TROUBLES DES PERCEPTIONS Flashcards
Généralités (voir aussi Lechevalier et al., 1995)
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La signification que nous attribuons à nos sensations, provoquées par des phénomènes externes et/ou internes, repose sur les {… …}. Ceux-ci participent à notre connaissance du monde environnant et sont appelés {…}.
Les messages élémentaires perçus se projettent au niveau de {zones …} définies - {…, …, …} - puis c’est au niveau du {cortex …}, où les {lobes …} jouent un rôle essentiel, que les différents messages sont rassemblés et organisés pour aboutir à {l’… …}, qui dépend de nos {… …} et aussi du {…}.
La signification que nous attribuons à nos sensations, provoquées par des phénomènes externes et/ou internes, repose sur les {processus perceptifs}. Ceux-ci participent à notre connaissance du monde environnant et sont appelés {gnosies}.
Les messages élémentaires perçus se projettent au niveau de {zones corticales} définies - {occipitales, temporales, pariétales} - puis c’est au niveau du {cortex associatif}, où les {lobes frontaux} jouent un rôle essentiel, que les différents messages sont rassemblés et organisés pour aboutir à {l’identification perceptive}, qui dépend de nos {expériences passées} et aussi du {langage}.
Les déficiences perceptives peuvent résulter de lésions à différents niveaux des processus perceptifs. Lesquels ?
au niveau de l’organe sensoriel lui-même (par exemple l’œil, l’oreille),
au niveau des aires primaires du cortex et des noyaux sous-corticaux qui agissent sur les caractéristiques sensorielles les plus simples (forme, couleur),
au niveau des aires corticales supérieures où les perceptions élémentaires s’intègrent pour devenir des images, des concepts
Les conséquences d’une déficience de ces structures successives diffèrent selon la {… des … interrompues}.
La perte d’une faculté de perception, qui ne s’explique pas par une atteinte de l’organe sensoriel lui-même (œil, oreille…), est désignée par le terme {« … »}.
Les conséquences d’une déficience de ces structures successives diffèrent selon la {complexité des fonctions interrompues}.
La perte d’une faculté de perception, qui ne s’explique pas par une atteinte de l’organe sensoriel lui-même (œil, oreille…), est désignée par le terme {« agnosie »}.
Schématiquement :
le traitement de l’information visuelle dépend {des régions … du …},
le traitement spatial dépend {des zones …},
l’identification par reconnaissance dépend {des régions …}.
Schématiquement :
le traitement de l’information visuelle dépend {des régions occipitales du cortex},
le traitement spatial dépend {des zones pariétales},
l’identification par reconnaissance dépend {des régions temporales}.
Les déficits consécutifs à l’atteinte de ces régions (occipitales, temporales, pariétales) s’accompagnent, fréquemment, d’un phénomène appelé {« … »} ou {… de ses propres troubles}.
Les déficits consécutifs à l’atteinte de ces régions (occipitales, temporales, pariétales) s’accompagnent, fréquemment, d’un phénomène appelé {« anosognosie »} ou {méconnaissance de ses propres troubles}.
La majorité des recherches en neuropsychologie ont développé des {tests … de …} surtout dans le domaine des {gnosies auditives/visuelles/tactiles?}.
Les études sont moins nombreuses pour l’étude des gnosies dans les domaines de {l’…, du …, du … et de l’…}.
La majorité des recherches en neuropsychologie ont développé des {tests standardisés de perception} surtout dans le domaine des {gnosies visuelles}.
Les études sont moins nombreuses pour l’étude des gnosies dans les domaines de {l’audition, du toucher, du goût et de l’odorat}.
L’entretien clinique initial permet d’explorer des questions essentielles permettant l’établissement d’un diagnostic différentiel indispensable en amont.
Expliquez pour quelles raisons, il est nécessaire d’établir ce diagnostic différentiel.
Préalablement à toute investigation du fonctionnement gnosique, il est nécessaire d’établir un diagnostic différentiel afin de s’assurer que :
le patient comprend les demandes verbales du clinicien,
qu’il est capable de s’exprimer,
qu’il n’a pas une maladie psychiatrique et
qu’il ne présente pas de handicap sensoriel élémentaire sévère.
