Cours 8 Flashcards
(26 cards)
Attachement
Théorie de l’attachement par Bowlby:
-Emprunte des concepts à différents courants théoriques, mais particulièrement à l’éthologie (p.ex., Harlow –>singe rhésus et Lorenz –> empreinte chez les oisons) –> Perspective éthologique appliquée à l’étude des relations parent-enfant.
-Lien affectif et durable entre un enfant et ses donneurs de soins principaux (souvent la mère ou la personne qui s’en occupe le plus)
BUT: Maintenir une proximité physique pour garantir la sécurité et la protection de l’enfant
Periode critique:
-Forte idée qu’il y a une période critique, autour la première année de vie
-Aujourd’hui, on sait que l’attachement peut travailler sur l’attachement après ceci, mais dans le temps c’était la croyance
Fonctions:
-Base de sécurité lorsque l’enfant fait face à un danger
-Base pour l’exploration
-Développement des modèles internes opérants (de soi, d’autrui et de relations)
Modèles opérants internes:
1. Modèle de sécurité: Comment on se perçoit
EX: “Si je mérite d’être aimé”, “Je vaux la peine”, “Je ne suis pas négligeable”
-Se développe selon la façon dont les adultes nous traitent
- Modèle d’autrui: La vision du monde et des autres
-L’enfant apprend: “Est-ce que les autres sont fiables, sécurisants?”
-Si le donneur de soins est sécurisant, l’enfant croit que le monde l’est aussi
-Si le donneur de soins est absent, dangereux ou incohérent, l’enfant peut développer une vision du monde menaçante - Modèle des relations: Attentes dans les relations futurs
-Une personne ayant eu un attachement insécure pourrait avoir plus de difficultés relationnelles, peur d’être abandonnée, etc
Les travaux sur les singes rhésus
-Par Harlow
Expérience: bébé singe séparé de sa mère biologique, placé avec 2 mères artificielles:
1. Une mère en fil de fer (qui donne du lait)
2. Une mère en tissu doux (type toutou, n’offrant aucune nourriture)
Observation:
-Le singe passe 17h-18h/jour avec la mère en tissu (toutou)
-Il ne passe qu’environ 1h/jour avec la mère en fil, même si c’est elle qui fournit la nourriture
Conclusion:
-Le lien d’attachement n’est pas basé sur l’alimentation, mais sur le besoin de sécurité et de confort
-Lorsque le singe est effrayé, il va automatiquement vers la mère en tissu, ce qui diminue son stress
-La figure d’attachement sert donc de base sécurisante (Secure base) et de source de réconfort
Implication:
-L’attachement est affectif et émotionnel, plus que fonctionnel (nourriture)
-Il s’agit d’un besoin primaire chez les primates (et humains)
Les travaux de Konrad Lorenz sur la notion d’empreinte et de période critique
Définition de l’empreinte:
-Tendance innée chez certains animaux (comme les oies) à s’attacher au premier objet en mouvement ou qui cri qu’ils voient à la naissance (souvent la mère)
-Ce phénomène déclenche un comportement de suivi automatique
Experience de Lorenz:
-Des oisons fraichement éclos ont vu Lorenz en premier
-Ils se sont attachés à lui comme à une mère et le suivaient partout, même en marchant
Période critique:
-Il faut qu’un objet soit perçu durant une courte période critique après la naissance
-Si aucun objet ne se déplace pendant cette période, l’empreinte ne se forme pas et l’oiseau ne saura pas qui suivre plus tard, l’occasion est perdu
Conclusion
-L’attachement peut être instinctif et non basé sur des soins ou de l’alimentation
-L’environnement au moment de la naissance influence fortement l’attachement
Selon Bowlby
-La tendance innée du bébé à s’attacher à la figure parentale (souvent la mère) , dès les premiers mois qui a pour fonction de maintenir la proximité du parent, surtout dans des situations de danger perçu ou réel
-L’enfant a un besoin de relation aussi important que le besoin de nourriture. L’absence de relation ou la présence d’une relation inadaptée compromet son développement
Cette figure joue un rôle crucial dans
-La fonction de protection: garder le parent proche en cas de danger, recherche de proximité
-La fonction développementale: permettre à l’enfant d’explorer son environnement en se sentant en sécurité
-Il faut trouver un équilibre entre la recherche de proximité avec notre figure d’attachement et la capacité à explorer notre environnement
Trop d’un ou de l’autre peut nuire au développement:
-Trop de proximité= dépendance
-Trop d’exploration sans base sécurisante = insécurité ou angoisse
L’enfant a besoin de pouvoir partir explorer, tout en sachant qu’il peut revenir vers une figure stable en cas de besoin
Base de sécurité: La figure d’attachement (ex: parent) sert de refuge vers lequel l’enfant peut revenir. Elle soutient son développement émotionnel et cognitif
L’enfant dit symboliquement “J’ai besoin de toi pour..”
