Pneumo - QI Flashcards

1
Q

Concernant les douleurs présentées par le patient, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ?
A Les douleurs nociceptives peuvent s’accompagner à l´examen clinique d’une allodynie et d’une hyperalgésie.
B Les douleurs neuropathiques peuvent s´accompagner de perturbations sympathiques se traduisant par des troubles trophiques, vasomoteurs et sudoraux.
C Le questionnaire DN4 est un outil simple pour rechercher des douleurs nociceptives.
D Les picotements et les engourdissements correspondent à des douleurs de désafférentation, appelées neuropathiques.
E Les douleurs à type d´étau et de serrement correspondent à des douleurs appelées somatiques ou nociceptives.

A

BDE

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2
Q

Quels sont les examens d’extension à demander dans une lésion suspecte du poumon ?
A une tomographie à émission de positons au 18 FDG
B une IRM Thoracique
C un scintigraphie osseuse
D un scanner abdominal E une IRM cérébrale

A

ADE

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3
Q

Actuellement, quel est le type histologique le plus fréquent dans le cancer bronchique non à petites cellules ?
A sarcomatoïde
B épidermoïde
C indifferenciés à grandes cellules
D adénocarcinome
E neuro-endocrines

A

D

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4
Q

Dans le cadre du bilan pré-opératoire d’un cancer du poumon, quel(s) examen(s) allez-vous demander d’emblée?
A une echoendoscopie bronchique
B une spirométrie
C DLCO
D ECG
E scintigraphie de ventilation/perfusion

A

BCD

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5
Q

Dans une suspicion de SAOS, quel examen prescrivez-vous en premier ?
A. polysomnographie
B. test de maintien d’éveil C. polygraphie ventilatoire D. oxymétrie nocturne
E. tests itératifs de latence d’endormissement

A

C

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6
Q

Quel est le critère diagnostique d’un SAOS sur la polysomnographie ?

A

IAH > 5

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7
Q

Critères de définition d’un syndrome obésité-hypoventilation.

A

Hypercapnie diurne chez un individu avec un IMC > 30 en absence d’autres causes d’hypercapnie

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8
Q

Définition d’une hypopnée.

A

Baisse du débit d’au moins 30% pendant 10sec associée à une baisse de la saturation d’au moins 3% ou d’un micro-éveils (visible uniquement sur la polysomnographie)

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9
Q

Quels sont les critères cliniques permettant de parler de SAOS ?

A

A ou B + C (obligatoire)

A somnolence diurne non expliquée par d’autres facteurs

B deux critères parmis les suivants : ronflements, sensations d’étouffement ou du suffocation pendant le sommeil, éveils répétés, sommeil non réparateur, fatigue diurne, difficultés de concentration, nycturie

C index d’apnées ou d’hypopnées IAH >= 5

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10
Q

Définition d’un trouble restrictif aux EFR

A

CPT < 80%

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11
Q

Définition d’un trouble obstructif aux EFR

A

VEMS/CV mesurée < 70%

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12
Q

Par rapport aux résultats de la gazométrie artérielle ci-dessous, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)?

pH 7,39 ; PaO2 72 mmHg ; PaCO2 49 mmHg, HCO3- 29 mmol/L, SaO2 92%

A. acidose métabolique
B. hypoxémie sans hypercapnie
C. normoxémie avec hypercapnie
D. hypoventilation alvéolaire chronique
E. hypoxémie avec hypercapnie

A

DE

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13
Q

Quel(s) est (sont) le (les) mécanisme(s) responsable(s) du SOH ?
A. charge mécanique de l’obésité sur le système respiratoire
B. réduction de la réponse ventilatoire au CO2
C. existence très fréquente de SAOS souvent sévère
D. une réduction du volume de réserve expiratoire qui caractérise l’obésité
E. une diminution de la performance diaphragmatique

A

ABCE

B liée à des phénomènes hormonaux

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14
Q

Indications d’une PPC

A

IAH > 30
IAH > 15 si somnolence sévère ou comorbidités respiratoires ou cardiovasculaires

