Neurologie Flashcards

1
Q

La chorée est un mouvement :
A - arythmique
B - stéréotypé
C - sur fond hypertonique
D - sur fond hypotonique
E - brusque

A

ADE
Le fond hypotonique est un très bon indicateur !

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2
Q

Chez un sujet de 35 ans avec un syndrome parkinsonien, quels examens sont à faire ?
A - IRM cérébrale
B - DATscan
C - aucun
D - céruléoplasmine
E - TSH

A

AD
A - souvent anormale
D - basse si Wilson

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3
Q

Concernant la maladie de Parkinson :
A - un traitement chirurgical peut être discuté au stade des fluctuations
B - un traitement par agoniste dopaminergique est indiqué chez les patients âgés
C- un traitement par apomorphine peut être indiqué au stade des fluctuations
D - un rapprochement des prises ou l’ajout d’une prise de L-Dopa est indiqué en cas de fluctuations motrices
E - une augmentation de la posologie des doses de L-Dopa est indiquée en cas de fluctuations motrices

A

ACD
B - agoniste dopa = risque d’hypotension, d’hallucinations et de confusion

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4
Q

Quelles peuvent être des causes de HLH ?
A - métastase occipitale
B - hématome thalamique
C - anévrisme de la terminaison carotidienne
D - infarctus de l’ACM
E - macroadénome hypophysaire

A

ABD
B : relais des voies optiques
D : via les branches profondes

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5
Q

Quelles sont les indications avant la réalisation d’une ponction lombaire ?
A - trouble de la vigilance
B - traitement anticoagulant oral curatif
C - crise convulsive généralisée
D - ataxie cérébelleuse
E - abolition des ROT achilléens

A

CD
A : plus une CI
E : signe périphérique

–> toute épilepsie persistance, signe focal ou signe d’hypertension

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6
Q

Quelles complications redouter dans les 24h d’une hémorragie méningée ?
A - HTIC
B - vasospasme cérébrale
C - hydrocéphalie à pression normale
D - récidive hémorragique
E - troubles de la repolarisation et du rythme cardiaque

A

ADE

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7
Q

Parmi les signes cliniques suivants, quels sont ceux observés dans le syndrome de la queue de cheval ?

a. Abolition des réflexes ostéo-tendineux aux membres inférieurs
b. Trépidation inépuisable des 2 pieds
c. Signe de Babinski
d. Anesthésie à tous les modes des membres inférieurs et du périné
e. Rétention aigue des urines

A

ADE

Atteinte périphérique donc paralysie flasque + absence de ROT

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8
Q

Quels symptômes sont typiques pour une hernie discale déficitaire entre C5-C6 ?

a. Une irradiation douloureuse vers l’avant-bras et le majeur
b. Un signe de Lasègue positif
c. Un réflexe bicipital aboli
d. Des acroparesthésies dans le pouce
e. Une abolition du réflexe tricipital

A

CD

A : irradiation vers le pouce (c’est C7 qui innerve le majeur)

B : c’est pour les membres inférieurs

E : réflexe tricipital = C7

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9
Q

Quelles sont les deux causes les plus fréquentes de compression médullaire chez l’adulte de plus de 50 ans ?

a. Hernie discale thoracique
b. Mal de Pott
c. Méningiome dorsal
d. Métastase rachidienne
e. Myélopathie cervicarthrosique

A

DE

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10
Q

M. L., 57 ans, se présente pour des fourmillements et un engourdissement des doigts IV et V et du bord médian de la main droite. Avec quelle(s) lésion(s) anatomique(s) cette symptomatologie est-elle compatible ?

a. Compression du nerf ulnaire droit au coude
b. Compression du nerf radial droit au coude
c. Atteinte du plexus brachial supérieur (syndrome de Parsonage Turner)
d. Compression de la racine C8 droite par conflit disco-radiculaire C8-T1
e. Compression de la racine C7 droite par conflit disco-radiculaire C6-C7

A

A

Le territoire sensitif décrit correspond à la fois au territoire sensitif du nerf ulnaire et de la racine C8.
Petite subtilité anatomique : il n’existe pas de vertèbre C8, donc la compression de la racine C8 est la conséquence d’un conflit disco-radiculaire C7-T1.

Le plexus brachial supérieur correspond grossièrement aux territoires C5 et C6.

