Cours 11 Flashcards
(5 cards)
Stades de Freud
- Stade oral
-Naissance à 12-18 mois
-Zone érogène: bouche
-Activité gratifiante: succion, mordre
Tache à accomplir: sevrage
-La façon dont la mère répond aux besoins a une incidence fondamentale sur le développement de la personnalité de l’enfant.
-Symbiose avec la mère : ne se perçoit pas comme séparé d’elle.
-Cessation brusque de l’allaitement ou empêcher l’enfant de mettre des choses à sa bouche : frustration trop grande.
-Allez au-devant des besoins : ne permet pas lue developper autonomie des besoins qui est nécessaire à la construction de la personnalité..
- Stade anal
-12-18 mois à 3 ans
-Zone érogène: Anus, rectum
-Activité gratifiante: Rétentions et expulsion des excréments
Tache à accomplir: Apprentissage de la propreté
-Contrôle (retenir ou relâcher) des sphincters = plaisir, car gratifiant.
-Mère : doit laisser l’enfant jouir de son plaisir tout en encadrant l’enfant dans le contrôle qu’il doit exercer.
- Ne pas être trop contrôlante ou trop laxiste. - Stade phallique
-3 à 6 ans
-Zone érogène: Organes génitaux
-Activité gratifiante: Attouchement des parties génitale
Tache à accomplir: Résolution du complexe d’œdipe, identification a parent du même sexe
-Découverte du côté agréable de toucher ses organes génitaux (masturbation).
-Curiosité sexuelle associée au fait de faire la différence anatomique entre les sexes : veut regarder et toucher parties intimes des autres.
-À ce stade, le développement des filles et des garçons diverge.
-Complexe d’œdipe
–Le garçon développe un attachement intense pour sa mère et désire la posséder sexuellement.
–Il voit donc son père comme un rival et souhaite le remplacer.
–Inconsciemment, il projette ses sentiments sur son père, pense que lui le voit comme un rival aussi et se met à s’inquiéter de ce que son père lui fera : peur de la castration. Pourquoi ? Le pénis représente une grande source de plaisir et de fierté.
–La peur devient si intense qu’il décide de s’identifier au père.
–Il accepte donc son père comme un modèle et incorpore plusieurs traits de sa personnalité à la sienne.
-Complexe d’electre
–Débute lorsque la fille réalise que le garçon a quelque chose qu’elle n’a pas, soit le pénis, ce qui lui cause un sentiment d’infériorité et l’envie du pénis.
–Elle tente de supprimer son envie de se masturber considérant que son clitoris est tellement inférieur au pénis.
–L’envie du pénis fini par faire place à l’envie d’un enfant et son père devient son objet d’amour. En plus d’en vouloir à sa mère de l’avoir mis au monde sans pénis, la fille développe une jalousie envers sa mère, car le père est l’objet d’amour
–La mère étant son premier objet d’amour, la fille surmonte ce conflit psychique et décide de s’identifier à sa mère.
–Elle se concentre alors sur l’objectif de devenir un objet d’amour pour d’autres hommes.
–L’attrait sexuel devient sa source principale d’estime de soi et un aspect identitaire important
-Résolution des complexes
–Processus d’identification au parent du même sexe
–Formation du surmoi (partie morale, lorsqu’on accepte que l’on ne peux pas avoir des relations sexuelles avec membre de ma famille)
–Chez les garçons : identification à la masculinité (force, courage, raison, pouvoir), mépris (ou peur) des femmes selon la mère, surmoi fort.
–Chez les filles : identification à la féminité, un sentiment d’infériorité à l’égard des garçons, mépris des autres femmes, tendance à la jalousie, rejet de la sexualité clitoridienne, passivité, désir d’un enfant, désir de séduire, surmoi faible.
Stade 4: Période de latence
-6 ans à puberté
-Zone érogène: Aucune
-Activité gratifiante: Calme relatif de la pulsion sexuelle (pas bcp de développement sur le plan sexuelle)
Tache à accomplir: Développement des compétences cognitives et sociales
–Période de repos où l’enfant est détourné des préoccupations d’ordre sexuel.
–Le développement du surmoi lié au stade phallique permet à l’enfant de respecter les règlements et la discipline de la vie scolaire.
–Utilisation plus fréquente des mécanismes de défense.
–Identification aux pairs du même genre. (Se tiennent plus avec des individus du même genre)
Stade 5: stade génital
-Puberté à la fin de la vie
-Zone érogène: Organes génitaux
-Activité gratifiante: Relations sexuelles
Tache à accomplir: Choix d’un partenaire de sexe opposé, reproduction
–Résurgence de la libido.
