Neurodev DSM Flashcards
Que veut-on dire par “troubles externalisés”? (2)
TOP
TC
Vrai ou faux
On utilise la note du QI pour déterminer la sévérité d’un HI
Faux
Les différents niveaux de sévérité sont définis sur la base du fonctionnement adaptatif et non plus sur la note au QI, parce que c’est le fonctionnement adaptatif qui détermine le niveau d’assistance requis. De plus les mesures du QI sont moins valides pour les notes les plus basses.
Les notes au QI donnent une valeur approximative du fonctionnement intellectuel mais peuvent s’avérer insuffisantes pour évaluer les capacités de raisonnement dans les situations de la vraie vie et la maîtrise des tâches pratiques
Quelles sont les fonctions intellectuelles? (7)
Raisonnement
Résolution de problèmes
Planification
Pensée abstraite
Jugement
Apprentissage par instruction et expérience
Compréhension pratique
Vrai ou faux
On ne peut pas donner un dx de TSA à l’âge adulte si la personne ne présente plus de comportements répétitifs ou intérêts restreints.
Faux
Les critères diagnostiques peuvent être remplis lorsque le caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts et des activités était clairement présent durant l’enfance ou à un moment quelconque dans le passé, même si les symptômes ne sont plus présents.
Vrai ou faux
On voit souvent un profil de compétences hétérogènes en TSA
Vrai
Même ceux qui ont une intelligence normale ou supérieure ont un profil de compétences hétérogène. L’écart entre les compétences intellectuelles et le fonctionnement adaptatif est souvent important.
Quels sont les déficits moteurs souvent présents en TSA?
Les déicits moteurs sont souvent présents ; ils peuvent comprendre une démarche bizarre, une maladresse et d’autres anomalies motrices (p. ex. marche sur la pointe des pieds). Des automutilations (p. ex. le fait de se taper la tête, de se mordre le poignet) peuvent survenir.
Vrai ou faux
Les troubles du comportement sont plus fréquents en TSA à l’enfance/adolescence que dans d’autres troubles
Vrai
Les troubles du comportement disruptifs et perturbateurs sont plus fréquents chez les enfants et adolescents ayant un trouble du spectre de l’autisme que chez ceux ayant d’autres troubles, y compris un handicap intellectuel.
Vrai ou faux
Les adolescents et adultes TSA ont tendance à développer des troubles anxieux et dépressifs
Vrai
Quelle est la période de vie lors de laquelle la catatonie est plus susceptible de survenir en TSA?
Adolescence
Les sujets ayant un trouble du spectre de l’autisme peuvent avoir une détérioration marquée de leurs symptômes moteurs et développer un épisode catatonique caractérisé, marqué par un mutisme, des attitudes non naturelles, une expression grimaçante et une flexibilité cireuse. L’adolescence semble être la période durant laquelle le risque de catatonie est le plus élevé.
À quel moment commencent typiquement à se manifester les symptômes du TSA?
Les symptômes se manifestent typiquement au cours de la 2e année de vie (12-24 mois) mais peuvent être apparents avant 12 mois lorsque le retard de développement est sévère ou seulement après 24 mois quand les symptômes sont plus légers.
Vrai ou faux
On n’observe pas de régression du développement en TSA
Faux
Certains enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme ont des périodes de stagnation ou de régression du développement, avec une détérioration progressive ou relativement rapide des comportements sociaux ou de l’utilisation du langage, souvent durant les 2 premières années de vie. Ces pertes de compétences sont rares dans d’autres troubles et peuvent constituer un « signe d’appel » en faveur d’un trouble du spectre de l’autisme. Les pertes de compétences dans d’autres domaines que la communication sociale (p. ex. l’autonomie, faire sa toilette, les compétences motrices) ou survenant après le deuxième anniversaire sont beaucoup plus inhabituelles et nécessitent des investigations médicales plus poussées (cf. syndrome de Rett dans « Diagnostic différentiel » pour ce trouble).
Quels sont les premiers symptômes du TSA?
Retard dans le développement du langage
Manque d’intérêt pour les interactions sociales, interactions sociales bizarres (p. ex. le fait de prendre les gens par la main sans les regarder)
Modes de jeu inhabituels (p. ex. le fait de traîner des jouets derrière soi sans jamais jouer avec) ou modes de communication inhabituels (p. ex. connaître l’alphabet mais ne pas répondre à l’appel de son nom)
Comment distinguer les préférences marquées et les répétitions normales dans le comportement d’un enfant de celles d’un enfant TSA?
