SES : Comment expliquer l'engagement politique dans les sociétés démocratiques? Flashcards

1
Q

Sensibilisation

A

→ Mobilisation des jeunes Européens (lycéens et étudiants) pour le climat en 2019, à travers des marches

→ En effet sentiment d’inquiétude face au dérèglement climatique (canicules à répétition, problèmes de l’eau qui pourraient entraîner des crises alimentaires et aujourd’hui après la crise sanitaire, crise énergétique).

→ Cause citoyenne

→ But: interpeler l’Etat en raison de l’urgence climatique afin qu’il mette en place une transition écologique

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2
Q

Engagement politique

A

Attitude visant à participer à la vie politique et à exercer une influence sur les détenteurs du pouvoir.

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3
Q

Vie politique

A

Ensemble des activités et des relations sociales qui conduisent à la conquête et à l’exercice du pouvoir.

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4
Q

Le vote

A

La France est une démocratie représentative ; on parle de “pouvoir du peuple”. Celui-ci passe notamment par le vote, qui peut être désigné comme le fait d’exprimer une opinion lors d’élection ou d’une prise de décision.

Aujourd’hui en France, le suffrage est universel, cad que le peuple dans son ensemble peut voter (hommes depuis 1848 et femmes depuis 1944), alors qu’avant il était censitaire: seuls ceux qui payaient le cens (impôt) pouvaient voter.

Les français sont sollicités pour aller voter en moyenne tous les 9 mois.

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5
Q

Participation électorale et abstention

A

La participation électorale est la proportion d’électeurs ayant choisi de voter plutôt que de s’abstenir.
Elle comprend les votes blancs et les votes nuls.

Ces dernières années, il y a une problématique de croissance de l’abstention.
→ Pb de représentation de la démocratie

→ idées :
- rendre le vote obligatoire sous peine de sanction (comme en Belgique)
- Vote électronique

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6
Q

L’engagement associatif

A

Attitude visant à soutenir ou à participer activement à la défense d’une cause (comme la défense de la protection animale, notamment avec la SPA et le parti animaliste), d’une idéologie au sein d’un parti politique (par exemple le PCF, qui défend l’idéologie marxiste), d’un syndicat (CGT, FO, MEDEF…), ou d’une association caritative (comme les restos du coeur ou La Croix rouge).

Cela peut également passer par du militantisme.

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7
Q

Militantisme

A

Le militantisme désigne l’activité d’une personne, qui lutte activement pour une cause ou une idéologie, ce qui peut passer par l’adhésion à un parti politique.

Les militants ont un vaste répertoire d’action : ils peuvent distribuer des tracts, participer à des réunions ou encore coller des affiches lors des élections.

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8
Q

La consommation engagée

A

La consommation engagée désigne la manifestation d’un engagement politique via la consommation.

Elle peut passer par le boycott de certains produits, l’achat de produits biologiques etc.

On parle d’éco-consommateur ou encore de consommateur responsable.
→ Il y a cette idée que le consommateur est l’acteur
(Entreprises créent des besoins aux consommateurs)

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9
Q

PCS et niveau de diplôme

A

Le vote est différent selon la PCS: l’engagement associatif est plus marqué chez les CPIS et les PI

Le vote est différent selon le diplôme possédé
→ Plus le niveau de diplôme est élevé, plus on s’engage

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10
Q

Raisons vote différent selon PCS et niveau de diplôme

A

Autocensure des moins diplômés et des catégories populaires, qui ont le sentiment d’être moins compétents et moins légitimes pour s’engager
→ Explication mise en avant notamment par le politiste français Daniel Gaxie qui parle de “compétence politique”. Celle-ci serait liée au capital culturel : plus les individus ont un capital culturel dense, plus ceux-ci sont diplômés et participent en votant et en s’engageant au sein d’association.

