respi$ Flashcards
(6 cards)
LES HEMOPTYSIES
I – DEFINITION :
I – DEFINITION :
L’hémoptysie = le rejet par la bouche au cours d’un effort de toux de sang provenant des voies aériennes sous-glottiques.
III- ETIOLOGIES :
A) Causes broncho-pulmonaire :
B) Causes cardiovasculaires :
*Tuberculose pulmonaire
*L’hémoptysie chez un ancien tuberculeux pulmonaire évoque:
rechute, aspergillome , surinfection de séquelles, bronchectasies,
greffe néoplasique.
*Cancer bronchique. Il est à redouter chez les fumeurs.
*Bronchectasies. Les hémoptysies peuvent être isolées (forme
hémoptoïque sèche) ou mêlées à du pus.
*Kyste hydatique.
*Traumatisme thoracique.
*Autres : infections, vascularites
B) Causes cardiovasculaires :
Les principales sont :
*Œdème pulmonaire cardiogénique.
*Valvulopathies en particulier le rétrécissement mitral.
*Embolie pulmonaire.
C) Causes iatrogènes :
Médicamenteuses (anticoagulant,+++),gestes(ponction
fibroscopie…)
D) Troubles de l’hémostase :
E) Hémoptysie sans étiologies apparentes :
Certaines hémoptysies, de petite abondance surtout, restent
inexpliquées Elles nécessitent une surveillance médicale
continue.
A-Douleurs thoraciques aigues :
B-Douleurs thoraciques chroniques :
III – ETIOLOGIES:
A-Douleurs thoraciques aigues :
1) Atteintes pleurales :
Angine de poitrine, infarctus du myocarde, péricardite, embolie
pulmonaire, dissection aortique…
Pneumothorax : la douleur est habituellement brutale en coup
4) Autres :
de poignard puis s’atténue progressivement.
Pleurésie donne une douleur habituellement en point de côté,
colique hépatique, cholécystite, pancréatite, perforation
digestive, œsophagite.
de siège basal qui s’accentue avec les changements de position
et l’inspiration profonde.
B-Douleurs thoraciques chroniques :
2) Affections pariétales :
1) Cancer bronchique s’accompagnant d’un envahissement
Les fractures de côte provoquent une douleur qui bloque
médiastinal, ou pariétal.
2) Atteinte pleurale : tumeur pleurale, pachypleurite.
l’inspiration et la toux.
Le zona donne une névralgie intercostale avec éruption
3) Tumeur médiastinale.
vésiculeuse le long du trajet d’un nerf intercostal.
4) Atteintes osseuses ou articulaires : lyse osseuse, arthrose
D) Horaire :
D) Horaire :
*Toux matinale (bronchite chronique,
bronchectasies).
*Toux grasse productive.
*Toux nocturne (évoque un œdème
aigue du poumon ou un asthme).
*Toux survenir à n’importe quel moment.
III- ETIOLOGIES :
A) Toux aigue :
B) Toux chronique :
1- Corps étranger
2- Contexte infectieux :
- ORL : Rhinopharyngite, sinusite, otite.
- Broncho-pulmonaire : Bronchite aigue, pneumonie,
exacerbation de BPCO…)
3- Contexte allergique : Exacerbation d’asthme.
4- Contexte toxique : Inhalation d’aéro-contaminants.
5- Contexte cardiaque : insuffisance cardiaque gauche.
-Bronchite chronique
-Bronchectasies
-Tuberculose pulmonaire
-Asthme
-RGO
-Pneumopathie interstitielle diffuse
-Cancer bronchique
-Toxicité médicamenteuse
A) Expectoration aiguë :
B) Expectoration chronique :
-Infections respiratoires : Bronchite, pneumonie.
L’expectoration y est muco-purulente, généralement peu
abondante.
-Asthme : L’expectoration y est muqueuse, visqueuse, difficile à
rejeter. Elle contient parfois de petites masses opalines, les
« crachats perlés » de LAENNEC
-Œdème du poumon : l’expectoration est séreuse, mousseuse et
souvent rosée.
-Kyste hydatique rompu dans les bronches: expectoration d’un
liquide eau de roche avec ou sans membranes hydatiques
réalisant la classique vomique hydatique.
-La vomique purulente survenant à la suite de la rupture dans
les bronches d’une collection purulente.
Expectoration chronique :
Expectoration chronique :
-Dilatations des bronches : L’expectoration est souvent
abondante, matinale elle est soit muqueuse soit muco-
purulente.