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11
Q

Sémiologie du syndrome cordonal postérieur

A

Douleur en éclair le long du rachis à la flexion de la tête (signe de Lhermitte)

Douleur en étau, sensation de double-peau ou d’épaississement d’un membre

Troubles proprioceptifs avec sensation de marche sur du coton, difficultés aux déplacements sur terrain accidenté, erreurs au test de la position du gros orteil

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12
Q

Définition de la sclérose combinée de moelle

A

Association d’un syndrome pyramidal et d’un syndrome cordonal postérieur

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13
Q

Quels résultats orientent vers une SEP à la PL ?
a. Absence de réaction cellulaire

b. Présence d’une lymphocytose modérée
c. Protéinorachie supérieure à 1 g/l
d. Glycorachie inférieure à 2/3 de la glycémie capillaire
e. Synthèse oligoclonale d’IgG spécifique du LCR

A

ABE

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14
Q

Quelles sont les propositions vraies concernant la SEP ?

a. Les formes rémittentes représentent 55% des cas
b. Les formes rémittentes représentent 85% des cas
c. Les formes secondairement progressives s’observent dans 50% des cas après 10 ans d’évolution
d. Les formes secondairement progressives s’observent dans 50% des cas après 20 ans d’évolution
e. Les formes progressives primaires représentent 10% des cas

A

BDE

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15
Q

quels sont les traitements de première ligne de la SEP ?

A

Interféron beta
Acétate de glatiramère
Teriflunomide
Dimethyl fumarate

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16
Q

Quels sont les traitements de deuxième ligne de la SEP ?

A

Natalizumab
Fingolimob

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17
Q

Quelles sont les propositions vraies concernant la SEP ?

a. Les formes rémittentes représentent 55% des cas
b. Les formes rémittentes représentent 85% des cas
c. Les formes secondairement progressives s’observent dans 50% des cas après 10 ans d’évolution
d. Les formes secondairement progressives s’observent dans 50% des cas après 20 ans d’évolution
e. Les formes progressives primaires représentent 10% des cas

A

BDE

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18
Q

Un patient de 59 ans a vu apparaître un tremblement des trois derniers doigts de la main droite que son entourage a également remarqué à la marche. Il balance moins le membre supérieur droit à la marche. A l’examen, vous constatez que le tremblement disparaît les bras tendus. Vous percevez que la mobilisation passive du coude droit est plus difficile et que la mobilisation de l’épaule droite est douloureuse. Les réflexes ostéo-tendineux sont normaux. Ce type de tremblement est probablement aggravé par :

A - le mouvement

B - le sommeil

C - l’écriture

D - l’émotion

E - le calcul mental

A

DE

Le tremblement décrit est un tremblement de repos.
Associé à l’âge du patient, l’asymétrie de l’examen, un très probable signe de la roue dentée et à une périarthrite scapulohumérale (fréquemment associée à Parkinson), le tableau doit faire évoquer une maladie de Parkinson.

Le tremblement parkinsonien est aggravé par les émotions, le calcul ou la sollicitation d’un autre membre.

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19
Q

Concernant la myasthénie, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

A - le déficit moteur est constant

B - la fatigabilité des muscles cervicaux est classique

C - la motilité pupillaire est normale

D - l’atteinte de la musculature oculo-palpébrale est habituellement asymétrique

E - l’atteinte motrice prédomine sur les muscles distaux

A

BCD

Le déficit moteur est fluctuant, apparaissant principalement à l’effort ou la fatigue. Elle prédomine sur les muscles proximaux avec une atteinte fréquente des muscles cervicaux et de la musculature oculo-palpébrale.

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20
Q

Critères des modalités de traitement devant un AVC ischémique

A

Fibrinolyse si < 4h30
Thrombectomie si < 6h

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21
Q

Vous voyez aux urgences un patient avec AVC lacunaire de la capsule interne gauche, sans indication à une thrombolyse, avec glycémie normale, une tension à 20/9 et le reste des constantes normales, quels sont les grands axes de la prise en charge ?

A

Hospitalisation en USINV
Antiagrégation plaquettaire par aspirine

/!\ respect de la tension ++++ car risque d’aggravation sur phénomènes hémodynamiques si on cherche à la baisser

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22
Q

Quel bilan étiologique demander pour un AVC ischémique ?

