Muscle Billuart Flashcards
(37 cards)
Excitabilité du muscle
La capacité du muscle à répondre à une stimulation nerveuse.
La contractilité du muscle
La capacité du muscle à se raccourcir et à générer une force en réponse
à une stimulation.
L’extensibilité du muscle
La capacité du muscle à être étiré au-delà de sa longueur de repos
L élasticité du muscle
Capacité du muscle a revenir à sa longeur initiale après étirement
Neurotransmetteur au nv du muscle
Acetylcholine
Le couplage excitation-contraction dans muscle:
Le processus par lequel un potentiel d’action
musculaire conduit à la libération de calcium par le réticulum sarcoplasmique et au
déclenchement de la contraction.
Les différents types de fibres musculaires :
Fibres lentes (type I) résistantes à la fatigue
et impliquées dans les activités d’endurance, et fibres rapides (type II) générant une force
importante pour des efforts brefs et intenses (avec des sous-types IIa et IIb/IIx).
Le cycle de l’actine-myosine
Les étapes moléculaires de la contraction, impliquant la
fixation de la myosine à l’actine, le “coup de rame” qui génère la force, la libération de
l’actine et le retour à l’état initial, nécessitant de l’ATP.
ÉLÉMENTS STRUCTURAUX DU MUSCLE STRIÉ SQUELETTIQUE
o Organisation macroscopique
o Organisation microscopique
o Structure du sarcomère
Structure myosine
Organisation macroscopique
Un muscle dans son ensemble, typiquement de forme allongée et fusiforme, attaché aux
os par des tendons. Les tendons sont des structures de tissu conjonctif dense et régulier,
principalement composés de collagène, qui transmettent les forces générées par le
muscle au squelette, permettant le mouvement des articulations. L’image montre
également un vaisseau sanguin(artère et veine) qui assure l’apport des nutriments et de
l’oxygène nécessaires au métabolisme musculaire et l’élimination des déchets. Le tissu
conjonctif est représenté enveloppant le muscle (épimysium), les faisceaux de fibres
musculaires (périmysium) et chaque fibre musculaire individuellement (endomysium).
Ce tissu conjonctif est crucial pour le soutien structurel, la transmission des forces et
l’élasticité passive du muscle. Un agrandissement montre un groupe de fibres
musculaires, les cellules contractiles du muscle, alignées parallèlement.
Organisation microscopique
Le schéma zoome sur une fibre musculaire, une cellule multinucléée contenant de
nombreuses myofibrilles. Les myofibrilles sont des structures cylindriques contractiles
qui occupent la majeure partie du volume de la fibre musculaire. L’image met en
évidence l’alternance de bandes sombres (bande A) et de bandes claires (bande I) le long
de la myofibrille, donnant au muscle son aspect strié. La ligne Z est une ligne sombre qui
divise la bande I en deux et délimite l’unité fonctionnelle de la myofibrille : le sarcomère.
Structure du sarcomère
Un sarcomère est l’unité contractile de base du muscle. On y distingue :
Ø Filament épais (myosine) : Principalement
composé de la protéine myosine. Chaque
molécule de myosine a une longue queue et une
tête globulaire qui peut se lier à l’actine. Les
filaments épais sont situés au centre du sarcomère
et forment la bande A. La ligne M est une structure
protéique au centre de la bande A qui maintient
l’alignement des filaments épais.
Ø Filament fin (actine) : Principalement composé de
la protéine actine, mais aussi de la troponineet de
la tropomyosine, des protéines régulatrices qui
contrôlent l’interaction entre l’actine et la myosine.
Les filaments fins sont ancrés aux lignes Z et
s’étendent vers le centre du sarcomère,
chevauchant partiellement les filaments épais dans la bande A et constituant
entièrement la bande I.
Ø Bande H : Une zone plus claire au centre de la bande A où, au repos, il n’y a pas de
chevauchement entre les filaments d’actine et de myosine.
Ø Titine : Une protéine géante et élastique qui s’étend de la ligne Z à la ligne M. Elle
joue un rôle crucial dans l’élasticité passive du muscle, le maintien de la structure
du sarcomère et la résistance à l’étirement excessif. La partie extensible de la
titine permet cet étirement, tandis que la partie inextensible assure une limite à
cet étirement.
Ø Nébuline : Une protéine associée aux filaments d’actine, qui semble jouer un rôle
dans la détermination de leur longueur et leur stabilisation.
Changements structuraux lors de la contraction
Deux séries de schémas illustrent le mécanisme de glissement des
filaments lors de la contraction musculaire à différentes longueurs
du sarcomère (120% L.R., 100% L.R., 90% L.R., 75% L.R., 60% L.R.
de la longueur de repos - L.R.).
Ø Série A : Montre que lors de la contraction
(raccourcissement du sarcomère), la bande I et la zone
H diminuent de longueur, voire disparaissent complètement
en cas de contraction maximale, car les filaments d’actine
glissent plus loin vers le centre du sarcomère et
chevauchent davantage les filaments de myosine. La bande
A, qui correspond à la longueur des filaments de myosine, ne
change pas de longueur.