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15
Q

Vous suspectez une tuberculose pulmonaire. Pour faire le diagnostic, quelle(s) est (sont) l’(les) analyse(s) bactériologique(s) à prescrire en première intention?
A un examen cytobactériologique des urines en spécifiant « recherche de mycobactéries »
B trois examens cytobactériologiques des crachats en spécifiant « recherche de mycobactéries »
C trois tubages gastriques en spécifiant « recherche de mycobactéries »
D une PCR (tuberculosis) diagnostique sur les crachats
E une hémoculture en spécifiant « recherche de mycobactéries »

A

B

A : uniquement en cas de suspicion de tuberculose disséminée avec leucocyturie aseptique à la BU

C : seulement si le patient ne crache pas

E : uniquement en cas de miliaire tuberculeuse ou d’atteinte d’autres organes

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16
Q

Chez une patiente avec tuberculose pulmonaire bacillifère, quelle(s) mesure(s) médico-sociale(s) prenez-vous ?
A Isolement respiratoire de type AIR
B notification obligatoire à l’Institut National de Veille Sanitaire
C signalement sans délai au centre de lutte antituberculeuse du domicile du cas
D demande de prise en charge par la sécurité sociale dans le cadre d´une affection de longue durée
E Signalement nominatif à l’ARS

A

ACD

E : anonyme

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17
Q

Parmi les affirmations suivantes concernant Mycobacterium tuberculosis, la (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A c´est une bactérie à croissance rapide
B c´est une bactérie à développement intracellulaire strict
C C’est une bactérie à métabolisme aérobie strict D c´est une bactérie qui nécessite la mise en culture dans un milieu spécifique

A

CD

B : intra-extracellulaire

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18
Q

Parmi les affirmations suivantes concernant les facteurs favorisant le développement d’une tuberculose maladie, la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) ?
A elle est favorisée en cas de coinfection par le VIH
B elle est favorisée en cas de coinfection par le virus de l’hépatite B
C elle est favorisée en cas de traitement immunosuppresseur
D elle est favorisée en cas de tabagisme
E elle est favorisée en cas de diabète

A

ACDE

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19
Q

Concernant le traitement de la tuberculose latente :
A On peut proposer un traitement par isonazide pendant 6 ou 9 mois (5mg/kg/jour)
B on peut proposer l´association isonazide ( 4 à 5mg/kg/jour) et rifampicine (10mg/kg/jour) pendant 3 à 4 mois
C on peut proposer de l’amikacine pendant 3 mois
D on peut proposer un traitement par pyrazinamide pendant 9 mois (25 mg/kg/jour)
E on peut proposer un traitement par ethambutol pendant 6 mois (20 mg/kg/jour)

A

AB

C : tuberculose résistante

DE : tuberculose maladie

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20
Q

Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) la(les) situation(s) d’urgence(s) vitale(s) à éliminer devant une douleur thoracique ?A. une tamponnade
B. un pneumothorax compressif
C. une embolie pulmonaire D. un syndrome coronarien aigu
E. une pneumonie

A

ABCD

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21
Q

Devant un patient de 27 ans se présentant avec dyspnée + toux et saturation à 94% et une radio montrant un pneumothorax complet, quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) instaurez-vous ?
A. surveillance simple
B. exsufflation
C. kinésithérapie respiratoire
D. symphyse pleurale par thoracoscopie
E. oxygénothérapie à faible débit

A

BE

En règle générale :

  • secondaire : drain sauf si tout petit décollement bien toléré
  • primaire : exsufflation si grand ou mal toléré

Pas de ventilation mécanique

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22
Q

Parmi les propositions suivantes, quelle (s) est (sont) la (les) information(s) que vous délivrez sur le risque de récidive après un premier épisode de PNO spontané primaire ?
A. le taux de récidive homolatérale à un an est de 30%
B. 2/3 des récidives surviennent dans les deux 1ères années
C. la taille du pneumothorax influence la récidive
D. son traitement initial n´influence pas la récidive E. la présence de bulles au scanner n´a pas d´utilité pour prédire le risque de récidive