-Soutenir mon exploration
-M’aider, me surveiller, avoir du plaisir avec moi
-M’accueillir quand je viens vers toi
-Me réconforter, m’écouter, m’aider à gérer mes émotions, m’apprendre les dangers, etc
L’enfant peut-il développer de multiples relations d’attachement?
Oui, l’enfant peut développer plusieurs relations d’attachements (ex: avec les deux parents)
-Cependant, toutes ne sont pas de même qualité ou importance
–> Certaines relations sont plus fortes, plus sécurisantes ou plus stables que d’autres
-Il existe une hiérarchie: L’enfant se tourne en priorité vers la personne qui répond le mieux à ses besoins affectifs et de sécurité dans le moment
Les phases de développement de l’attachement
- Pré-attachement (0 à 3 mois)
-émet des signaux naturels (pleurs, cris, sourires, regards) pour attirer l’attention d’un adulte
-Les réponses sociales ne sont pas encore différenciées (aucune préférence claire) –> Il ne “discrimine” pas encore entre les personnes, tout adulte qui s’occupe de lui peut le calmer. Il n’a pas encore de préférence: il réagit pareil à tout le monde
- Attachement en formation (3 à 6 mois)
-L’enfant commence à reconnaitre les personnes familières (odeur et vision)
-Il commence à développer des préférences (sourit davantage à certaines personnes, est plus vite apaisé par elles).
- Attachement bien établi (6 à 24 mois)
-L’enfant développe une préférence marquée pour sa figure d’attachement.
-Il manifeste une méfiance envers les étrangers et proteste lors des séparations (Met en place des comportements d’attachement actifs (s’accroche, suit de regard, pleur))
- Partenariat à but corrigé/relation réciproque (24 mois et +)
-L’enfant comprend mieux les intentions du parent
-Diminution de l’anxiété de séparation (permanence de l’objet)
-Augmentation de l’autonomie
-Développement d’une relation de partenariat à but corriger, Il commence à négocier, à adapter ses comportements pour faire plaisir à l’adulte
–> La relation devient plus réciproque, il commence à agir avec l’autre en tête
La situation étrangère d’Ainsworth
-Méthode qui permet d’évaluer les différences individuelles entre les enfants sur le plan de la sécurité d’attachement
Procédure expérimentale:
-Utilisée auprès des enfants de 12 à 18 mois
-Permettant l’observation des comportements de l’enfant lors d’épisodes de séparations et de réunions parent-enfant
-Qui capitalise sur l’anxiété de séparation
Procédure expérimentale:
1.Introduction
-Mère et enfant entrent dans la pièce
-Objectif: familiarisation
- Première épisode (3 min)
-Le parent est passif, l’enfant peut explorer s’il veut
-But: observer si l’enfant explore librement - Entrée de l’étrangère (3 min)
-1 min: elle reste silencieuse
-2 min: elle parle avec la mère
-3 min: elle joue avec l’enfant si celui-ci y répond - Première séparation (3 min)
-La mère quitte la pièce
-L’enfant reste seule avec l’étrangère
-L’étrangère joue avec l’enfant pendant l’absence du parent et graduellement reprend son siège, si l’enfant est en détresse, elle doit tenter de le calmer
-Important pour observer l’anxiété de séparation - Première réunion (mère revient)
-La codification porte sur la manière dont l’enfant accueille le parent à son retour et l’utilise pour l’aider à diminuer l’inconfort crée par la séparation
-L’étranger quitte la pièce - Deuxième séparation (3 min)
-L’enfant est seul
-Si trop de détresse, on coupe cette étape plut tôt - Deuxième entrée de l’étrangère
-Elle tente de consoler l’enfant si besoin, sinon elle s’assît discrètement - Deuxième réunion (mère revient)
-On observe encore les comportements de réconfort et de retrouvailles
La situation étrangère - signes d’attachement sécure
- Attachement sécure:
-L’enfant préfère le parent à l’étranger
-Il pleure lors de la séparation, mais se calme rapidement au retour du parent.
