item 161 : oreillons Flashcards
(11 cards)
caract agent infectieux + tropisme
virus ourlien à ARN, de la famille des Paramyxoviridae : infection aiguë contagieuse, le plus souvent bénigne
- Rare depuis le vaccin ROR, majorité des cas chez l’enfant d’âge scolaire, avec augmentation fréquence de survenue tardive
- Asymptomatique dans 1/3 des cas
- Tropisme glandulaire (parotide, testicule, pancréas) et neurologique (méningite, encéphalite rarement)
contagiosité
- Réservoir strictement humain, mais couverture vaccinale en France insuffisante pour l’éradication
- Transmission interhumaine directe par gouttelettes de salive
- Contagiosité : de 2 jours avant à 4 jours après les 1ers symptômes
- Immunisation durable après la maladie, protection vaccinale efficace
phase d’incubation/invasion/état
Diagnostic clinique : à évoquer en cas de contage récent et/ou d’absence de vaccination complète
- Incubation longue = 19 jours en moyenne (15 à 24 jours)
- Phase d’invasion brève (24-48h) : fièvre modérée, otalgie, gêne à la mastication
- Phase d’état : parotidite ourlienne dans 70% des cas, ou autre atteinte isolée ou associée
- Signes généraux peu marqués chez l’enfant, plus marqués chez l’adolescent/adulte - Guérison spontanée en 8 à 10 jours
caract Parotidite ourlienne
- Parotide tuméfiée et douloureuse
- Atteinte unilatérale initiale puis bilatéralisation, refoulant le lobule de l’oreille en haut et en dehors, comblant le sillon rétro-maxillaire, pouvant donner un visage en forme de « poire »
- Turgescence de l’orifice du canal de Sténon
- Possiblement associé : pharyngite, ADP pré-tragienne et sous-angulo-maxillaire, atteinte des glandes sous-maxillaires et sublinguales, céphalées
caract Orchite et/ou épididymite ourlienne
= Chez le sujet pubère, 4 à 8 jours après la parotidite, généralement unilatérale
- Recrudescence fébrile
- Douleurs testiculaires à irradiation abdominale
- Tuméfaction très douloureuse du testicule, avec réaction inflammatoire de la vaginale (transillumination), du scrotum, voire du cordon spermatique
- Echographie : testicule hypoéchogène hypervascularisé (≠ torsion)
- Evolution favorable en 1 à 2 semaines - Atrophie testiculaire séquellaire dans 50% des cas, avec risque de stérilité rare
orchite ourlienne :
- plus fréquente chez l’adulte
- succède à la parotidite apres 4 jours
- s’annonce par une recrudescence de la fièvre
- une douleur testiculaire et inflammation du scrotum son évocateurs
- elle reste le plus souvent unilatérale
- séquelles : atrophies dans 50 % des orchites
- anomalies de la spermatogènese dans 25 % des cas
- mais la stérilité est rare même si bilatérale
caract Pancréatite ourlienne
= Atteinte rare (4%), isolée ou succédant la parotidite ourlienne - Généralement asymptomatique ou peu sévère (tableau de pancréatite aiguë œdémateuse)
- Imagerie : pancréatite œdémateuse
- Guérison spontanée sans séquelle
caract atteinte neurologique
Localisation neuroméningée = Plus fréquente des localisations extra-glandulaires
- Méningite lymphocytaire : fréquente, souvent infraclinique, avant ou après la parotidite, isolée dans 50% des cas, d’évolution favorable sans séquelle
- Encéphalite : rare (1%), tableau d’encéphalite parfois prolongé (trouble de vigilance, signe déficitaire, crise épileptique), atteinte du contingent auditif du nerf VIII avec surdité parfois définitive, 1 à 5% de décès
- Autres : myélite, polyradiculonévrite aiguë (Sd G-B)
paraclinique
Seulement en cas de doute diagnostique ou de localisation extra-parotidienne isolée
- Orientation : absence hyperleucocytose, hyperamylasémie (si parotidite ou pancréatite)
- Confirmation : RT-PCR sur prélèvement sanguin, salivaire ou LCR dans les 4 jours après symptômes, ou sérologie si absence de vaccination
ttt
= Uniquement symptomatique
- Repos, antipyrétique - Port de suspensoir en cas d’orchite
- Eviction de collectivité non obligatoire, aucune mesure spécifique de prévention du contag