A

ABDE

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23
Q

Quelle(s) est (sont) la(les) indication(s) de la symphyse pleurale chirurgicale?
A. première récidive homolatérale
B. premier pneumothorax compressif
C. pneumothorax bilatéral D. premier épisode de pneumothorax associé à un hémothorax
E. pneumothorax drainé avec bullage persistant après 5 jours de drainage

A

ACE

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24
Q

En cas d’inhalation d’un corps étranger avec enclavement dans la bronche souche droite, quel(s) signe(s) est(sont) visible(s) sur la radiographie de thorax?
A présence d’un corps étranger opaque au niveau du tronc souche droit
B présence d’une atélectasie à droite
C hyperclarté pulmonaire unilatérale à droite en expiration
D un pneumothorax droit E hyperclarté pulmonaire unilatérale à gauche en expiration

A

ABC

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25
Q

Quelle(s) est(sont) la(les) principale(s) cause(s) fréquente(s) d’hémoptysie?
A les bronchectasies
B les cancers broncho-pulmonaires
C la tuberculose
D le syndrome de Goodpasture
E les aspergillomes

A

ABCE

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26
Q

Quel(s) est(sont) le(s) facteur(s) de risque d’exacerbation d’un asthme parmi les suivants?
A un VEMS < 60%
B une obésité
C une absence de prescription de corticostéroïde inhalé
D une utilisation de plus d´un flacon/mois de bronchodilatateurs à courte durée d´action (BDCA)
E une exacerbation sévère dans les 12 mois précédents

A

ABCDE

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27
Q

Quelle(s) est(sont) la(les) principale(s) cause(s) de toux chronique à thorax normal chez le non fumeur?
A la rhinorrhée chronique avec jetage postérieur
B le reflux gastro-oesophagien
C l´asthme
D les médicaments
E la coqueluche

A

ABCDE

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28
Q

Quelle(s) proposition(s) est(sont) exacte(s) concernant les risques liés au tabagisme passif?
A augmentation de plus de 50 % du risque de cancer bronchique
B augmentation de l´ordre de 25% de maladies cardiovasculaires
C pas de rententissement du tabagisme passif sur les patients ayant un asthme
D doublement du risque de mort subite du nouveau-né
E augmentation du risque de retard de croissance intrautérin

A

BDE

A : 25%

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29
Q

Parmi les signes cliniques suivants, lequel(lesquels) peut(peuvent) être présent(s) chez un patient porteur d’une BPCO de stade avancé?
A un allongement du temps inspiratoire avec parfois une inspiration à lèvres pincées
B un thorax en tonneau traduisant une distension thoracique
C une position dite du tripode
D la mise en jeu des muscles respiratoires accessoires
E un signe de Hoover

A

BCDE

A : allongement du temps expiratoire

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30
Q

Quel(s) élément(s) sur une radiographie du thorax traduit (traduisent) une distension thoracique ?
A un aplatissement des coupoles diaphragmatiques
B une augmentation de l’espace clair rétro-stérnal ( de profil)
C une augmentation du diamètre thoracique antéropostérieur (de profil)
D une horizontalisation des cotes (de face)
E une réduction de l’espace clair rétro-cardiaque (de profil)

A

ABCD

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31
Q

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) entre(nt) dans la définition du pneumothorax grave?
A il existe une dyspnée sévère
B il existe une hypotension sévère
C il existe une saturation pulsée en oxygène inférieure à 92%
D il existe un emphysème sous cutané
E il existe une douleur thoracique non soulagée par un antalgique de palier 1

A

ABC

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32
Q

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exactes concernant la sarcoïdose?
A. dans la majorité des cas, les adénopathies sont hilaires, unilatérales, asymétriques, homogènes et non compressives
B. le stade III radiographique correspond à une atteinte parenchymateuse isolée
C. l’érythème noueux est un critère de pronostic favorable de la sarcoïdose D. une alvéolite lymphocytaire modérée à lymphocytes TCD4+ est retrouvée dans le lavage broncho-alvéolaire
E. une corticothérapie prolongée est indiquée dans le cas d’une sarcoïdose stade I asymptomatique

