Obligations III (Final) Flashcards
(138 cards)
Qu’est-ce que la responsabilité contractuelle ?
La personne s’étant obligée d’avance par un acte de volonté libre (une personne douée de raison), néglige ou refuse d’honorer ses engagements et cause ainsi un préjudice à son cocontractant (rapports juridiques déjà existants) (art. 1458 C.c.Q.)
La réparation du préjudice contractuel, sauf faute lourde ou intentionnelle, se limite aux dommages prévus ou prévisibles au moment de la conclusion du contrat (art. 1613 C.c.Q.)
La solidarité se présume-t-elle en responsabilité C ?
Non
Qu’est-ce qu’une faute ?
Un préjudice qui ne résulte pas de l’exercice normal et licite des droits/libertés fondamentales de la personne
–> manquement au devoir + violation d’une conduite qui sort de la norme
Lors d’une faute, est-ce possible d’avoir une responsabilité partagée ?
Il est possible lorsque la responsabilité de l’agent + victime sont partagée (art. 1478 C.c.Q.)
Elle est possible uniquement si l’agent ET la victime entrainent à chacun deux un préjudice (cumulation des fautes commises)
Quels sont les caractéristiques intrinsèque d’un piège?
Piège : La situation doit comporter un danger + le danger doit être caché et non apparent + le danger doit posséder une anormalité de surprise = une faute civile.
Qu’est-ce qu’une faute lourde ?
Faute lourde : C’est une négligence/imprudence/insouciance flagrante.
Qu’est-ce qu’une faute statutaire ?
Quels sont ses caractéristiques ?
Faute statutaire : C’est une faute qui ne respecte pas la loi et qui est donc considérée comme une faute civile (il faut un préjudice + lien de causalité).
Qu’est-ce que la responsabilité extracontractuelle?
La personne fait défaut de se comporter de façon raisonnablement prudente/diligente et cause ainsi un dommage à un tiers (art. 1457 C.c.Q.).
Pour que la victime bénéficie d’une réparation totale en respo E, quelle est la caractéristique nécessaire?
La victime a droit à une réparation totale, et l’unique critère de recevabilité est que le dommage réclamé soit une suite directe et immédiate de la faute.
La solidarité en respo E se présume ?
La solidarité l’emporte (art. 1478, 1526 C.c.Q.)
La solidarité concernant le préjudice se sépare entre les agents de l’acte commis
Que signifie ‘réparation’ en responsabilité ?
Il faut réparer le préjudice causé/dédommager le créancier pour la perte qu’il a subie//le gain dont il a été privé, qu’ils soient corporel/moral/matériel.
art. 1611 C.c.Q.
Qu’est-ce que l’exonération?
Elle dispense la victime de démontrer la faute de l’auteur du dommage et déplace donc sur ce dernier le fardeau de prouver son absence de faute.
NE peut PAS uniquement se limiter à expliquer qu’il ait agit comme une personne raisonnablement prudente/diligente; faut prouver que le dommage est dû à une cause qui NE lui est PAS imputable (la force majeure, la faute d’un tiers ou celle de la victime).
Quels sont les critères déterminants de l’évaluation des dommages E ?
Pour que le dommage puisse être indemnisé, il faut qu’il ait acquis un caractère direct et certain - il n’a pas à être prévu ou prévisible (art. 1607 et 1611 C.c.Q.).
Que signifie la ‘raison’?
Qu’est-ce qui arrive si une personne privée de raison commet un préjudice?
Raison : Pour être responsable civilement et obligé de réparer le dommage causé à autrui, il faut que l’agent ait été doué de raison, c’est-à-dire apte à se rendre compte de la nature de l’acte qu’il posait, de sa portée et de ses conséquences possibles.
La personne qui commet un acte fautif privée de sa raison de manière temporaire ou permanente N’entraine PAS sa responsabilité. 1457 al.2.
La responsabilité pour autrui touche ‘quels types d’individus’ ?
