Péri/Myo - Péricardite aigue Flashcards
(38 cards)
Définition de la péricardite
La péricardite est définie comme une inflammation du péricarde avec ou sans épanchements.
Quelles sont les maladies péricardiques ?
Les maladies péricardiques comprennent la péricardite aiguë, subaiguë, chronique et récurrente, l’épanchement péricardique, la tamponnade cardiaque, la constriction péricardique et les masses péricardiques.
Quelle est l’incidence des péricardites en Italie ?
L’incidence rapportée en Italie est de 27,7 cas pour 100 000 habitants.
Quel est le taux de prévalence des péricardites dans la population générale ?
Le taux de prévalence des péricardites dans la population générale est estimé à environ 1-3 %.
Quels sont les groupes d’âge les plus touchés par les péricardites ?
Les péricardites peuvent toucher des individus de tous les groupes d’âge, mais elles sont plus fréquentes chez les adultes de sexe féminin jeunes et d’âge moyen.
Quelle est la proportion de toutes les admissions à l’hôpital liées à la péricardite ?
La péricardite représente 0,1 % de toutes les admissions à l’hôpital.
La péricardite est responsable de 5 % des admissions aux urgences pour douleur thoracique.
Quelle est la proportion de patients présentant une récidive de la péricardite dans les 18 mois suivants ?
Environ 30 % des patients présentent une récidive de la péricardite dans les 18 mois suivants.
Quelle est la première phase de l’inflammation de la péricardite ?
La première phase est la péricardite sèche, caractérisée par une congestion et une exsudation fibrineuse.
Quelle est la deuxième phase de l’inflammation de la péricardite ?
La deuxième phase est la péricardite avec épanchement, qui peut être variable en termes de présence et de volume (de 200 cc à plusieurs litres) et de nature du liquide (sérofibrineux, hémorragique ou purulent).
Quelle est la dernière phase de l’inflammation de la péricardite ?
La dernière phase est la résorption plus ou moins complète, avec parfois des séquelles telles que des brides, des plaques de symphyse et, dans les cas les plus graves, la formation d’une coque fibreuse inextensible, parfois calcifiée, entraînant une constriction.
Quels facteurs déterminent le risque de compression du cœur dans la péricardite
Le risque de compression du cœur dépend de l’abondance de l’épanchement, de sa rapidité de constitution et de la distension péricardique.
Quels sont les signes cliniques de la péricardite aiguë non compliquée ?
La douleur thoracique : brutale, précordiale ou rétrosternale, de type brûlure ou constrictive, différente de l’angor.
La dyspnée fréquente à l’effort, parfois accompagnée de toux.
La fièvre quasiment constante.
Un syndrome grippal peut précéder une péricardite aiguë virale.
Quels sont les signes physiques de la péricardite aiguë non compliquée ?
Diminution du choc de pointe à la palpation.
Présence d’un frottement péricardique à l’auscultation : bruit superficiel, intense, doux ou râpeux, fugace et rapide, systolo-diastolique, persistant en apnée, ne s’irradie pas.
Assourdissement du bruit du cœur.
Recherche d’autres signes tels que des signes de tamponnade et un examen pleuropulmonaire et somatique complet.
Quels sont les signes recherchés sur l’ECG dans la péricardite aiguë non compliquée ?
Stades de Holzman : I (sus-décalage de ST concave vers le haut), II (retour du ST à la ligne isoélectrique + aplatissement des ondes T), III (ondes T négatives et pointues), IV (retour de l’onde T à la ligne isoélectrique).
Autres signes possibles : microvoltage diffus en cas d’épanchement abondant, sous-décalage du segment PQ, alternance électrique, troubles de rythme supraventriculaire, ECG parfois normal.
Quels sont les éléments observés sur la radiographie thoracique dans la péricardite aiguë non compliquée ?
Cardiomégalie en carafe en présence d’un épanchement abondant.
Recherche d’autres anomalies : épanchement pleural associé, calcifications péricardiques, signes en rapport avec l’étiologie suspectée (tuberculose, néoplasie, etc.).
uel est l’examen clé pour le diagnostic de la péricardite aiguë non compliquée ?
L’échocœur + Doppler est l’examen clé avec plusieurs intérêts :
Révélation de l’épanchement même minime (l’absence d’épanchement n’exclut pas une péricardite).
Quantification de l’épanchement.
Recherche de signes de tamponnade et de mauvaise tolérance.
Recherche de signes orientant vers une étiologie.
Élimination de certains diagnostics différentiels tels que l’IDM, la dissection de l’aorte.
Surveillance de l’évolution de la péricardite.
Quels sont les éléments du bilan biologique utilisés dans le diagnostic de la péricardite aiguë non compliquée ?
NFS, VS et CRP pour évaluer le syndrome inflammatoire.
Troponines/CPK à la recherche d’une éventuelle myocardite associée.
Bilan hématologique complet : ionogramme sanguin, bilan hépatique et fonction rénale.
Bilan orienté selon la cause suspectée : TSH, sérologie VIH (après accord du patient), IDR en cas de suspicion de tuberculose, bilan immunologique.
Quels sont les autres examens utilisés dans le diagnostic de la péricardite aiguë non compliquée ?
TDM thoracique/IRM thoracique en cas de suspicion de tumeur myocardique ou de myocardite.
Ponction péricardique en cas de tamponnade
Quelle est l’évolution la plus courante de la péricardite aiguë non compliquée ?
L’évolution est généralement simple sans complications, surtout dans le cas d’une péricardite aiguë bénigne.
Quelle est la fréquence des récidives dans la péricardite ?
Jusqu’à 30% des patients peuvent présenter des récidives. La colchicine réduit ce risque de moitié.
Quelles sont les complications possibles de la péricardite ?
Myocardite.
Tamponnade.
Passage à la chronicité.
Péricardite chronique constrictive.
Complications liées à l’étiologie sous-jacente.
Quels sont les risques de passage à la constriction dans la péricardite ?
Risque bas (< 1%) en cas de péricardite présumée virale ou idiopathique.
Risque intermédiaire (2-5%) en cas de cause auto-immune, immunomédiée ou néoplasique.
Risque élevé (20-30%) en cas de cause bactérienne, notamment tuberculeuse ou purulente.
Quelles sont les mesures prises pour la mise en repos dans la péricardite ?
Arrêt d’activité physique pendant au moins 3 mois.
Retour à l’activité physique après normalisation de la clinique, de l’ECG et de l’échocardiographie.
Quels sont les traitements de la péricardite aiguë ?
Aspirine : 750-1000 mg * 3/j pendant 1-2 semaines, puis dégression progressive.
Ibuprofène : 600 mg * 3/j pendant 1-2 semaines, puis dégression progressive.
Protecteur gastrique.
Colchicine en association avec l’aspirine/AINS pour réduire les récidives et le passage à la constriction.
Corticothérapie faible dose en dehors d’une cause infectieuse.
Antalgiques.