A

BCD

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33
Q

Concernant la sarcoïdose, quel(les) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)?
A. elle est plus fréquente chez les hommes
B. l’atteinte parenchymateuse pulmonaire prédomine dans les parties supérieures et moyennes des champs pulmonaires
C. en cas d’adénopathies médiastinales associées à une cutanée, les biopsies des adénopathies médiastinales par échoendoscopie sont l’examen de première intention
D. le syndrome de Löfgren est une forme aiguë de sarcoïdose qui régresse dans la majorité des cas dans les 12-24 mois après le début des symptômes
E. le syndrome de Heerfordt est l’association d’une uvéo-parotidite bilatérale fébrile, d’une paralysie faciale (ou d’un autre nerf crânien) et d’une méningite lymphocytaire aseptique

A

BDE

A : prédominance féminine
C : biopsie sur les sites les plus accessibles, en l’occurrence la peau

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34
Q

Vous suspectez un asthme chez l’un de vos patients. Quel(s) examen(s) complémentaire(s) de première intention demandez-vous pour confirmer son existence?
A. débit expiratoire de pointe
B. pléthysmographie
C. prick-tests aux pneumallergènes
D. radiographie thoracique E. spirométrie

A

E

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35
Q

Vous suspectez un asthme à partir des données anamnestiques mais la courbe débit-volume ne met pas en évidence de trouble ventilatoire obstructif. Quel(s) examen(s) demandez-vous pour confirmer le diagnostic d’asthme?
A. mesure du NO exhalé B. test de provocation à la métacholine
C. test de réversibilité au salbutamol
D. test de réversibilité aux corticoïdes
E. test à l’air sec

A

B

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36
Q

Quelle(s) caractéristique(s) de la douleur thoracique oriente(nt) vers un pneumothorax ?
A. elle s’associe à une toux sèche
B. elle est augmentée à la toux
C. elle est rythmée par la respiration
D. elle est de localisation antérieure
E. elle augmente en position penchée en avant

A

ABC

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37
Q

Parmi les propositions suivantes concernant cette gazométrie artérielle en air ambiant laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)?
pH: 7,34, PaCO2: 58 mmHg, PaO2: 54 mmHg, bicarbonates: 29 mmol/L, lactatémie: 2 mmol/L
A. il existe une hypoxémie B. il existe un effet shunt gazométrique
C. il existe une hypercapnie
D. il existe une acidose
E. il existe une hypoventilation alvéolaire

A

ACDE

B : effet shunt = hypoxémie et hypocapnie avec somme < 120 mmHg

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38
Q

Parmi les propositions suivantes laquelle (lesquelles) est (sont) correcte(s)?
A. l’espace mort correspond à l’espace mort alvéolaire
B. l’hypoventilation alvéolaire pure s’accompagne d’une hypoxémie proportionnelle à l’augmentation de la PaCO2
C. l’hypoxémie peut induire une hypertension pulmonaire secondaire due à une vasodilatation artérielle périphérique
D. une polyglobulie est constatée en cas d’hypoxémie chronique E. le moyen le plus efficace de corriger l’hypoxémie secondaire à une atteinte de l’échangeur pulmonaire est l’oxygénothérapie de longue durée (OLD)

A

BDE

A : espace mort anatomique + espace mort alvéolaire

C : vasoconstriction artérielle pulmonaire

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39
Q

Parmi les complications suivantes laquelle (lesquelles) est (sont) potentiellement liée(s) à l’inhalation d’un corps étranger des voies aériennes inférieures ?
A. développement d’une sténose bronchique
B. pneumonie communautaire aiguë
C. bronchectasies localisées
D. pneumonies à répétition
E. reflux gastro-oesophagien

A

ACD

B : germes résistants par répétition des pneumonies et colonisation

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40
Q

Concernant l’effet shunt :
A. il est lié à une inadéquation de la ventilation par rapport à la perfusion
B. certains territoires sont perfusés mais mal ventilés
C. il donne sur les gaz du sang une PaO2 + PaCO2 < 140 mmHg
D. la saturation remonte avec de l’oxygène
E. les causes classiques sont l’asthme et la BPCO

