cours 10.1 et 10.2 Flashcards

(38 cards)

1
Q

Qu’est-ce que la théorie des niveaux de traitement (Craik & Lockhart) postule?

A

Que plus le traitement est profond, plus la trace mnésique est durable en mémoire à long terme (MLT).

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2
Q

Quelle est la différence entre la répétition de type I et type II?

A

Type I (de maintien) garde la trace active en MCT, mais inefficace pour MLT; Type II (élaborative) est efficace pour transférer en MLT en associant le sens ou connaissances.

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3
Q

Que démontre l’étude de Hyde & Jenkins (1973) sur l’encodage?

A

La profondeur du traitement influence la performance, pas l’intention d’apprendre.

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4
Q

Qu’est-ce que l’effet de génération selon Slamecka & Graf (1978)?

A

Générer un mot plutôt que le lire mène à un meilleur rappel, peu importe la tâche d’orientation.

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5
Q

Pourquoi l’auto-référence améliore-t-elle le rappel selon Rogers, Kuiper & Kirker (1977)?

A

Parce que relier l’information à soi crée des traces plus durables que le simple traitement sémantique.

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6
Q

En quoi consiste l’effet de testing (Roediger & Karpicke, 2006)?

A

Se tester mène à une meilleure rétention à long terme qu’étudier davantage.

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7
Q

Quel est l’effet de l’espacement des apprentissages selon Cepeda et al. (2006)?

A

L’apprentissage distribué améliore la rétention, surtout si espacé de 1 à 3 jours.

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8
Q

Que démontre l’étude de Morris, Bransford & Franks (1977) sur le traitement approprié au transfert (TAT)?

A

La performance dépend de la concordance entre la tâche d’apprentissage et la tâche de test, pas seulement de la profondeur.

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9
Q

Qu’est-ce que la spécificité de l’encodage (Tulving & Thomson)?

A

Le rappel est meilleur si les conditions d’encodage et de récupération se ressemblent (ex: même contexte, même état).

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10
Q

Quelle conclusion tire-t-on de l’étude de Godden & Baddeley (1975) sur l’apprentissage dépendant du contexte?

A

Meilleure performance si l’environnement d’étude et de test sont les mêmes (ex: sous l’eau vs sur terre).

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11
Q

Qu’est-ce que l’étude de Grant et al. (1998) démontre sur le bruit et la mémoire?

A

Un environnement d’étude silencieux ou bruyant améliore le rappel s’il est maintenu au test (effet de contexte).

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12
Q

Dans quelles conditions observe-t-on un effet d’apprentissage dépendant de l’état selon Eich & Metcalfe (1989)?

A

Seulement lorsque l’état interne (ex: humeur) concorde avec une tâche interne (ex: génération de mots).

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13
Q

Quelle est la différence entre disponibilité et accessibilité selon Tulving & Pearlstone (1966)?

A

Les mots peuvent être disponibles en mémoire mais inaccessibles sans indices; les indices améliorent la récupération.

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14
Q

Quels facteurs influencent la consolidation selon Wilhelm et al. (2010)?

A

Le sommeil et l’intention d’apprendre: on consolide mieux pendant le sommeil si on sait qu’on sera testé.

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15
Q

Quel effet a le rappel du contexte sur la reconsolidation selon Hupbach et al. (2007)?

A

Il rend les souvenirs fragiles et permet leur modification par de nouveaux apprentissages (intrusions).

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16
Q

Quelle est la découverte clé de Nader, Schafe & LeDoux (2000) sur la mémoire de peur?

A

La reconsolidation nécessite la synthèse de protéines; bloquer cette synthèse efface la mémoire de peur réactivée.

17
Q

qu’est ce que la répétition élaborative?

A

penser au sens de l’item, faire des liens sémantiques (chunk), seul type efficace pour codage en MLT

18
Q

Étude de Hyde & Jenkins (1973) sur la profondeur de traitement but et résultats

A

but: déterminer la validité de la théorie des niveau de traitement (donc que profond encode mieux et plus durable que surface) et étudier l’effet de l’intention d’apprendre.
Résultats :
- Performance avec la profondeur de traitement (tâche d’orientation)
o Seules les conditions fréquence/plaisant montrent performance aussi bonne que contrôle
o Plus je suis connecté au sens, plus le traitement est profond, plus ma performance augmente et de ce fait j’ai plus de faciliter à me rappeler du matériel
- Intention d’apprendre n’a aucun effet significatif sur le rappel

19
Q

Est ce que selonHyde & Jenkins (1973) l’intention d’apprendre est un facteur qui influence la performance de rappel

A

Non, l’intention n’est pas un facteur en MLT. Le seul facteur important : stratégie optimale d’encodage profond

20
Q

Selon l’étude de Slamecka & Graf (1978) sur l’effet de génération quoi but et résultats?

A

but: déterminer si l’implication/effort actif dans le processus d’apprentissage est bénéfique vs. réception passive de l’information
résultats:Performance pour la condition rime significativement + basse
- Traitement – profond= niveau de reconnaissance + bas
- Générer les mots associés améliore la performance de reconnaissance pour toutes les conditions
- Interprétation : soutient pour l’hypothèse des niveaux de traitement
o Génération= tx + profond= meilleur reconnaissance

21
Q

Selon l’étude de Rogers, Kuiper & Kirker (1977) sur l’effet de l’auto-référence quoi but et résultats?

