Hématologie - 2.7 : Néoplasies d'origine myéloïde Flashcards

1
Q

Quel est le mécanisme de la leucémie aigue ?

A

La leucémie aiguë est une maladie de la différenciation et de la maturation de cellules hématopoïétiques. Ces cellules demeurent totalement ou partiellement immatures, ne pouvant se différencier totalement. Elles sont non fonctionnelles et ainsi ne peuvent défendre l’hôte contre les infections. Contrairement aux cellules qui se différencient normalement et qui cessent de se diviser, les cellules leucémiques bloquées à un stade immature peuvent souvent continuer à se multiplier sans contrôle. Il se produit donc une accumulation de cellules malignes. Cette accumulation de cellules leucémiques inhibe la prolifération de l’hématopoïèse normale.

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2
Q

Quelles sont les 3 principales étiologies des leucémie ?

A

Virus, radiations ionisantes, benzènes (et autres cancérigènes) provoquent des erreurs de la réplication de l’ADN

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3
Q

Quelles sont les deux classifications de LAM ?

A

Classification FAB (M0 à M7)
Classification OMS (anomalies précises)

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4
Q

Quelles sont les 6 entités de LAM reconnues dans la classification de l’OMS ?

A
  • LAM avec anomalies génétiques récurrentes (20-30%)
  • LAM avec changements liés à la myélodysplasie.
  • LAM liée au traitement
  • LAM non classée ailleurs (NOS)
  • Le sarcome myéloïde
  • La prolifération myéloïde liée au syndrome de Down
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5
Q

Quelles sont les 3 anomalies génétiques à bon pronostic en contexte de LAM ?

A
  • t(8 :21)
  • inv(16)
  • PML-RARA (leucémie promyélocytaire aigue (anciennement M3))
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6
Q

Quelle est la définition et les 3 critères de la LAM avec changements liés à la myélodysplasie ?

A

Elle correspond à la définition d’une LAM (20% de blastes minimalement) sans histoire de chimiothérapie antérieure et doit correspondre à au moins un des critères suivants associés à la myélodysplasie :
* Myélodysplasie documentée auparavant.
* Changements cytogénétiques associés à la myélodysplasie.
* Dysplasie chez minimalement 50% des cellules d’au moins 2 lignées hématopoïétiques en morphologie.

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7
Q

Quelles sont les classifications des LAM non classées ailleurs (NOS) et leur valeur pronostic ?

A

Basé sur la morphologie
* M0 : LAM avec différentiation minime
* M1 : LAM sans maturation
* M2 : LAM avec maturation
* M4 : Leucémie myélomonocytaire aigue
* M5 : Leucémie monoblastique et monocytaire aigue
* M6 : Leucémie érythroïde pure
* M7 : Leucémie mégakaryoblastique aigue
Pas de valeur pronostic

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8
Q

Discuter de l’incidence des LAM et LAL chez les adultes et chez les enfants

A

Chez l’adulte, 80 % des leucémies aiguës sont des LAM (vs 20 % de LAL) alors que chez l’enfant l’incidence de LAL est de 80 % contre 20 % de LAM.
- Chez les enfants de moins de 5 ans, la leucémie aiguë constitue 40 % des cancers avec une fréquence de 6 pour 100 000.
- Chez les adultes de plus de 30 ans, elle ne constitue que 2 % des cancers avec une fréquence de 1 à 2 pour 100 000.
- Chez les jeunes de moins de 20 ans, c’est la leucémie aiguë lymphoïde qu’on rencontre surtout.
- Chez les adultes de plus de 20 ans, la leucémie aiguë myéloïde (non lymphoblastique) est la plus fréquente.

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9
Q

Quelles sont les 4 complications secondaires aux LAM expliquant les symptômes ?

A
  • Insuffisance médullaire (anémie, thrombopénie, neutropénie)
  • Syndrome tumoral (infiltration de la peau et des gencives, surtout M4 et M5)
  • Douleurs osseuses
  • Infiltration méningée (rare, surtout M5, dx par ponction lombaire)
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10
Q

Dans quelle forme de LAM les anomalies de la coagulation sanguine sont-elles plus fréquentes ?

