Résumé des cours 1-5 Flashcards
(72 cards)
Quelles sont les découvertes d’Aserinsky et Kleitman (1953) face au sommeil paradoxal?
Mouvements oculaires rapides.
Réveils en NREM - 7% de rêves détaillés
Réveils en REM - 80% de rêves détaillés
Émettent l’hypothèse que le sommeil REM correspond à la période du rêve
Qu’étudiait Michel Jouvet et quelles sont ses découvertes par rapport au sommeil paradoxal (1979) ?
Jouvet étudie le sommeil chez les chats
Il découvre un modèle de chat sans atonie musculaire durant le sommeil = comportements “oniriques”
Exemples de comportements oniriques chat : poursuivre une proie imaginaire, exploration visuelle, comportement de défense, dos cambré, faire sa toilette, etc
Il émet donc une théorie selon laquelle on a cette atonie pour nous protéger, pour ne pas qu’on agisse pendant qu’on rêve
Structure du sommeil
Stades N1 : Transition éveil-sommeil. Sommeil léger et endormissement.
Stades N2 : Stade de sommeil majoritaire pendant le sommeil. Sommeil léger avec signes distinctifs au niveau cérébral. -> > fuseaux.+ complexes k
Stade N3 : Sommeil profond avec ondes lentes. Était anciennement séparé en stade 3 ( < 50% ondes lentes) et stade 4 ( > 50% ondes lentes)
structure du REM
*REM = rapid eye movement
2 sous-états
1- Tonique : Atonie cérébrale, pas de mouvements oculaires
2- Phasique : Mouvements oculaires rapides, “twitches” musculaires
Ondes présentes lors du sommeil
Gamma (la plus rapide -> éveil très attentif), beta (éveil attentif), alpha (éveil calme, yeux fermés), theta (sommeil -> prédomine dans ++ stades), delta (la plus lente -> sommeil profond)
Signal EEG = ensemble des fréquences qui sont présentes. C’est juste que certaines fréquences sont prédominantes.
Fuseau
Bouffées oscillatoires.
Fuseau nous coupent de l’extérieur pendant le sommeil.
Associé à la consolidation de la mémoire. Transfert MCT -> MLT.
Suit souvent un complexe K
Complexe K
1 onde lente isolée.
Si quelqu’un fait un bruit pendant qu’on dort, on va voir apparition complexe K.
Processus mis en place pour qu’on reste endormi même si bruits autour de nous
N3
Stade le plus « réparateur » pour le corps et où il est le plus difficile de réveiller le dormeur
Renforce l’efficacité des défenses immunitaires
Essentiel chez l’enfant: il recouvre en partie la période de sécrétion de l’hormone de croissance
Prédominant en 1ière moitié de la nuit
Compare les ondes selon le stade de sommeil
Éveil yeux fermés -> alpha
N1 -> thêta
N2 -> fuseau + complexes K
N3 -> delta
REM -> thêta -> rapid eye movement
Pourquoi on dort?
1-Conservation et restauration de l’énergie
2-Sécrétion de l’hormone de croissance (surtout en sommeil lent profond)
3-Activation de la réponse immunitaire
4-Maintien de l’homéostasie
5-Nettoyage des déchets métaboliques (fonction glymphatique)
6-Restauration de la performance (fonctions cognitives)
7-Consolidation de la mémoire
8-Régulation émotionnelle
Consolisation mémoire pendant le sommeil
Lorsque les souvenirs sont encodés dans notre cerveau, ils sont sensibles à l’oubli ou à l’interférence avec d’autres nouveaux souvenirs émergents. Ils ont donc besoin d’être consolidés.
La consolidation est un processus qui implique la synthèse de nouvelles protéines afin de renforcer les connexions à travers les réseaux de neurones qui forment la base physiologique de la mémoire
Le sommeil joue un rôle additionnel et parfois même essentiel dans ce processus
Des centaines d’études ont permis de mieux comprendre comment le sommeil stabilise, améliore, consolide, intègre, analyse et même altère nos souvenirs
Pour qu’il y ait création de nouvelles protéines + nouvelles connexions synaptiques. Besoin de sommeil pour que ça reste à long terme
Hypothèse SHY (complémentaire à la consolidation active des systèmes)
Hypothèse d’homéostasie synaptique (SHY)
Éliminer les connexions synaptiques superflues (faire le ménage dans la mémoire) pendant le sommeil lent profond. Évite d’avoir une saturation au niveau du cerveau.
Réduction globale de la force synaptique pour éviter la saturation des synapses et permettre de futurs apprentissages
-** Augmente le rapport signal-bruit** : ↓mémoires faibles; ↑mémoires fortes
But : éliminer les apprentissages qui sont moins importants
Analogie : vagues (ondes lentes) lissent le signal après quelques secondes on perd ce qui était le moins creusé. À la fin, reste ce qui était le mieux ancré
Consolidation active des systèmes
**Consolidation active des systèmes (Active system consolidation)
Réactivation neuronale ‘active’ des traces de mémoire
Renforcement des apprentissages récemment acquis
La mémoire est réactivée durant le sommeil. Théorie complémentaire. Activité a/n de l’hippocampe auprès des rongeurs a été analysées.
Phase 1: patron étudié à l’éveil
Phase 2 : au dodo, réactivation d’un peu le même patron d’activité pendant son sommeil = consolidation. Réactivation en sommeil lent = hausse des apprentissages
La mémoire est réactivée durant le sommeil : + on réactive la mémoire + on consolide
Lien sommeil et mémoire émotionnelle
Les émotions laissent une marque (synaptic tagging) sur certaines mémoires comme étant plus importantes pour la consolidation. => “Étiquette” au niveau des réseaux synaptiques pour dire qu’un souvenir est particulièrement important
Le sommeil réduit la charge affective (affective blanket) qui entoure une expérience. On veut parvenir à se souvenir sans revivre l’émotion à chaque fois.