A

ABDE

C : < 120 mmHg

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41
Q

Définition d’un espace mort

A

Espace ventilé mais non perfusé

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42
Q

Clinique de la pneumocystose

A

Terrain immunodéprimé
Début sur une dizaine de jours avec toux + dyspnée + fièvre
Le plus souvent pas de crépitants

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43
Q

Concernant l’HTAP :
A. PAPm > 25 mmHg au cathéterisme droit
B. post si PAPO > 15
C. souffle d’insuffisance mitrale
D. diagnostic sur l’ETT

A

AB

C : souffle d’insuffisance tricuspide + éclat du B2

D : cathétérisme droit systématique

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44
Q

Parmi les propositions concernant l’overlap syndrome, laquelle (lesquelles) est (sont) correcte(s)?
A. il associe un syndrome d’apnées obstructives du sommeil et une BPCO
B. il est défini par un syndrome d’apnées obstructives du sommeil et une hypoventilation alvéolaire nocturne
C. il associe un syndrome d’apnées obstructives du sommeil et une obésité
D. il peut être pris en charge par une pression positive continue
E. il peut être pris en charge par une ventilation non invasive nocturne

A

ADE

A : vrai ! 15 à 20% des BPCO
C : définition du SOH
E : en cas d’hypoventilation nocturne sévère résistante à la PPC

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45
Q

Parmi les affirmations concernant la pneumopathie à Streptococcus pneumoniae, laquelle (lesquellles) est(sont) exacte(s)?
A. elle représente 50% des pneumopathies aigues communautaires hospitalisées
B. elle a un caractère épidémique
C. elle est fréquemment rencontrée en cas d’asplénie
D. elle doit faire rechercher une séropositivité pour le VIH
E. elle conduit à la prescription d’amoxicilline par voie intraveineuse en première intention

A

ACD

A : 10% des pneumonies totales mais 50% des hospitalisées

B : pas de transmission interhumaine

CD : tous les facteurs d’immunodépression sont des facteurs de risque de pneumocoque

E : amoxicilline 3g/j per os

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46
Q

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)?
L’asthme professionnel :
A. représente 10% des asthmes de l’adulte
B. est inscrit sur le tableau des maladies professionnelles
C. est caractérisé par la négativité du bilan allergologique environnemental général
D. nécessite la réalisation de tests de provocation spécifiques
E. est suggéré par la variation du DEP selon le rythme professionnel

A

ABE

Métiers concernés : coiffeurs, boulangers, bâtiment, bois, santé

Rythmé par le travail : amélioration le we et les vacances

Diagnostic sur les tests cutanés

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47
Q

Parmi les pathologies suivantes quelle(s) est (sont) celle (s) liées à l’amiante ?
A. asbestose
B. silicose
C. berylliose
D. mésotheliome
E. cancer bronchique primitif

A

ADE

Cancers : mésothéliome et cancer bronchique

Plèvre : plaques, épaississements, pleurésie bénigne

Parenchyme : asbestose

48
Q

Parmi les propositions suivantes laquelle (lesquelles) traduit (traduisent) une altération de la fonction échangeur pulmonaire ?
A. désaturation au test de marche de 6 minutes
B. CPT<80% de la théorique
C. hypoxémie
D. diminution de la DLCO
E. syndrome obstructif

A

ACD

2 pathologies à connaître : PID et emphysème

AC: désaturation d’abord à l’effort puis au repos

B : trouble ventilatoire restrictif

D : signe EFR mais influence par le volume (diminution lors de lobectomie et anémie sans forcément d’atteinte de l’échangeur –> KCO)

49
Q

Parmi les propositions suivantes concernant la BPCO, laquelle (lesquelles) est(sont) exacte(s) ?
A. sur un EFR, elle donne un trouble ventilatoire obstructif incomplètement réversible après administration d’un bronchodilatateur de courte durée d’action
B. elle peut exister en l’absence de symptomatologie clinique de bronchite chronique
C. elle peut résulter d’un emphysème
D. elle peut résulter d’une dilatation des bronches
E. elle a comme facteur de risque environnemental la pollution domestique