A

Forme hyperleucoytaire, surtout M3

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11
Q

En contexte de LAM, la moelle est-elle riche ou pauvre ? Quel est le % de blastes associé pour le Dx ?

A

Riche (précurseurs immatures)
Au moins 20% (ad 100%!)

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12
Q

Quel est le facteur pronostic le plus important en contexte de LAM ?

A

Les anomalies cytogénétiques ou moléculaires spécifiques. Sinon, il y a l’âge, le sous-type et la présence ou non d’hyperleucocytose

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13
Q

Quelles sont les deux étapes du traitement des LAM et quelle en est l’efficacité ?

A
  1. Chimiothérapie initiale pour induire une rémission complète
  2. Traitement de consolidation (1 à 4) pour espérer une guérison complète (détruire les cellules restantes indétectables)
    Rémission complète 70% des cas (si pas de rémission, pronostic sombre)
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14
Q

Quelles sont les solutions en cas de rechute ?

A
  • Chimiothérapie d’induction
  • Transplantation allogénique de cellules souches hématopoïétiques (chez frère / soeur ou donneur non apparenté)
    (possibilité de greffon provenant du sang d’un cordon ombilical : parent / enfant / membre fratrie)
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15
Q

Quelles sont les particularités de la variante LAM M3 (leucémie promyélocytaire aigue) au niveau de la symptomatologie et du traitement ?

A

Sx : coagulopathies complexes (CIVD) menant rapidement au décès
Tx : ATRA (all-trans retinoic acid), trioxyde d’arsenic -> pire pronostic au meilleur pronostic

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16
Q

En contexte de leucémie avec syndrome hémorragique au problèmes de la coagulation, quel Rx doit être administré d’emblée et quelle anomalies génétiques doivent être recherchées ?

A

Acide rétinoïque d’emblée
Analyse translocation 15;17 ou réarrangement PML-RARA

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17
Q

Quelle est la définition d’un syndrome myélodysplasique et leurs 2 particularités ?

A

Les syndromes myélodysplasiques (SMD) ou myélodysplasies sont des maladies clonales issues de la cellule souche hématopoïétique ou d’un progéniteur commun myéloïde, et caractérisées par
1) une ou plusieurs cytopénies chroniques découlant d’une hématopoïèse médullaire inefficace et/ou
2) une évolution à court ou moyen terme vers une leucémie aiguë myéloïde franche (on les appelait auparavant les syndromes préleucémiques).

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18
Q

Sur quoi se base le diagnostic des syndromes myélodysplasiques ?

A

Identification d’altérations morphologiques (parfois discrètes)

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19
Q

Quel est le profil type d’un patient atteint d’un syndrome myélodysplasique ? Et que faut-il éliminer comme autre cause ?

A

Patient âgé (>60 ans) avec anémie macrocytaire et/ou pancytopénie
Éliminer déficit en B12 (cofacteurs normaux en contexte de syndrome myélodysplasique)

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20
Q

Quelle modalité est essentielle au diagnostic et une autre pour le pronostic ?

A

Dx : ponction-aspiration et biopsie (hypercellulaire, anomalies morphologiques -> hématopoïèse inefficace)
Pronostic : analyse cytogénétique (chromosomes associé à mauvais pronostic, ex passer à la leucémie aigue)

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21
Q

Quelles sont les entités renconnues par l’OMS par rapport aux syndromes myélodysplasiques (7) ? (have fun)

A
  • Syndrome myélodysplasique avec dysplasie unilignée
  • Syndrome myélodysplasique avec dysplasie multilignée
  • Syndrome myélodysplasique avec sidéroblastes
  • Syndrome myélodysplasique avec del(5q) isolée
  • Syndrome myélodysplasique avec excès de blastes
  • Syndrome myélodysplasique inclassable
  • Cytopénie réfractaire de l’enfance
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22
Q

Quels sont les traitements des syndromes myélodysplasiques ?