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11
Q

Exemple corrélation PCS diplôme et vote

A

Par exemple, au 2e tour de l’élection présidentielle de 2017, ce sont les cadres qui ont le plus voté pour Macron (82%) et les ouvriers qui ont le plus voté pour Marine Le Pen (56%).
Cela peut notamment s’expliquer par une différence de “compétence politique”.

D’autre part, plus le niveau de diplôme est élevé, plus le vote pour Macron est fort.
Il en est de même pour le niveau de revenu.
→ C’est pourquoi on appelle parfois Macron le “président des riches”

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12
Q

Engagement politique différent selon l’âge

A

Engagement politique différent selon l’âge.
→ A mesure que les personnes vieillissent, elles s’engagent plus politiquement: elles votent davantage et s’inscrivent plus dans des associations.

→ Les jeunes se mobilisent quant à eux plus sous la forme de marches (ex: marche pour le climat).

En effet, la politique semble être un centre d’intérêt adulte, notamment ceux qui sont dans la vie active (+ à partir de 25 ans)
→ Les jeunes (18-24) se sentent souvent moins concernés par les enjeux économiques, sociaux, sanitaires etc.

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13
Q

Exemple corrélation entre l’âge et le vote

A

Il existe une corrélation entre l’âge et le vote : au 2e tour de l’élection présidentielle de 2017, ce sont les 18-24 ans et les plus de 50 ans qui votent le plus pour Macron et au delà de 50 ans, le vote pour Macron ne cesse de s’accroître (64% des 50-59 ans et 78% pour les 70+)

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14
Q

Génération

A

Ensemble d’individus qui ont vécu les mêmes événements.

→ Dure environ 20 ans

Ex: Génération Baby Boom (1945-1964)
Génération covid

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15
Q

Engagement politique différent selon la génération

A

Les formes d’engagement politique sont différentes selon la génération.

→ Diffère donc selon les événements vécus

Ex :
80-100 ans → vote ++
→ Génération préoccupée pour l’avenir, notamment pour celui des plus jeunes
→ Pour eux le vote est un devoir mais aussi un droit et une chance
→ ex: les femmes âgées sont très attachées à ce droit puisqu’au départ, elles ne l’avaient pas (droit de vote femme 1944)

Autre ex:

  • Jeunes de mai 1968 ≠ Jeunes d’aujourd’hui
    → 1968 = Vaste mouvement de liberté : revendications contre la conso de masse, la guerre du Viêt Nam, émancipation des femmes qui refusent l’autorité de leur mari etc.
    → Mvt hippie, de paix …

→ Ont vécu qqch de marquant → S’engagent beaucoup politiquement

Les jeunes nés dans les années 2000 → + conscient de l’enjeu climatique → consommation engagée

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16
Q

Engagement différent selon le sexe

A

→ Participation au vote équivalente chez les hommes et les femmes
Cependant, il y aurait un engagement associatif genrée:

Hommes = engagement dans les partis politiques, syndicats
→ Goût de la contestation et du pouvoir
Mais également + temps que les femmes (pas les contraintes de la vie familiale)

Femmes = associations caritatives → aide au personnes défavorisées
→ Due à la socialisation primaire qui est genrée et différentielle

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17
Q

Raisons de l’engagement politique

A
  • Défendre des intérêts individualistes ou matérialistes
  • Défendre des causes (ex: cause animale)
  • Défendre des idéologies (ex: liberté, égalité…)
  • Se sentir utile à la société
  • Contribuer à la vie démocratique
  • Avoir du pouvoir
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18
Q

Action collective

A

Action commune et concertée des membres d’un groupe en vue d’un objectif commun.

Ex: Habitants d’une commune se mobilisent contre l’implantation d’éoliennes ou encore l’installation de HLM dans leur quartier (ex: à Neuilly), de centres de détention etc.

