Traumatologique Et Orthopedique Flashcards

(87 cards)

1
Q

Def traumatologie et orthopédie

A

Traumatologie = À la suite d’un traumatisme
Orthopédie = Toutes les pathologies de l’appareil locomoteur qui ne sont pas
traumatiques (ex : Usure, Arthrose)

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2
Q

Matériel d’ostéosynthèse

A

Éléments qui va réparer une fracture

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3
Q

Def fracture

A

Rupture de la continuité normale d’un os causée par un traumatisme
Accident de la route, de sport…Traumatisme banal (sujet âgé)

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4
Q

Les mécanismes de la fracture

A

Mécanisme direct
Os rompu au niveau de l’impact. Le traumatisme atteint d’abord les parties molles
périphériques. (D’abord la peau : tacle au foot)
Mécanisme indirect
L’os cède à distance du traumatisme. (Mécanisme de Compression, Flexion, Torsion).
Atteinte moindre des parties molles. (Exemple : fracture au ski)

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5
Q

Etape pour décrire une fracture

A

Siège fractuaire
Articulaire ou non
Trait de fracture
Nombre d3 fragments
Deplacement

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6
Q

Descriptions fracture siège fracture

A

au niveau Diaphysaire/ Métaphysaire (entre diaphyse et
épiphyse)/ Epiphysaire/ 1/3 moyen proximal ou distal

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7
Q

Descriptions fracture articulaire ou non

A

tassement, séparation, ou mixte, si elle touche l’articulation.
Si il y a une fracture articulaire, il risque d’y avoir un défaut et donc il y a un risque
d’arthrose

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8
Q

Descriptions fracture : trait de fracture

A

Transversal : c’est-à-dire perpendiculaire
Oblique : non perpendiculaire, longue ou courte
Spiroïde : oblique mais par un mécanisme de torsion (souvent quand il y a 3 fragments)

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9
Q

Descriptions fracture : nombre de fragments

A

1 : fracture simple
3 : complexe
>3 : Comminutive
Dans celles-ci se sont plusieurs fragment d’une même fracture
Bifocale : Sorte de double ou de multiple fractures : plusieurs morceaux
complètement détaché de plusieurs fractures

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10
Q

Descriptions fracture : déplacement

A

évalue le degré de déplacement : non déplacée/ Varus, Valgus/
Translation médiale-latérale-antérieure-postérieure/ Recurvatum-Flexum/
Rotation médiale ou latérale

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11
Q

Consolidation osseuse depend de

A

Dépend de la sévérité de la lésion, de la qualité de la réduction (= comment on remet les
fragments bout à bout), de la technique de contention ( plâtre ou résine etc…), et de la
présence de comorbidité (pathologies autre : diabète….)
• Si processus favorable : au maximum consolidée au bout de 3 mois
• Si processus défavorable
- Retard de consolidation : consolidation entre 3 et 6 mois
- Si on dépasse le délais de 6 mois, on parle de pseudarthrose = non
consolidation d’une fracture
• Prérequis à la consolidation
Stabilité mécanique : les deux fragments ne doivent pas bouger ou quasiment pas,
et un apport sanguin su`isant. Pour cela que chez les fumeurs la consolidation est
plus longue.

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12
Q

J-0 de la fracture

A

Hématome fracturaire (ou péri-fractuaire)
- Formation avec la fracture : rupture des vaisseaux endomédullaires
- Très important pour la consolidation
- Si ablation de l’hématome entre J1 et J4 : peut engendrer un retard ou une absence
de consolidation

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13
Q

2 type de consolidation

A

Direct et indirect :
Globalement pour la consolidation directe, il ne faut pas de mouvements, c’est la plus
exigeante. Réduction parfaite.
Pour la consolidation indirecte, les mouvement axiaux (PAS rotation sou cisaillements)
sont plutôt bénéfiques. Elle est plus simple.