A

Basés sur le degré de risque
- Faible risque : observation
- Anémie : EPO
- Neutropénie : G-CSF
- Programme transfusionnel régulier
- Haut risque < 65 ans : allogreffe de cellules souches (curatif)
- Chimiothérapie moins intensive (aug survie de qq mois)

23
Q

Quelles sont les causes de décès des syndromes myélodysplasiques ? (2)

A
  • Arrêt du programme transfusionnel : de moins en moins efficace
  • Si haut risque, décès 2nd à transformation en LAM
24
Q

Quelles sont les 4 entités comprises dans les néoplasies myéloprolifératives ?

A

1- La leucémie myéloïde chronique.
2- La myélofibrose primaire
3- La thrombocytémie essentielle.
4- La polycythemia vera (PV) (aussi appelée polyglobulie vraie/essentielle, ou maladie de Vaquez)

25
Q

Quelle est la définition des néoplasies myéloprolifératives et leur distinction avec les leucémies aigues ?

A

Néoplasie de la cellule souche ou d’un progéniteur commun myéloïde, résultant en un clone cellulaire avec prolifération maligne portant sur au moins l’une des trois lignées d’origine myéloïde de la moelle osseuse.
Distinction : pas de blocage de la maturation ni différenciation, cellules demeurent donc fonctionnelle (peut être asymptomatique)

26
Q

Quelles sont les deux phases de la LMC et de la myélofibrose ?

A
  1. Phase chronique : 1 à 10 ans, relativement bénin
  2. Phase terminale : décès en qq mois (leucémie aigue inexorable, insuffisance médullaire grave et/ou fibrose medullaire)
27
Q

Quelles sont les 3 principales caractéristiques de la LMC ?

A
  • Splénomégalie importante
  • Hyperleucocytose 50 à 100x10^9/L
  • Chromosome de Philadelphie
28
Q

Expliquer comment le gène de Phildelaphie est formé et comment donne-t-il un risque de LMC

A

Translocation chromosome 9 et 22 (t 9;22) entraine la formation de bcr-Abl -> augmentation de l’activité tyrosine kinase du gène Abl impliqué dans les signaux de prolifération cellulaire

29
Q

Quel est l’âge normal d’apparition de la LMC et ses facteurs de risque ?

A

40 à 70 ans (rarement avant 30 ans)
FdeR : virus, radiations ionisantes, produits chimiques

30
Q

Quels sont les Sx associés à la LMC ?

A

Souvent asymptomatique, mais possibilité de :
- Malaises généraux (néoplasie, anémie)
- Malaises hypocondre G (splénomégalie)
- Douleurs osseuses

31
Q

Que retrouve-t-on la FSC d’une LMC ?

A
  • Hyperleucocytose (>50)
  • Myélémie
  • Éosinophilie ou basophilie fréquentes
  • Anémie normochrome aregénérative
32
Q

Que retrouve-t-on au myélogramme (3 phases), caryotype et PCR en contexte de LMC ? Et quelle modalité est la plus spécifique ?

A
  • Myélogramme : hypeplasie granulocytaire, moelle riche. Phase chronique (<10% blastes), phase accélérée (10-19% blastes), phase blastique (>20% blastes)
  • Caryotype : chromosome de Phildelphie
  • PCR : gène de fusion bcr-Abl
    Plus spécifique = PCR
33
Q

Quel déchet métabolique est augmenté en contexte de LMC, pourquoi et quelles en sont les conséquences ?

A

L’urée (uricémie) 2nd au taux de renouvellement cellulaire augmenté (catabolisme exagéré des purines) -> goutte, néphrolithiases, insuffisance rénale

34
Q

Le chromosome de Phildelphie peut être retrouvé dans quelles maladies ?

A
  • LMC
  • Leucémie lymphoïde aigue
35
Q

Quels sont les traitements de la LMC selon la phase de la maladie ?