-Bronchite chronique : Sa définition est basée sur
l’expectoration. C’est l’hypersécrétion chronique de la muqueuse
bronchique, permanente ou récidivante, survenant la plupart des
jours, au moins trois mois par an pendant au moins deux années
consécutives. L’expectoration dans la bronchite chronique est
muqueuse ou muco-purulente.
-Tuberculose pulmonaire.
-Cancer broncho-pulmonaire nécrosé. L’expectoration y est
purulente, généralement peu abondante, parfois striée de sang.
pendant l’inspiration et au début de l’expiration.
II - AUSCULTATION A L’ETAT PATHOLOGIQUE :
pendant l’inspiration et au début de l’expiration.
II - AUSCULTATION A L’ETAT PATHOLOGIQUE :
a-Abolition ou diminution du murmure vésiculaire :
b-Principaux bruits surajoutés:
Elle se voit essentiellement en cas :
- d’interposition gazeuse (pneumothorax ou emphysème ).
-d’interposition liquidien (pleurésie, kyste liquidien) ou solide (pachypleurite).
-d’obstacle des grosses voies aériennes (trachées et bronches proximales)
1 - Les râles :
a) Les râles crépitants : Ils seraient provoqués par l’ouverture brusque des alvéoles en fin d’inspiration. Ce sont des bruits fins, secs
ou humides, souvent perçus en fin d’inspiration. Les crépitants secs ressemblent au bruit provoqué par le froissement d’une mèche de
cheveux près de l’oreille. Ils sont perçus essentiellement en cas de pneumonie, d’œdème pulmonaire ou de fibrose pulmonaire.
b) Les râles sibilants : Ils sont provoqués par le passage de l’air dans des bronchioles rétrécies (par vibration de leur paroi). Ce sont
des bruits sifflants, aigus, intenses et à prédominance expiratoire (car le rétrécissement bronchiolaire est maximal à l’expiration) et
généralement diffus. Ils sont perçus essentiellement dans les exacerbations d’asthme et de BPCO.
c) Les râles ronflants (dits également bronchiques) : Ils seraient provoqués par la présence de sécrétions dans les bronches. Ils
réalisent un bruit comparable à un ronflement perçu aux deux temps de la respiration. Ils peuvent diminuer ou disparaître
transitoirement après la toux.
2 - Les autres bruits surajoutés :
a) Frottement pleural : C’est un bruit produit par le contact des deux feuillets pleuraux enflammés. C’est un bruit ressemblant au
bruit de froissement du cuir neuf, rythmé par la respiration et perçu aux deux temps respiratoires. Il se voit en cas de pleurésie minime.
b) Stridor, cornage : Ce sont des bruits très intenses provoqués par la sténose incomplète de la trachée ou du larynx et souvent
entendus à distance.
5-PRINCIPAUX SYNDROMES CLINIQUES EN PATHOLOGIE RESPIRATOIRE
I - SYNDROME DE CONDENSATION PULMONAIRE :
C’est un ensemble de signes indiquant une densification du parenchyme pulmonaire. Sa définition est clinique; c’est l’association
dans une zone de thorax des signes physiques suivants :
Percussion : Matité ou submatité .
Palpation : Exagération de la transmission des vibrations vocales.
Auscultation : diminution des murmures vésiculaires et parfois des râles crépitants.
Les principales étiologies sont :
Pneumonie, tuberculose, infarctus pulmonaire.
Obstruction bronchique.
Destruction du parenchyme pulmonaire.
II - SYNDROME D’EPANCHEMENT LIQUIDIEN :
C’est l’association dans une zone du thorax des signes physiques suivants :
Matité ou submatité à la percussion.
Abolition ou diminution de la transmission des vibrations vocales.
Abolition ou diminution du murmure vésiculaire à l’auscultation.
Les étiologies sont :
Epanchement liquidien pleural.
Volumineuse collection liquidienne intra parenchymateuse (ex: kyste hydatique volumineux).
Pachypleurite (épaississement de la plèvre).
III - SYNDROME D’EPANCHEMENT AERIQUE :
C’est l’association dans une zone du thorax des signes physiques
suivants :
Hyper sonorité à la percussion.
Abolition ou diminution de la transmission des vibrations vocales à la palpation.
Abolition ou diminution du murmure vésiculaire à l’auscultation.
Les étiologies principales :
-Pneumothorax.
-kyste aérien ou bulle d’emphysème.