-Reprend l’exploration une fois réconforté.
-Bon équilibre entre besoin de sécurité et désir d’explorer.
Explication parentale:
-Parent sensible aux besoins affectifs de l’enfant, constant dans la qualité de réponse et réactif aux signaux de l’enfant.
-Stratégie d’attachement primaire: recherche réconfort auprès du parent en situation de détresse et reprise de l’exploration lorsque rassuré
Prévalence: 50-70% de la population non clinique
- Attachement évitent:
-L’enfant continue à jouer même si le parent part.
-Peu ou pas de détresse apparente.
-Évite activement le parent au retour.
-Préfère explorer, jouer avec les jouets ou interagir avec l’étranger plutôt qu’avec le parent.
-Stratégie d’attachement secondaire : l’enfant tente de réduire l’activation de son système d’attachement, ce qui le laisse seul face à son anxiété et à son insécurité envers sa figure d’attachement.
Explication parentale:
-Parent distant ou rejetant
Prévalence: 15-20%
- Attachement résistant/ambivalent
-Très forte détresse lors de la séparation.
-Comportements d’explorations peu organisés
-Enfant démontre crainte envers étranger
-Difficulté à être réconforté au retour du parent.
-Reste collé au parent, explore peu.
-Résiste au fait d’être reposé au sol pour explorer
Explication parentale
-Parent inconstant (parfois sensible, parfois intrusif ou distant), soins imprévisibles
-Stratégie d’attachement secondaire: maximise l’activation de son système d’attachement. (enfant intensifie volontairement ses comportements d’attachements (pleurs, cris, approche au parent), il exprime fortement sa détresse, même après le retour du parent, il ne reprend pas l’exploration car il n’a pas de confiance dans la disponibilité du parent
Prévalence: 5-10%
- Attachement désorganisé
-Réactions contradictoires (colère, peur, figement, confusion).
-Ne sait pas comment réagir face au parent (source de peur et de protection).
-Comportements parfois bizarres ou incohérents.
Explication parentale
-Parent effrayant, abusif ou traumatisant
Prévalence
-5-10% population non clinique
-Jusqu’à 85% population clinique
C’est pour cela que parfois pour des emplois ou on doit travailler avec des individus qui souffre de ceci, ils faut signer contrat que l’on reste pendant longtemps
-Il est très dure pour ses individus de changer prof, classe, etc dans la fin de l’année. Difficile émottement que la fin s’approche.
Contributions théoriques d’Ainsworth et Bowlby
-Des différences importantes sont observées entre les enfants sur le plan de la qualité de leurs relations d’attachement.
-Liées notamment à des variations sur le plan de la sensibilité du parent aux besoins et signaux de l’enfant.
-Le parent sensible:
–> Est capable de reconnaitre et détecter les besoins de son enfant.
–> Y répond dans un délai raisonnable et de façon appropriée.
-La qualité des relations serait relativement stable* dans le temps.
-Les parents sensibles peuvent percevoir et interpréter besoins de l’enfant et les affronter correctement. Reconnaitre son son de pleur de faim, de fatiguer. Avec le temps on apprend à comprendre le signal de l’enfant.
La sensibilité parental
Est-il nécessaire que le parent soit sensible 100% du temps?
-On ne veut pas, en tant que parent, causer un attachement insécurisant chez l’enfant.
-Donc, on vise à être sensible à ses besoins… mais pas besoin d’être parfait à 100 %.
-Même les parents très sensibles ne répondent qu’à environ 80 % des besoins de leur enfant (en moyenne).
-La vie est imprévisible : on ne peut pas toujours donner à manger, consoler ou répondre au bon moment.
-Ce n’est pas réaliste ni même souhaitable d’être disponible 100 % du temps :
–> L’enfant a aussi besoin de tolérer l’attente et développer ses propres capacités d’autorégulation.
Autres facteurs à l’origine des différences individuelles
- Caractéristiques de l’enfant
-Tempérament, problèmes de santé physique, etc. - Caractéristiques maternelles :
-Santé mentale, traits de personnalité, style d’attachement du parent lui-même. - Antécédents relationnels de la mère :
-Si la mère a eu un attachement insécurisant, cela peut influencer son propre comportement parental. - Facteurs contextuels :
-Qualité de la relation conjugale, stabilité de l’environnement, soutien social, fréquentation d’un CPE (garderie), réseau social de soutien, etc. - Facteurs culturels :
-Normes éducatives, attentes envers l’autonomie ou la proximité, pratiques de soins.