- C’est le cas d’abord du titulaire de l’autorité parentale aux cond. prévues à l’article 1459 C.c.Q
- C’est ensuite celui des personnes qui ont la garde/surveillance/charge de l’éducation de l’enfant (art. 1460 C.c.Q)
- C’est enfin le cas du tuteur/curateur/mandataire/gardien d’un majeur inapte, mais, il convient de le souligner, uniquement en cas de faute lourde ou intentionnelle dans l’exercice de sa garde (art. 1461 C.c.Q)
Comment les juges mesurent la capacité mentale de discernement pour les enfants?
Le juge évalue selon l’âge et les circonstances la capacité mentale du mineur pour évaluer son niveau de responsabilité.
–> Le but est d’estimer la conduite de l’enfant par rapport à celle qu’aurait eue un ‘’enfant du même âge normalement prudent et diligent, placé dans les mêmes circonstance’’. [action en nullité : art. 164 C.c.Q.)
Lorsqu’un enfant est jugé sans raison pour l’acte causé, comment se qualifie le préjudice ?
Est-il possible pour la victime d’être compensé ?
Si l’enfant est déterminé ‘‘sans raison selon l’âge et les circonstances’’ du préjudice, l’acte est donc une force majeure (art. 1470 al.2. C.c.Q.)
Si cet acte a été la seule cause du préjudice subi, toute demande d’indemnisation de la part de la victime contre l’enfant doit être rejetée, la victime doit se rabattre exclusivement sur l’article 1459 C.c.Q.
Est-il possible d’avoir un partage de responsabilité entre un enfant et un tiers ?
OUI, c’est lorsque le juge estime que le dommage causé à la victime résulte à la fois de l’acte d’un enfant privé de raison (considéré comme une force majeure) ET de la faute d’un tiers (art. 1478 C.c.Q.)
= CUMULATIFS
En ce qui a trait aux personnes privées de raison, qu’est-ce que l’aliénation naturelle ?
Elle est dans l’impossibilité de juger des actes qu’elle pose et de leurs conséquences ET ne peut être tenue responsable du préjudice qu’elle cause (peu importe si elle est sous un régime de protection).
En ce qui a trait aux personnes privées de raison, qu’est-ce que l’aliénation provoquée?
Si la détérioration des facultés mentales résulte d’un acte volontaire ou négligent antérieur de l’auteur du dommage (abus d’alcool, de drogues), on doit alors retenir sa responsabilité en raison de la faute qui consiste à s’être volontairement mis dans un tel état ou, au moins, à avoir pris le risque de perdre temporairement la raison.
Si un administrateur cause une faute; qu’est-ce qu’il engage ?
L’administrateur est, selon l’article 321 C.c.Q, considéré comme un mandataire, et donc, au sens des articles 2160 et 2164 C.c.Q, engage la responsabilité de la personne morale, mais au titre de la responsabilité pour le fait d’autrui.
Vrai/Faux, est-ce que l’État fédéral possède une immunité de principe en matière de respo. civile ?
Comment est perçu l’État?
VRAI, sauf dans la mesure prévue par la loi.
La Loi sur la responsabilité civile de l’État et le contentieux administratif assimile l’État fédéral à une personne physique majeure et capable.
Si l’État fédéral commet une faute envers des véhicules automobiles, qu’est-ce qui arrive ?
Le conducteur + immunité législative?
L’État fédéral est tenu de réparer le dommage causé sur une voie publique par un véhicule automobile qui lui appartient (par exemple un véhicule de la Gendarmerie royale du Canada), dans la mesure où le conducteur, l’un de ses représentants personnels ou sa succession, en est responsable.
Le conducteur bénéficie d’une immunité législative, par exemple à titre d’agent de police provincial, celle-ci profite aussi à l’État fédéral.
Si l’État fédéral commet une faute envers des biens, qu’est-ce qui arrive?
Comment pourrait-il s’exonéré ?
L’État n’engage sa responsabilité que si lui-même, ou une personne agissant en son autorité, en a assumé la garde matérielle.
Ainsi, il appartient à l’État fédéral, en tant que gardien d’un bien, de prouver qu’il n’a pas commis de faute lorsqu’un préjudice est causé par le fait de celui-ci (art. 1465 C.c.Q)