérébral. En haut du 4e ventricule est situé le cervelet et en bas, il y a le pont et le bulbe rachidien.

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23
Q

Comment le LCR est-il produit?

A

Le LCR est produit dans le plexus choroïde situé à l’intérieur des ventricules (il y en a dans tous les ventricules).

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24
Q

Le LCR est produit dans le plexus choroïde situé à l’intérieur des ventricules (il y en a dans tous les ventricules).

Explique en plus de détails comment cela se produit

A
  • Les capillaires menant au plexus choroïde sont perméables, mais les cellules épithéliales choroïdes qui recouvrent le plexus choroïde forment une barrière étanche entre le sang et le LCR.
  • Ces cellules laissent passer les substances lipidiques, l’O2 et le CO2. Il existe aussi un système de transport actif, de transport facilité, des canaux ioniques et des échangeurs d’ions.
  • Le LCR est surtout formé par filtration et transport actif.
  • Les ventricules sont recouverts de cellules épendymères, qui sont perméables aux échanges entre le LCR et le parenchyme cérébral.
  • La seule exception pour le LCR est dans la zone « area postema », située dans la partie caudale (la queue) du 4e ventricule au niveau du bulbe rachidien. Cette portion est une chemotactic trigger zone, qui détecte la circulation de toxines qui causent les vomissements.
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25
Q

Décrit le trajet du LCR

A

2) Le LCR circule entre les ventricules via les aqueducs. Il quitte les ventricules via les foramens du 4e ventricule : les deux foramens de Luschka (Latéraux) et le foramen de Magendie (Médian).

3) Il se dirige alors dans l’espace sous-arachnoïdien, ce qui permet sa circulation autour du cerveau et la moelle épinière.
• L’espace sous-arachnoïdien s’élargit à certains endroits. Ces endroits sont appelés citernes.

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26
Q

Ou et comment est ce que le LCR est réabsorbé?

A

4) Il est réabsorbé dans les granulations arachnoïdiennes.

• C’est au niveau des cellules des villosités arachnoïdiennes qu’un transport unidirectionnel (comme une valve) permet de faire sortir le LCR à travers les vacuoles. Les vacuoles ont des jonctions serrées d’environ 7,5 microns, donc sont assez grosses pour laisser passer un globule rouge (donc beaucoup de ce qui est dans le LCR est évacué à cet endroit, mais il n’y a pas d’érythrocytes dans le LCR normalement).

5) Il passe ensuite dans les sinus veineux de la dure-mère pour se diriger dans la circulation sanguine. Le sinus le plus important est le sinus longitudinal supérieur.

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27
Q

Un adulte à combien de LCR?
Quel est la production de LCR des plexus choroides?
Combien de % du LCR se trouve dans les ventricules en tout temps?

A

Un adulte a environ 150 mL de LCR. Le plexus choroïde produit 20 mL/h de LCR (environ 500 mL/jour). Environ 20% du LCR se trouve dans les ventricules en tout temps.

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28
Q

Les citernes les plus importantes en pratique sont :

A

• Citernes périmésencéphaliques :
o Citerne ambiante: Située en latéral au mésencéphale
o Citerne quadrigéminale: Située en postérieur au mésencéphale
o Citerne/fosse interpédonculaire : Située en ventral dans le mésencéphale, entre les pédoncules. Le nerf crânien III quitte le mésencéphale par la fosse interpédonculaire.

• Citerne prépontique :
o Située en face du pont, en partie ventrale
o Elle contient l’artère basilaire et le nerf crânien VI.

• Citerne magna/citerne cérébromédullaire :
o Elle est la plus grande citerne.
o Située sous le cervelet, près du foramen magnum (trou au milieu des vertèbres).

• Citerne lombaire :
o Située dans la région lombaire.
o Contient la queue de cheval
o C’est le site de prélèvement de ponctions lombaires.

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29
Q

Décrit la structure de l’oreille moyenne

A

• Contient les trois osselets (marteau, enclume et étrier ; amplifient le signal), qui relient le tympan recevant les ondes sonores jusqu’à la fenêtre ovale.

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30
Q

Décrit la structure de l’oreille interne

A

• Labyrinthe osseux (partie externe, remplit de la périlymphe), comprenant :
o Vestibule
o Cochlée
o Canaux semi-circulaires

• Dans la cavité du labyrinthe osseux se trouve le labyrinthe membraneux (partie interne, remplit de l’endolymphe), comprenant :
o Utricule et saccule (dans le vestibule)
o Canal cochléaire (dans la cochlée)
o Canaux semi-circulaires

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31
Q

Décrit la structure de l’oreille interne

• Labyrinthe osseux (partie externe, remplit de la périlymphe), comprenant : cochlée?

A

Les mouvements de la fenêtre ovale vont faire vibrer la rampe vestibulaire, puis la rampe tympanique avant de se dissiper au travers de la fenêtre ronde.

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32
Q

Décrit la structure de l’oreille interne

• Dans la cavité du labyrinthe osseux se trouve le labyrinthe membraneux (partie interne, remplit de l’endolymphe), comprenant :
o Utricule et saccule (dans le vestibule)?

A

Contient une macule.

  • Ils sont recouverts d’une membrane gélatineuse avec de petits cristaux (otolithes). L’activation se fait par gravité (poids des cristaux).

Pour la position de la tête (accélération linéaire).

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33
Q

Décrit la structure de l’oreille interne

• Dans la cavité du labyrinthe osseux se trouve le labyrinthe membraneux (partie interne, remplit de l’endolymphe), comprenant :
o Canal cochléaire (dans la cochlée)?

A

Contient la membrane basilaire, qui est entourée de la rampe vestibulaire et de la rampe tympanique.

Les sons aigus font vibrer la base de la membrane, tandis que les sons graves font vibrer l’apex

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34
Q

Décrit la structure de l’oreille interne

• Dans la cavité du labyrinthe osseux se trouve le labyrinthe membraneux (partie interne, remplit de l’endolymphe), comprenant :
o Canaux semi-circulaires?

A

Sont connectés à l’utricule à leur base, qui est dilatée.

Contiennent les crêtes ampullaires.
- Les crêtes ampullaires possèdent une membrane gélatineuse, sans cristaux ; activation par inertie de l’endolymphe causée par le mouvement de la tête.

Sont arrangés de manière perpendiculaire (s’imaginer l’axe des XYZ).

Pour les mouvements de la tête (accélération angulaire).

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35
Q

RÔLE DANS L’AUDITION

Oreille externe (hors objectif)

A

L’oreille externe, qui est composée du pavillon, de la conque et du conduit auditif, recueille l’énergie sonore et la concentre sur la membrane tympanique, qui délimite l’oreille moyenne.

  • Cette amplification de 30 à 100 fois la pression sonore initiale nous rend particulièrement sensible aux fréquences entre 2-5 kHz. Cette sensibilité pour un intervalle de fréquence permet de discriminer les sons de la parole.
  • Le pavillon et la conque permettent également de filtrer les fréquences sonores pour donner des signaux d’élévation du son.
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36
Q

RÔLE DANS L’AUDITION

Oreille moyenne

A

Les ondes de sonores sont transmises par la membrane tympaniques et sont ensuite amplifiées par les osselets de l’oreille moyenne (marteau, enclume et étrier) jusqu’à la fenêtre ovale qui mène au vestibule.

L’oreille moyenne a comme fonction majeure de faire la correspondance entre les sons voyageant dans l’air à faible résistance et le fluide de l’oreille interne, qui pose une plus grande résistance.

• Cette correspondance se fait en augmentant par près de 200 fois la pression mesurée à la membrane tympanique lorsqu’elle se rend à l’oreille interne. Cette augmentation se fait par deux principes mécaniques :

o La première et plus importante augmentation se fait en concentrant la force qui arrive de la surface relativement large du tympan sur la fenêtre ovale, qui a un diamètre beaucoup plus petit (plus petite surface pour une même force, augmentation de la force de pression par surface).

o Le deuxième processus consiste en l’avantage mécanique qu’offre l’action de levier des trois osselets. L’efficacité de la transmission du son est également régulée par 2 petits muscles, tensor tympani et stapedius, qui permettent d’amortir le mouvement des osselets et de protéger l’oreille interne.

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37
Q

RÔLE DANS L’AUDITION

Oreille interne

A

Les vibrations atteignent l’oreille interne à partir de la fenêtre ovale. L’oreille interne est composée de la cochlée, du vestibule et des canaux semi-circulaires.

  • La cochlée est le site où l’énergie générée par les ondes est transformée en signaux nerveux. La cochlée agit également comme analyseur de fréquence en décomposant les formes d’ondes complexes en éléments plus simples.
  • Les vibrations atteignent d’abord la rampe vestibulaire de la cochlée (compartiment supérieur de la cochlée) remplie d’un fluide appelé périlymphe, et puis sont transmises le long de la cochlée jusqu’à l’hélicotrème, qui est l’apex (la fin) de la cochlée, là où se rejoint alors la rampe vestibulaire et la rampe tympanique. (À noter : supérieur = rampe vestibulaire, milieu = canal cochléaire et inférieur = rampe tympanique, voir image plus bas)
  • La pression sonore passe alors de la rampe vestibulaire à la rampe tympanique et fait le trajet « inverse », soit de l’apex de la cochlée jusqu’à sa base pour finalement faire sortir la pression sonore par la fenêtre ronde afin qu’il n’y ait pas d’accumulation de pression dans la cochlée.
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38
Q

RÔLE DANS L’AUDITION

Oreille interne

Pour ce qui est du son… décrit les premières étapes

A

Pour ce qui est du son, l’onde mécanique provenant de la fenêtre ovale va faire bouger la membrane basilaire par le déplacement de l’onde dans la rampe tympanique (dilatation de la rampe tympanique qui va faire bouger la membrane basilaire), et ainsi va occasionner un mouvement des cellules ciliées via leur stéréocils contre la membrane tectoriale (mouvement de cisaillement entre les deux). En imageant les cellules ciliées et les stéréocils : Sur une brosse à dents, la base de la brosse à dent est la cellule ciliée et les poils, les stéréocils.

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39
Q

RÔLE DANS L’AUDITION

Oreille interne

Pour ce qui est du son… Ce mouvement des stéréocils contre la membrane tectoriale permet quoi?

A

• Ce mouvement des stéréocils permet l’ouverture de canaux potassium sur les stéréocils et permettent ainsi l’entrée de potassium dans la cellule ciliée.

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40
Q

RÔLE DANS L’AUDITION

Oreille interne

Pour ce qui est du son… quels types de cellules ciliées existe-t-il?

A

o D’ailleurs, il existe les cellules ciliées internes (comportant 1 cellule ciliée) et externes (3 cellules ciliées), mais 95% des influx sonores proviennent des cellules ciliées internes. Les cellules ciliées externes sont plus efférentes et modulent l’afférence du son.

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41
Q

RÔLE DANS L’AUDITION

Oreille interne

Pour ce qui est du son… l’entrée du potassium dans les stéréocils permet quoi?

A
  • L’entrée du potassium permet de dépolariser la cellule, ce qui amène l’ouverture des canaux calciques et crée une augmentation d’influx calcique dans la cellule, favorisant la fusion des vésicules intracellulaires de la cellule ciliée contenant des neurotransmetteurs à sa membrane basale, ce qui forme des synapses excitatrices sur des neurones sensitifs primaires.
  • Ces neurones sensitifs bipolaires se trouvent dans le ganglion spinal et envoient leurs axones dans le nerf cochléaire.
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42
Q

RÔLE DANS L’AUDITION

Oreille interne

qu’est ce que l’organe de Corti?