Ex concrèt:
-Un enfant hospitalisé longtemps, dans un environnement bruyant, peut trouver la maison anxiogène à son retour, car le calme lui est étranger.
-Si le parent a eu un attachement insécurisant, cela peut affecter la façon dont il interprète les besoins de son propre enfant.
-Si l’enfant va à la garderie mais que le lien avec le parent reste sécurisant, il n’y a pas de problème.
→ Ça devient un problème si l’enfant passe plus de temps en garderie qu’avec son parent, au point où le lien principal est avec l’éducateur/trice
Attachement à l’adolescence
-Ressemble à la relation d’attachement établie à la fin de l’enfance (8-12 ans)
-L’adolescent «sécure» recherche l’autonomie, tout en maintenant l’importance accordée à sa relation d’attachement.
-Différences importantes enfance vs adolescence :
1. Exploration
-Ado cherche à explorer seul, prendre le transport en commun, gérer des taches sans aide
2. Réciprocité
-Ado comprend que ses parents ont aussi des besoins émotionnels
EX: “Je sais que mes parents aiment les câlins aussi.”
3. Nature
-Le réconfort n’est plus toujours physique
-L’ado peut être rassuré simplement en pensant à ses figures d’attachement
EX: “Je suis stresser pendant un examen et je pense à ma mère qui me dit que tout va être correcte.”
-On n’observe pas l’attachement chez l’ado comme chez le bébé. Il ne va pas chercher la même proximité physique, mais le besoin émotionnel reste actif
-L’attachement à l’adolescence n’est plus guidé par un besoin de protection de proximité physique du parent, mais plutôt par un besoin émotionnel de sécurité et de lien affectif, même en absence du parent
Les styles parentaux sont basé sur quels dimensions
- Sensibilité:
-Sensibilité du parent aux besoins de son enfant
–> Capacité à reconnaitre et répondre aux besoins de l’enfant
-Qualité des liens - Controle
-Encadrement pas des règles claires
-Exigence de respect des normes sociales et comportements attendus
4 styles parentaux
Sensibilité: parents peu sensibles aux besoins de l’adolescent, centrés sur eux-mêmes
Contrôle: Contrôle actif exercé par les parents sur l’adolescent
- Autocratique:
-Contrôle élevé, sensibilité faible - Démocratique:
-Contrôle élevé, sensibilité élevé - Désengagé:
-Contrôle faible, sensibilité faible - Permissif:
-Contrôle faible, sensibilité faible
Styles autocratique/autoritaire
-Combinaison : contrôle actif / faible sensibilité (indifférent ou non chaleureux)
-N’accepte pas de négociations, rigide.
-Affirme ses règles et exigences, l’enfant doit s’y conformer sinon c’est la punition.
-Ne favorise pas la responsabilisation de l’enfant/l’adolescent en ne favorisant que l’obéissance et la conformité.
-Clarté totale des règles: il n’y a aucune ambiguïté sur ce qui est attendu
Conséquences:
-Communication unidirectionnelle: l’enfant n’a pas de voix, l’enfant peut developper une communication faible
-Risque de rébellion, délinquance à l’adolescence.
-Distance émotionnelle entre parent et enfant
-Enfants plus insatisfaits, renfermés et méfiants
-Fiable estime de soi
-Moins bons résultats scolaires
-Faible compétence sociale, peur, troubles anxieux, rejet
-Retrait social et/ou comportements agressifs (selon l’enfant)
-Difficulté à s’exprimer, faible autonomie, perfectionnisme à l’âge adulte
-Problèmes d’anxiété, dépression, isolement social.
Style démocratique
-LE climat familial positif (on devrait viser celui-ci)
-Combinaison : contrôle actif / haute sensibilité.
-Standards élevés pour l’enfant/l’adolescent.