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19
Q

Paradoxe de l’action collective

A

→ Existence d’un paradoxe, cad d’une contradiction, à l’action collective, explicitée par l’économiste Mancur Olson

→ Collectivement, pour aboutir à une solution commune, les individus ont intérêt à se mobiliser mais, individuellement ils n’ont pas intérêt à se mobiliser

→ Avant chaque action collective, l’individu est rationnel et réalise un calcul coût / avantages :

Par ex, dans le cas d’une grève, les coûts sont la perte de salaire, des dépenses (déplacements), du temps pour s’informer et se mobiliser mais aussi un risque d’être mal vu par son employeur.
Les avantages sont quant à eux la possibilité d’une hausse de salaire ou encore du retrait d’une loi ou d’un projet.

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20
Q

Existence du passager clandestin

A

Les individus ne se mobilisent pas collectivement, bien qu’ils adhèrent aux valeurs défendues par la mobilisation.

En effet, alors que les coûts de l’action collective sont supportés individuellement, les bénéfices sont partagés collectivement.

Par conséquent, les individus adoptent des comportements de passager clandestin (“free rider”) : ils ne participent pas à l’action collective et attendent que ce soit les autres qui le fassent afin de bénéficier des avantages sans supporter les coûts de la mobilisation.

Si tous les individus raisonnaient de cette manière, il n’y aurait pas d’action collective.

Cependant, l’action collective existe en France et est même plus forte que dans la plupart des pays européens.

21
Q

Les incitations sélectives

A

Les incitations sélectives, théorisées par Mancur Olson ont pour objectif d’éviter les comportements de passager clandestin.

Elles consistent à réduire les coûts de l’action collective et à augmenter les avantages pour les membres actifs et inversement pour les non-membres.

Par conséquent, les organisations mettent en place des incitations sélectives positives mais aussi négatives. (voir fc)

22
Q

Incitations sélectives positives et négatives

A

Les organisations mettent en place des incitations sélectives positives, qui peuvent être symboliques (reconnaissance, statut honorifique…) mais aussi matérielles (accès à l’emploi, à une assurance santé, à un service d’aide juridique…)

A l’inverse, ceux qui ne s’inscrivent pas dans une action collective menée par l’organisation, vont être confrontés à des incitations sélectives négatives comme un refus d’accès à l’emploi, à une assurance santé, à un service d’aide juridique ou encore à des pressions psychologiques (ex: pas bien vu par les collègues).

23
Q

Les rétributions symboliques

A

Explication mise en avant par le politiste contemporain français Daniel Gaxie.

Les rétributions symboliques correspondent à la satisfaction morale ou identitaire procurée par l’engagement politique (récompense individuelle non matérielle).

Cela correspond à un sentiment de gratification, de notoriété, de fierté, mais aussi au développement de l’estime de soi et à la création de lien social (appartenance à un groupe).

→ Certaines personnes s’engagent pour avoir le sentiment “d’exister “, comme l’a expliqué une gilet jaune dans un témoignage.

24
Q

Les structures des opportunités politiques (SOP)

A

Environnement politique qui peut, selon la conjoncture, exercer une influence positive ou négative sur l’émergence et le développement d’un mouvement social.

→ Dépend de quatre critères :
- L’ouverture ou non du système politique aux actions collectives
- La stabilité ou non des partis politiques
- Existence ou non d’une division des élites et considération des forces relais
- Capacité du système politique à fournir des réponses aux mobilisations au travers de politiques publiques satisfaisantes

25
Q

Ouverture ou non du système politique aux actions collectives

A

Correspond à :

  • nombre de partis politiques et à l’apparition de nouveaux moments politiques ou partis.
    → Ex: création du mvt En Marche par E. Macron en 2016, qui a créé une opportunité politique
  • possibilité de manifester ou non
  • accès aux réseaux sociaux
26
Q

Stabilité ou non des partis politiques

A

Correspond à deux aspects:

  • Durée des gouvernements, à savoir s’ils sont stables suite à des élections régulières ou l’existence de coups d’Etat
  • démographie du corps électoral, à savoir le poids des jeunes, des plus âgés, de chaque PCS etc. dans le corps électoral

Par exemple, en 1944, l’obtention du droit des femmes d’être élues et de voter implique l’intégration de nouveaux enjeux favorisant l’égalité hommes / femmes.