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14
Q

Consolidation osseuse direct

A

Formation directe d’un tissus osseux par les ostéons sans passer par le tissus de
granulation ni la matrice cartilagineuse
Necessité d’un contact osseux entre les 2 fragments (<1mm). Impossible en cas de mouvements fracturaires

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15
Q

Consolidation osseuse indirecte

A

Formation progressive d’os en structure trabéculaire remplaçant le tissus de
granulation
Réalisation d’un pont entre les deux segments osseux
Processus stimulé par les micro-mouvements axiaux

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16
Q

Consolidation indirecte : 3 phases

A

1 : Hématome inflammation
2 : Réparation
3 : Remodelage

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17
Q
A
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18
Q

Fracture : Inflammation J0 à J3

A

Mort cellulaire dans l’hématome
Arrivée massive de macrophages de lymphocytes et de facteurs pré-
inflammatoires

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19
Q

Tissus de granulation : J3 à 3 semaines

A

Remplacement progressif de l’hématome pas un tissus de granulation :
- Apparition de cellules précurseurs produisant un tissus
fibrovasculaire
- Sauf si persistance de mouvements fracturaires sans stabilisation,
persistance de l’hématome
Néoangiogénèse et revascularisation progressive
Apparition progressive de Cal Mou (=cal fibreux)

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20
Q

Phase de réparation après fracture et 2 type de formation du cal mou

A

Passage du Cal Mou au Cal Dur (=call osseux)
2 types de formations dans le cal mou :
- Cal externe = cal périosté : présence d’ostéoplasties à
distance de l’ishémie fracturaire. Permet une formation
solide périphérique. Mécanisme indirect
- Cal interne : Cal Cartilagineux : présence de
chondrocytes centraux plus résistants à l’ischémie
fracturaire.
Stimulé par les micro mouvement.

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21
Q

Phase de remodelage après fracture

A
  • Dure de 3 à 5 ans
  • S’organise en fonction des
    contraintes mécaniques
  • Restitue un os similaire au
    précédent
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22
Q

Délais de consolidation après fracture varient en fonction de

A

è Des lésions initiales des parties molles péri-fracturaires :
- Fractures ouvertes consolident moins bien
- Fractures abordées consolident moins bien : perte de l’hématome péri-fracturaire
(qui participe à la consolidation), donc moins de facteurs pour la consolidation

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23
Q

Délais de consolidation: de la localisation et du type d’os

A
  • Fractures diaphysaires = 3 mois (mettent plus longtemps car moins bien
    vascularisée)
  • Fractures métaphysaires = 6 semaines
  • Fractures du scaphoïde ou du talus = consolidation plus lente
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24
Q

Diff entre consolidation radiologique et histologique

A

La consolidation radiologique est plus tardive que la consolidation histologique.C’est à
dire qu’à la radio on ne verra pas le cal-osseux tout de suite meme s’il existe déjà, on verra
le cal-mou.