A

• Les cellules ciliées et leurs cellules de support (membrane tectoriale, notamment) sont appelées l’organe de Corti.

o Une représentation tonotopique dans l’organe de Corti fait en sorte que les sons de haute fréquence activent les cellules ciliées près de la fenêtre ovale et les sons de basses fréquentes celles près de l’apex.

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43
Q

RÔLE DANS LA PERCEPTION DE LA POSITION ET DU MOUVEMENT DE LA TÊTE

décrit la structure du labyrinthe vestibulaire (encore…)

A

Le labyrinthe vestibulaire est une structure continue à la cochlée, qui est composée d’un ensemble de chambres interconnectées.

Le labyrinthe se trouve dans l’os temporal et est formé de cinq cavités toutes reliées entre elles, soit 2 organes otolithes (l’utricule et le saccule) et trois canaux semi-circulaires (antérieur, postérieur et horizontal). Les cavités osseuses du labyrinthe sont tapissées de sacs membraneux, qui sont rempli d’un fluide, l’endolymphe. Entre les sacs membraneux et l’os se trouve un autre fluide, la périlymphe (similaire en composition au LCR). Les cellules ciliées sensitives se trouvent dans l’utricule et le saccule et dans les trois ampoules (élargissement du labyrinthe à la base de chacun des canaux semi-circulaires).

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43
Q

O

A

O

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44
Q

RÔLE DANS LA PERCEPTION DE LA POSITION ET DU MOUVEMENT DE LA TÊTE

Quelle structure est responsable de l’accélération linéaire de la tête?

A

L’utricule et le saccule répondent à l’accélération linéaire de la tête

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45
Q

RÔLE DANS LA PERCEPTION DE LA POSITION ET DU MOUVEMENT DE LA TÊTE

Quelle structure est responsable de l’accélération rotative de la tête?

A

canaux semi-circulaires

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46
Q

RÔLE DANS LA PERCEPTION DE LA POSITION ET DU MOUVEMENT DE LA TÊTE

L’utricule et le saccule répondent à l’accélération linéaire de la tête, alors que les canaux semi-circulaires répondent à l’accélération rotative de la tête.

Le mouvement cause quoi?

A

Comme dans les cellules ciliées auditives, le mouvement ouvre des canaux mécanosensibles, qui dépolarisent la cellule ciliée et cause un relâche de neurotransmetteurs qui excitent les fibres neurales vestibulaires.

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47
Q

RÔLE DANS LA PERCEPTION DE LA POSITION ET DU MOUVEMENT DE LA TÊTE

Décrit le fonctionnement des organes otolithes

A

Les organes otolithes, l’utricule et le saccule, détectent les mouvements de translation de la tête (axes x, y, z dans un plan cartésien) et les mouvements d’inclinaison de la tête (hochement de tête, par exemple). Ils contiennent tous les deux un épithélium sensitif, la macula. La macula est formée de cellules ciliées et de cellules de support.

  • Au-dessus des cellules ciliées se trouve une couche gélatineuse et au-dessus de cette couche gélatineuse se trouve une membrane, la membrane otolithique. Dans cette membrane otolithique, des cristaux de calcium carbonaté (otoconies) sont intégrés. Les otoconies rendent la membrane otolithique plus lourde que la substance gélatineuse (qui est en dessous d’elle) et l’endolymphe, donc quand la tête est inclinée, la membrane otolithique se décale relativement à l’épithélium sensitifs.
  • Le mouvement de cisaillement (back and forth) entre la macula (épithélium sensitif) et la membrane otolithique déplace les cellules ciliées mécanosensibles, ce qui génère un potentiel d’action (un peu comme la cellule ciliée dans la cochlée et la membrane tectorielle, produisant le mouvement de cisaillement).
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48
Q

RÔLE DANS LA PERCEPTION DE LA POSITION ET DU MOUVEMENT DE LA TÊTE

Quel est le role du cerveau?

A

Le cerveau est capable de complémenter l’information des organes otolithes pour déterminer si l’influx provient d’une inclinaison de la tête ou d’une accélération (vers l’avant, etc.) par le sens visuel et par l’information des canaux semi-circulaires.

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49
Q

RÔLE DANS LA PERCEPTION DE LA POSITION ET DU MOUVEMENT DE LA TÊTE

Décrit le fonctionnement des canaux semi-circulaires

A

Les canaux semi-circulaires détectent les mouvements de rotation de la tête, qu’ils soient auto-induits ou par des forces externes (ex : un manège). Chacun des trois canaux a une expansion bulbeuse à sa base, près de l’utricule, appelée ampoule. L’ampoule est formée d’une cupule (comme une coupe), dans laquelle se retrouve les cellules ciliées de l’endothélium sensitif. La cupule est une masse gélatineuse qui couvre toute la largeur de l’ampoule et qui forme une barrière à travers laquelle l’endolymphe présente dans les canaux semi-circulaires ne peut pas passer. Ainsi, due à la compliance (capacité de déformation) de la cupule, elle est déformée lors du mouvement de l’endolymphe dans le canal. Cette déformation génère un potentiel d’action au niveau des cellules ciliées. Les cellules ciliées sont toutes organisées dans le même sens dans un même canal et donc détectent le même type de rotation. C’est pourquoi on a trois canaux semi-circulaires qui sont tous orthogonaux, pour pouvoir détecter le mouvement rotatif autour de tous les axes (x, y, z).

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50
Q

U

A
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51
Q

RÔLE DANS LA PERCEPTION DE LA POSITION ET DU MOUVEMENT DE LA TÊTE

les nerfs vestibulaires?

A

Comme les nerfs cochléaires, les nerfs vestibulaires viennent d’une population de neurones bipolaires sensitifs dont les corps cellulaires se trouvent dans le ganglion de Scarpa. La projection distale innerve les canaux semi-circulaires, alors que la projection centrale envoie ses axones dans la portion vestibulaire du nerf crânien VIII aux noyaux vestibulaires et directement au cervelet.

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52
Q

Comment les mouvements des osselets sont-ils adaptés en présence de sons forts?

A

Les mouvements du marteau sont atténués par le tenseur du tympan et les mouvements de l’étrier sont amortis par le muscle stapédien en présence de sons forts.

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53
Q

Encore

Il y a une représentation tonotopique déterminée par la largeur structurelle et la rigidité le long de la longueur de l’organe de Corti :

  • Les ______________ activent les cellules ciliées près de la fenêtre ovale.
  • Les ______________ activent les cellules ciliées à l’apex (sommet) de la cochlée.
A
  • Les sons aigus (fréquence élevée) activent les cellules ciliées près de la fenêtre ovale.
  • Les sons graves (basse fréquence) activent les cellules ciliées à l’apex (sommet) de la cochlée.
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54
Q

V ou F

L’organisation tonotopique est conservée à travers les voies auditives

A

V

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55
Q

VOIES AUDITIVES

Quelle est la première étape?

A

Les neurones sensoriels primaires du ganglion spiral envoient leurs axones dans la division cochléaire du nerf VIII pour atteindre les noyaux cochléaires (dorsal et ventral), qui sont localisés au pourtour de la région latérale du pédoncule cérébelleux à la jonction ponto-médullaire (neurone bipolaire dont une branche va à la cochlée et l’autre vers les noyaux cochléaires)

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56
Q

VOIES AUDITIVES

Les neurones sensoriels primaires du ganglion spiral envoient leurs axones dans la division cochléaire du nerf VIII pour atteindre les noyaux cochléaires (dorsal et ventral), qui sont localisés au pourtour de la région latérale du pédoncule cérébelleux à la jonction ponto-médullaire

qu’arrive-t-il ensuite de facon generale?

A

Les voies auditives montent ensuite bilatéralement à travers le tronc cérébral par une série de relais pour atteindre les colliculi inférieurs (noyaux) (aussi connus sous le nom de tubercules quadrijumeaux inférieurs) -> noyaux géniculés médiaux -> cortex auditif primaire.

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57
Q

VOIES AUDITIVES

Plus précisément :

1) Les fibres du noyau cochléaire dorsal

A

Les fibres du noyau cochléaire dorsal traversent en postérieur au pédoncule cérébelleux inférieur, traversent le tegmentum pontique (i.e. le pont dorsal), niveau auquel ils décussent, et montent dans le lemnisque latéral controlatéral.

o Le lemnisque latéral est une voie ascendante auditive importante dans le pont et le mésencéphale inférieur et qui se termine dans le colliculus inférieur.

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58
Q

VOIES AUDITIVES

Plus précisément :

1) Les fibres du noyau cochléaire ventral

A

Beaucoup de fibres du noyau cochléaire ventral passent ventralement au pédoncule cérébelleux inférieur afin de faire les synapses bilatérales (ipsi- et controlatérales) dans le noyau olivaire supérieur du pont (dont le rôle est de localiser les sons horizontalement dans l’espace).

o Les fibres du noyau cochléaire ventral vont soit 1) décusser et faire synapse controlatéralement dans le noyau olivaire supérieur controlatéral ou 2) ne pas décusser et faire synapse ipsilatéralement dans le noyau olivaire supérieur ipsilatéral.

  • Contrairement aux fibres du noyau cochléaire dorsal, qui décussent tous à ce niveau et donc font tous synapse controlatéralement.
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59
Q

VOIES AUDITIVES

Plus précisément :

Qu’est ce que le corps trapézoïde?

A

Les fibres auditives qui décussent au niveau de l’entrée à la jonction ponto-médullaire (certaines du noyau cochléaire ventral et toutes celles du noyaux cochléaire dorsales) forment une structure de matière blanche : le corps trapézoïde (dont les fibres du lemnisque médial traversent perpendiculairement)

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60
Q

VOIES AUDITIVES

Plus précisément :

2) À partir des noyaux olivaires supérieurs

A

2) À partir des noyaux olivaires supérieurs, les fibres montent bilatéralement dans le lemnisque latéral pour atteindre les colliculi inférieurs du mésencéphale.

o Les fibres qui décussent au niveau des colliculi inférieurs passent à la fois en dorsal et en ventral de l’aqueduc cérébral (en position médiale).

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61
Q

VOIES AUDITIVES

Plus précisément :

3) À partir des colliculi inférieurs

A

3) À partir des colliculi inférieurs, les fibres montent par le brachium des colliculi inférieurs au noyau géniculé médial du thalamus (latéral aux colliculi supérieurs du mésencéphale, impliqués dans les mouvements oculomoteurs).

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62
Q

VOIES AUDITIVES

Plus précisément :

4) À partir du noyau géniculé médial du thalamus

A

4) À partir de ce relais thalamique, les informations continuent des radiations auditives au cortex auditif primaire. Le cortex auditif primaire (zone de Brodmann 41) se situe sur le gyrus transversal de Heschl.

o Les aires adjacentes du cortex temporal et pariétal sont des aires auditives associatives, comme Wernicke. (N.B. : L’aire de Broca se situe dans le lobe frontal)
En plus des noyaux mentionnés, il existe plusieurs noyaux plus petits dans la voie auditive, dont les noyaux du corps trapézoïdal et les noyaux du lemnisque latéral.