A

Phase chronique : (1) inhibiteurs sélectifs de l’activité tyrosine kinase (ITK) -> imatinib, nilotinib, dasatinib. Objectif : disparition des cellules avec le chromosome de Phildelphie (rémission cytogénétique)
Aussi possible : (2) générations subséquentes d’ITK, (3) greffe de cellule souche hématopoïétique allogène (seul tx curatif)
Phase accélérée et blastique : (1) inhibiteur tyrosine kinase de seconde génération pour rémission (courte durée) permettant une (2) greffe (chez les candidats pouvant être greffés) + (3) palliation

36
Q

Différencier la LMC de la réaction leucémoïde selon :
- Caractéristiques semblables (3)
- Contexte clinique
- Rate
- Caryotype
- Réarrangement de gène bcr-Abl
- Neutrocytose sanguine
- Nombre absolu de basophile à la FSC

A

Voir tableau 7-3 (p.105)
- Caractéristiques semblables (3) : Polynucléose neutrophile importante, soit > 20,0 x 109/L, Myélémie, Moelle : hyperplasie de la lignée granulopoïétique
- Contexte clinique : maladie causant hyperplasie et libération médullaire intense en réaction leucémoïde
- Rate : splénomégalie en LMC
- Caryotype : chromosome philadelphie en LMC
- Réarrangement de gène bcr-Abl : présent en LMC
- Neutrocytose sanguine : supérieur à 50x10^9/L en LMC (rare en réaction leucémoïde)
- Nombre absolu de basophile à la FSC : augmenté en LMC

37
Q

Quelle est la définition de la myélofibrose primaire et quels sont les risque de transformation en LAM ?

A

Cette néoplasie myéloproliférative est caractérisée par une métaplasie érythroïde et myéloïde de la rate, et par une évolution vers une fibrose médullaire graduelle et massive, causant éventuellement une insuffisance médullaire profonde. Après plusieurs années, il peut y avoir évolution vers une leucémie aiguë myéloïde dans environ 10% des cas.

38
Q

Quels sont les Sx associés à la myélofibrose primaire ?

A

Découverte fortuite souvent
- Splénomégalie avec ou sans hépatomégalie
- Pâleur

39
Q

Que retrouve-t-on à la FSC d’une myélofibrose ?

A
  • Leucocytose modérée (dépasse rarement 50x10^9/L) à prédominance neutrophilique
  • Érythroblastémie (leuco + érythroblastose)
  • Anémie (anisocytose, poïkilocytose et cellules en larmes)
    Possible aussi : polyglobulie (au début), thrombocytémie (rare)
40
Q

Que retrouve-t-on à la ponction-aspiration et biopsie d’une myélofibrose ?

A

Ponction-aspiration : souvent pauvre / sèche (2nd à fibrose)
Biopsie : cellularité augmentée, excès mégacaryocytes, fibrose médullaire

41
Q

Quelles sont les mutations possiblement trouvées en contexte de myélofibrose ? (3)

A

Mutation V617F -> protéine de transcription JAK2 (PCR) 60-65% des pts
Mutation CALR (20-25%)
Mutation MPL (7%)
**Pas de chromosome de Philadelphie / bcr-Abl!!

42
Q

Quel est le traitement de la myélofibrose ?

A

Son traitement est très variable et peut inclure un traitement de support (incluant parfois le support transfusionnel), la monochimiothérapie à l’hydroxyurée, la splénectomie, l’irradiation splénique, la greffe de cellules souches et le ruxolitinib (un inhibiteur de JAK-2) en cas de splénomégalie très symptomatique.

43
Q

Quelle est la définition de la thrombocytémie essentielle ?

A

Cette néoplasie myéloproliférative est caractérisée par une élévation persistante du nombre des plaquettes, le plus souvent au-dessus de 700 x 109/L, avec habituellement, mais pas toujours, une splénomégalie. La maladie peut être découverte fortuitement, ou parce que le patient consulte à cause de thromboses ou de purpura.