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25
PRINCIPES DE TRAITEMENT DES FRACTURES Étape 1 : Réduction
è Réduire le déplacement fracturaire ou l’écart inter-fragmentaire è 2 possibilités : - Par des manœuvres externes : pas d’abord chirurgical : manuellement, par les orthopédiques. Marche moins bien chez l’adulte que chez l’enfant - À foyer ouvert : Après abord chirurgical de la fracture. Au bloc opératoire. Asepsie stricte. è Nécessite un bon relâchement musculaire (anesthésie) è En urgence si compression vasculaire, nerveuse, sou`rance cutanée
26
PRINCIPES DE TRAITEMENT DES FRACTURES Étape 2 : Contention / Fixation
Contention : Lorsqu’on met une immobilisation par une attelle, un plâtre ou une résine circulaire Fixation : On fixe par du matériel chirurgical d’ostéosynthèse (plaques, vis, clous, fixations externes) è Stable / Instable : - Contraintes en Torsion (Rotation, Valgus/Varus, Flexum Recurvatum) néfastes à la consolidation = si persistantes fracture instable - Contraintes axiales en compression = fractures stables - Aucuns mouvements + contact osseux = fracture stable è Statique / Dynamique : - Statique = Fixation stable tout au long du remodelage du cal. - Dynamique = Passage de la stabilité à l’instabilité
27
Le Principe de l’AO après fracture
Réduire la fracture et l’aligner pour rétablir l’anatomie normale Préserver l’apport sanguin aux tissus mous et a l’os grâce à une chirurgie atraumatique (il faut tout faire pour préserver les tissus autours et l’hématome préri-fracturaire) Fixation solide de la fracture qui doit être stable, qui va permettre une rééducation précoce pour empêcher les raideurs (diminution des amplitudes du mouvement)
28
3 grand type de traitement après fracture
Fonctionnelle Chirurgical Orthopédiques
29
Traitement fonctionnelle après fractures
- Fracture sans grande gravité : n’impacte pas la vie ni la mobilité du patient - Absence d’immobilisation - Mouvements / Appui adaptés à la douleur Ex : fracture du 5ème MT, assimilé a une entorse de cheville, fracture de la dernière phalange du 5 orteil Ø Consolisation directe et indirecte mise à défaut Aboutit à la pseudarthrose sauf si localisation stable
30
Traitement orthopédiques après fracture
- Réduction pas manœuvre externe - Immobilisation - Absence de chirurgie Ø Consolidation directe mise à défaut Consolidation indirecte e`ective si immobilisation adaptée
31
Traitement chirurgical après fracture
- Réduction par manœuvre externe + Ostéosynthèse à foyer fermé (on n’ouvre pas ou très peu, foyer = endroit de la fracture) Ø Privilégié la consolidation indirecte - Réduction à foyer ouvert (on ouvre) + fixation interne Ø Privilégié la consolidation directe
32
Traitement orthopédique : Contention plâtrée
Conserve l’ostéogenèse périostée et endostée = consolidation indirecte (car foyer fermé donc on a gardé l’hématome périfracturaire donc plus de chance d’avoir une consolidation indirecte) Plâtre ou résine circulaire : immobilisation des articulations sus et sous jacente Immobilisation en position de fonction Risque de compression sous plâtre, souffrance nerveuse ou cutanée, de déplacement secondaire (du a la disparition de l’hématome, au non respect des consignes ou a l’instabilité de la fracture)
33
Traitement chirurgical : Ostéosynthèse
• A foyer ouvert = réduction et fixation à l’aide d’un abord (=ouverture) chirurgical avec des moyens d’ostéosynthèse Ostéogenèse directe ⇒ Nécessite une réduction anatomique et fixation stable ++ • A foyer fermé = Réduction par manœuvre externe et ostéosynthèse sans abord chirurgical, avec des petites ouvertures (Nécessité d’un contrôle scopique), pour les clous, les broches ou les plaques Ostéogenèse indirecte ⇒ Réduction anatomique moins stricte et fixation dynamique possible
34
Plaque visée latéro-corticale
- Abord du foyer de fracture - Réduction anatomique - Évacuation de l’hématome fracturaire + lésions périostées - Consolidation indirecte compromise ++ - Consolidation directe (car foyer de fracture parfaitement bien réduit et des mouvements quasi-inexistants).
35
Enclouage Centromédullaire
- Respect de l’hématome fracturaire (mais détruit transitoirement la circulation endo-médullaire) = Consolidation indirecte ++ - Réduction fracturaire imparfaite = Consolidation directe impossible - Contrôle axial par le cou et rotatoire par les vis de verrouillage
36
Embrochage Centromédullaire (Métaireau)
- Même principe que l’EMC - Stabilité mécanique moindre ; traitement rarement possible chez l’adulte : traitement de choix chez l’enfant ++ car possibilité de respecter les cartilages de croissance