–Relation sexuelle avec un.e partenaire (similaire aux adultes) ; développement d’une relation intime.
–Selon Freud :
Masturbation = régression au stade phallique, car une fois que ta la capacité à avoir des relations avec pénétration, la masturbation est inutile
–Maturité sexuelle de la femme = orgasme vaginal et non clitoridien
Genre et sexe
Sexe :
-Réfère à des caractéristiques biologiques et physiologiques (ex. : chromosomes, hormones, organes reproducteurs) des hommes, femmes, et individus intersexe
Genre :
-Réfère aux caractéristiques socialement et culturellement construites associées au fait d’être une fille, un garçon, une femme ou un homme.
–Cela inclut les rôles, comportements, normes et relations.
–Le genre varie selon les sociétés et peut évoluer avec le temps.
-On a souvent tendance à confondre sexe et genre, alors qu’ils sont différents.
Identité de genre
-Réfère à l’expérience de genre individuelle, interne et ressentie d’une personne qui peut correspondre, ou pas, au sexe d’une personne déterminée à sa naissance.
-Renvoie à un aspect interne et stable de l’identité : un observateur externe ne peut d’aucune façon affirmer l’identité de genre d’une personne, ni en se basant sur son sexe biologique ni en se basant sur son expression de genre comme vêtements ou gestes.
-L’expression de genre, c’est ce que les autres peuvent observer : la façon dont une personne s’habille, se coiffe, bouge ou s’exprime.
-Une personne peut avoir une expression perçue comme masculine ou féminine, mais cela ne veut pas dire que son identité de genre y correspond.
EX: une femme qui porte des vêtements traditionnellement masculins ne s’identifie pas forcément comme homme.
-C’est pourquoi il est essentiel de ne pas faire d’hypothèses sur l’identité de genre d’une personne à partir de son apparence
Cisgenre :
-Une personne cisgenre est quelqu’un dont le genre assigné à la naissance correspond à l’identité de genre actuelle.
–> Exemple : une personne née avec un sexe féminin et qui s’identifie comme femme.
Opposé : Transgenre
-Une personne transgenre ne s’identifie pas au genre qui lui a été assigné à la naissance
Développement de l’identité de genre
- Conscience du genre (entre 2 et 3 ans)
-Comprend la notion du genre masculin et féminin et son appartenance à l’une de ces catégories (devient conscient du genre)
–Si on lui demande son genre, l’enfant répond selon son sexe biologique
-Caractéristiques utiliser pour juger du genre des autres: attributs physiques (cheveux, vêtements)
-Ne saisit pas que le genre est une caractéristique interne liée à l’identité
- Stabilité du genre (vers 4 ans)
-Concoit que le genre demeure stable dans le temps: les filles deviennent des femmes et les garçons deviennent des hommes
-Limité par les capacités cognitives (non-conservation de Piaget, croit que apparence=réalité)
-À ce stade, l’expression de genre (ce qu’on montre) et l’identité de genre (ce qu’on est) sont perçues comme indissociables. Il y a donc souvent un refus ou une incompréhension face aux comportements qui sortent des normes de genre traditionnelles.
EX: enfants peuvent refuser qu’un garçon porte une robe simplement parce que cela contredit leur logique du moment.
- Consolidation ou constance du genre (entre 5 et 6 ans)
-Sentiment intime d’appartenance au genre auquel il s’identifie
-De la liaison au sexe anatomique, il passe à une identification psychologique
-Conservation: réalisé que ni son apparence ni son comportement ne peuvent modifier son genre
EX: comprend qu’un garçon peux avoir cheveux long et être garçon
-Il comprend que le genre est plus qu’une réalité physique ou visible, mais il ne saisit pas encore la notion de spectre de genre. Il pense encore souvent en catégories binaires (fille ou garçon), même s’il accepte plus de variations dans l’expression de genre.
Origine de l’identité de genre
-L’enfant ne choisit pas son identité, il la découvre.
-Liée à la prise de conscience des caractéristiques des organes génitaux.
-Repose sur une combinaison de facteurs physiques et psychologiques.
- Influences biologiques:
-Les enfants adoptent de façon très précoce des comportements correspondant à ce que leur culture d’appartenance associe à leur genre (qui lui est associé à leur sexe).
EX: préférence pour certains types de jeux et comportements adoptés plus par les filles / par les garçons.
-Malgré les différences culturelles, on observe des similarités entre les cultures dans plusieurs rôles et attentes liés au genre.
–> Cela pourrait suggérer qu’il y a quelque chose de plus universel dans certaines tendances comportementales genrées.
-Est-ce que l’identité de genre et les comportements qui y sont associés pourraient avoir une origine interne?