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63
Q

VOIES AUDITIVES

Plus précisément : Voies auditives efférentes

A

• Des voies de rétroaction efférentes du tronc cérébral à la cochlée dans le nerf VIII modulent la sensibilité des cellules ciliées en réponse à des sons d’intensités variables.

o Des réactions réflexes du noyau cochléaire ventral passent aussi par les noyaux facial et trigéminal moteurs pour contracter les muscle tapedius (tenseur de l’étrier) et le muscle tenseur du tympan, amortissant la réponse de l’oreille moyenne à des sons très forts.

o Des mécanisme équivalents existent pour les cellules ciliées vestibulaires.

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64
Q

LÉSIONS DE VOIES AUDITIVES

A
  • Parce que les informations auditives de chaque l’oreille montent bilatéralement dans le tronc cérébral, en faisant des décussations à plusieurs niveaux, la perte auditive unilatérale n’est pas vue dans les lésions proximales aux noyaux cochléaires.
  • Cependant, les informations auditives passant par le tronc cérébral et le thalamus vers le cortex auditif ont une plus grande contribution de l’oreille controlatérale.
  • Un dommage bilatéral au cortex auditif entraîne une surdité corticale.
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65
Q

O

A

O

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66
Q

VOIE VESTIBULAIRE (hors objectif?)

1ere etape:

A

Les neurones sensoriels primaires dans les ganglions vestibulaires transmettent l’information sur l’accélération angulaire et linéaire à partir des canaux semi-circulaires et les organes des otolithes, respectivement, par la division vestibulaire du nerf VIII aux 4 noyaux vestibulaires (de chaque côté du tronc cérébral se trouvant sur le plancher latéral du 4e ventricule dans le pont et le bulbe supérieur (région rostrale du bulbe rachidien)).

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67
Q

VOIE VESTIBULAIRE (hors objectif?)

Noyau vestibulaire latéral :

A

• Le noyau vestibulaire latéral donne la voie vestibulospinale latérale, qui fait partie du système moteur médial descendant, malgré son nom.

o Elle descend tout le long de la moelle et est importante pour conserver l’équilibre et le tonus des muscles extenseurs.

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68
Q

VOIE VESTIBULAIRE (hors objectif?)

Noyau vestibulaire médial et inférieur :

A

• Les noyaux vestibulaires médial et inférieur donnent la voie vestibulospinale médiale.

o Elle fait aussi partie du système moteur médial descendant, mais est seulement dans la moelle cervicale et sert au contrôle de la position du cou et de la tête.

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69
Q

VOIE VESTIBULAIRE (hors objectif?)

Noyau vestibulaire médial et supérieur :

A

• Le noyau vestibulaire médial et supérieur montent dans la portion médiane du pont et du mésencéphale dans le faisceau longitudinal médial (FLM), qui connecte les noyaux impliqués dans le mouvement des yeux (oculomoteur, trochléaire, abducteur) entre eux et avec les noyaux vestibulaires.

o Cette voie permet le réflexe vestibulo-oculaire, dans lequel le mouvement des yeux est ajusté aux changements de positions de la tête.

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70
Q

VOIE VESTIBULAIRE (hors objectif?)

• Des voies ascendantes proviennent aussi des …

A

noyaux vestibulaires, avec un relais dans le noyau ventral postérieur du thalamus, vers le cortex cérébral associatif pariétal (postérieur à l’aire de Brodmann 5) ou à la jonction latérale temporo-pariétale, ou dans l’insula postérieur (pas complètement élucidé chez l’humain).

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71
Q

VOIE VESTIBULAIRE (hors objectif?)

• Les voies vestibulaires ont plusieurs connections avec…

A

Les voies vestibulaires ont plusieurs connections réciproques importantes avec le cervelet, plus spécifiquement la région du vestibulocervelet (qui incluent les lobes flocculonodulaires et le vermis cérébelleux).

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72
Q
  1. DÉCRIRE LE VIIIE NERF CRÂNIEN : CONTINGENTS NERVEUX AUDITIF ET VESTIBULAIRE

Fonctions du nerf VIII

A

Le VIIIe nerf crânien, le nerf vestibulocochléaire ou acoustique, transmet les fonctions sensorielles somatiques spéciales de l’audition et du sens vestibulaire grâce aux structures de l’oreille interne.

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73
Q
  1. DÉCRIRE LE VIIIE NERF CRÂNIEN : CONTINGENTS NERVEUX AUDITIF ET VESTIBULAIRE

Trajet du nerf VIII

A

1) Il sort du tronc cérébral situé à la jonction ponto-médullaire latéralement au nerf facial (VII), dans une région appelée angle ponto-cérébelleux.
2) Il traverse l’espace sous-arachnoïdien pour pénétrer dans le conduit auditif interne avec le nerf facial (VII).
3) Il poursuit son chemin dans le conduit auditif du rocher pétreux de l’os temporal, pour atteindre la cochlée et les organes vestibulaires.

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74
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF

BACTÉRIENNE AIGUË

Quels sont les différents types?

A

Méningite bactérienne

Abcès cérébraux

Abcès épiduraux

Empyème sous-dural

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75
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE AIGUË

Méningite bactérienne: définition

A

Processus inflammatoire atteignant les leptoméninges de l’espace sous-arachnoïdien.

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76
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE AIGUË

Méningite bactérienne: Présentation clinique, diagnostic

A

Symptômes d’irritation méningée
S/Sx systémiques

Ponction lombaire (PL) : ↑ globules blancs (GB), ↑ protéines, ↓ glucose

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77
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE AIGUË

Méningite bactérienne: Conséquences

A

Convulsions, neuropathies crâniennes, œdème cérébral, hydrocéphalie, engagement cérébral, infarctus cérébraux et mort

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78
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE AIGUË

Abcès cérébraux: Définition

A

Foyer localisé de nécrose du tissu cérébral avec une inflammation qui l’accompagne, généralement causée par une infection bactérienne.

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79
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE AIGUË

Abcès cérébraux: Présentation clinique, diagnostic

A
  • Déficits focaux progressifs
  • ↑ pression intracrânienne (PIC) possible
  • Céphalées, léthargie, fièvre, rigidité de la nuque, nausées, vomissement, convulsions
  • Certains patients peuvent ne pas avoir de fièvre ou de leucocytose
  • PL : ↑ GB, ↑ protéines, glucose normal
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80
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE AIGUË

Abcès cérébraux: Conséquences

A

↑ PIC  peut aller jusqu’à l’engagement cérébral

Abcès peut se rupturer et causer une ventriculite ou une méningite.

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81
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE AIGUË

Abcès épiduraux: Définition

A

Infection de l’espace épidural (soit au niveau spinal ou intracrânien).

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82
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE AIGUË

Abcès épiduraux: Présentation clinique, diagnostic

A
  • ↑ GB
  • Fièvre, céphalée, douleur dorsale
  • S/Sx de compression de la moelle ou des racines nerveuses
83
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE AIGUË

Abcès épiduraux: Conséquences

A

Compression de la moelle -> urgence neurochirurgicale

84
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE AIGUË

Empyème sous-dural: Définition

A

Collection de pus dans l’espace sous dural.

85
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE AIGUË

Empyème sous-dural: Présentation clinique, diagnostic

A
  • Fièvre, rigidité de la nuque, céphalée
  • S/Sx neurologiques focaux
  • PL : ↑ GB, ↑ protéines, glucose normal
86
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE AIGUË

Empyème sous-dural: Conséquences

A

Si grand empyème : effet de masse dans les espaces arachnoïdien et sous-arachnoïdien, et thrombose des veines de pontage qui traversent l’espace sous-dural

87
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF

BACTÉRIENNE CHRONIQUE

Quels sont les différents types?

A

Méningite tuberculeuse

Neurosyphilis

Maladie de Lyme

88
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE CHRONIQUE

Méningite tuberculeuse: Definition

A

Méningioencéphalite : Peut toucher les méninges et le cerveau (processus inflammatoire chronique)

89
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE CHRONIQUE

Méningite tuberculeuse: Présentation clinique, diagnostic

A
  • Céphalée, malaise, confusion mentale et vomissements sur plusieurs semaines
  • S/Sx d’irritation méningée
  • PL : pléiocytose avec prédominance de lymphocytes, ↑ protéines, glucose normal ou ↓
90
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE CHRONIQUE

Méningite tuberculeuse: consequence

A

Fibrose arachnoïde -> hydrocéphalie, endartérite (inflammation de l’intima) oblitérante et infarctus possible

N.B. : Si espace sous-arachnoïdien atteint -> nerfs et racines peuvent être atteints.

91
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE CHRONIQUE

Neurosyphilis: definition

A

Méningioencéphalite causée par Treponema pallidum non traitée (3e stade de la syphilis)

92
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE CHRONIQUE

Neurosyphilis: Présentation clinique, diagnostic

A

Peut causer une méningite aseptique avec certaines paralysies des nerfs crâniens
- PL : méningite à prédominance lymphocytaire

Syphylis méningiovasculaire : Atteinte méningée chronique  artérite

Peut évoluer en neurosyphilis parétique et/ou tabes dorsalis

93
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE CHRONIQUE

Neurosyphilis: consequence

A

Artérite -> infarctus diffus de la substance blanche possible.

Neurosyphilis parétique : parésie générale, démence, changement de comportement, faiblesse diffuse de type motoneurone supérieur.

Tabes Dorsalis : implication des racines dorsales -> perte sensorielle, ataxie sensorielle avec démarche tabétique.

94
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE CHRONIQUE

Maladie de Lyme: definition

A

Maladie causée par Borrelia burgdorferi. Peut se manifester parfois par des S/Sx neurologiques (méningite aseptique ou méningioencéphalite)

95
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE CHRONIQUE

Maladie de Lyme: Présentation clinique, diagnostic

A

Rash caractéristique qui peut se disséminer

Méningite à lymphocytes prédominants ou méningio-encéphalite légère.

96
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: BACTÉRIENNE CHRONIQUE

Maladie de Lyme: consequence

A

Paralysies des nerfs faciaux et autres polyneuropathies possibles

97
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: VIRALE

Quels sont les differents types?

A

Méningite aseptique

Encéphalite virale

98
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: VIRALE

Méningite aseptique: definition

A

Maladie constituée de S/Sx de méningite et où les cultures démontrent l’absence de croissance de micro-organismes.  Viral dans 80% des cas (mais voir tableau avec liste des diagnostics différentiels)

99
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: VIRALE

Méningite aseptique: Présentation clinique, diagnostic

A
  • Présentation moins sévère que la méningite bactérienne
  • S/Sx d’irritation méningés
  • PL : prédominance lymphocytaire
100
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: VIRALE

Méningite aseptique: conssequence

A

Dans la plupart du temps, se résout spontanément en 1-2 semaines.

101
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: VIRALE

Encéphalite virale: definition

A

L’encéphalite virale se produit lorsque l’infection atteint le parenchyme cérébral.

102
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: VIRALE

Encéphalite virale: Présentation clinique, diagnostic

A

Présentation plus sévère que les méningites virales

HSV-1 :

  • Comportements psychotiques bizarres, confusion, léthargie, céphalées, fièvre, signes de méningite et convulsions
  • S/Sx focaux possibles (ex : hémiparésie, aphasie, etc.)