37
Fixation externe
-Matériel extracorporel : fiche à distance du foyer de fracture - Utilité si risque septique => ouverture cutanée - Articulée / Non articulée - Classique / Hybrides - Parfois solution d’attente - Risque de sepsis sur les fiches
38
Traitement orthopédique : traction ou Extension continu
Par table de traction 2 types de tractions : - Traction collée = avec des poids qui tirent dans différents axes, en fonction de la fracture - Traction chirurgicale
39
L’intérêt principal de la chirurgie pour fracture
L’intérêt principal de la chirurgie est la mobilisation précoce des articulations => Obtenir une ostéosynthèse solide
40
Cicatrisation musculaire et sa durée
1- Nettoyage de la Zone lésion : Phase inflammatoire (macrophage) 2- Phase de cicatrisation : formant un cal fibreux 3- Régénération tissulaire : réfection de tissus musculaire Durée = 6 semaines à 3mois
41
Cicatrisation ligamentaire
1- Inflammation : 72H : Hématome, vasodilatation locale, libération de médiateurs de l’inflammation (PAF, PGE2), afflux de cellules PNN, macrophages 2- Prolifération vasculaire et cellulaire. Apparition du clou sanguin qui ponte les berges de la plaire puis dès J3 fibroblastes mettent en place une nouvelle matrice composée de glycoprotéines 3- Synthèse de matrice extracellulaire : 6 semaines. Production d’un tissus d’un tissu fibreux riche en collagène (type 3 puis 1). Comblement de l’espace entre les extrêmités ligamentaires. 4- Remodelage : 12 mois : phase tardive. Renforcement et récupération des propriétés conjonctives. Diminution relative nombre de cellules. Diminution de synthèse matricielle. Composition devient identique à celle ligament normal. Réarrangement fibrillaire à l’échelle moléculaire. Le tissus cicatriciel reste pendant très longtemps nettement moins résistant qu’un ligament non pathologique (jusqu’à 3-6 mois).
42
Cicatrisation nerveuse
Traumatisme nerveux : étirement / ou section => Dégénérescence Axonale Wallérienne (Visible à 3 sem à l’EMG) 1 sem : Atrophie musculaire Survie de la plaque motrice = 1 an Survie des récepteurs cutanés = plusieurs années
43
Evaluation des parties molles
1- Sensitive : Anesthésie / Hypoesthésie / Paresthésie 2- Motrice : - M0 : Absence complète de contraction - M1 : Contraction volontaire perceptible au niveau du corps musculaire - M2 : Contraction efficace en l’absence de pesanteur - M3 : Contraction volontaire contre pesanteur - M4 : Contraction contre résistance - M5 : Contraction musculaire normale
44
Principe de Réparation Nerveuse
Nerfs sectionné : objectif est de régulariser les deux extrémités en les mettant en face et dans le bon sens - Dissection des extrémités nerveuses (1 à 2cm) - Régularisation des extrémités (sous microscope) - Respect de l'orientation Fasciculaire, il faut mettre le nerf dans le bon sens (repère : artère nourricière) - Suture Epi Périneurale, en Zone Saine - Suture Sous microscope - Suture Sans Tension
45
Autogreffe Nerveuse (Non vascularisée)
Site donneur : Nerf Cutané Sensitif : - Nerf Sural - Nerf Cutané Médial/Latéral De L'avant Bras - Branche Terminale du NIOP Diminuer la Tension - Longueur Greffe > Perte de substance Vascularisation de la Greffe Imbibition par le tissu sous-jacent
46
Neurotisation
= Déconnecter un nerf sain par section et le brancher sur le nerf à « réanimer » par suture ou greffe - Réanimation Flexion du coude : Procédé d’Oberlin Nerf Ulnaire => Nerf Biceps Nerf Médian => Nerf Brachial Antérieur
47
Récupération nerveuse
« Repousse » d’environ 1mm par jour Évaluation de la repousse avec de Tinel, de la récupération motrice et sensitive
48
Complications immédiates à la suite d’un traumatisme
1) Vasculaires 2) Nerveuses 3) Cutanées
49
Les complications vasculaires
(fracture du fémur saigne énormément, section de l’artère fémorale par exemple) 1- Temps de recoloration cutanée Normale < 3 sec 2- Pouls distaux 3- Chaleur locale : froid ou chaud (bien vascularisé)
50
Les complications nerveuses
(fracture spiroïde impactant le nerf radial par exemple) 1- Déficit sensitif en aval 2- Déficit moteur en aval Jamais en amont
51
Les complications cutanées (fractures ouvertes par exemple)
Fracture ouverte = fracture avec effraction cutanée 1- Classification pré Cauchois et Duparc - 1 : ouverture cutanée saturable sans tension - 2 : ouverture cutanée saturable avec tension - 3 : perte de substance cutanée non saturable 2- Classification de Gustilo Va se concentrer sur le mécanismes lésionnaire
52
Embolie graisseuse (EG) :