A

Holter ECG : recherche de FA
ETT : cardiopathie embolique
Imagerie des TSA (échoDoppler ou angioscanner) : athérome

Sur le plan biologique, orienter selon le tableau avec notamment des recherches de thrombophilies

23
Q

Caractéristiques du syndrome pseudobulbaire

A

Association de troubles de la déglutition et de la phonation + rires et pleurs spasmodiques

24
Q

Tableau clinique de l’état lacunaire

A

Evolution en marches d’escalier

Syndrome pseudobulbaire
Marche à petits pas
Troubles sphinctériens
Détérioration des fonctions cognitives

25
Q

Vous recevez un patient de 75 ans. Vous notez un tremblement de repos, lent, de la main droit ainsi qu’un tremblement de la mâchoire. Il présente aussi une akinésie et une roue dentée du MSD. Sa marche est lente et ses pieds restent parfois collés au sol. Les symptômes ont commencés il y a 4 mois. Il vous décrit aussi des épisodes de fuites urinaires et des chutes. Il présente comme antécédent un syndrome dépressif sous neuroleptiques et une HBP.
Quels éléments sont atypiques de la maladie de Parkinson et quels bilans demandez-vous ?

A

Troubles urinaires -> orientation vers une atrophie multi-systématisée
Chutes précoces -> orientation vers une paralysie supra-nucléaire
Iatrogénie possible +++

Faire un DAT-scan (permet d’éliminer une cause iatrogène) et un test à la L-Dopa (permet d’éliminer les autres causes de syndromes parkinsoniens)

26
Q

Vous suivez un patient atteint de maladie de Parkinson sous 4 prises de L-Dopa par jour. Il rapporte des épisodes de contorsions des membres et du tronc 1h après ses prises et un ralentissement global une demi heure avant la prise suivante.
Que présente-t-il ? Que peut-on mettre en place pour réguler ses symptômes ?

A

Association de dyskinésies de milieu de dose + akinésies de fin de dose

-> fractionnement du traitement

27
Q

Quelle est la séquence ? Que voyez-vous comme anomalie ?

A

IRM en séquence de diffusion

Hypersignal spontané de la capsule interne gauche traduisant un AVC ischémique

28
Q

Quelle est la séquence ? Que voyez-vous ?

A

IRM en séquence Flair

Hypersignaux périventriculaires signant une leucopathie

29
Q

Quelle est la séquence ? Que voyez-vous ?

A

IRM en séquence T2*

Hyposignaux traduisant des microbleeds

2 types de microbleeds :

  • profond = HTA
  • superficiel = angiopathie
30
Q

Une femme de 40 ans, droitière, sans antécédent médical particulier présente brusquement au cours d’un effort une céphalée intense nécessitant l’arrêt de ses activités. La patiente est conduite immédiatement aux urgences, elle ne se souvient plus de la date du jour, mais elle sait où elle est, elle n’ouvre les yeux que lorsque vous faites du bruit, et serre la main droite sur ordre, mais la main gauche est parétique.
Concernant le score de Glasgow de cette patiente, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ?

A - Le score de Glasgow total est évalué à 13
B - L’ouverture des yeux est évaluée à 4
C - La réponse verbale est évaluée à 4
D - La réponse motrice est évaluée à 6
E - Il se calcule du côté déficitaire

A

ACD

Y3V4M6
/!\ le score de Glasgow évalue la conscience donc toujours compter du côté non déficitaire !!

31
Q

Quels sont les signes du syndrome méningé ?

A

Triade céphalées + raideur de nuque + vomissements

On distingue les 2 principales étiologies sur la présence de fièvre :

  • fébrile = suspicion de méningite = PL
  • apyrétique = suspicion d’HSA = scanner non injecté
32
Q

Une femme de 40 ans, droitière, sans antécédent médical particulier présente brusquement au cours d’un effort une céphalée intense nécessitant l’arrêt de ses activités. La patiente est conduite immédiatement aux urgences. Elle est Glasgow 13 et parétique du côté gauche. Ses céphalées persistent et sont accompagnées de vomissements en jet, et une sensation de vision double. Vous observez également une nuque raide chez cette patiente apyrétique.
Quel(s) mécanisme(s) peut(peuvent) expliquer la diplopie chez cette patiente ?