PL : GR dans le LCR (causé par la nécrose), ↓ glucose

VIH : Peut causer des neuropathies crâniennes (surtout du nerf crânien), des méningites aseptiques, des infections opportunistes (qui elles aussi sont à risque d’atteindre le SNC : CMV, herpes, toxoplasmose, etc.).

Encéphalopathies post-virales : causées par démyélinisation auto-immune.

103
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: VIRALE

Encéphalite virale: consequence

A

HSV-1 : Peut mener à la mort/ au coma.

Encéphalopathies post-virales : causées par démyélinisation auto-immune.
ex : Rougeole peut causer une panencéphalite post-virale.

104
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: PARASITAIRE

Quels sont les différents types?

A

Toxoplasmose

Cysticercose

Malaria

Amibiase

105
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: PARASITAIRE

Toxoplasmose: definition

A

Réactivation et dissémination au SNC du Toxoplasma gondii est possible chez les patients VIH+ immunosupprimés
(CD4 < 100)

Fœtus aussi à risque (infection primaire)

106
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: PARASITAIRE

Toxoplasmose: Présentation clinique, diagnostic

A

Forme des abcès cérébraux en anneaux  S/Sx focaux selon la localisation

Peut causer une méningite à prédominance lymphocytaire.

107
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: PARASITAIRE

Toxoplasmose: consequences

A
  • Œdème avec effet de masse
  • Convulsions

Fœtus : lésions nécrosantes au SNC

108
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: PARASITAIRE

Cysticercose: definition

A

Causée par l’ingestion d’œufs du Taenia solium (Amérique Latine)

109
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: PARASITAIRE

Cysticercose: Présentation clinique, diagnostic

A

Forme plusieurs kystes dans le parenchyme cérébral  S/Sx focaux selon la localisation du kyste.

Peut causer une méningite à prédominance lymphocytaire.

110
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: PARASITAIRE

Cysticercose: consequence

A

Kystes peuvent causer une hydrocéphalie et une obstruction des ventricules
- Convulsions possibles

111
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: PARASITAIRE

Malaria: definition

A

Encéphalite progressive associée au Plasmodium falciparum

112
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: PARASITAIRE

Amibiase: definition

A

Plusieurs pathogènes

113
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: PARASITAIRE

Amibiase: Présentation clinique, diagnostic

A

Peuvent causer une encéphalite ou une méningioencéphalite.

114
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: Infections fongiques

frequentes ou rares

A

Sont rares au niveau du SNC.

115
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: Infections fongiques

Peuvent causer soit :

A

Peuvent causer soit :

1- Vasculite (mucormycosis, aspergillose)

2- Infection au niveau du parenchyme (sous forme d’abcès ou de granulomes) : plusieurs organismes, dont Candida, aspergillose, cryptococcus…

3- Méningite chronique : coexiste souvent avec une infection du parenchyme  prédominance lymphocytaire

Mucormycose rhinocérébrale : S/Sx d’atteinte de l’apex orbital

116
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: Infections fongiques

Consequences

A

Vasculite : peut causer une hémorragie ou une thrombose.

Cryptococcus : cas sévères peuvent progresser en des hydrocéphalies, des neurophathies, des convulsions, une perte de sensibilité progressive, la mort.
(N.B. : suspecter chez tout patient VIH+ qui se plaint de céphalées chroniques)

Mucormycose rhinocérébrale : ophtalmoplégie, engourdissement du visage, perte de vision et faiblesse faciale, avec une coloration violette typique du bout des paupières  Peut être fatale.

117
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: MALADIES RELIÉES AUX PRIONS

Quelles maladies?

A

Maladie de Creutzfeldt-Jakob, maladie de Gerstmann-Straussler-Scheinker et insomnie familiale fatale

118
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: MALADIES RELIÉES AUX PRIONS

Prion :

A

Prion : protéine dont le repliement anormal lui permet d’acquérir des caractéristiques pathogéniques. Cause une maladie neurodégénérative lors de la dissémination de cette protéine.

119
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: MALADIES RELIÉES AUX PRIONS

Présentation clinique, diagnostic :

Maladie de Creutzfeldt-Jakob = la plus commune

A

Maladie de Creutzfeldt-Jakob = la plus commune

S/Sx : Myoclonus (quick unvoluntary muscle jerks), distorsions visuelles, réponse exagérée lors d’une stimulation et ataxie
PL : protéine 14-3-3

120
Q
  1. DÉCRIRE (SOMMAIREMENT) LES DIFFÉRENTS TYPES D’INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET LEURS CONSÉQUENCES AINSI QUE LES VOIES D’INFECTION DU SNC

TABLEAU RÉCAPITULATIF: MALADIES RELIÉES AUX PRIONS

Conséquences:

A

Dès l’apparition des S/Sx neurologiques  il y a une détérioration neurologique rapide en 6-12 mois menant à la mort.

121
Q

LES VOIES D’INFECTION DU SNC.

Les infections peuvent endommager le SNC via une action :

A
  • Directe : par une atteinte des neurones ou de la glie par l’agent infectieux.
  • Indirecte : via les toxines microbiennes, les effets de l’inflammation ou bien les mécanismes médiés par l’immunité elle-même.
122
Q

4 VOIES D’INFECTION DU SNC

Les microbes peuvent pénétrer dans le système nerveux en empruntant 4 voies principales :

A

Hématogène

Implantation directe

Extension locale

Via le système nerveux périphérique (transport axonal)

123
Q

4 VOIES D’INFECTION DU SNC

Les microbes peuvent pénétrer dans le système nerveux en empruntant 4 voies principales : Explique la voie Hématogène

A

• Voie la plus commune.

• L’accès au SNC se fait généralement à travers le réseau artériel.
o Il est parfois aussi possible qu’il y ait une dissémination veineuse rétrograde grâce à des anastomoses veineuses de la face.

124
Q

4 VOIES D’INFECTION DU SNC

Les microbes peuvent pénétrer dans le système nerveux en empruntant 4 voies principales : Explique la voie Implantation directe, Causes :

A

• Principales = traumatisme (implante des bactéries de la peau dans le SNC) ou post-neurochirurgie

• Peut aussi être associée à :
o Malformations congénitales (ex : myéloméningocèle) qui facilitent l’accès au SNC par des micro-organismes.
o Dans de rares cas, l’implantation peut être nosocomiale, c’est-à-dire que le micro-organisme de la peau est implanté lors de procédures chirurgicales ou pendant une ponction lombaire.

125
Q

4 VOIES D’INFECTION DU SNC

Les microbes peuvent pénétrer dans le système nerveux en empruntant 4 voies principales : Explique la voie Extension locale :

A

• Peut prendre origine de structures adjacentes infectées.

o ex : les sinus, les dents, le crâne ou les vertèbres.

126
Q

4 VOIES D’INFECTION DU SNC

Les microbes peuvent pénétrer dans le système nerveux en empruntant 4 voies principales : Explique la voie Via le système nerveux périphérique (transport axonal) :

A

• Certains virus (ex : virus herpès simplex et virus de la rage)

127
Q

Capsule : Otites à répétitions

A

Les inflammations de l’oreille – otite moyenne, aiguë ou chronique – surviennent principalement chez les nourrissons et les enfants.

Pathogènes :
• Principalement virales (exsudat séreux)
• Peuvent devenir suppuratives lorsqu’une infection bactérienne superposée se développe.
o Bactéries des infections aiguës : Streptococcus pneumoniae, H. influenzae non typable et Moraxella catarrhalis
o Bactéries des infections chroniques : Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus aureus ou un champignon; parfois une flore mixte

Complications :
• Des épisodes répétés d’otite moyenne aiguë avec échec de résolution entraînent une maladie chronique.
• Potentiel de perforer le tympan, d’empiéter sur les osselets ou le labyrinthe, de se propager dans les espaces mastoïdiens et même de pénétrer dans la voûte crânienne pour produire une cérébrite ou un abcès temporal.

128
Q
  1. CONNAÎTRE LE SYNDROME MÉNINGÉ AINSI QUE SON ÉVALUATION CLINIQUE (MANŒUVRES DE KERNIG ET DE BRUDZINSKI)

GÉNÉRALITÉS

A

Le système nerveux central (SNC) peut être infecté par des bactéries, des virus, des parasites, des champignons ou des prions (protéines anormales).

• Les infections bactériennes peuvent être dues à une infection par des coques (cocci) ou des bacilles (bacilli).

129
Q
  1. CONNAÎTRE LE SYNDROME MÉNINGÉ AINSI QUE SON ÉVALUATION CLINIQUE (MANŒUVRES DE KERNIG ET DE BRUDZINSKI)

GÉNÉRALITÉS
o Les infections bactériennes incluent :

A

 Méningite bactérienne
 Abcès cérébral
 Abcès épidural

130
Q
  1. CONNAÎTRE LE SYNDROME MÉNINGÉ AINSI QUE SON ÉVALUATION CLINIQUE (MANŒUVRES DE KERNIG ET DE BRUDZINSKI)

GÉNÉRALITÉS
o Les bactéries accèdent au SNC via :

A

 Généralement, par le sang et d’une infection ailleurs dans le corps (pulmonaire ou cardiaque/ endocardite)
 Extension directe d’un passage dans le nasopharynx
 Provenant de la peau suite à un trauma ou à une chirurgie

131
Q

MÉNINGITE INFECTIEUSE

de quoi s agit-il?

A

Infection du liquide céphalo-rachidien (LCR) dans l’espace sous-arachnoïdien.

• Peut être causée par une infection bactérienne, virale, fongique ou parasitaire.

132
Q

MÉNINGITE INFECTIEUSE

MANIFESTATIONS CLINIQUES

A

Généralement associée à des signes et symptômes d’une irritation méningée.
• Sauf chez les personnes âgées, les enfants très jeunes ou les patients immunocompromis.

Signes :
Peuvent également être vus lors d’une hémorragie sous-arachnoïdienne ou d’une méningite carcinomateuse ou chimique.
• Céphalées
• Léthargie
• Photophobie (sensibilité à la lumière)
• Phonophobie (sensibilité au bruit)
• Fièvre
• Raideur nucale (incapacité à toucher le torse avec le menton)
o Contraction involontaire des muscles du cou qui résulte en une résistance à la flexion active et passive du cou avec une douleur au cou

133
Q

MÉNINGITE INFECTIEUSE

MANIFESTATIONS CLINIQUES

o Mise en évidence par : Manœuvre de Kernig et de Brudzinski

Manœuvre de Kernig =

A

Manœuvre de Kernig = Résistance à l’extension complète de la jambe au niveau du genou chez un patient couché dont la hanche est fléchie.

134
Q

MÉNINGITE INFECTIEUSE

MANIFESTATIONS CLINIQUES

o Mise en évidence par : Manœuvre de Kernig et de Brudzinski

Manœuvre de Brudzinski =

A

Manœuvre de Brudzinski = résistance à la flexion antérieure du cou, qui entraine une flexion des hanches et des genoux

135
Q

MÉNINGITE INFECTIEUSE

MANIFESTATIONS CLINIQUES

Selon la cause de la méningite, les symptômes peuvent être graduels ou subits.

Bactérienne vs Fongique vs parasitaire?

A

Fongique ou parasitaire : se développe durant des semaines/mois.

Bactérienne : se développe en quelques heures.