-Flexibilité (adapte ses attentes selon la situation) et soutien émotionnel
-Limites claires, échanges verbaux encouragés (enfant peux poser des questions, s’exprimer, le parents va décrire à l’enfant pourquoi ses règles sont mises en place)
Conséquence:
-Bon lien d’attachement (patron sécures avec parents, pairs, enseignants, etc)
-Communication élevée
-Meilleure régulation émotionnelle
-QI plus élevé
-Meilleur performance scolaire
-Engagement scolaire
-Meilleur satisfaction de vie
-Respect des règles (compréhension commune)
-Meilleure gestion de conflits
-Moins susceptibles à la délinquance et la criminalité
-Meilleur estime de soi
EX: Si un enfant vit de l’intimidation, il va mieux s’en sortir que ceux dans un autre style parental
Avantages:
-Équilibre sain entre le contrôle et l’autonomie
-Échanges qui permettent aux enfants/adolescents d’exprimer leur point de vue
-Chaleur et engagement manifestes
-Développement des habiletés d’autocontrole et acquisition de compétence sociales
-Favorable, même si employé par un seul parent
-Offre une indépendance graduelle
-Protège face aux différents stress et à l’influence de pairs déviants
-Favorise un fort lien d’attachement
-Atmosphère familiale permettant le développement de l’individualité et l’expression des opinions
Style désengagé
-Combinaison : faible contrôle / faible sensibilité.
-«Style négligent».
-Parent débordé par ses propres problèmes et enfant/adolescent laissé à lui-même.
-Responsabilisation démesurée exigée de l’enfant/l’adolescent.
-Contexte familiale flou et instable.
Le parent est négligent. Il a de la difficulté à assumer pleinement son rôle parental.
Par conséquent, l’enfant se retrouve à devoir gérer seul des responsabilités qui lui exigent une trop grande responsabilité
Conséquences:
-Risque élevée délinquance
-Faible estime de soi
-Problèmes d’attachement (patron d’attachement désorganisé)
-Trouble comportementale due à une mauvaise régulation émotionnelle
-Retard de développement
-Résultat académique plus faible
-Faible créativité
-Impulsifs
-Délinquance
-Toxicomanie
-Tempérament plus difficile, difficulté avec l’autorité et les cadres
-Problèmes de santé et retard de croissance (ex: ne donne pas assez de nutriments à l’enfant pour bien se developper)
Style permissif
-Combinaison : faible contrôle / haute sensibilité.
-«Style indulgent»
-Non punitif, non exigeant, aucune restriction (autodiscipline).
-Exploration et expression de soi sont importants, on veux le voir se developper sans y mettre de frontière
-Encouragement de l’individualité.
Conséquences:
-Compétences sociales et potentiel de l’enfant/l’adolescent non développés.
-Comportements impulsifs ou immatures, faible autorégulation (comportements agressifs possibles).
-Réussite éducative moindre (p. ex., manque de persévérance)
-Assument moins de responsabilités
-Moins indépendants
-Plus faible estime de soi, performance et engagement scolaire plus faible
-Sommeil perturbé
-Consommation et comportements à risques plus élevés (comportements antisociaux)
-Détresses émotionnelle et psychologique (dépression)
-Risque de décrochage scolaire
-Habitudes alimentaires
-impulsivité (manque d’auto discipline)
-Manque d’autonomie
-Difficulté avec autorité
-Ne sont pas pousser donc ils fonctionnent en dessous de leur plein potentiel
(pas de cadre, pas de attente)
-Moins de responsabilité (ex: laver salle de bain)
Le style parental n’opère pas seul…
-Les parents n’adoptent pas un style pur et unique.
–> Le style varie selon la situation, le contexte, le niveau de stress, etc.
–> Le père et la mère peuvent aussi adopter des styles différents.
-Le style peut aussi changer dans le temps ou selon les moments :
Ex : un parent peut être démocratique en général, mais autocratique dans des situations de stress ou plus permissif la fin de semaine.
-Les caractéristiques des parents et de leur relation de couple influencent le style.
–> Communication entre parents, accord sur les valeurs.
-Les croyances des parents et leurs attitudes sur le développement de l’enfant
L’enfant ou l’ado influence aussi le style parental (relation bidirectionnelle).
–> Un enfant très anxieux ou opposant peut pousser un parent à modifier son approche
Il faut aussi tenir compte de :
- La génétique comportementale (ex. tempérament de l’enfant).
- La culture et le niveau socioéconomique.
Relation parent-enfance/ado
-La relation parent-enfant n’est pas à sens unique:
–> Interaction entre le tempérament de l’enfant et le style parental.
-La présence du parent assure l’encadrement (ex de cadre: parent fait régulation d’émotions de l’enfant) nécessaire au désir d’autonomie croissant de l’enfant.