Comme de nombreux jeunes enfants au développement typique ont des préférences marquées et apprécient les répétitions (p. ex. manger les mêmes aliments, regarder le même film), la distinction avec les comportements restreints et répétitifs du trouble du spectre de l’autisme peut être difficile chez les enfants d’âge préscolaire. La distinction clinique repose sur la nature, la fréquence et l’intensité des comportements (p. ex. si l’enfant aligne des jouets pendant des heures et manifeste une détresse importante lorsqu’un objet est déplacé).
Quels sont les facteurs de pronostic les mieux établis en TSA? (3)
Déficit intellectuel ou non
Altération du langage ou non
Comorbidités psychiatriques ou non
Vrai ou faux
La comorbidité TSA avec épilepsie est associé à un moins bon pronostic
Vrai
La comorbidité avec une épilepsie est associée à un déicit intellectuel plus important et à de moindres compétences verbales.
Quels sont les fdr environnementaux du TSA? (3)
Âge parental avancé
Faible poids de naissance
Exposition foetale au valproate
Quels sont les fdr génétiques et physiologiques du TSA? (2)
Héritabilité (37-90%)
Mutation génétique
Vrai ou faux
Le dx de TSA est plus souvent donné chez les garçons que les filles
Vrai
Le diagnostic de trouble du spectre de l’autisme est porté quatre fois plus souvent chez les garçons que chez les illes. Dans les échantillons cliniques, les filles ont plus fréquemment un déficit intellectuel associé, ce qui suggère que les filles sans déficit intellectuel ou sans retard de langage pourraient être sous-diagnostiquées, possiblement en raison d’une présentation clinique atténuée des difficultés sociales et de communication
Comment distinguer un TSA d’un syndrome de Rett?
Une altération des interactions sociales peut être observée au cours de la phase de régression du syndrome de Rett (typiquement entre l’âge de 1 à 4 ans) ; de ce fait, une proportion significative des petites filles affectées peuvent avoir une présentation clinique compatible avec les critères de trouble du spectre de l’autisme.
Cependant, après cette période, une amélioration des compétences de communication sociale se manifeste chez la plupart des sujets ayant un syndrome de Rett et les traits autistiques ne sont plus les dificultés au premier plan. En conséquence, le trouble du spectre de l’autisme ne doit être retenu que si les critères diagnostiques sont remplis dans leur ensemble.
Dans quelles circonstances peut-on donner un diagnostic de mouvements stéréotypés en comorbidité avec un TSA?
Les stéréotypies motrices appartiennent aux caractéristiques diagnostiques du trouble du spectre de l’autisme ; un diagnostic additionnel de mouvements stéréotypés ne se justifie pas si ces mouvements répétitifs sont mieux expliqués par la présence d’un trouble du spectre de l’autisme.
Cependant, lorsque les stéréotypies causent des blessures auto-inligées et deviennent une cible thérapeutique, les deux diagnostics peuvent être donnés.
Quel trouble alimentaire voit-on souvent en TSA?
ARFID (avoidant restrictive food intake disorder)
Le trouble de l’alimentation avec restriction ou évitement est un mode de présentation assez fréquent du trouble du spectre de l’autisme et des préférences alimentaires extrêmes et sélectives peuvent persister au cours du temps.
Vrai ou faux
Les manifestations d’un TDAH peuvent n’être présents que dans un seul contexte de vie
Faux
Les manifestations du trouble doivent être présentes dans plus d’un contexte (p. ex. à la maison et à l’école, au travail). La confirmation de symptômes significatifs dans les différents contextes ne peut habituellement pas se faire de manière précise sans avoir obtenu des informations de tiers ayant observé le sujet dans ces contextes. Typiquement, les symptômes varient en fonction de l’organisation dans un contexte donné. Les signes du trouble peuvent être minimes ou absents quand le sujet reçoit des récompenses fréquentes pour un comportement approprié, quand il bénéficie d’une supervision rapprochée, quand il est dans un contexte nouveau, quand il fait une activité particulièrement intéressante, quand il reçoit une succession de stimuli externes (p. ex. par les écrans électroniques) ou quand il interagit dans des situations en seul à seul (p. ex. dans le bureau du médecin).
Vrai ou faux
Le TDAH est associé à un risque accru de tentative suicidaire
Vrai
À partir du début de l’âge adulte, le TDAH est associé à un risque accru de tentative de suicide, essentiellement quand il survient en comorbidité avec des troubles de l’humeur, des conduites ou de l’usage de substances
Bien qu’il n’existe pas de marqueurs biologiques permettant le dx du TDAH, quelles sont les particularités aux investigatoins du cerveau en TDAH? (3)
Augmentation des ondes lentes à l’EEG
Volume total du cerveau réduit à l’IRM
Retard de maturation corticale dans le sens postérieur-antérieur
*Ces constatations ne participent pas au diagnostic