27
Q

Existence ou non d’une division des élites et considération des forces relais

A

→ La division des élites correspond à l’existence d’une pluralité d’opinions en politique et dans les médias.

→ Forces relais correspondent à l’intégration de personnalités publiques (ex artistes), ou encore des portes-parole de l’action collective (ex Greta Thunberg)

28
Q

Capacité du système politique à fournir des réponses aux mobilisations au travers de politiques publiques satisfaisantes ex

A

Accords de Matignon en 1936 avec les congés payés et la semaine de 40 h.

29
Q

Conflictualité au travail

A

→ L’action collective peut prendre des formes diverses comme les conflits au travail.

Ils correspondent à une opposition entre individus ou groupes sociaux au sein du monde professionnel sur la répartition de la richesse, des conditions de travail etc.

Du XIXe siècle aux années 1970, les conflits du travail sont nombreux. Ceux-ci concernent majoritairement la classe ouvrière (idée marxiste de “lutte des classes”) et sont des conflits matérialistes : les ouvriers revendiquent une augmentation salariale et plus de temps libre.

Les conflits du travail sont nécessaires pour le changement social.

Par exemple, le mvt ouvrier de 1936 avec le Front populaire a permis d’aboutir aux Accords de Matignon (semaine de 40h et 2 semaines de congés payés).

30
Q

Actions collectives traditionnelles vs Nouvelles formes de l’action collective

A
  • Profil des candidats
    Traditionnel = Masculin, à faible capital culturel, peu diplômé et assez âgé
    Nouveau = Jeune, très féminin et souvent issu de catégories surdiplômées
  • Préoccupations (voir fc enjeux)
  • Formes d’organisation
    Traditionnel = Structure pyramidale et verticale
    Nouveau = Structure horizontale et décentralisée
    → Méfiance vis à vis des structures hiérarchisées
  • Moyens d’action
    → voir fc
    Grandes manifestations de rue et grèves → Actions très médiatisées, mobilisant la provocation, le scandale, ou même la violence
31
Q

Les nouvelles formes de l’action collective / Nouveau enjeux

A

→ De nouveaux enjeux de mobilisation apparaissent depuis la fin des années 60, en particulier depuis mai 68.

→ Action collective repose depuis sur des valeurs post-matérialistes: questions liées à l’identité, la reconnaissance, ou encore la liberté et la qualité de vie.

On peut prendre l’exemple du mouvement féministe, qui a permis de rendre la contraception autorisée en 1967 (loi Neuwirth), puis l’avortement en 1975 avec la loi Veil.

Ainsi, Ronald Inglehart parle de nouveaux mouvements sociaux (NMS)
Aujourd’hui, il s’agit par exemple des mouvements LGBT, régionalistes (ex: Corses et Basques qui défendent leur langue) ou encore écologistes.

32
Q

Les luttes minoritaires

A

Les luttes minoritaires constituent de nouvelles formes de l’action collective.

Elles peuvent être définies comme des mouvements sociaux portés par des minorités, cad des groupes ayant une expérience commune de discrimination.

Ex: femmes qui subissent des violences sexistes et sexuelles, ou encore minorité noires qui sont victimes de discriminations
→ A donné lieu notamment au mouvement black lives Matter

33
Q

Raison des nouvelles formes de l’action collective

A

Durant les Trente Glorieuses (1945-1975), les niveaux et modes de vies s’accroissent, ce qui permet à la grande majorité des individus de satisfaire leurs conditions matérielles, à travers des acquis sociaux. On assiste donc au développement d’une consommation de masse et d’une société de loisirs.