–Sur le plan cérébral non il en a pas (moins de 1%) de différence entre les cerveaux des filles et des garçons
–Sur le plan génétique :
- 50 gènes pouvant expliquer les différences anatomiques et fonctionnelles entre des cerveaux mâles et femelles de souris
-Chez l’humain ? Il en a pas. Identité peux potentiellement être programmer dans des genes qui guident certains hormones.
–Études sur les intersexes et jumeaux:
-Une étude a assigné des enfants intersexes à un genre basé sur leurs organes génitaux, et ils ont été élevés comme tel.
-Malgré cela, plusieurs ont développé une identité de genre différente, souvent non conforme au sexe assigné.
-Cela suggère que l’identité de genre ne dépend pas uniquement de la socialisation, mais pourrait aussi avoir une base biologique.
Jumeaux monozygotes:
-Chez les jumeaux identiques, il y aurait environ 28 % de concordance dans les cas où l’un d’eux effectue une transition de genre (si l’un transitionne, l’autre aussi).
-Chez les dizygotes (faux jumeaux), ce taux est beaucoup plus bas (~0,3 %).
-Cela n’est pas une preuve absolue, mais suggère une influence possible de la génétique dans l’identité de genre.
–Sur le plan hormonal :
-Des déséquilibres hormonaux (ex. : présence élevée d’œstrogènes ou de testostérone) pourraient influencer certains intérêts ou comportements typiquement associés à un genre.
-Mais il est impossible de séparer complètement les effets hormonaux des effets de la socialisation.
- Rôles et stéréotypes de genre:
-À partir du moment où l’enfant est considéré comme appartenant au genre masculin ou féminin, la culture a des attentes = normes de genre. On commence a lui projeter certains idées, comportements et attentes
-Femmes –> orientées vers les soins et l’empathie, accommodantes, aimantes.
-Hommes –> actifs, leader, affirmatifs, compétitifs.
-On assiste toutefois à de grands changements à ce propos :
-Diversification des roles de genre
-Les stéréotypes deviennent moins importantes meme si il ne disparaissent jamais
EX:
-Avant, on attendait que l’homme travaille et la femme reste à la maison pour s’occuper des enfants.
-Aujourd’hui, ça change : les hommes peuvent cuisiner, nourrir les enfants, faire les tâches ménagères, etc.
-Mais il reste des limites dans les mentalités :
–> Quand on demande à des enfants :
« Est-ce que maman peut travailler? » → La majorité répond « oui ».
« Est-ce que papa peut s’occuper des enfants autant que maman? » –>Certains enfants disent encore « non » ou pensent que c’est moins naturel
- Influence des parents (modèle familial)
-L’enfant se constitue une idée du rôle de la femme et de l’homme en général en s’inspirant du parent du même sexe que lui.
-Mères influencent davantage les comportements:
–Filles dont les mères adoptent des comportements stéréotypés, en adoptent elles-mêmes.
–Fils adoptent des comportements moins stéréotypés pour leur genre.
-Structures familiales traditionnelles ont tendance a transmettre plus de stéréotypes de genre (contraire est également vrai).
-Être confronté à d’autres modèles (ex. : une femme mécanicienne, un père au foyer) permet à l’enfant de découvrir que les rôles de genre ne sont pas figés.
-Cela brise l’idée d’un modèle rigide, même si l’influence des parents reste forte et indéniable.
- Influence de la fratrie et des pairs
-Aînés sont surtout influencés par les parents et les plus jeune (cadets) tendent à adopter les comportements et attitudes des frères/sœurs aîné.es
-Pairs exercent une influence très tôt.
-dès l’âge de 3 ans : les enfants jouent dans des groupes de pairs de même sexe ce qui renforce les comportements de genre.
-Si une fille est agressive (verbalement), on peut lui dire que ce n’est pas correct, mais si elle est agressive de manière relationnel, cela est renforcé (devient plus populaire)
-Si un garçon agit de façon douce ou vulnérable, il est souvent plus jugé, car cela contredit les normes de genre plus rigides pour les garçons.
-Désapprobation plus importante des garçons qui agissent comme «des filles» que les filles qui agit comme des garçons
- Influence des médias
-Culture : conception binaire vs conception non binaire.
-La culture dominante transmet souvent une vision binaire du genre (homme/femme), ce qui limite la reconnaissance des identités non binaires ou fluides
-Films : Des films classés pour un public général, les hommes sont plus susceptibles d’avoir des rôles principaux et les femmes des roles secondaires ou ils sont jeunes, intelligentes et belles. Les films de Disney ont été critiqués pour leurs représentations stéréotypées des rôles.
-Télévision et livres offrent encore des modèles stéréotypés (rôles traditionnels).