136
Q

MÉNINGITE INFECTIEUSE

DIAGNOSTIC

A

Se fait par :

• Évaluation clinique

o Manœuvre de Kernig

o Manœuvre de Brudzinki

  • CT-scan de la tête
  • Ponction lombaire du LCR

o Le CT-scan doit toujours être fait avant la ponction lombaire.
 S’il y a un effet de masse (voir APP #4) en raison d’un œdème localisé, d’un abcès ou autre, en retirant du LCR, on va créer un vide, qui va attirer le tissu cérébral vers le site de la ponction et précipiter un engagement cérébral.

o La ponction lombaire montre :
 Compte de globules blancs élevé (surtout polymorphonucléaire = neutrophiles)  présence de cellules = anormale
 Concentration protéique élevée
 Concentration de glucose faible

o Analyse faite avec le LCR :
 Coloration de Gram
 Analyse d’antigènes du micro-organisme  analyse des protéines de surface
 PCR (polymerisation chain reaction)  analyse de l’ADN
 Culture du LCR  croissance du micro-organisme

137
Q

MÉNINGITE INFECTIEUSE

TRAITEMENT

A

Le traitement ne doit pas être retardé si on pense que le patient a une méningite ( traitement empirique) : la méningite peut être rapidement fatale !

138
Q

MÉNINGITE INFECTIEUSE

COMPLICATIONS

A
  • Convulsions
  • Neuropathies crâniennes
  • Œdème cérébral
  • Hydrocéphalie
  • Engagement cérébral
  • Infarctus cérébral
  • Mort

• Perte auditive
o Un suivi qui doit être fait chez les jeunes enfants, afin de traiter avec un implant cochléaire et ainsi limiter les dommages à long terme et la fonction du langage.

139
Q
  1. DISTINGUER LES MANIFESTATIONS CLINIQUES (PRÉSENCE OU PAS DE : CÉPHALÉE, RIGIDITÉ NUCALE, FIÈVRE, ALTÉRATION DE L’ÉTAT DE CONSCIENCE, …) AINSI QUE LES CHANGEMENTS DANS LA COMPOSITION DU LIQUIDE CÉPHALO-RACHIDIEN (LCR) SELON LA CAUSE DE LA MÉNINGITE (OU DE L’IRRITATION MÉNINGÉE) : BACTÉRIENNE, VIRALE, FONGIQUE, HÉMORRHAGIQUE (HÉMORRHAGIE SOUS-ARACHNOIDIENNE) ET CARCINOMATEUSE.

Changements du LCR (Trop détaillé…)
NORMAL

A

Couleur du LCR : clair

Glucose dans le LCR
- Enfants et adultes : 50-80 mg/dl

Rapport entre le glucose du LCR et le glucose sérique
- Enfants et adultes : 0,44 à 0,9

Protéines du LCR
- Enfants et adultes : 20-45 mg/dl

Chlorure du LCR 116-122

Pression d’ouverture du LCR
- Enfants >8 ans et adultes : 60 à 250 mmH2O (généralement <200 mmH2O)

Leucocytes dans le LCR
- Pas de neutrophiles et moins de 6 lymphocytes.

Différentiel de leucocytes dans le LCR

  • Lymphocytes 70 %.
  • Monocytes 30 %.
  • Eosinophiles rares

Acide lactique dans le LCR
- Enfants et adultes : 11,7 à 21,6 mg/dl

Coloration de Gram
- Négatif pour les organismes

140
Q
  1. DISTINGUER LES MANIFESTATIONS CLINIQUES (PRÉSENCE OU PAS DE : CÉPHALÉE, RIGIDITÉ NUCALE, FIÈVRE, ALTÉRATION DE L’ÉTAT DE CONSCIENCE, …) AINSI QUE LES CHANGEMENTS DANS LA COMPOSITION DU LIQUIDE CÉPHALO-RACHIDIEN (LCR) SELON LA CAUSE DE LA MÉNINGITE (OU DE L’IRRITATION MÉNINGÉE) : BACTÉRIENNE, VIRALE, FONGIQUE, HÉMORRHAGIQUE (HÉMORRHAGIE SOUS-ARACHNOIDIENNE) ET CARCINOMATEUSE.

Changements du LCR (Trop détaillé…)
MÉNINGITE BACTÉRIENNE

A

Couleur du LCR : nuageux (peut également être vert ou purulent)
↓ Glucose du LCR
↑ Protéines dans le LCR >100 mg/dl
↑ ↑ ↑ Leucocytes dans le LCR : Augmentation marquée des neutrophiles
Différentiel leucocytaire dans le LCR
- Les neutrophiles (PMN) représentent 80-90% des leucocytes dans la plupart des cas de méningite bactérienne.
- Un LCR de polymorphonucléaire >1180/mm3 est fortement évocateur d’une méningite bactérienne.
- Les lymphocytes peuvent être prédominants (>50%) dans jusqu’à 10% des cas de méningite bactérienne.
↑ Pression d’ouverture du LCR : augmentée >200 mmH2O
↑ Lactate du LCR >35.1 mg/dl
Coloration de Gram
- Les organismes de la coloration de Gram ont une spécificité de test de 97 % pour la méningite bactérienne.
- La culture du LCR est positive dans 70 % des cas
- Le taux de détection de la culture du LCR diminue de 10 à 20 % si elle est réalisée après le début de l’administration des antibiotiques.

Autres tests
- PCR du LCR

141
Q
  1. DISTINGUER LES MANIFESTATIONS CLINIQUES (PRÉSENCE OU PAS DE : CÉPHALÉE, RIGIDITÉ NUCALE, FIÈVRE, ALTÉRATION DE L’ÉTAT DE CONSCIENCE, …) AINSI QUE LES CHANGEMENTS DANS LA COMPOSITION DU LIQUIDE CÉPHALO-RACHIDIEN (LCR) SELON LA CAUSE DE LA MÉNINGITE (OU DE L’IRRITATION MÉNINGÉE) : BACTÉRIENNE, VIRALE, FONGIQUE, HÉMORRHAGIQUE (HÉMORRHAGIE SOUS-ARACHNOIDIENNE) ET CARCINOMATEUSE.

Changements du LCR (Trop détaillé…)
MÉNINGITE VIRALE

A

Couleur du LCR : Liquide clair à nuageux
Glucose dans le LCR : Normal
↑ Protéines dans le LCR > 45 (généralement proche de la normale)
↑ Numération leucocytaire dans le LCR
Différentiel leucocytaire dans le LCR
- ↑ des lymphocytes dans le LCR
Les polymorphonucléaires peuvent être plus nombreux au début de l’infection
- Les globules rouges du LCR peuvent être plus nombreux dans l’encéphalite à HSV.
Pression d’ouverture du LCR : normale dans la plupart des cas (peut être augmentée).

Autres tests

- PCR virale dans le LCR (de préférence)
- IgM d'arbovirus dans le LCR ou le sérum (p. ex. encéphalite due au virus du Nil occidental)
- IRM du cerveau (encéphalite)
142
Q
  1. DISTINGUER LES MANIFESTATIONS CLINIQUES (PRÉSENCE OU PAS DE : CÉPHALÉE, RIGIDITÉ NUCALE, FIÈVRE, ALTÉRATION DE L’ÉTAT DE CONSCIENCE, …) AINSI QUE LES CHANGEMENTS DANS LA COMPOSITION DU LIQUIDE CÉPHALO-RACHIDIEN (LCR) SELON LA CAUSE DE LA MÉNINGITE (OU DE L’IRRITATION MÉNINGÉE) : BACTÉRIENNE, VIRALE, FONGIQUE, HÉMORRHAGIQUE (HÉMORRHAGIE SOUS-ARACHNOIDIENNE) ET CARCINOMATEUSE.

Changements du LCR (Trop détaillé…)
MÉNINGITE FONGIQUE

A

Couleur du LCR : liquide clair à trouble
↓ Glucose dans le LCR < 50 mg/dl
↑ Protéines dans le LCR > 45 mg/dl (généralement 50 à 250 mg/dl)
↑ Leucocytes dans le LCR
Différentiel leucocytaire dans le LCR
- Les PMN peuvent être présents dès le début, avec une prédominance ultérieure des lymphocytes.
- ↑ Des monocytes
Présence possible d’éosinophiles
Pression d’ouverture du LCR : augmentée ou variable
Coloration de Gram du LCR : des hyphes peuvent être observés.

Autres tests
- Bêta-D-Glucan dans le LCR (sensibilité du test 95-100 %, spécificité du test >83 %)
- Culture fongique du LCR
La PCR fongique du LCR a une faible sensibilité (<30 %).

143
Q
  1. DISTINGUER LES MANIFESTATIONS CLINIQUES (PRÉSENCE OU PAS DE : CÉPHALÉE, RIGIDITÉ NUCALE, FIÈVRE, ALTÉRATION DE L’ÉTAT DE CONSCIENCE, …) AINSI QUE LES CHANGEMENTS DANS LA COMPOSITION DU LIQUIDE CÉPHALO-RACHIDIEN (LCR) SELON LA CAUSE DE LA MÉNINGITE (OU DE L’IRRITATION MÉNINGÉE) : BACTÉRIENNE, VIRALE, FONGIQUE, HÉMORRHAGIQUE (HÉMORRHAGIE SOUS-ARACHNOIDIENNE) ET CARCINOMATEUSE.

Changements du LCR (Trop détaillé…)
MÉNINGITE HÉMORRAGIQUE

A
Couleur du LCR : LCR sanglant avec xanthochromie
Glucose dans le LCR : Normal ou diminué
↑ Protéines dans le LCR : >45 mg/dl
Présence de globules rouges dans le LCR 
↑ Pression d'ouverture du LCR

Autres examens
- CT Head (le plus précis dans les 6-12 premières heures)

144
Q
  1. DISTINGUER LES MANIFESTATIONS CLINIQUES (PRÉSENCE OU PAS DE : CÉPHALÉE, RIGIDITÉ NUCALE, FIÈVRE, ALTÉRATION DE L’ÉTAT DE CONSCIENCE, …) AINSI QUE LES CHANGEMENTS DANS LA COMPOSITION DU LIQUIDE CÉPHALO-RACHIDIEN (LCR) SELON LA CAUSE DE LA MÉNINGITE (OU DE L’IRRITATION MÉNINGÉE) : BACTÉRIENNE, VIRALE, FONGIQUE, HÉMORRHAGIQUE (HÉMORRHAGIE SOUS-ARACHNOIDIENNE) ET CARCINOMATEUSE.