A - Hypertension intracrânienne

B - Atteinte du III

C - Syndrome de Terson

D - Compression d’un nerf optique

E - Lésion de la moelle allongée (bulbaire)

A

AB

Dans ce cas-ci, on peut voir :

  • une atteinte du 6 par HTIC
  • une atteinte du 3 par compression par un anévrisme de la carotide interne

C : le syndrome de Terson est une hémorragie intravitréenne associée à l’HSA –> BAV et non diplopie

D : l’atteinte du nerf optique donne une atteinte du CV ou une BAV

E : les nerfs oculomoteurs naissent au-dessus de la moelle allongée

33
Q

Que voyez-vous ?

A - Il existe un effacement des sillons corticaux temporaux

B - Il s’agit d’une coupe axiale (ou horizontale) passant par le tronc cérébral

C - Il s’agit d’un scanner cérébral

D - Une hyperdensité spontanée est visible au niveau des citernes de la base

E - Il existe une dilatation des ventricules latéraux

A

ABCDE

Il s’agit d’un scanner cérébral en coupe axiale passant par le tronc, non injecté.
On voit une hyperdensité spontanée des citernes de la base, signe d’une HSA.
Les sillons corticaux sont très effacés par l’hyperpression intracrânienne.
Les ventricules latéraux sont anormalement visibles.

34
Q

Quelles sont les complications à redouter dans les 24 premières heures d’une HSA ?

A - Hypertension intracranienne

B - Engagement temporal

C - Trouble du rythme cardiaque

D - Récidive hémorragique

E - Vasospasme

A

ABCD

La HSA entraîne une hypertension crânienne avec risque d’engagement.
La récidive hémorragique est fréquente et est la raison pour laquelle on embolise +++
Les troubles du rythme cardiaque sont une complications aigue classique à surveiller.

/!\ le vasospasme survient après le 4è jour et doit être dépister par un doppler transcrânien régulier

35
Q

Vous suspectez une rupture d’anévrisme cérébral, parmi la(les) stratégie(s) diagnostique(s) suivante(s), laquelle(lesquelles) est(sont) adaptée(s) pour confirmer cette étiologie ?

A - Echo-doppler transcrânien

B - Angio-scanner cérébral

C - Angio-IRM cérébrale

D - IRM de perfusion

E - Angiographie cérébrale conventionnelle

A

BCE

L’angiographie est le Gold standard mais est actuellement supplantée par les angioscanner (et dans une moindre mesure l’angioIRM). Elle reste néanmoins pratiquée en thérapeutique.

36
Q

Quelle(s) modification(s) d’origine systémique peut(peuvent) aggraver la souffrance cérébrale ?

A - Hyperglycémie

B - Hypokaliémie

C - Hypoglycémie

D - Hypoxémie

E - Hyponatrémie

A

ACDE

Les réponses varient selon les collèges mais retenir en gros :

  • hypotension (d’où le respect de tensions élevées +++)
  • hypothermie
  • variations de natrémie
  • variations de glycémie
  • variations de capnie
  • anémie
37
Q

Concernant le syndrome de Terson :

A - Il peut aboutir à une cécité

B - Il s’agit d’une hémorragie choroidienne

C - Son traitement repose sur les collyres béta-bloquants

D - Le diagnostic repose sur la tomographie à cohérence optique (OCT)

E - On peut parfois proposer une vitrectomie

A

AE

Le syndrome de Terson est une hémorragie intravitréenne ou rétinienne compliquant une HSA.
Le diagnostic se fait au fond d’oeil.

38
Q

Vous avez traité par embolisation une patiente ayant fait une HSA. Cinq jours après son intervention, la patiente présente progressivement des céphalées, une fluctuation de la vigilance, avec épisode de confusion. Quel(s) est(sont) le(s) diagnostic(s) à suspecter ?

A - Une hydrocéphalie

B - Une hypotension cérébrale

C - Une hyponatrémie

D - Un vasospasme

E - Un état post-critique

A

ACDE

La HSA peut entraîner en subaigu :

  • saignement intraventriculaire bloquant l’écoulement du LCR et créant une hydrocéphalie
  • vasospasme
  • phénomènes épileptiques
  • SIADH avec hyponatrémie créant un oedème cellulaire
39
Q

Concernant le vasospasme :

A - un déficit neurologique fluctuant est évocateur d’un vasospasme

B - une instabilité hémodynamique peut être présente au moment du vasospasme

C - une hyperthermie d’origine centrale peut être contemporaine de la période de vasospasme
D - L’hyponatrémie favorise l’apparition d’un vasospasme

E - un vasospasme augmente le risque de resaignement de l’anévrisme

A

ABC

40
Q

Quel(s) est / sont le / les examens complémentaires qui peuvent vous aider à porter le diagnostic de vasospasme de l’artère cérébrale moyenne droite ?