44
Q

Que retrouve-t-on à la FSC d’une thrombocytémie essentielle ?

A
  • Hyperplaquettose >450 (avec parfois signes de dystrophie thrombocytaire)
  • Anémie
  • Neutrocytose
45
Q

Que retrouve-t-on à l’étude de la moelle osseuse ainsi qu’au PCR d’une thrombocytémie essentielle ?

A

Moelle osseuse : hyperplasie mégacaryocytaire (avec ou sans hyperplasie des autres lignées)
PCR : mutation gène V617F JAK2, CALR, MPL

46
Q

Quels sont les conséquences (3) et le traitement de la thrombocytémie essentielle ?

A

Conséquences : thromboses, hémorragies, insuffisance médullaire. Transformation en leucémie rare
Tx : monochimiothérapie à l’hydroxyurée / anagrélide (réduction du nb de plaquettes), aspirine (prévention agrégation plaquettaire spontanée)

47
Q

Quelles sont les principales caractéristiques des 4 néoplasies myéloprolifératives ?

A
  1. LMC : leucocytose ++, chromosome philadelphie + bcr-Abl
  2. Polyglobulie vraie : Ht élevé, mutation V617F JAK2, EPO diminué
  3. Myélofibrose : érythroblastes + cellules en larme, fibrose médullaire, rate +++, V617G JAK2, CALR, MPL
  4. Thombocytémie essentielle : plaquettes +++, V617G JAK2, CALR, MPL
    Voir tableau 7-6 (p.110)
48
Q

Quelle est la définition de la polyglobulie de Vaquez ?

A

C’est une néoplasie myéloproliférative, qui a pour caractéristique une hyperplasie autonome de la lignée érythropoïétique avec surproduction d’érythrocytes matures et augmentation de la masse érythrocytaire circulante au-delà des valeurs normales. Contrairement aux érythrocytoses réactionnelles bénignes, il n’y a pas d’hypersécrétion, appropriée ou non, d’érythropoïétine.

49
Q

Par rapport à la polyglobulie de Vaquez :
- Quelle mutation est retrouvée
- Quelles anomalies sont retrouvées à la FSC
- Quelles sont les 2 phases de la maladie

A
  • Mutation V617F JAK2 (sensibilité anormale du récepteur EPO)
  • FSC : polycythémie (dans le sang), panmyélose (dans la moelle) aka hyperplasie des trois lignées hématopoïétiques
  • Phase chronique et terminale
50
Q

Quels sont les Sx associés à la polyglobulie de Vaquez ?

A
  • Atteinte de l’état général
  • Symptômes de pléthores : érythroses, engorgement de vaisseaux (conjonctive, rétine, muqueuse)
  • Symptômes d’hyperviscosité sanguine : signes neuro, ischémie cérébrale, signes cardiovasculaires
  • Troubles de coagulation : thrombose, hémorragie
  • Prurit à l’eau chaude (augmentation basophile circulant)
  • Signes digestifs (ulcères)
  • Splénomégalie
51
Q

Quelles sont les complications de la polyglobulie de Vaquez ?

A
  • Thromboses artérielles ou veineuses (AVC, infarctus, etc.)
  • Hémorragie (parfois intracérébrales ou G-I)
52
Q

Quels sont les traitements de la polyglobulie de Vaquez ?

A
  • Phlébotomie répétées -> ramener Ht sous 45%
  • Hydroxyurée (formes rebelles)
  • Aspirine (diminution risque thrombose)
53
Q

Y a-t-il un risque de transformation en LAM en contexte de polyglobulie de Vaquez ?

A

Oui, mais rare, car les pts au Dx sont âgés et meurent souvent d’une autre cause
Peut aussi évoluer en myélofibrose secondaire, insuffisance médullaire grave, pancytopénie

54
Q

Quel est le critère d’hématocrite pour diagnostiquer une polyglobulie de Vaquez chez l’homme et la femme ?

A

> 0.49 chez l’homme ou > 0.48 chez la femme