Changements du LCR (Trop détaillé…)
MÉNINGITE CARCINOMATEUSE

A

La carcinomatose leptoméningée métastatique peut provoquer des signes de méningite (céphalées, rigidité nucale, confusion).
Couleur du LCR : clair ou xanthochromique
Glucose dans le LCR : Normal ou ↓
Protéines dans le LCR : Normale ou ↑
Leucocytes dans le LCR : Normaux ou ↑ Lymphocytes
↑ Pression d’ouverture du LCR

Autres tests

- Ponction lombaire répétée de grand volume (>10 ml) et analyse par cytométrie de flux, biomarqueurs.
- Les lésions peuvent ne pas être visibles à l'IRM
145
Q

Encore : symptomes et signes + changements du LCR

Méningite Bactérienne

A
Cephalee
rigidité nucale
fievre
alteration etat de conscience
s/s d'irritation meningee

LCR:

  • LCR nuageux
  • ↑↑↑ GB (polymorphonucléaire)
  • ↑ protéines
  • ↓ glucose (consommé /bactéries)
146
Q

Encore : symptomes et signes + changements du LCR

Méningite Virale

A
Cephalee
rigidité nucale
fievre
alteration etat de conscience
s/s d'irritation meningee

LCR:

  • LCR clair ou nuageux
  • ↑ GB (surtout lymphocytes mais également polymorphonucléaire en début d’infection
  • ↑ protéines (mais reste proche de la normale)
  • Glucose N
147
Q

Encore : symptomes et signes + changements du LCR

Méningite Fongique

A
Cephalee
rigidité nucale
fievre
alteration etat de conscience
s/s d'irritation meningee

LCR:

  • LCR clair à trouble
  • ↓ Glucose
  • ↑ Protéines
  • ↑ GB avec prédominance lymphocytaire
  • Des hyphes peuvent être observés à la coloration de Gram
148
Q

Encore : symptomes et signes + changements du LCR

Méningite Hémorragique (HSA)

A
Cephalee
rigidité nucale (possible
PAS DE fievre
alteration etat de conscience
s/s d'irritation meningee

LCR:
- LCR sanglant avec xanthochromie (LCR jaunâtre en raison d’hématies lysées)
 Présence de GR
-Une grosse quantité d’hémorragie dans le LCR peut augmenter les protéines et diminuer le glucose.
- Glucose normal ou diminué
- ↑ Protéines

149
Q

Encore : symptomes et signes + changements du LCR

Méningite Carcinomateuse

A
Cephalee
rigidité nucale
fievre
alteration etat de conscience
s/s d'irritation meningee

LCR:

  • LCR : clair ou xanthochromique
  • Glucose normal ou ↓
  • Protéines normales ou ↑
  • GB Normaux ou ↑ Lymphocytes
150
Q

Quels sont les différents facteurs contribuant à l’hypertension intracranienne dans la meningite bacterienne?

A

HYDROCÉPHALIE COMMUNICANTE ET ŒDÈME CÉRÉBRAL (VASOGÉNIQUE, CYTOTOXIQUE, INTERSITIEL)

L’œdème (de 3 types) et l’hydrocéphalie participent tous les deux à l’hypertension intracrânienne. Les signes d’irritation méningés s’expliquent d’eux-mêmes par l’inflammation des méninges.

• Ce sont surtout les œdèmes vasogénique et cytotoxique, avec l’hydrocéphalie, qui causent l’HTIC. L’hydrocéphalie peut ensuite mener à un œdème interstitiel.

La présence possible d’un œdème cérébral doit être envisagée chez tous les patients gravement malades atteints de méningite.

151
Q
  1. EXPLIQUER LES DIFFÉRENTS FACTEURS CONTRIBUANT À L’HYPERTENSION INTRACRÂNIENNE DANS LA MÉNINGITE BACTÉRIENNE – HYDROCÉPHALIE COMMUNICANTE ET ŒDÈME CÉRÉBRAL (VASOGÉNIQUE, CYTOTOXIQUE, INTERSITIEL)

Explique comment un oedeme cytotoxique peut se former?

A

La présence des antigènes bactériens favorise une réponse inflammatoire avec invasion de leucocytes et stimulation des microglies. Cette réponse inflammatoire, par les leucocytes et les microglies qui relâchent des cytokines et autres médiateurs en plus de radicaux libres et de protéases dans l’environnement infecté, mène à un dommage cellulaire et cérébral encore plus grand que par l’infection seule (l’inflammation participe au dommage et à la nécrose cellulaire). Les dommages cellulaires peuvent entrainer directement un œdème cytotoxique.

152
Q
  1. EXPLIQUER LES DIFFÉRENTS FACTEURS CONTRIBUANT À L’HYPERTENSION INTRACRÂNIENNE DANS LA MÉNINGITE BACTÉRIENNE – HYDROCÉPHALIE COMMUNICANTE ET ŒDÈME CÉRÉBRAL (VASOGÉNIQUE, CYTOTOXIQUE, INTERSITIEL)

Explique comment un oedeme vasogenique peut se former?

A

La présence des antigènes bactériens favorise une réponse inflammatoire avec invasion de leucocytes et stimulation des microglies. Cette réponse inflammatoire, par les leucocytes et les microglies qui relâchent des cytokines et autres médiateurs en plus de radicaux libres et de protéases dans l’environnement infecté, favorise la dysfonction de la barrière hémato-encéphalique (augmentation de la perméabilité), pouvant mener à un œdème vasogénique. Noter que cet œdème n’est pas limité aux méninges, mais est aussi aux aires cérébrales en raison du passage des médiateurs et des cellules inflammatoires, qui se retrouvent partout.

153
Q
  1. EXPLIQUER LES DIFFÉRENTS FACTEURS CONTRIBUANT À L’HYPERTENSION INTRACRÂNIENNE DANS LA MÉNINGITE BACTÉRIENNE – HYDROCÉPHALIE COMMUNICANTE ET ŒDÈME CÉRÉBRAL (VASOGÉNIQUE, CYTOTOXIQUE, INTERSITIEL)

Explique comment une hydrocephalie peut se former?

A

L’inflammation et l’accumulation d’un exsudat purulent peut aussi diminuer la fonction de réabsorption du LCR en raison d’une diminution de la perméabilité des villosités arachnoïdiennes et d’une certaine obstruction au flot du LCR par l’inflammation des méninges (accumulation de débris cellulaires et adhérence secondaire à l’infection), menant à une hydrocéphalie (pouvant se compliquée en œdème interstitiel s’il y a bris des surfaces méningées).

154
Q
  1. EXPLIQUER LES DIFFÉRENTS FACTEURS CONTRIBUANT À L’HYPERTENSION INTRACRÂNIENNE DANS LA MÉNINGITE BACTÉRIENNE – HYDROCÉPHALIE COMMUNICANTE ET ŒDÈME CÉRÉBRAL (VASOGÉNIQUE, CYTOTOXIQUE, INTERSITIEL)

En bref…

A

L’hypertension intracrânienne lors d’une méningite bactérienne est causée par l’œdème cérébral d’origine mixte :

  • Vasogénique : Augmentation de la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique (BHE) à cause de l’inflammation et des cytokines.
  • Interstitiel : Diminution de la résorption du LCR au niveau des villosités arachnoïdiennes -> accumulation de LCR -> hydrocéphalie (donc la pression hydrostatique augmente et ça passe la couche épendyme).
  • Cytotoxique : Parfois, les dommages cellulaires peuvent en causer directement.
155
Q

La ponction lombaire est une technique qui donne accès à quel espace?

A

l’espace sous-arachnoïdien de la citerne lombaire

156
Q

La ponction lombaire est une technique qui donne accès à l’espace sous-arachnoïdien de la citerne lombaire. La technique peut être utilisée pour :

A

• Prendre des prélèvements de LCR.

o Pour diagnostiquer des hémorragies, des infections, des méningites, des cancers, des carcinomes, des scléroses multiples par test des bands oligoclonaux (immunoglobulines monoclonales dans le LCR).

  • Mesurer la pression de LCR.
  • Retirer du LCR dans le cas suspecté de pression normale en cas d’hydrocéphalie.
  • Pour insérer des médicaments (antibiotiques, chimiothérapies, agents de contraste).
157
Q

Quelles sont les precautions prealables d une ponction lombaire?

A

• On doit s’assurer que la pression intracrânienne du patient ne soit pas trop élevée. La façon la plus sécuritaire est d’effectuer un CT-scan.

o Si l’on retire du LCR quand la pression intracrânienne est trop élevée, la trop grande différence de pression va donner une force vers la colonne vertébrale caudale, ce qui peut causer une descente des amygdales cérébelleuses dans le canal vertébral (engagement cérébral).

  • On doit évaluer pour des coagulopathies, pour empêcher les risques d’hématome épidurale spinale iatrogénique, qui peut compresser la cauda equina.
  • La technique doit être faite dans un environnement stérile, sous anesthésie locale.
158
Q

Explique la technique de PRÉLÈVEMENT DE LIQUIDE CÉPHALO-RACHIDIEN (LCR) PAR PONCTION LOMBAIRE

quelle est la premiere etape/a quel niveau fait-on la ponction?

A
  1. Le patient est couché sur le côté ou assis.
  2. Une aiguille vide est insérée dans la peau au niveau L4-L5 avec un stylet pour boucher la lumière du trou, pour empêcher des cellules épithéliales de rentrer dans le LCR durant l’insertion de l’aiguille. On insère à cet endroit afin d’éviter de piquer la moelle épinière, la moelle épinière terminant au niveau L1-L2 (conus medullaris). On descend vers L4-L5 par précaution, d’autant plus que les racines épinières sont souvent dispersées de manière sécuritaire. La crête iliaque postérieure (le haut de la fesse) est utilisée comme référentiel pour être approximativement à L4-L5.
159
Q

Explique la technique de PRÉLÈVEMENT DE LIQUIDE CÉPHALO-RACHIDIEN (LCR) PAR PONCTION LOMBAIRE

L’aiguille passe a travers quelles couches? pour se retrouver dans quel espace?

A
  1. L’aiguille passe à travers les tissus sous-cutanés, les ligaments de la colonne, la dure-mère et l’arachnoïde, pour rester dans l’espace sous-arachnoïdien.

• Le LCR de la citerne lombaire est en contact direct avec le LCR des ventricules et le LCR qui est dans la surface par-dessus le cerveau (c’est continu).

160
Q

Explique la technique de PRÉLÈVEMENT DE LIQUIDE CÉPHALO-RACHIDIEN (LCR) PAR PONCTION LOMBAIRE

Quel instrument est utilisé pour calculer la pression? Quelle est la pression normale?

A
  1. Un manomètre est utilisé pour calculer la pression (la pression est plus fiable dans la position couchée). Chez un adulte, la pression normale est < 20 cm H2O.
161
Q

Explique la technique de PRÉLÈVEMENT DE LIQUIDE CÉPHALO-RACHIDIEN (LCR) PAR PONCTION LOMBAIRE

  1. On recueille le LCR pour plusieurs études :
A

le glucose, le compte cellulaire, le compte protéique et les tests microbiologiques. On doit numéroter de manière systématique les échantillons recueillis, car les comptes cellulaires peuvent être affectées en fonction du temps d’écoulement. Habituellement, les globules rouges ne sont pas présents dans le LCR.

162
Q

Explique la technique de PRÉLÈVEMENT DE LIQUIDE CÉPHALO-RACHIDIEN (LCR) PAR PONCTION LOMBAIRE

. Habituellement, les globules rouges ne sont pas présents dans le LCR ; leur présence indique :

A
  • Hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA)
  • Encéphalite herpétique hémorragique
  • Dommages causées par la ponction lombaire : « traumatic tap ».
163
Q

Explique la technique de PRÉLÈVEMENT DE LIQUIDE CÉPHALO-RACHIDIEN (LCR) PAR PONCTION LOMBAIRE

Habituellement, les globules rouges ne sont pas présents dans le LCR ; leur présence indique :
• Hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA)
• Encéphalite herpétique hémorragique
• Dommages causées par la ponction lombaire : « traumatic tap ». On peut le distinguer des autres formes :

A

o Le nombre de globules rouges diminue à chaque échantillon en traumatic tap, mais pas en HSA.

o La xanthochromie (LCR jaunâtre en raison d’hématies lysées) est habituellement causée par la lyse du globule rouge dans le LCR (comme dans un cas de HSA). Le LCR est teinté jaune. Cela va arriver en HSA, mais pas en traumatic tap, car ça prend plusieurs heures avant que la dégénérescence des globules rouges dans le LCR se produise.

o Un traumatic tap peut aussi augmenter le compte de globules blancs de la même manière que le compte des globules rouges. La règle qu’on indique alors est : 1 globule blanc est inséré pour 700 globules rouges insérés dans le LCR. Ainsi, si on a un traumatic tap, le même ratio globules rouges/globules blancs du sang devrait se retrouver dans l’insertion.

o Une grosse quantité d’hémorragie dans le LCR, toute source confondue, peut augmenter les protéines et diminuer le glucose.