»> Remarque : Les patients portant des lunettes ou un appareil auditif peuvent tout à fait être explorés sur le plan des fonctions perceptives.
L’anosognosie peut être {… ou …}, {… ou …} selon la gravité des séquelles neuropsychologiques.
Ce phénomène, d’origine lésionnelle, est à différencier des {… de …} de type {… et …}, même si parfois ils coexistent.
L’anosognosie peut être {totale ou partielle}, {temporaire ou permanente} selon la gravité des séquelles neuropsychologiques.
Ce phénomène, d’origine lésionnelle, est à différencier des {mécanismes de défense} de type {déni et dénégation}, même si parfois ils coexistent.
LES DÉFICITS DE LA SPHÈRE VISUELLE
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La cécité corticale correspond à une cécité d’origine {…}, par opposition aux cécités d’origine {…}. Le patient se comporte comme un {…} devant toutes les stimulations visuelles alors que le fond d’œil est {…}. C’est la conséquence de {la destruction …} des {zones de … …} des voies visuelles au niveau du {cortex …}.
Paradoxalement, le patient ne reconnaît pas {(…)} qu’il est aveugle, même s’il se cogne aux obstacles et ne peut se déplacer seul.
Des {… visuelles …} ne sont pas rares. Et {les troubles …}, avec {une … temporo-spatiale}, sont constants.
La cécité corticale correspond à une cécité d’origine {cérébrale}, par opposition aux cécités d’origine {oculaire}. Le patient se comporte comme un {aveugle} devant toutes les stimulations visuelles alors que le fond d’œil est {normal}. C’est la conséquence de {la destruction bilatérale} des {zones de projection primaire} des voies visuelles au niveau du {cortex occipital}.
Paradoxalement, le patient ne reconnaît pas {(anosognosie)} qu’il est aveugle, même s’il se cogne aux obstacles et ne peut se déplacer seul.
Des {hallucinations visuelles élémentaires} ne sont pas rares. Et {les troubles mnésiques}, avec {une désorientation temporo-spatiale}, sont constants.
Les agnosies visuelles sont des troubles de la {…} visuelle. Alors que ses sensations visuelles sont préservées, le patient ne peut reconnaître certaines composantes de l’environnement visuel, par défaut {d’… …}, au niveau du {…}.
Les agnosies visuelles peuvent intéresser {les …, les …, les …, les …, ou les …}, ou {s’… … …}. Lorsqu’une agnosie touche un seul hémichamp visuel (droit ou gauche), il s’agit d’une {…-…}.
Les agnosies visuelles sont des troubles de la {reconnaissance} visuelle. Alors que ses sensations visuelles sont préservées, le patient ne peut reconnaître certaines composantes de l’environnement visuel, par défaut {d’intégration sensorielle}, au niveau du {cortex}.
Les agnosies visuelles peuvent intéresser {les images, les formes, les objets, les couleurs, ou les visages}, ou {s’associer entre elles}. Lorsqu’une agnosie touche un seul hémichamp visuel (droit ou gauche), il s’agit d’une {hémi-agnosie}.
Citez les différents types d’agnosies visuelles décrits dans ce cours.
L'agnosie des formes L’agnosie des couleurs L’agnosie des mots ou alexie L’agnosie des visages ou prosopagnosie Les agnosies spatiales
L’agnosie des formes
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Elle se caractérise par une incapacité à discriminer {les … … … (…, …, ……)}, ce qui explique la difficulté ou impossibilité à identifier {des … et des …} alors que l’acuité visuelle est intacte.
Pour les images, il y a une mauvaise différenciation entre {le … et la …}.
Cette perturbation est la conséquence de {lésions …} qui peuvent être {…}, mais qui impliquent {l’hémisphère …}.
L’agnosie des formes se caractérise par une incapacité à discriminer {les figures géométriques élémentaires (carrés, ronds, triangles…)}, ce qui explique la difficulté ou impossibilité à identifier {des objets et des images} alors que l’acuité visuelle est intacte.