A - Un scanner cérébral montrant une hyperdensité spontanée de l’artère cérébrale moyenne droite

B - Un doppler des vaisseaux du cou, montrant une accélération des flux
C - Une artériographie cérébrale, montrant une diminution du calibre de l’artère cérébrale moyenne droite

D - Une IRM, montrant une ischémie dans le territoire de l’artère cérébrale moyenne droite

E - Un angioscanner cérébral

A

CDE

A : l’hyperdensité spontanée de l’artère (ou “trop belle Sylvienne”) se voit dans les plaque de thrombus

B : le Doppler transcrânien (et non des TSA) est un outil de dépistage du vasospasme interressant et montre une accélération des flux

41
Q

Vous avez pris en charge une patiente de 55 ans, droitière, pour une HSA. A J5, la patiente présente une ischémie dans le territoire superficiel de l’artère cérébrale moyenne droite secondaire à un vasospasme. Quel(s) signe(s) vous attendez-vous à trouver à l’examen clinique ?

A - Une hémianesthésie proportionnelle
B - Un déficit moteur à prédominance crurale

C - Une aphasie

D - Une héminégligence

E - Une hémianopsie latérale homonyme

A

DE

Importance de la latéralité de la patiente +++
Ici on pourrait voir un déficit moteur brachiofacial, un syndrome de l’hémisphère mineur et une HLH.

Rappels sur le syndrome de l’hémisphère mineur : anosognosie + héminégligence + hémiasomatognosie

Rappels sur la HLH : se voit dans les atteintes de la cérébrale post, de la moyenne superficielle et de la choroïdienne antérieure

Rappels sur les atteintes motrices :

  • atteinte proportionelle : capsule interne (ACM profonde)
  • atteinte brachiofaciale : ACM superficielle
  • crurale : ACA
42
Q

Quelles sont les 3 artères qui peuvent être touchées dans une HLH ?

A

La HLH signe une atteinte des voies optiques rétrochiasmatiques.
Elle se voit dans les pathologies de la cérébrale postérieure, de la moyenne superficielle et de la choroïdienne antérieure.

43
Q

Signes d’un syndrome de l’hémisphère mineur

A

Anosognosie
Héminégligence
Hémiasomatognosie

44
Q

Si vous suspectez une hydrocéphalie chronique, à l’examen clinique, vous devez rechercher :

A - Des troubles de la mémoire antérograde

B - Une augmentation du polygone de sustentation à la marche

C - Une marche à petits pas

D - Une rétention urinaire

E - Des réflexes tendineux vifs

A

ABC

L’hydrocéphalie chronique donne la triade de Hakim : troubles de la marche + troubles sphinctériens + troubles de la mémoire

45
Q

Triade de Hakim

A

Troubles de la marche + troubles sphinctériens + troubles de la mémoire

–> hydrocéphalie chronique à pression normale

46
Q

Parmi les propositions thérapeutiques suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) possible(s) pour le traitement de l’hydrocéphalie chronique (dite à pression normale) ?

A - dérivation ventriculo-péritonéale

B - dérivation sous-arachnoidienne simple

C - dérivation ventriculo-atriale

D - dérivation ventriculo-sous-arachnoidienne

E - dérivation lombo-péritonéale

A

ACE

La dérivation peut partir des ventricules ou du cul-de-sac dural pour aller se jetter dans le péritoine ou dans l’atrium droit.

47
Q

Une atteinte du nerf trijumeau droit peut se manifester par :

  1. Une abolition du réflexe cornéen droit
  2. Une paralysie faciale droite
  3. Une amyotrophie du muscle masséter droit
  4. Une hypoesthésie de l’encoche massétérine droite
  5. Une agueusie des 2/3 antérieurs de l’hémi-langue droite
A

AC

Rappels sur l’innervation du nerf trijumeau (nerf V) : sensibilité de la face + muscles masticateurs

Rappels sur l’innervation du nerf facial (nerf VII) : motricité de la face + sensibilité des ⅔ antérieurs de la langue + réflexe stapédien + sensibilité de la zone de Ramsay-Hunt

Encoche massétérine (angle de la mâchoire) : innervation par le plexus cervical

48
Q

Un patient motard de 30 ans est hospitalisé dans les suites d’un accident de la voie publique. Quel(s) signe(s) immédiat(s) est (sont) compatible(s) avec un syndrome médullaire complet de niveau T10 ?