Complication grave des fractures des os longs (3 a 4% des fractures des os longs) Obstruction de la microcirculation par des micro-goutelettes de graisse Survient dans 90% après fractures (il existe des EG non traumatiques)
53
Syndrome d’Embolies Graisseuse (SEG)
Manifestations cliniques, biologiques et radiologiques consécutives à une embolie graisseuse Diagnostique souvent difficile Incidence entre 0,3 et 17% Mortalité de 1 à 20% (formes fulminantes)
54
Traitement préventif qd fracture
Immobilisation du foyer de fracture: Ø Le plus précoce possible (dès le ramassage) Ø Fixation chirurgicale précoce o Controversée o Enclouage centromédullaire (technique de référence) Augmentation majeure de la pression intramédullaire 97% d'embolisations si écho coeur peropératoire Intérêt du lavage abondant et sous pression du foyer de fracture Intérêt de trous transcorticaux de décompression o Utilisation de plaques ou de fixateurs externes (évite l'hyperpression intracanalaire
55
Syndrome des loges Définition
Conflit aigu entre le contenant inextensible (fascia) et un contenu qui augmente de volume (masses musculaires). Il en résulte une augmentation de pression qui au-delà d’un certain seuil, entraîne une ischémie irréversible des muscles et des nerfs qui traversent la loge.
56
Syndrome des loges, ce qu'on observe (clinique)
- Douleurs très intenses - Loges musculaires tendues (“de bois”) - Douleur à l’étirement passif des muscles de la loge = Stretch test - Hypoesthésie sur le territoire nerveux traversant la loge - Les Pouls distaux sont présents (sauf si lésion vasculaire à l’origine du syndrome des loges)
57
Syndrome des loges etiologie
A la suite d’une fracture : Oedème / hématome - Compression prolongée d’une loge (+/- Crush Syndrome) - A la suite d’une chirurgie - Lésion vasculaire saignant dans la loge (attention pouls absent) - Favorisé par les contentions circulaires (syndrome de compression sous plâtre)
58
Syndrome de Volkmann
Déf = Conséquence séquellaire définitive d’un syndrome des loges. Rétraction fibreuses musculaires = raideur Déficit sensitivo-moteurs Séquelles majeurs ++
59
COMPLICATIONS CHRONIQUES Algodystrophie = Syndrome douloureux régional complexe de type 1 et 2
SDRC de type 2 = secondaire à une lésion neurologique - SDRC de type 1 : Dysfonctionnement du Système nerveux autonome ? Déf : Algodystrophie est un syndrome douloureux vasomoteur et trophique portant sur les structures sous cutanées, articulaires, péri articulaires et osseuses, le plus souvent d’un segment de membre en règle générale après un traumatisme.
60
COMPLICATIONS CHRONIQUES Algodystrophie = SDRC Physiopathologie :
Dérèglement régional du système neuro-végétatif : - vasoconstriction pré-capillaire et vasodilation post capillaire => œdème et hyperthermie - Absence d’hyperactivité du système sympathique - Hypersensibilité aux catécholamines - Inflammation neurogène libération de neuropeptides
61
COMPLICATIONS CHRONIQUES SDRC clinique
1. Phase chaude : Durée qq sem à 6 mois - Chaleur - Œdème - Sudation - Douleurs inflammatoires - Allodynies 2. Phase froide : Succède à la phase chaude. Durée 12 à 24 mois - Troubles trophiques : peau pâle, membre froid, acrocyanose - Raideur : rétraction capsulo-ligamentaire
62
Pseudarthrose
Déf : Non consolidation osseuse à 6 mois Avant 6 mois : Retard de consolidation è A 6 mois la non consolidation est définitive : création possible d’une “néo articulation” = pseudarthrose synoviale
63
Pseudarthrose, signe clinique
Douleur mécanique persistante au niveau du foyer de fracture Recherche des signes pouvant orienter l’étiologie = - Écoulements - ATBthé ambulatoire - Troubles trophiques - Tabac +++ - Non observance (appui…)
64
Pseudarthrose diff type
Différents types : 1. Pseudarthrose septique 2. Pseudarthrose aseptique : - Pseudarthrose Hypertrophique ou serrée : réaction en patte d’éléphant, pas de sclérose, bonne vascularisation ð problème purement mécanique - Pseudarthrose atrophique : absence de réaction osseuse, sclérose, mauvaise vascularisation, mauvais terrain, tabac ++ ð problème mécanique et biologique
65
Cals Vicieux
Déf : Consolidation d’un foyer de fracture en position non anatomique • Possible dans les 3 plans de l’espace (+ raccourcissement) • La tolérance fonctionnelle à court et long terme dépend de nombreux facteurs comme le siège (diaphysaire, épiphysaire) et l’importance de la déformation
66
Cals Vicieux signe clinique
Anamnèse : fracture consolidation • Retentissement sur les articulations sous jacentes • Retentissement sur la vie quotidienne (emploi esthétique) • Morphotype
67