Pour les images, il y a une mauvaise différenciation entre {le fond et la forme}.
Cette perturbation est la conséquence de {lésions occipitales} qui peuvent être {bilatérales}, mais qui impliquent {l’hémisphère droit}.
L’agnosie des couleurs
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Le sujet éprouve des difficultés à {…} les couleurs qui lui sont présentées alors qu’il n’a pas perdu {la … …}. En effet, il est capable de classer un ensemble de {… de même …}.
Il est également en difficulté pour évoquer les {…} lorsqu’on lui demande « Quelle est la couleur d’une tomate ? Quelle est la couleur des épinards ?… » II procède au même type d’erreurs sur une épreuve de {…}.
L’agnosie des couleurs traduit {une lésion … …}.
Le sujet éprouve des difficultés à {nommer} les couleurs qui lui sont présentées alors qu’il n’a pas perdu la {vision colorée}. En effet, il est capable de classer un ensemble de {dégradés de même couleur}. Il est également en difficulté pour évoquer les {couleurs} lorsqu’on lui demande « Quelle est la couleur d’une tomate ? Quelle est la couleur des épinards ?… » II procède au même type d’erreurs sur une épreuve de {coloriage}.
L’agnosie des couleurs traduit {une lésion occipitale gauche}.
L’agnosie des mots ou “alexie”
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Le sujet ne reconnaît plus {les …}.
Elle peut se rencontrer alors que {l’… …} est correctement conservée.
Elle est la conséquence d’une {lésion … …}.
Le sujet ne reconnaît plus {les mots}.
L’agnosie des mots ou “alexie” peut se rencontrer alors que {l’écriture spontanée} est correctement conservée.
Elle est la conséquence d’une {lésion occipitale gauche}.
L’agnosie des visages ou “prosopagnosie”
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C’est une perturbation {…} de la reconnaissance des visages {…} en situation de {… …} ou sur des {…}. Les sujets n’identifient pas non plus les {… … …}. Les patients peuvent {se …} d’une telle difficulté ou bien paraître {…}.
Ce trouble est souvent en rapport avec des {lésions … … ou …}.
L’agnosie des visages ou “prosopagnosie” est une perturbation {isolée} de la reconnaissance des visages {familiers} en situation de {vie courante} ou sur des {photographies}. Les sujets sujets n’identifient pas non plus les {personnages publics célèbres}. Les patients peuvent se plaindre d’une telle difficulté ou bien paraître {indifférents}.
Ce trouble est souvent en rapport avec des {lésions occipitales bilatérales ou droites}.
Les agnosies spatiales
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Les troubles de la perception spatiale sont liés à des {lésions …}, particulièrement de {l’hémisphère …}. L’agnosie spatiale, appelée aussi {… … …} intéresse, chez un sujet droitier, {l’hémichamp visuel …}. Les stimuli visuels situés dans cet hémichamp sont {…}.
Ces troubles sont, souvent, associés à un {déficit …-…}, à une {…}, à une {…}, à une {… (troubles du … …)}.
Les troubles de la perception spatiale sont liés à des {lésions postérieures}, particulièrement de {l’hémisphère droit}. L’agnosie spatiale, appelée aussi {négligence spatiale unilatérale} intéresse, chez un sujet droitier, {l’hémichamp visuel gauche}. Les stimuli visuels situés dans cet hémichamp sont {ignorés}. Ces troubles sont, souvent, associés à un {déficit visuo-constructif}, à une {agraphie}, à une {alexie}, à une {asomatognosie (troubles du schéma corporel)}.
Comment le clinicien peut-il explorer la perception spatiale ?
Le clinicien peut explorer la perception spatiale, à l’aide de l’épreuve de jugement de direction des lignes de Benton et de la figure de Rey (1941).
Comment le clinicien peut-il explorer l’alexie et l’agraphie ?
L’alexie et l’agraphie sont explorées par la lecture d’un texte à haute voix et l’écriture sous dictée de phrases simples.
Comment le clinicien peut-il explorer les troubles du schéma corporel ou asomatognosie ?