164
Q

Le true vertigo est suggestif de quoi? Avec quoi faut-il le différencier?

A

Le vertige (true vertigo) est un symptôme plus suggestif de troubles vestibulaires que de nausées, d’étourdissements, d’impression de perdre l’équilibre, etc. Il faut cependant dire que ces derniers accompagnent souvent les vertiges. Les patients utilisent le terme « vertige » de façon vague pour décrire différentes sensations anormales. Il est du rôle du médecin, lors de l’anamnèse, de clarifier si le patient parle d’un « true vertigo » et non des autres états décrits comme vertige par le patient (ex : nausée, impression de perte d’équilibre, étourdissement, malaise/perte connaissance).

165
Q

définition de vertige

A

Sensation de rotation et de mouvement. Suggestif d’une maladie vestibulaire.

• Peut être causé par n’importe quelle lésion dans la voie vestibulaire (des labyrinthes, au nerf vestibulaire, au noyau vestibulaire et au cervelet, au cortex pariétal).

166
Q

vertige périphérique

A
  • Ce type de vertiges est la cause la plus fréquente.

* Implique l’oreille interne.

167
Q

vertige central

A

• Implique le tronc cérébral ou le cervelet (moins commun)

168
Q

pk est-il important de différencier les causes centrales de peripherriques?

A

Il est important de pouvoir distinguer les causes périphériques des causes centrales.

• Certaines causes centrales sont des urgences médicales et doivent être traitées d’urgence pour éviter les séquelles (ex : AVC du tronc cérébral naissant ou hémorragie de la fosse postérieure).

o Lorsqu’on questionne le patient, il faut exclure la présence de causes centrales en lui demandant s’il présente des symptômes pouvant suggérer une cause centrale.

(trop détaillé?)
 Diplopie, autres changements visuels, changements somato-sensoriels, faiblesse, dysarthrie, incoordination, altération de conscience.
 Les patients présentant de tels symptômes doivent être considérés comme ayant une lésion de la fosse postérieure jusqu’à ce qu’on prouve le contraire et doivent être traités en urgence.

169
Q

O

A

I

170
Q

Lorsqu’un patient présente des vertiges, quel test doit être inclu a l examen physique?

A

L’examen physique doit toujours inclure un dépistage d’hypotension orthostatique (mesurer la tension artérielle en position couchée et assise).

• Normalement, la pression artérielle systolique ne baisse que d’environ 10 mmHg et le pouls augmente d’environ 10 battements par minute lorsqu’il est mesuré quelques minutes après être passé de la position couchée à une position assise avec les jambes pendantes. Des changements substantiellement plus importants suggèrent que les symptômes du patient peuvent être causés par une hypovolémie, des médicaments antihypertenseurs ou des troubles cardiovasculaires ou autonomes, plutôt que par une lésion vestibulaire.

171
Q

Lorsqu’un patient présente des vertiges, quelle structure doit être examinée? et quel examen doit également être effectué?

A

De plus, lors de l’examen général, les membranes tympaniques doivent être examinées avec un otoscope. Un examen neurologique précis doit être effectué pour détecter toute anomalie pouvant suggérer une cause centrale du vertige.

172
Q

Afin de différencier un vertige vestibulaire central d’un vertige périphérique, il est utile de faire quel test?

A

Afin de différencier un vertige vestibulaire central d’un vertige périphérique, il est utile de faire un test positionnel de Nylen-Barany (Dix-Hallpike). On demande au patient de rapporter toute sensation de vertige et de garder les yeux ouverts pendant que le clinicien recherche des signes de nystagmus.

173
Q

test positionnel de Nylen-Barany (Dix-Hallpike)

Que verrait-ton pour une lésion périphérique (oreille interne)?

A

Onset of nystagmus: delayed

Adaptation (habituation): yes

Characteristics of nystagmus and vertigo: Horizontal or rotatory, not vertical; does not change directions; prominent nystagmus only if vertigo is present as well

174
Q

test positionnel de Nylen-Barany (Dix-Hallpike)

Que verrait-ton pour une lésion centrale (tronc cérébral ou cervelet)? (hors objectif)

A

Onset of nystagmus: immediate or delayed

Adaptation (habituation): no

Characteristics of nystagmus and vertigo: Horizontal, rotatory or vertical; may change directions; prominent nystagmus may occur in the absence of vertigo

175
Q

TEST DE POSITION DE DIX-HALLPIKE
Utile pour distinguer les causes périphériques des causes centrales.

Décrit comment le test est effectué

A
  • Le patient s’assoit sur le lit ou de la table d’examen.
  • Ensuite, l’examinateur supporte la tête du patient pendant que le patient se couche sur dos, la tête tournée.
  • Au final, une oreille est en direction du sol et la tête dépasse du bord de la table/du lit.
  • La manœuvre est effectuée de façon rapide, mais en douceur.
  • Le patient doit garder ses yeux ouverts et rapporter toute sensation de vertige, pendant que l’examinateur est à la recherche de nystagmus.
  • Cette manœuvre cause une stimulation maximale du canal semi-circulaire postérieur. Elle est répétée avec l’autre oreille en bas.
176
Q

TEST DE POSITION DE DIX-HALLPIKE
Utile pour distinguer les causes périphériques des causes centrales.

• Dans le cas d’une cause périphérique :

A

o Il y a un délai de 2-5 secondes avant le début du nystagmus et la sensation de vertige.

o Le nystagmus est horizontal ou rotatoire et ne change pas de direction pendant que le patient demeure dans la même position.

o Ensuite, le nystagmus et le vertige disparaissent à l’intérieur de 30 secondes.

o Si la manœuvre est répétée, il y a souvent une adaptation, i.e. nystagmus et vertige plus courts et moins intenses à chaque fois.

177
Q

TEST DE POSITION DE DIX-HALLPIKE
Utile pour distinguer les causes périphériques des causes centrales.

• Dans le cas d’une cause central : (hors objectif)

A

o Le début du nystagmus et du vertige est souvent immédiat et il n’y a pas vraiment d’adaptation.

o Le nystagmus horizontal ou rotatoire est possible. Un nystagmus vertical ou qui change de position alors que le patient est dans la même position est spécifique à une cause centrale.

178
Q

T

A

P

179
Q

CAUSES DE VERTIGE PÉRIPHÉRIQUE

A

VERTIGE PAROXYSTIQUE POSITIONNEL BÉNIN (VPPB)

NÉVRITE VESTIBULAIRE

MALADIE DE MENIERE

MALADIE AUTO-IMMUNE DE L’OREILLE INTERNE

NEUROME ACOUSTIQUE (SCHWANNOME VESTIBULAIRE)

180
Q

CAUSES DE VERTIGE PÉRIPHÉRIQUE

VERTIGE PAROXYSTIQUE POSITIONNEL BÉNIN (VPPB)

• Étiologie :

A

• Cause la plus commune de vrais vertiges

Présence de débris otolithiques (otoconie) dans les canaux semi-circulaires (surtout le canal postérieur), qui poussent contre la cupule.

181
Q

CAUSES DE VERTIGE PÉRIPHÉRIQUE

VERTIGE PAROXYSTIQUE POSITIONNEL BÉNIN (VPPB)

• S/Sx :

A

o Épisodes brefs de vertige (quelques secondes), qui surviennent avec un changement de position
 Exception : Lors de la première apparition du symptôme, les patients peuvent rester vertigineux pendant des heures.

o Dans certains cas, le vertige peut être si intense que les patients ne peuvent pas marcher.

o Circonstances d’apparition : Apparition des symptômes surtout quand le patient essaie de s’endormir et se couche avec l’oreille affecté vers le bas, ou quand le patient se tourne vers le côté affecté. Se retourner au sens opposé du côté affecté peut aussi provoquer les symptômes.

o Si le patient reste immobile, la sensation de vertige va généralement disparaître.

182
Q

CAUSES DE VERTIGE PÉRIPHÉRIQUE

VERTIGE PAROXYSTIQUE POSITIONNEL BÉNIN (VPPB)

• Tx :

A

o Manœuvre de repositionnement canalithe pour déloger les débris otolithiques du canal.

o Exercices d’adaptation (ex : procédure Brandt-Daroff, où le patient, assis sur le bord d’un lit, se couche sur le côté, avec l’oreille gauche vers le bas, jusqu’à ce que le vertige s’estompe. À répéter de chaque côté, 10 fois.)

o Thérapie de réhabilitation vestibulaire

183
Q

CAUSES DE VERTIGE PÉRIPHÉRIQUE

NÉVRITE VESTIBULAIRE

• Étiologie :

A

Les infections virales ou l’inflammation idiopathique du ganglion ou du nerf vestibulaire peuvent causer une névrite vestibulaire.

184
Q

CAUSES DE VERTIGE PÉRIPHÉRIQUE

NÉVRITE VESTIBULAIRE

• S/Sx :

A

Il s’agit d’une maladie monophasique menant à plusieurs jours de vertige intense, et parfois un sentiment d’instabilité (unsteadiness, étourdissement) pouvant durer des semaines à des mois.

185
Q

CAUSES DE VERTIGE PÉRIPHÉRIQUE

MALADIE DE MENIERE

• Étiologie :

A

Fluide et pression excessive dans le système endolymphatique.

186
Q

CAUSES DE VERTIGE PÉRIPHÉRIQUE

MALADIE DE MENIERE

• S/Sx :

A

o Épisodes récurrents de vertige accompagnés d’une perte d’audition et d’acouphènes fluctuants ou parfois séquentiels et progressifs.

o Les patients se plaignent souvent d’un sentiment d’oreille « pleine ».

187
Q

CAUSES DE VERTIGE PÉRIPHÉRIQUE

MALADIE DE MENIERE

• Traitements :

A

Restriction de sel et diurétique (peu d’études sur ce sujet)

Intervention chirurgicale (section du nerf vestibulaire, labyrinthectomie, saculotomie/décompression endolymphatique, gentamicine transtympanique (cause une perte permanente de la fonction vestibulaire du côté affecté))

188
Q

CAUSES DE VERTIGE PÉRIPHÉRIQUE

MALADIE AUTO-IMMUNE DE L’OREILLE INTERNE

De quoi s’agit-il?

A

Produit des symptômes ressemblant à la maladie de Ménière.

189
Q

CAUSES DE VERTIGE PÉRIPHÉRIQUE

NEUROME ACOUSTIQUE (SCHWANNOME VESTIBULAIRE)

De quoi s’agit-il?

A
  • Maladie qui cause une perte auditive, des acouphènes et qui peut être associée au vertige.
  • Par contre, contrairement à la maladie de Ménière, les patients se plaignent d’étourdissements (unsteadiness) plutôt que de vertige pur. Ils n’ont généralement pas d’épisodes discrets.
190
Q

Le test de Weber permet de détecter quoi?

