cours 7.1 Flashcards
(14 cards)
Modèle modal de mémoire (Atkinson & Shiffrin, 1968)
Quels sont les trois systèmes principaux du modèle modal de mémoire et leurs rôles respectifs ?
Mémoire sensorielle : copie brève, grande capacité, durée très courte, précatégorielle
MCT : capacité limitée (5–9 items), durée courte (15–30 sec), codage AVL
MLT : capacité illimitée, durée longue, codage multiple (sémantique, visuel, AVL)
Selon le modèle initial d’Atkinson et Shiffrin, quelles sont les propriétés de la MCT?
-capacité limitée (Ok, mais cmb?)
-courte durée (Ok, mais cmb?)
-oubli est causé par la dégradation
-si le contenu est suffisamment répété, donc maintenu en MCT, il sera automatiquement transféré en MLT
-Le contrôle répétition et capacité n’ont pas de sous-système et forme une seule unité
Quelle expérience permet de tirer une/des conclusion(s) sur la capacité
Miller, tache d’empan mnésique= 7+/- 2 CHUNKS (unité combiné pour créer de plus grandes unités)
Gobe et al: ajoute que les chunks sont subjectif et influencé par nos connaissances préalable. Ils sont donc réorganisé selon l’expérience.
Les chunks ne sont donc pas permanents.
Chase & Simons (étude des maitres d’échec), les maitres n’ont pas d’empan mnésique plus élevés. Ils possède des chunks (chuuk de configuration possible et significative de pièces) beaucoup plus complexe.
Ce qui conclut: capacité MCT= 7+/- 2 CHUNKS et que chunk=subjectifs
Quelle est la durée de la MCT et quelle étude le soutient?
La durée de la MCT est d’environ 15-20s. Ces résultats sont soutenus par l’étude de Brown-Peterson. Après 3s le taux d’exactitude est d’environ 50% puis près de 18s le taux est inférieur à 10%. Donc plus j’attends, moins j’ai de chance de rapporté avec exactitude. Et le moment ou je ne suis plus capable de rapporter le trigram= durée de la MCT.
Est-ce que l’oubli est causé par l’interférence ou la dégradation dans la MCT?
Nous savons déja que l’interférence cause l’oubli en MLT. Mais Peterson&Peterson prouve que les résultats de leur expérience ne sont pas influencer par l’interférence. Les résultats démontre plutôt une amélioration, donc un effet général de pratique. L’oublie serait donc causé parla dégradation, donc le simple fait d’oublié avec le temps.
Keppel& Underwood démontre contrairement à ses collègue qu’il y a bien un interférence en MCT qui cause l’oubli, en dénonçant le problème de moyenne d’ensemble (contrer par l’effet de pratique de peterson). Donc, ils démontrent que c’est la même interaction qui cause l’oublit dans la MLT que dans la MCT soit, le nombre de trigram en mémoire (présentation qui interfère) et l’intervalle de rappel.
donc pas de dégradation
Quels sont les deux types d’interférence?
Interférence proactive: évènement/expérience passée influence notre mémoire pour un évènement/expérience récente.
Interférence rétroactive: évènement/expérience récente influence notre mémoire pour un évènement/expérience passée.
Est ce que Atkinson&Shiffrin avaient raison pour le fait que l’oubli soit causé par la dégradation?
Non, Keppel et Underwood ont prouvé l’IP
Le codage en MCT se fait de manière AVL seulement?
Dans le modèle modal d’Atkinson & Shiffrin, la mémoire à court terme (MCT) est initialement décrite comme un système à capacité limitée, à durée brève (15-30 secondes sans répétition), dont le codage principal est auditif-verbal-linguistique (AVL).
Conrad (1964) montre que même lors d’une présentation visuelle, les erreurs de rappel sont majoritairement causées par des similarités phonologiques, ce qui suggère que l’information visuelle est recodée en AVL dans la MCT. (donc oui AVL)
Zhang & Simon (1985) remettent en question cette exclusivité AVL : des participants ont pu mémoriser des radicaux chinois sans son, ce qui démontre l’utilisation possible d’un codage visuel dans la MCT. Leur étude démontre que le codage AVL est insuffisant pour expliquer à lui seul les processus de la MCT. (Pas juste AVL, mais visuel)
Wickens et al. (1976) montrent que la MCT peut aussi traiter l’information sémantiquement : lors d’une tâche de type Brown-Peterson, un relâchement de l’interférence proactive (IP) est observé lorsqu’on change de catégorie de mots (ex. de fruits à professions). Cela indique que la signification des items influence le rappel, donc que la MCT utilise aussi un codage sémantique (Pas juste AVL, visuel mais aussi le sens)
Peterson & Peterson (1959)
Quelle était l’hypothèse de cette étude et que démontre-t-elle sur l’oubli en MCT ?
Hypothèse : Si la répétition est empêchée, le rappel diminue rapidement
Méthode : Trigrammes + soustraction répétée
Résultat : après 18 sec., rappel <10 %
Interprétation : oubli en MCT causé par la dégradation, pas par interférence
Keppel & Underwood (1962)
Quelle nuance cette étude apporte-t-elle aux résultats de Peterson & Peterson ?
Hypothèse : L’interférence proactive (IP) influence la MCT
Méthode : Même tâche, mais 3 essais seulement
Résultat : Pas d’oubli au 1er trigramme, mais déclin dès les suivants
Interprétation : IP présente en MCT, même si camouflée par effet de pratique
Chase & Simon (1973) – Échecs
Comment cette étude illustre-t-elle l’effet du chunking en MCT ?
But : Déterminer pourquoi les maîtres en échecs mémorisent mieux
Méthode : Reconstruction de positions réelles vs. aléatoires
Résultat : Maîtres → meilleurs que débutants seulement pour les positions réelles
Interprétation : Utilisation de chunks significatifs (expérience), pas une capacité supérieure en MCT
Conrad (1964) – Confusions AVL
Que démontre cette étude sur le type de codage utilisé par la MCT ?
Hypothèse : La MCT code surtout en AVL
Méthode : Présentation visuelle ou auditive de lettres
Résultat : Erreurs principalement de type auditive, même en présentation visuelle
Interprétation : La MCT convertit l’entrée visuelle en code AVL
Zhang & Simon (1985)
Comment cette étude remet-elle en question le modèle modal ?
Hypothèse : Si codage uniquement AVL, radicaux sans son = non rappelés
Méthode : Présentation de caractères chinois avec ou sans son
Résultat : Rappel de radicaux sans son (2.7), donc codage visuel possible
Interprétation : MCT utilise aussi un codage visuel, pas uniquement AVL
Wickens, Dalezman & Eggemeier (1976)
Qu’apporte cette étude sur le codage sémantique en MCT?
Hypothèse : Codage sémantique pourrait influencer l’interférence proactive
Méthode : Triades de mots de même ou différente catégorie, rappel après tâche
Résultat : Relâchement d’IP lorsque catégorie change
Interprétation : Codage sémantique utilisé en MCT