Les troubles du schéma corporel ou asomatognosie sont reconnues à partir de la dénomination des parties du corps.
LES DÉFICITS DE LA SPHÈRE AUDITIVE
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Seules les lésions {… …} produisent des troubles perceptifs auditifs patents. Les lésions {…} peuvent être à l’origine soit d’une {… …}, soit d’un trouble n’apparaissant que dans certaines {… …}.
L’absence d’identification des sons, alors que le récepteur auditif fonctionne normalement d’après l’audiogramme, est appelée {«… …»}.
Seules les lésions {bilatérales corticales} produisent des troubles perceptifs auditifs patents. Les lésions {unilatérales} peuvent être à l’origine soit d’une {surdité verbale}, soit d’un trouble n’apparaissant que dans certaines {situations expérimentales}.
L’absence d’identification des sons, alors que le récepteur auditif fonctionne normalement d’après l’audiogramme, est appelée {«agnosie auditive»}.
La surdité corticale
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La surdité corticale est liée à des {lésions … … du cortex … …}. Les patients ne peuvent pas identifier {la …} des sons qu’ils entendent (bruits familiers, musique, message verbaux) alors qu’il n’existe pas de surdité au sens {… élémentaire} à l’examen d’audiométrie. Cette agnosie est toujours associée à {des troubles de l’… du langage}.
La surdité corticale est liée à des {lésions temporales bilatérales du cortex auditif primaire}. Les patients ne peuvent pas identifier {la signification} des sons qu’ils entendent (bruits familiers, musique, message verbaux) alors qu’il n’existe pas de surdité au sens {perceptif élémentaire} à l’examen d’audiométrie. Cette agnosie est toujours associée à {des troubles de l’expression du langage}.
La surdité verbale pure
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La surdité verbale pure est observée au cours des {lésions …-…-…}. Ce trouble s’intègre habituellement dans l’évolution d’une {aphasie de …}. Le patient est dans l’incapacité de {…} le langage parlé alors qu’il ne présente pas d’atteinte de la production du langage. Il peut parler, lire, écrire (à l’exception de {l’écriture …}). Le patient se plaint d’une difficulté à {«…»} ou bien il a l’impression d’entendre une langue étrangère ou un {«… …»} (Gil, 1996).
La surdité verbale pure est observée au cours des {lésions cortico-sous-corticales}. Ce trouble s’intègre habituellement dans l’évolution d’une {aphasie de Wernicke}. Le patient est dans l’incapacité de {comprendre} le langage parlé alors qu’il ne présente pas d’atteinte de la production du langage. Il peut parler, lire, écrire (à l’exception de {l’écriture dictée}). Le patient se plaint d’une difficulté à {«entendre»} ou bien il a l’impression d’entendre une langue étrangère ou un {«fredonnement indifférencié»} (Gil, 1996).
Les agnosies paralinguistiques
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Elles touchent…?
la reconnaissance émotionnelle des messages verbaux
et
l’identification de celui qui émet ces messages.
Les déficits perceptifs auditifs particuliers
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Les techniques d’écoute {…} (épreuve où le sujet reçoit simultanément, à chaque oreille, des messages différents) ont mis en évidence une prévalence de {l’hémisphère …} pour les messages verbaux et de {l’hémisphère …} pour les messages non verbaux. Ainsi, une {lésion … …} semble être à l’origine de certains déficits musicaux aboutissant à une {agnosie de la …} qui se caractérise par une incapacité à reconnaître {les …} : rythme, intensité, hauteur tonale, durée, mémoire mélodique.
Les techniques d’écoute {dichotique} (épreuve où le sujet reçoit simultanément, à chaque oreille, des messages différents) ont mis en évidence une prévalence de {l’hémisphère gauche} pour les messages verbaux et de {l’hémisphère droit} pour les messages non verbaux. Ainsi, une {lésion temporale droite} semble être à l’origine de certains déficits musicaux aboutissant à une {agnosie de la musique} qui se caractérise par une incapacité à reconnaître {les mélodies} : rythme, intensité, hauteur tonale, durée, mémoire mélodique.