A

Le test de Weber permet de détecter une latéralisation de l’audition (soit une perte latérale de l’audition, qui n’est pas déterminée par une lésion proximale au noyau cochléaire, mais plutôt par une lésion atteignant le canal auditif externe, l’oreille moyenne, la cochlée, le nerf VIII ou les noyaux cochléaires).

191
Q

Le test de Weber et le test de Rinné permettent quoi?

A

Selon les résultats du test de Rinné, il sera possible d’établir si le son est entendu plus fort dans l’oreille atteinte ou dans l’oreille saine. C’est donc une combinaison des tests de Rinné et de Weber qui permet d’établir le diagnostic.

192
Q

À faire après l’épreuve de dépistage :

• Test de Rinné :

A

La conduction aérienne est comparée à la conduction osseuse de chaque oreille.

o La conduction osseuse est évaluée en plaçant le manche d’un diapason sur chaque mastoïde.

o La conduction aérienne est évaluée en tenant un diapason à l’extérieur de chaque oreille.

o Normalement (Rinné positif) : conduction aérienne > conduction osseuse

o Inversé (Rinné négatif) : CA < CO

193
Q

À faire après l’épreuve de dépistage :

• Test de Weber :

A

test de la latéralisation.

o Le diapason est placé sur le sommet du crâne en ligne médiane du patient. -> Le patient doit déterminer de quel côté le son est plus fort.

 Normalement : de même intensité de chaque côté.

194
Q

N.B. : Les tests auditifs avec diapason ne permettent pas de distinguer quelle condition?

A

N.B. : Les tests auditifs avec diapason ne permettent pas de distinguer l’audition normale de la perte bilatérale neurosensorielle ou d’une perte mixte (neurosensorielle et de conduction).

  • Sensibilité du test de Weber : 55% (spécificité : 79% pour perte sensorielle ; 92% pour perte de conduction)
  • Sensibilité du test de Rinné : 60-90% (spécificité : 95% perte sensorielle et 98% perte de conduction)
195
Q

SURDITÉ DE PERCEPTION (NEUROSENSORIELLE)

Quels sont les résultats des tests de Weber et Rinné?

A

WEBER : Le son sera latéralisé du côté de l’oreille saine, c’est-à-dire qu’on entendra le son plus fort dans l’oreille saine.

RINNÉ : La conduction aérienne sera meilleure que la conduction osseuse (CA > CO) pour l’oreille atteinte.

• Dans ce cas, l’oreille interne vibre de la même façon que l’autre oreille, mais elle n’est pas capable d’opérer la transduction de cette vibration. Il en résulte donc une hypoacousie dans l’oreille atteinte.

196
Q

SURDITÉ DE PERCEPTION (NEUROSENSORIELLE)

Causes possibles :

A

atteintes de la cochlée ou du nerf crânien VIII.

  • Presbyacousie (vieillissement)
  • Exposition au bruit – Loisirs ou travail
  • Médicaments ototoxiques
  • Génétique
  • Traumas crâniens
  • Méningite
  • Infection virale
  • Syndrome de Ménière
  • Tumeurs à l’angle cérébello-ponteux
  • Infarctus de l’artère auditive interne (rare)

Notez que les cellules ciliées ne se régénèrent pas, il s’agit donc d’un dommage permanent.

197
Q

SURDITÉ DE TRANSMISSION (CONDUCTION)

Quels sont les résultats des tests de Weber et Rinné?

A

WEBER : Le son sera latéralisé (plus fort) du côté de l’oreille atteinte (secondaire aux effets compensatoires de mécanismes neuraux ou aux facteurs mécaniques qui augmentent le volume perçu du côté ayant le problème de conduction).

RINNÉ : La conduction aérienne sera inférieure (ou égale) à la conduction osseuse dans l’oreille atteinte (CO > CA ou CO = CA).

  • Lorsque la conduction aérienne à travers l’oreille externe ou moyenne est atteinte, les vibrations à travers les os court-circuitent le problème et atteignent tout de même la cochlée.
  • Dans ce cas, il faut comprendre que dans les troubles de transmission, les sons propagés du crâne à la cochlée par transmission osseuse ne se dissipent pas aussi librement par le conduit auditif vers l’extérieur. Ainsi, il y a une sorte « d’écho » et la cochlée reçoit davantage d’énergie sonore.

o L’audition semble meilleure dans un environnement bruyant.

o La voix conserve une intensité normale, car l’oreille interne et le nerf VIII sont intacts.

  • Elle peut être causée par un bouchon de cérumen, qu’on trouve plus souvent chez les personnes âgées, car leur cérumen est plus sec et contient moins de collagène et leur conduit auditif a tendance à être plus affaissé.
  • Problème généralement visible à l’otoscope (sauf si otosclérose).
198
Q

SURDITÉ DE TRANSMISSION (CONDUCTION)

Parmi les autres causes de surdité de conduction, on retrouve :

A
  • Bouchon de cérumen
  • Otite externe, infection ou irritation de l’oreille externe
  • Tumeur du canal auditif
  • Sténose congénitale du canal (étroit ou bloqué)
  • Perforation du tympan
  • Barotrauma
  • Cholestéatome
  • Traumatisme de l’os temporal
  • Traumatisme direct dans le canal (ex. objet)
  • Malformation congénitale des osselets
199
Q
  1. RECONNAÎTRE LES SIGNAUX D’ALARME JUSTIFIANT LA PERTINENCE D’UNE TOMODENSITOMÉTRIE DE LA TÊTE DANS LE SUIVI IMMÉDIAT À LA SUITE D’UN TRAUMATISME CRÂNIEN
  2. Ne prescrivez pas de tomodensitométrie de la tête pour les adultes ou les enfants ayant subi …
A

un traumatisme crânien mineur (à moins que l’intervention soit prescrite par une règle de décision clinique appropriée).

200
Q
  1. RECONNAÎTRE LES SIGNAUX D’ALARME JUSTIFIANT LA PERTINENCE D’UNE TOMODENSITOMÉTRIE DE LA TÊTE DANS LE SUIVI IMMÉDIAT À LA SUITE D’UN TRAUMATISME CRÂNIEN
  2. Ne prescrivez pas de tomodensitométrie de la tête pour les adultes ou les enfants ayant subi un traumatisme crânien mineur (à moins que l’intervention soit prescrite par une règle de décision clinique appropriée).

explique

A

Il arrive souvent que des enfants et des adultes se présentent à l’urgence pour un traumatisme crânien mineur. On parle de traumatisme crânien mineur en présence des critères suivants : score de Glasgow de 13 à 15, associé à une perte de conscience observée, présence d’une amnésie manifeste ou à une désorientation constatée. La plupart des adultes et des enfants atteints d’un traumatisme crânien mineur n’ont pas subi de lésion cérébrale grave nécessitant une hospitalisation ou une chirurgie. Une tomodensitométrie (TDM) de la tête aux patients dans ce contexte expose inutilement à des rayonnements ionisants qui peuvent accroître le risque de développer un cancer au cours de la vie. Cette pratique augmente également la durée des séjours hospitaliers et le risque de mauvais diagnostic. Selon de solides données probantes, les médecins ne devraient pas demander de TDM de la tête pour les patients ayant subi un traumatisme crânien mineur, à moins d’avis contraire ou de règles de décision clinique validées à l’appui (par exemple la règle canadienne d’utilisation de la TDM de la tête [Canadian CT Head Rule] pour les adultes ou la règle CATCH ou PECARN pour les enfants). Malgré leur validité, ces règles ne sont jamais sensibles à 100 % et visent à appuyer et non à remplacer le jugement clinique.

201
Q
  1. RECONNAÎTRE LES SIGNAUX D’ALARME JUSTIFIANT LA PERTINENCE D’UNE TOMODENSITOMÉTRIE DE LA TÊTE DANS LE SUIVI IMMÉDIAT À LA SUITE D’UN TRAUMATISME CRÂNIEN
  2. Évitez l’imagerie pour des traumatismes crâniens mineurs, sauf en présence de signaux d’alarme.

explique

A

Les signaux d’alarme comprennent un résultat de < 13 sur l’échelle du coma de Glasgow (GCS), un résultat de < 15 GCS deux heures après le traumatisme, un patient de 65 ans et plus, une fracture ouverte du crâne évidente, une fracture soupçonnée du crâne ouverte ou avec enfoncement, tout signe de fracture basilaire (par exemple, un hémotympan, des hématomes périorbitaires étendus, un signe de Battle, une otorrhée LCR), une amnésie rétrograde par rapport à l’événement ≥ 30 minutes, un mécanisme « dangereux » (par exemple, un piéton frappé par un véhicule à moteur, un occupant éjecté d’un véhicule à moteur ou une chute d’une hauteur > 3 pieds ou > 5 marches), et la prise de Coumadin ou un trouble de la coagulation

202
Q
  1. RECONNAÎTRE LES SIGNAUX D’ALARME JUSTIFIANT LA PERTINENCE D’UNE TOMODENSITOMÉTRIE DE LA TÊTE DANS LE SUIVI IMMÉDIAT À LA SUITE D’UN TRAUMATISME CRÂNIEN

(Source personnelle)

V ou F

Souvent, les tomodensitométries ne sont pas nécessaires.

A

V

203
Q
  1. RECONNAÎTRE LES SIGNAUX D’ALARME JUSTIFIANT LA PERTINENCE D’UNE TOMODENSITOMÉTRIE DE LA TÊTE DANS LE SUIVI IMMÉDIAT À LA SUITE D’UN TRAUMATISME CRÂNIEN

(Source personnelle)

Les tomodensitométries peuvent révéler quoi?

A

Les tomodensitométries peuvent révéler s’il y a une enflure, un saignement au cerveau, ou une fracture du crâne. Si vous avez des signes de blessure grave, la tomodensitométrie est habituellement le meilleur premier test pour le confirmer.

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Q
  1. RECONNAÎTRE LES SIGNAUX D’ALARME JUSTIFIANT LA PERTINENCE D’UNE TOMODENSITOMÉTRIE DE LA TÊTE DANS LE SUIVI IMMÉDIAT À LA SUITE D’UN TRAUMATISME CRÂNIEN

(Source personnelle)

Les tomodensitométries peuvent révéler s’il y a une enflure, un saignement au cerveau, ou une fracture du crâne. Si vous avez des signes de blessure grave, la tomodensitométrie est habituellement le meilleur premier test pour le confirmer. Le médecin vérifiera si vous avez des signes d’un problème plus grave tels que :

A
  • une faiblesse d’un côté du visage ou du corps;
  • de la difficulté à parler, à entendre ou à avaler;
  • une perte de vision;
  • des crises convulsives;
  • des vomissements répétés;
  • un mal de tête intense;
  • une pupille plus grosse que l’autre;
  • un écoulement de liquide ou de sang d’une oreille ou du nez;
  • une sensation douloureuse sur le crâne;
  • le fait de prendre un médicament anticoagulant.

Les médecins suivent des règles de décision clinique qui recommandent de faire passer une tomodensitométrie seulement aux patients qui sont à risque élevé d’une fracture du crâne ou d’un saignement au cerveau. Après une blessure à la tête, la plupart des personnes ne présentent pas ces problèmes. De plus, la tomodensitométrie est incapable de détecter les commotions cérébrales.