–> Pouvoir devient plus égalitaire : le contrôle des comportements passe graduellement des parents à l’enfant.
–> Corégulation : étape transitionnelle dans le contrôle du cpt de l’enfant durant laquelle les parents le supervisent de façon moins intense qu’auparavant, en lui laissant plus de possibilités d’utiliser l’autorégulation.
-Le parent demeure relativement idéalisé par l’enfant.
-Le parent détient une forme d’autorité, donc il est hiérarchiquement au-dessus, mais la relation reste dynamique
-Au départ, c’est souvent le parent qui aide à la régulation de l’enfant (émotions, comportements, respect du cadre).
EX : « On ne crie pas, même si on est fâché. »
-Plus l’enfant vieillit, plus il est capable de prendre ses propres décisions et de s’autoréguler.
-Si un parent réagit trop fortement, il peut modéliser la régulation émotionnelle :
« Je suis désolé, j’ai mal réagi, j’étais fâché. Voici comment j’aurais dû faire. »
→ Ça montre à l’enfant comment corriger ses propres réactions et reconnaître ses erreurs.
C’est bon de ne pas être un parent parfait 100 % du temps
Relation parent-adolescent
-Les conflits à l’adolescence sont normaux :
–> Ce sont souvent des désaccords mineurs, qui causent du stress mais ne brisent pas la relation.
-Il y a encore un partage de valeurs importantes :
–> Comme la religion, le travail, l’éducation….
-Les différences se situent surtout au niveau des goûts personnels :
EX. : vêtements, musique, activités → ce sont des formes d’individuation, pas de rejet. CAR enfant commence à développer identité personnelle
Conflits parent-adolescent
Source principales de conflits:
-Partage des taches et responsabilités, vêtements, activités, heures de rentrée
–> Questions mineures pour les adolescents, mais aux enjeux majeurs pour les parents
Pourquoi sa cause conflits?
-Divergence d’opinions : choix personnels (ado) VS conventions sociales et enjeux moraux (parent).
L’ado considère certains domaines comme étant de sa propre juridiction, mais le parent y voit des enjeux sociaux et moraux
-Développement des habiletés cognitives.
–> L’ado développe sa pensée critique et remet en question l’autorité
-Il veut plus d’autonomie, mais les parents peuvent imposer des limites surtout sur ce qu’ils perçoivent comme risqué
EX: heure de rentrée
-Pour l’ado: c’est une question de liberté
-Pour l’adulte: c’est une question de sécurité et de gestion des risques (plus de délinquance se passe pendant la nuit, donc ils imposent un cadre
Conflits parents-adolescents
- Ils augmentent à l’entrée dans l’adolescence
- Ils affectent souvent plus les parents que les ados
- Ils ne sont pas un signe de problème grave ou durable dans la relation familiale
- Ils peuvent être liés aux attentes irréalistes ou idéalisées de l’adolescence face à cette période
- Ils sont souvent liés à des différences de perspective entre générations
- Ils sont souvent non résolus
- mais font partie d’un processus normal de transformation identitaire et relationnelle
Non résolus= les conflits ne se terminent souvent pas par une solution claire ou un accord entre parent et adolescents
Enjeux
-Les ados croyaient que l’adolescence va être une période de grande transformation dans la vie
-Ce décalage entre leurs attentes et la réalité peut générer de a frustration ou de la déception
–> Cela alimente certains conflits avec les parents, surtout quand les jeunes cherchent plus d’autonomie, mais font face à des limites parentales
Transformation des relations durant l’adolescence
- Baisse de l’asymétrie au profit de la mutualité
-La relation parent-enfant devient plus égalitaire
-L’ado cherche plus d’autonomie ce qui modifie les dynamiques familiales - Modèle de violation –> réarrangement
-EX : un ado enfreint une règle (ex. heure de rentrée).
-Le parent réagit : cette réaction va influencer la qualité de la relation.
-Briser une règle génère souvent un conflit, mais ce n’est pas négatif en soi.
-Ce conflit est attendu sur le plan du développement.
-Il provoque un ajustement dans les rôles et les attentes : on appelle ça un réarrangement relationnel.
- Changement de la vision du parent adoptée par l’adolescent –> compréhension réciproque
- L’adolescent commence à voir ses parents comme des individus avec des défauts et des qualités, pas juste comme des figures d’autorité.
-Ceci favorise une relation plus nuancée et réciproque, fondée sur la négociation plutôt que la stricte obéissance.