  1. Déficit moteur des quatre membres
  2. Abolition des réflexes tendineux aux membres inférieurs
  3. Rétention aigue d’urines
  4. Sensibilité normale au dessus de l’ombilic
  5. Déficit moteur suspendu des membres supérieurs
A

BCD

T10 = au niveau de l’ombilic

Association d’un syndrome lésionnel avec symptomatologie périphérique + syndrome sous lésionnel avec symptomatologie centrale

/!\ à la phase très aiguë, le syndrome sous lésionnel peut être à type de paralysie flasque + abolition des ROT (sorte de sidération)

49
Q

Un infarctus cérébral dans le territoire de l’artère cérébrale moyenne gauche chez un droitier peut être responsable de(s) signe(s) suivant(s) :

  1. Aphasie
  2. Diplopie horizontale
  3. Hémianopsie latérale homonyme gauche
  4. Paralysie faciale centrale droite
  5. Héminégligence gauche
A

AD

On peut voir un syndrome de l’hémisphère majeur avec aphasie, une HLH droite ou une paralysie faciale droite.

L’héminégligence fait partie du syndrome de l’hémisphère mineur.

La diplopie horizontale traduit une atteinte des nerf oculomoteur, donc plutôt du tronc cérébral.

50
Q

Concernant la narcolepsie, quelle(s) affirmation(s) sont exactes ?

  1. Il peut exister des paralysies du sommeil
  2. Des anomalies de signal au niveau temporal sont fréquemment retrouvées à l’IRM
  3. Peut être associée à une cataplexie
  4. Se définit par une perte brutale du tonus
  5. Est caractérisée par des excès de somnolence diurne irrépressible
A

ACE

Narcolepsie = excès de somnolence diurne irrépressible

Peut s’associer à :

  • paralysies du sommeil
  • hallucinations à l’endormissement
  • cataplexie = perte brutale du tonus sans altération de la conscience (pathognomonique mais non obligatoire)
51
Q

Vous voyez en consultation une patiente de 34 ans qui vous rapporte une diplopie évoluant depuis trois semaines, associée à une gêne motrice pour monter les escaliers. Le déficit est fluctuant, rythmé par l’effort. L’examen clinique montre un défaut d’abduction de l’œil droit et un ptosis gauche. Elle se relève difficilement de la position accroupie. Les réflexes tendineux sont normaux. Le réflexe cutané plantaire est en flexion.

Compte-tenu du trouble oculomoteur retrouvé à l’examen quel(s) type(s) de diplopie attendez-vous chez cette patiente ?

A - Oblique dans le regard vers le haut

B - Horizontale dans le regard vers le bas

C - Horizontale dans le regard latéral gauche

D - Horizontale dans le regard latéral droit

E - Oblique dans le regard latéral gauche

A

D

Déficit du nerf oculomoteur 6 avec défaut d’abduction de l’oeil droit : diplopie horizontale lorsque l’oeil droit est en abduction, donc dans le regard latéral droit

52
Q

Vous voyez en consultation une patiente de 34 ans qui vous rapporte une diplopie évoluant depuis trois semaines, associée à une gêne motrice pour monter les escaliers. Le déficit est fluctuant, rythmé par l’effort. Elle n’a pas d’antécédent personnel particulier. La patiente fume 10 cigarettes par jour environ depuis 15 ans. Elle reçoit une contraception orale mini-dosée triphasique. L’examen clinique montre un défaut d’abduction de l’œil droit et un ptosis gauche. Elle se relève difficilement de la position accroupie. Les réflexes tendineux sont normaux. Le réflexe cutané plantaire est en flexion.

Quel diagnostic évoquez-vous ?

A

Myasthénie

Argument : terrain de la femme jeune, déficit fluctuant avec atteinte oculomotrice et motrice proximale

53
Q

Quels sont les examens à demander devant une suspicion de myasthénie ?

A

ENMG : recherche d’une trouble de la jonction neuro-musculaire

Ac anti-RAK et anti-Musk

Scanner thoracique : recherche de thymome

54
Q

Quels sont les médicaments contre-indiqués (absolus ou relatifs) dans la myasthénie ?

A

CI absolue : b-bloquants, curares, aminosides, cyclines et quinine

CI relative : benzo, neuroleptiques, cyamémazine, lithium