En turquoise = à consolider.
En rouge = charge affective qu’on veut diminuer ex : traumatisme.
On réactive souvenirs les + émotionnels.
Quel est le lien entre sommeil et régulation émotionnelle (sommeil paradoxal) ? Explique l’expérience du karaoke
Expérience :
1-Karaoke aux participants avec écouteurs qui font qu’ils n’attendent pas leur propre voix pendant qu’ils chantent
2-On leur fait réécouter leur voix après paur voir l’activation de l’amygdale
3-Grande activité amygdale
4-Dodo
5-On compare population qui dort bien vs pas bien (sommeil paradoxal fragmenté)
6-On refait écouter voix
Si bien dormi: moins d’activation de l’amygdale. meilleure régulation amygdale.
Si pas bien dormi : amygdale activée tout aussi fortement que le 1rere fois.
Quel est le lien entre le sommeil et notre identité
Sommeil: rôle important en formant notre identité et notre sentiment d’être nous-mêmes
Notre façon de nous concevoir est déterminée en grande partie par notre mémoire autobiographique qui est composée des évènements importants de notre vie
Le sommeil participe à former ces souvenirs, car il consolide de manière préférentielle la mémoire émotionnelle
Le sommeil permet d’adoucir notre réponse émotionnelle aux souvenirs (négatifs) lorsque nous sommes de nouveau exposés à ceux-ci.
Ceci joue un rôle essentiel dans le rétablissement après des évènements traumatiques
Dement et Wolpert
1-Bruits = 43%
2-Sons connus = 56%
Donc, le taux d’incorporation augmente si le son est connu!
Quelle est la limite de cette étude réalisée en 2008 : 15 femmes dans la vingtaine. Des tubes étaient attachés aux narines des sujets, les reliant à des olfactomètres. Les appareils pompaient des flux d’air constants dans leur nez pendant 10s en SP (soit odeur d’oeufs pourris ou de roses) ?
Limite : Les auteurs n’ont attendu qu’une minute entre le stimulus et l’éveil: nous ne pouvons pas être sûrs que des représentations plus spécifiques des odeurs n’aient pas fini par apparaître dans les rêves des participantes
Qu’ont étudié Rechtschaffen & Foulkes (1965) et quelles sont leurs conclusions?
La perception en SP
Dormir… avec les yeux ouverts : on a “tapé” yeux ouverts des pts. Pendant que la personne dormait (SP)m on présentait images sur cartons pour voir si oncorporation aux rêves.
Résultat : 0% d’incorporation!!!!
Qu’est-ce que le “scanning hypothesis”?
L’idée que ces mouvements des yeux en REM phasique étaient reliés de façon directe avec le contenu onirique (“scanning hypothesis”) -> mouvements correspondent au rêveur qui regarde son environnement.
**Support de l’hypothèse : **
1-Rêves anecdotiques (Dement et Kleitman, 1957) -> on l’a vu plus haut, dans certains cas.
2-Vrai dans les rêves lucides -> on demande aux participants de faire mouvements précis des yeux en rêve lucide.
Lorsqu’on voit les vague très rapprochées -> la personne regarde G-D, G-D, G-D dans son rêve -> envoie signal au chercheur
Une des premières preuves physiologique que rêve lucide = réel.
Ex : communication bidirectionnelle.
La personne demande avec micro 8-6 = ? et l’autre personne répond 2 avec ses yeux.Les expérimentateurs peuvent communiquer avec le rêveur pendant son sommeil
Définition du rêve
Pendant l’étude, on réveille les gens aux 2 stades pour voir rappel du rêve.
1950s : Tendance à dire non, car pas rêve intense, donc la personne ne considérait pas que c’était un rêve, alors que oui.
Environ 20% se rappellent du rêve en NREM (en sommeil lent, rêves qui sont plutôt dans l’ordre de la pensée. Rêves + simples et banals) alors que près de 80% en REM
1990s : Près de 60 % se rappellent de leur rêve en NREM vs 80% en REM.
Pourcentage moyen rappel rêve REM = 80%
NREM = 43%
Pk différence dans le temps pour le NREM?
Hypothèse pour expliquer le changement de fréquence de rappel juste en NREM : définition du rêve à changée depuis…
Une recension des écrits publiés dans la revue Dreaming révèle que seulement 11.5% des articles définissent le concept de rêve et que certaines de ces définitions n’ont à peu près rien à voir entre elles (psychologie, anthropologie, médecine du sommeil, littérature, …)
Rêve classique
Le rêve « classique » correspond à un sous-ensemble plus précis de l’activité mentale en sommeil et renvoie généralement à une forme d’activité mentale complexe et organisée qui comprend
Un contenu sensoriel multimodal (visuel, auditif, etc.)
Une organisation spatio-temporelle
Des émotions (à différents degrés d’intensité)
Une progression ou une continuité de type narratif qui se produit durant le sommeil
Quels sont les différents types d’activité mentale pendant le sommeil?
Décris l’expérience onirique en sommeil paradoxal
Rêves « classiques »
Immersive et perceptuelle
Toutes les modalités sensorielles
Plus longue et bizarre
Plus « comme un rêve »
Sources de mémoire: plus distantes et de nature plus sémantique