Par conséquent, après avoir satisfaits leurs conditions matérielles (dimension quantitative), les individus peuvent se concentrer sur des enjeux portant sur leur quotidien et favorisant leur épanouissement (dimension qualitative), comme la reconnaissance sociale et identitaire.

Ces enjeux existaient bien avant mais n’étaient pas une priorité (ex: les suffragettes ont essayé de faire entendre leur voix dans la RF)

D’autre part, l’allongement de la durée de scolarité, entraîne une hausse du niveau d’instruction et du nombre de diplômés, qui ont majoritairement des revendications qualitatives (sont conscients des enjeux comme l’environnement, les luttes minoritaires etc.)

34
Q

Frontière entre les enjeux matérialistes et post-matérialistes

A

Cependant la frontière entre les enjeux matérialistes et post-matérialistes n’est pas nette.
Aujourd’hui, l’action collective a en même temps une dimension matérialiste et post matérialiste.
Par exemple, les revendications concernant l’égalité des salaires entre les femmes et les hommes montrent bien une dimension matérialiste dans ces nouveaux enjeux de mobilisation.

Parallèlement, les revendications actuelles dans le monde du travail ne portent pas uniquement sur des aspects matérialistes mais également sur l’amélioration des conditions de travail (ex: salle de sport, salle de sieste etc.)
→ Montre bien une dimension qualitative des conflits du travail

35
Q

Diversité des acteurs

A

Dans l’action collective, les acteurs sont divers.

→ Ces acteurs, porteurs de revendications et d’idées peuvent être des associations (voir def).
Parmi les associations, on retrouve les partis politiques et les syndicats mais également d’autres associations (voir fc)

36
Q

Associations def

A

Regroupements de personnes volontaires autour d’un projet commun, qui ne cherchent pas à réaliser des bénéfices.
Elles disposent d’un statut légal, fixé par la loi de 1901.
Elles sont financées par les dons et les cotisations et fonctionnent grâce à des bénévoles.

37
Q

Les partis politiques

A

Les partis politiques peuvent être définis comme des organisations structurées, engagées dans la compétition électorale en vue d’exercer ou d’influencer le pouvoir politique (ex: Renaissance, Europe écologie les verts, LR, PCF…)

38
Q

Les syndicats

A

Associations de personnes qui visent à représenter ou à défendre les intérêts professionnels et économiques de ses membres.

Il existe des syndicats de salariés (ex: CFDT, CGT) et des syndicats de patrons (ex:MEDEF).

39
Q

Autres associations

A

Parmi les associations, il existe d’autres associations, qui se mobilisent sur des enjeux sociaux tels que la lutte contre la pauvreté, le sida, des associations féministes ou encore LGBT.

40
Q

Les groupements

A

D’un autre côté, il existe des groupements, qui sont moins institutionnalisés que les associations: ils rassemblent de manière non organisée des citoyens afin de défendre une cause ou une idéologie.
Ex: Gilets Jaunes, Marches pour le climat etc.

41
Q

Complémentarité des acteurs

A

Avec la transformation au fil du temps de la conflictualité, le rôle des acteurs évolue : depuis la fin des années 70, le rôle des partis politiques et des syndicats a tendance à s’affaiblir.

Les individus se mobilisent davantage au sein d’autres associations et de groupements afin de défendre leur point de vue, avec la volonté de ne pas être affilié à un parti politique ou un syndicat.

De plus, les conflits du travail se sont transformés (voir fc).

42
Q

Transformation des conflits du travail

A

Au départ, les actions collectives reposent majoritairement sur les conflits du travail, qui peuvent passer par des grèves nationales ou des occupations d’entreprises et de locaux.

Les mobilisations portent sur des revendications offensives, cad que les individus réclament de nouveaux droits et de meilleures conditions de travail.

