Sommeil DSM Flashcards
Quels sont les diagnostics du chapitre des troubles de l’alternance veille-sommeil du DSM5? (10)
Insomnie
Hypersomnolence
Narcolepsie
Troubles du sommeil liés à la respiration
Troubles de l’alternance veille-sommeil lié au rythme circadien
Troubles de l’éveil en sommeil non paradoxal
Cauchemars
Troubles du comportement en sommeil paradoxal
Syndrome des jambes sans repos
Troubles du sommeil induits par une substance/Rx
Vrai ou faux
En insomnie, la plainte essentielle concerne une insatisfaction liée seulement à la quantité du sommeil
Faux
Quantité ou qualité, en plus de 1+/3
- difficultés d’endormisement
- difficultés de maintien du sommeil
- réveil précoce
Que signifie le spécificateur épisodique de l’insomnie?
Sx depuis au moins 1 mois mais moins de 3 mois
Que signifie le spécificateur persistant de l’insomnie?
Sx depuis 3 mois ou +
Que signifie le spécificateur épisodique de l’insomnie?
Au moins 2 épisodes sur une période d’1 an
Vrai ou faux
Le diagnostic d’insomnie ne peut pas être posé s’il est comorbide à un autre trouble tel que la dépression
Faux
Il peut être posé même si comorbide à une autre affection (dépression, douleur, SAHS) lorsque l’insomnie est suffisamment grave pour nécessiter une prise en charge clinique indépendante, sinon un diagnostic distinct n’est pas nécessaire
Quelles sont les altération des performances cognitives en insomnie? (4)
Difficultés :
- Attention
- Concentration
- Mémoire
- Réalisation tâche manuelle simple
Quels sont les sx de l’humeurs associés à l’insomnie? (3)
Irritabilité
Labilité thymique
Sx dépressifs ou anxieux
Quel est le trouble du sommeil le plus fréquent?
L’insomnie
6-10% des adultes remplissent le diagnostic
Nommez des fdr tempéramentaux à l’insomnie (3)
Personnalité ou style cognitif anxieux ou prompt à l’inquiétude
Prédisposition à niveau de vigilance élevée
Tendance à refouler les émotions
Vrai ou faux
La continuité du sommeil et le sommeil à ondes lentes sont mieux conservés chez la femme que chez l’homme
Vrai, identifié à la polysomnographie
Bien que l’insomnie soit plus prévalente chez la femme âgée
Vrai ou faux
En insomnie, on observerait une activation physiologique et cognitive excessive
Vrai
Il s’agit d’une hypothèse selon laquelle cela jouerait probablement un rôle significatif dans l’insomnie
Vrai ou faux
L’insomnie persistante offre un risque augmenté d’HTA et d’infarctus
Vrai
Qu’est-ce que l’inertie du sommeil?
Période d’altération des performances et de la vigilance dans la période de veille qui suit l’épisode de sommeil ou une sieste, aussi appelé “ivresse du sommeil”. Pendant cette période, le sujet semble éveillé mais il présente une diminution de la dextérité motrice et parfois un comportement très inapproprié, des déficits mnésiques, une désorientation spatio-temporelle et une sensation d’hébétement et de torpeur. Cette période peut durer de quelques minutes à quelques heures.
Retrouvé en trouble d’hypersomnolence chez 36-50% des individus
Vrai ou faux
Le trouble d’hypersomnolence peut générer des comportements automatiques dont la personne ne se rappellera pas
Vrai
Le besoin persistant de sommeil peut provoquer des comportements automatiques (généralement de type peu élaboré, routinier) que les sujets ne se remémorent que peu ou pas. Par exemple, ils peuvent avoir conduit pendant plusieurs kilomètres depuis l’endroit où ils pensaient être, ignorant avoir conduit de façon « automatique » pendant les minutes écoulées.
Vrai ou faux
L’hypersomnolence peut survenir après un traumatisme crânien
Vrai
6-18 mois après un TCC
Sinon, la pneumonie à VIH, la mononucléose infectieuse et le syndrome de Guillain-Barré peuvent aussi évoluer vers une hypersomnolence dans les mois qui suivent l’infection
Quels sont les 3 éléments du critère B de la narcolepsie?
1- Cataplexie (hypotonie bilat déclenchés par émotion, ou grimaces/protrusion langue pas déclenchés par émotion)
2- Déficit hypocrétine LCR (<= 110 pg/mL)
3- Polysomno nocturne = latence REM < 15 min ou MSLT < 8 min + REM x2
Quels sont les types de narcolepsie décrits dans le DSM 5? (5)
Narcolepsie sans cataplexie avec déficience en hypocrétine
Narcolepsie avec cataplexie sans déficience en hypocrétine
Ataxie cérébelleuse autosomique dominante avec surdité et narcolepsie (mutation)
Narcolepsie autosomique dominante avec obésité et DB2
Narcolepsie 2e autre condition médicale (ex : maladie Whipple, sarcoïdose, traumatisme, tumeur détruisant neurones à hypocrétine)
Vrai ou faux
Des comportements automatiques peuvent survenir en narcolepsie
Vrai
Lorsque la somnolence est grave, des comportements automatiques peuvent survenir, le sujet continuant ses activités de façon semi-automatique, comme dans un brouillard, sans en avoir conscience ni s’en souvenir.
Vrai ou faux
On observe une hyperréflexie lors des épisodes de cataplexie
Faux
Hyporéflexie (pour distinguer du trouble de conversion entre autres)
Vrai ou faux
La cataplexie peut parfois disparaître avec le temps
Vrai
La sévérité est très marquée en cas d’apparition brutale chez l’enfant, et diminue ensuite avec l’âge ou le traitement, au point que des symptômes comme la cataplexie peuvent parfois disparaître.
Vrai ou faux
On peut voir des troubles du comportement en sommeil paradoxal en narcolepsie
Vrai
La somnolence, les hallucinations hypnagogiques, les rêves intenses et le trouble du comportement en sommeil paradoxal (des mouvements excessifs pendant le sommeil paradoxal) sont des symptômes survenant précocement.
Vrai ou faux
Le streptocoque du groupe A a été identifié comme un déclencheur potentiel de la narcolepsie
Vrai
Les infections pharyngées par streptocoque du groupe A, la grippe (notamment la pandémie H1N1 en 2009) ou d’autres infections hivernales sont susceptibles de déclencher des processus auto-immuns responsables quelques mois plus tard de narcolepsie. Les traumatismes crâniens et des modiications brutales des habitudes veille-sommeil (p. ex. changement de travail, stress) peuvent aussi être des facteurs déclenchants
Vrai ou faux
75% des jumeaux monozygotes sont concordants pour la narcolepsie
Faux
25-32%
Et prévalence de 1-2% chez les parents du 1er degré (augmentation du risque de 10-40)