A

but: déterminer l’importance de faire des liens entre la nouvelle information et notre expérience personnelle
Résultats : En moyenne le tx + profond = meilleure performance
- Performance pour l’auto-référence significativement + élevée que toutes autres conditions
o Même vs. condition sémantique profonde
- Condition auto-référence : perfo rappel supérieur pour essais positifs « oui », mais pas pour les autres conditions

Interprétation : soutient pour l’approche des niveaux de traitements
- Découverte d’une manière apparemment plus puissante pour renforcer les traces mnésiques pour des mots.
- Meilleure façon d’améliorer l’encodage et la récupération à long terme : analyser le sens de l’information entrante et la lier aux expériences personnelles (si possible)

22
Q

quoi but et résultats de l’effet de testing Roediger & Karpick (2006)

A

but: déterminer si l’étude ou test est le facteur le plus important dans la force des traces mnésiques
résultats :
- Étudier plus augmente la confiance (Attention!)
- Hypothèses validées :
o Mieux étudier plus si testé immédiatement
o Mieux de se tester + si délai d’une semaine avant test
o Avantage pour testing avec le temps

23
Q

quoi mieux étudier ou tester pour long terme?

A

testing meilleur performance long terme que étude et relecture

24
Q

a propos de l’espace et l’apprentissage quels sont les résultats

A
  • Plus de 80% des études montrent un avantage sur la rétention pour l’apprentissage distribué
    o Surtout si le test est moins d’une journée après la dernière étude
  • Fonctionne pour intervalles de rétention plus courts (1 jour) ou longs (3-28 jours)
  • Intervalle optimal entre les séances d’étude : 1-3 jours
  • Effet très robuste
  • Montré chez clientèles diverses
25
qu'est ce que le traitement approprié au transfert et comment prouvé
Morris, Bransford & Franks (1977); montrer que la profondeur n’est pas le facteur crucial pour produire des traces mnésiques fortes et durables. Montrer que l’encodage ET récupération influencent la performance des personnes px. Reconnaissance standard : meilleure si apprentissage sémantique (profondeur > surface). Reconnaissance de rimes : meilleure si apprentissage par rimes. Ce n’est pas la profondeur seule qui importe, mais la compatibilité entre l’encodage et la récupération.
26
quoi différence entre TAT et spécificité de l'encodage
TAT met l’accent sur la tâche/but à savoir si concordent et pas tous les px font la même tâche (varie en fonction de la profondeur de la tâche). Ici, condition d’apprentissage doivent concorder avec les conditions de récupération et non l’utilité de la tâche en tant que tel. Tous les px font la même tâche. Donc si les conditions de mémorisation sont les mêmes que les conditions de récup, le contexte peut aider/servir d’indice donc améliorer la performance.
27
Godden & Baddeley (1975); montrer que ce qui est appris dans un environnement donné est mieux rappelé dans cet environnement. Quels sont les résultats
Si conditions ACQ + test concordent= meilleure performance Interprétation : - Apprentissage dépend du contexte existe - Contexte mémorisé en association avec le matériel-cible - Contexte peut être utilisé comme indice de récupération - Soutient la spécificité de l’encodage
28
Est ce que selon Eich & Metcalfe (1989) l'effet dépendant de l'état devrait avoir lieu avec n'importe quel type de tâche?
Donc l’apprentissage dépendant de l’état fonctionne seulement si concorde interne-interne.
29
Quelle est l'idée principale de l'expérience de Tulving & Pearlstone (1966) ?
Le rappel de mots est facilité lorsqu'un indice (ex. catégorie) est présenté au moment de la récupération.
30
Quelle est la différence entre mots disponibles et mots accessibles selon Tulving ?
Disponibles : encodés en mémoire. Inaccessibles : non récupérables sans indice.
31
Quelle tâche a permis de tester l’effet des indices en mémoire dans l’étude de Tulving & Pearlstone ?
Une tâche de rappel libre comparée à une tâche de rappel indicé.
32
Quel a été le principal résultat de Tulving & Pearlstone (1966) ?
Performance de rappel plus élevée lorsque des indices catégoriels sont fournis.
33
Quelle est l’interprétation clé de l’étude de Tulving & Pearlstone (1966) ?
L’oubli apparent peut être dû à l’absence d’indices appropriés, pas à une perte d’information.
34
Qu’est-ce que la spécificité de l’encodage ?
L’idée que la récupération est facilitée si les indices de récupération sont les mêmes que ceux présents à l’encodage.
35
Quels types d’indices peuvent améliorer la récupération selon la spécificité de l’encodage ?
Indices contextuels, catégoriels ou sensoriels encodés avec l’information.
36
Pourquoi l’étude de Tulving & Pearlstone rejette-t-elle l’idée d’un oubli complet ?
Parce que les mots non rappelés sans indice peuvent l’être avec un indice, donc ils ne sont pas perdus.
37
Comment l’étude de Tulving & Pearlstone (1966) soutient-elle le modèle de mémoire en deux étapes ?
Elle montre que l’encodage seul ne suffit pas ; la récupération dépend aussi des indices.
38
Quel principe fondamental de la mémoire cette étude illustre-t-elle ?
Le principe de spécificité de l’encodage.