Cependant au fil du temps → baisse du taux de syndicalisation (passe de 20% en 1975 à 8% ajd) et des grèves → les conflits semblent diminuer.
Cependant tjrs présents mais ont muté
→ + individualistes
Ex: conflit local dans l’entreprise pour lutter contre la fermeture de celle-ci comme à Vallourec à Saint Saulve ou à Goodyear à Amiens, ou encore refus d’heures supplémentaire
→ revendications défensives

43
Q

Notion de répertoire d’action collective

A

Le politiste américain Charles Tilly définit la notion de répertoire d’action collective comme la configuration des moyens de pression et d’influence théoriquement mobilisables par un groupe.

Cela signifie qu’au cours du temps, les répertoires mobilisés sont différents et évoluent.
Pour observer ces différents répertoires possibles, Tilly s’appuie sur l’histoire de la France et de la GB depuis le XVIIe siècle.

Ainsi, il élabore une typologie des répertoires d’action collective.

44
Q

Typologie des répertoires d’action collective

A

Sur des temps de l’histoire, ceux qui s’engagent utilisent des moyens différents et ne s’engagent pas sous la même forme.

  • 1er type de répertoire : Local-patronné :

Entre 1650 et 1850, l’action collective est à une échelle de commune ou de villages et elle prend appui sur des notables locaux comme des patrons.
→ Revendications codées : détournement de symbole (ex: pendaison de mannequins, qui représentent l’autorité)
→ Confrontation brutale

  • 2e type de répertoire : National-autonome

Sur la période 1850-1980, l’action collective a une dimension nationale et s’organise de manière autonome via des associations comme les syndicats.
→ Remet en cause le pouvoir central
→ Actions collectives considérées plus pacifiées

  • 3e type de répertoire : Transnational-solidariste

Apparaît au début des années 1980
→ Repose sur des enjeux qui dépassent le cadre national comme l’environnement ou la paix et a pour volonté d’unir l’ensemble des citoyens sur ces questions
→ Passe par le militantisme, rôle des médias etc.

45
Q

Moyens d’action

A

Derrière ces répertoires d’action, des moyens concrets sont mobilisés par les acteurs.
→ Il existe des moyens légaux comme :
- Voter
- Faire grève
- Manifester (mode d’action privilégié en France)
- Signer une pétition
- Boycotter
- Consommation engagée

→ Mais il existe aussi des moyens illégaux, qui se dvp de + en + ajd :
- désobéissance civile (voir fc)
- Destruction de bien (ex: défenseurs de la cause animale détruisent des devantures de boucherie)
- Occupation de locaux et de lieux publics tels que les Zones à défendre (ZAD) → voir fc ex
- Hacktivisme (voir fc)

Ces mouvements d’action illégaux ont pour but d’être relayés par les médias, en particulier les RS afin d’interpeler les PP et les élus.

46
Q

Désobéissance civile

A

La désobéissance civile correspond au refus délibéré de suivre les prescriptions d’une loi, d’un décret ou d’une circulaire tenus pour indignes ou injustes.
Elle est en principe non-violente.

Ex: Rosa Parks qui refuse de céder sa place à une personne de couleur blanche

47
Q

Ex occupation des locaux

A

Par exemple, les habitants de Notre-Dame-Des-Landes ont occupé une ZAD au nord de Nantes pour s’opposer à l’implantation d’un aéroport dans leur commune. Ils ont obtenu gain de cause puisqu’en 2018, le projet a été abandonné.

48
Q

Hacktivisme

A

Mouvement par lequel des programmeurs et des hackeurs mettent leurs compétences au service d’une cause politique.

49
Q

Nouvelles formes de protestation

A

Ces dernières années, les actions collectives ont évolué et reposent davantage sur l’usage d’internet pour informer, mobiliser et agir (ex: mouvement contre les violences faites aux femmes avec le hashtag me too).
De plus, le rôle des médias se dvp, tout comme celui du droit et des experts (ex: laboratoires d’idée, appelés Think tank), qui permettent d’affiner les opinions.

→ Apparition de mobilisations innovantes telles que des marches festives en faveur du climat, ou encore l’occupation des ronds-point avec les GJ