Ø Série B : Illustre le glissement des filaments d’actine sur les
filaments de myosine. Les têtes de myosine se fixent aux
sites de liaison sur les filaments d’actine, pivotent pour tirer les filaments d’actine
vers le centre du sarcomère (le “coup de rame”), puis se détachent et se refixent plus loin le long du filament d’actine, répétant ce cycle tant que du calcium et de
l’ATP sont disponibles. Ce mouvement de “rame” provoque le raccourcissement
du sarcomère et donc de la fibre musculaire.
Structure de la myosine
Ø Queue (LMM - Light Meromyosin) : La partie fibreuse et allongée de la molécule,
responsable de l’assemblage des molécules de myosine en filaments épais.
Ø Cou (S-2) : Une région flexible qui relie la queue à la tête globulaire, permettant à
la tête de pivoter.
Ø Tête globulaire (HMM - Heavy Meromyosin, S-1) : La partie fonctionnelle de la
myosine qui possède :
Ø Un site de liaison pour l’actine, permettant la formation des ponts actinemyosine.
Ø Un site de liaison pour l’ATP, où l’ATP est hydrolysé en ADP et phosphate
inorganique (Pi), fournissant l’énergie nécessaire au cycle de contraction. La tête
de myosine possède une activité ATPase.
Ø Chaînes légères (MLC régulatrice et MLC essentielle) : Deux petites protéines
associées à chaque tête de myosine. La MLC régulatrice peut être phosphorylée,
ce qui module l’activité de la tête de myosine et joue un rôle dans la régulation de
la contraction. La MLC essentiellecontribue à la stabilité structurale de la tête de
myosine.
Def course musculaire
La course d’un muscle représente l’amplitude
totale de changement de longueur qu’il peut effectuer lors d’une contraction, et donc
l’amplitude de mouvement qu’il peut produire au niveau de l’articulation qu’il traverse.
Course externe
Il s’agit de l’amplitude du changement de longueur d’un muscle lors de sa contraction ou
de son étirement. Elle correspond à la distance entre la longueur maximale et la longueur
minimale que le muscle peut atteindre physiologiquement. Cette course est directement
liée à l’amplitude du mouvement qu’il permet au niveau des articulations sur lesquelles
il agit. Par exemple, le biceps brachial a une certaine course externe qui permet la flexion
de l’avant-bras sur le bras sur une certaine amplitude.
Course interne
Ce terme fait référence à l’amplitude du raccourcissement des unités contractiles à
l’intérieur du muscle, c’est-à-dire les sarcomères. Elle est déterminée par la longueur des
filaments d’actine et de myosine et leur capacité à glisser les uns sur les autres. La course
interne est un facteur déterminant de la course externe potentielle du muscle. Un muscle
avec de longs sarcomères disposés en série aura une plus grande course interne et donc
une plus grande course externe potentielle.
Course moyenne
La course moyenne pourrait se référer à la plage de longueurs musculaires où le muscle
est capable de produire une force optimale. Cela correspondrait à la zone de la relation
force-longueur où le chevauchement des filaments d’actine et de myosine est le plus
efficace. Les contractions qui se produisent dans cette course moyenne sont souvent les
plus efficaces en termes de production de force.
Contraction def
La contraction musculaire est le processus actif
par lequel les fibres musculaires développent une tension, résultant de l’interaction
entre les filaments d’actine et de myosine. Cette tension peut entraîner un
raccourcissement du muscle, un allongement sous contrôle, ou une absence de
changement de longueur.
Isométrique
Une contraction isométrique (du grec “iso” = égal et “metron” = mesure) se
produit lorsque le muscle est activé et génère une force, mais sa longueur globale ne
change pas et il n’y a pas de mouvement apparent au niveau de l’articulation.
En clair, c’est une contraction musculaire sans changement de la longueur du muscle.
La tension augmente, mais il n’y a pas de mouvement articulaire.
Anisométrique concentrique
Une contraction anisométrique (du grec “aniso” = inégal) concentrique se
produit lorsque le muscle s’active et se raccourcit, entraînant un mouvement au niveau
de l’articulation dans le sens du raccourcissement musculaire. La force musculaire
générée est supérieure à la résistance externe.
En clair, c’est une contraction musculaire avec raccourcissement du muscle. La force
développée est supérieure à la résistance externe, entraînant un mouvement.
Anisométrique excentrique
Une contraction anisométrique excentrique se produit lorsque le muscle est
activé et développe une tension tout en s’allongeant sous l’effet d’une force externe
supérieure à la force qu’il produit. Le muscle agit comme un frein pour contrôler le
mouvement.
En clair, c’est une contraction musculaire avec allongement du muscle sous tension. La
résistance externe est supérieure à la force développée par le muscle, mais le muscle
contrôle le mouvement.
Isocinétisme
Contraction musculaire à vitesse angulaire constante. Ce type de
contraction nécessite un équipement spécialisé qui contrôle la vitesse du mouvement,
permettant une résistance maximale sur toute l’amplitude du mouvement.
L’isocinétisme est souvent utilisé en évaluation et en rééducation
musculaire pour mesurer la force à différentes vitesses et pour un
entraînement spécifique.
La vitesse (V) est constante, tandis que la résistance (R) est asservie,
c’est-à-dire qu’elle s’adapte pour maintenir la vitesse constante malgré
les variations de force produites par le muscle
Isotonique
Contraction musculaire à force constante (ou plutôt couple constant au
niveau articulaire).