Cals Vicieux prise en charge
1. Préventif : Prise en charge initiale optimale 2. Si asymptomatique + Peu de risque de récupération (À pondérer avec le terrain) ð Abstention thérapeutique 3. Si absence d’atteinte dégénérative / prise en charge précoce : ð Traitement conservateur : Ostéotomie de réaxation 4. Si prise en charge trop tardive avec atteinte dégénérative : ð Traitement radical : Arthrodèse / Arthroplastie
68
Complications de décubitus
• L’alitement prolongé ampute lourdement le pronostic de l’affection initialement en cause • Surtout chez les sujets fragiles (FESF...) • Principales complications : - Syndrome de glissement / Amyotrophie : Kiné Renutrition - Infections pulmonaires urinaires : Kiné respi, éviter les sondages, hydratation - MTEV (TVP, EP) : Mobilisation précoce, Bas de contention, HBPM - Escarres : matelas, renutrition, nursing - Psychologiques : Psychologue, prise en charge de la douleur
69
Def tumeur
Grosseur plus ou moins volumineuse due à une multiplication excessive de cellules
70
Def tumeur benigne
- Faible activité mitotique = Croissance très lente - Cellules di`érenciées - Pas de potentiel d’envahissement locorégional - Pas de potentiel métastatique
71
Tumeur Maligne de Bas Grade
Stade intermédiaire
72
Tumeur Maligne de Haut Grade
- Activité mitotique importante = Croissance rapide - Cellules indifférenciées - Potentiel d’envahissement locorégional important - Potentiel métastatique important
73
Tumeurs osseuses :
à Tumeurs osseuses secondaires : les métastases osseuses à Tumeurs osseuses primitives : - Malignes - Bénignes à Les localisations osseuses des hémopathies
74
Tumeurs tissu mous :
à Sarcomes (tumeurs malignes) et tumeurs bénignes des tissus mous à Lésions des parties molles apparentées
75
Tumeurs productrices de tissu osseux
Bénignes - Ostéome - Ostéome ostéoïde - Ostéoblastome Malignes - Ostéosarcome
76
Tumeurs productrices de tissu cartilagineux
Bénignes - Chondrome - Ostéochondrome - Fibromes chondro-myxoïde Malignes - Chondrosarcome
77
Tumeurs de la moelle osseuse
- Myélomes - Lymphomes - Sarcomes d’Ewing
78
Radiologique tumeur benin ou malin
Signes de Bénignité : - Image nette - Corticale normale Signes de Malignité : - Ostéolyse large - Pas de contour net - rupture de corticale - Réaction périostée - Envahissement des parties molles
79
PATHOLOGIES INFECTIEUSES= STÉOMYÉLITE / OSTÉITE
1. Contamination de l’os métaphysaire par diffusion hématogène (enfant ++/Rare chez l’adulte ) = Ostéomyélite ou Contamination par traumatisme local = Ostéite 2. Collection localisée 3. Drainage par fistulisation à la peau 4. Si persistance d’un fragment d‘os dévascularisé = séquestre + Biofilm => Ostéomyélite chronique
80
ARTHRITES SEPTIQUES
Définition : Présence et développement d’un germe au sein d’une articulation • Urgence diagnostique et thérapeutique • Peu fréquentes mais graves (plus fréquentes chez l’enfant) • Prise en charge multidisciplinaire
81
INFECTIONS DES TISSUS MOUS : Abcès
• Définition : suppuration définie par une collection de pus entourée par une coque fibreuse • Clinique : Collection + douleur + température + inflammation locale et biologique
82
INFECTIONS DES TISSUS MOUS : Erysipèle / Cellulite
• Infection des tissus mous : - Peau = érysipèle - Si diffusion aux tissus sous cutanés : Cellulite • Pas de collection • Pas de geste chirurgical • Prise en charge médicale : ATBthé
83
INFECTIONS DES TISSUS MOUS : panaris
• Définition = Infection d’un doigt, consécutive à une inoculation septique, le plus souvent due à Staphylococcus aureus. • Panaris stade inflammatoire de la pulpe d’un doigt ou à type de péri-onyxis • Panaris stade collecté : Atteinte plus sévère avec signes généraux. => Risque de phlegmon ou d’ostéoarthrites.
84
INFECTIONS DES TISSUS MOUS : Phlegmon des gaines
Définition = Infection de la gaine des fléchisseurs
85
INFECTIONS DES TISSUS MOUS: Fasciite nécrosante
• Infection sévère des tissus avec atteintes des fascia musculaires +/- myonécrose • 30% de mortalité
86
PATHOLOGIE DU SPORTIF :
Fatigue Triade de l'athlète Lesion du tendon
87
Les diff lésions du corps du tendon
- Tendinopathie mécanique oedémateuse: Tendon parfois augm volume - Tendinopathie mécanique fissuraire: lésions plus graves, associant microruptures, délamination des faisceaux de collagène et parfois microfragmentation - Tendinoapthie mécanique nodulaire: surcharges mécaniques telles que les microruptures - Tendinopathie mécanique nécrosante: Nécrose plus ou moins étendue - Péritendinopathie et bursite: Réaction inflammatoire de la gaine synoviale ou de la bourse séreuse