A

ABE

A : diagnostic fonctionnel + 1 symptôme (toux, dyspnée, expectorations, infections à répétition)

C : elle peut s’y associer mais n’en résulte pas

D : non, la DDB est un diagnostic différentiel de la BPCO

E : notamment dans les pays émergents avec les fumées de combustion pour le chauffage et la cuisine
/!\ la pollution environnementale joue un rôle dans les exacerbations mais son rôle dans l’apparition de la BPCO est discuté

50
Q

Quel(s) élément(s) participe(nt) à la classification clinique de GOLD ?
A. le nombre d’exacerbations
B. le degré d’obstruction bronchique
C. le score de CAT
D. le score BODE
E. le score MRC

A

ACE

Association des exacerbations + d’un score de symptômes (soit CAT soit dyspnée)

B : utile pour la classification fonctionnelle de GOLD

C : score de symptomatologie sur toux + dyspnée + expectorations

D : score pronostic avec BMI + Obstruction + Dyspnée + Test de 6 minutes

E : score de dyspnée

51
Q

Parmi les propositions suivantes concernant la réversibilité significative d’un trouble ventilatoire obtructif, laquelle (lesquelles) est(sont) exacte(s) ?
A. elle peut être observée dans la BPCO
B. elle peut être testée après l’inhalation d’un bronchodilatateur de courte durée d’action
C. elle peut être testée après une cure de corticothérapie orale
D. elle est définie par un gain du VEMS de 200 ml et de plus de 12%
E. elle nécessite une normalisation du VEMS/CV

A

ABCD

A : pas complète dans la BPCO

B : attendre 10 min

C : après 2 semaines

52
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les facteurs de risque de BPCO, laquelle (lesquelles) est(sont) exacte(s) ?
A. elle concerne 3% des sujets de plus de 45 ans
B. l’exposition à un tabagisme in utero est source de BPCO
C. l’exposition à des aérocontanimants professionnels est retrouvée dans 5% des cas
D. la pollution athmosphérique est source d’exacerbation
E. la BPCO est inscrite dans les tableaux de pathologies professionnelles

A

BDE

A : 5 à 10% de la population de plus de 45 ans

C : 15 % des cas

53
Q

Parmi les propositions suivantes concernant l’oxygénothérapie de longue durée laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. elle doit s’administrer au moins 15h /24
B. elle doit délivrer un débit destiné à obtenir une PaO2 supérieure à 70 mmHg
C. elle est contre-indiquée en cas d’hypercapnie
D. elle a démontré son intérêt uniquement chez des patients souffrant IRC consécutive à une BPCO
E. l’efficacité des différentes sources d’oxygène est équivalente.

A

ADE

B : objectif Pa02 > 60 et Sat > 90%

C : pas contre-indiquée mais association avec VNI

54
Q

Parmi les propositions suivantes concernant la définition de l’exacerbation de BPCO, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. l’exacerbation peut se manifester par une majoration isolée de la dyspnée
B. la majorité des exacerbations est d’origine infectieuse
C. toute exacerbation de BPCO nécessite une prise en charge hospitalière
D. la sévérité de la BPCO sous-jacente est un critère influençant la prise en charge de l’exacerbation
E. l’exacerbation se traduit par une hypercapnie

A

ABD

Expectoration = hausse des symptômes sur au moins 2 jours avec modification de traitement

B : Haemophilius puis Moraxella

C : hospitalisation si gravité respiratoire, sévérité de la BPCO, environnement social et échec de PEC ambulatoire

55
Q

Quel(s) diagnostic(s) peut-on évoquer devant un épanchement pleural lymphocytaire?
A. un lymphome
B. une tuberculose pleurale
C. un mésothéliome
D. une pleurésie bénigne à l’amiante
E. une insuffisance cardiaque

A

ABCD

Pleurésie lymphocytaire : tuberculose, cancer, amiante, sarcoïdose, lupus, PR

56
Q

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) correspond(ent) à l’HTP des insuffisances respiratoires chroniques?
A. PAPm > 25 mmHg à l’effort
B. PAPm > 25 mmHg au repos lors d’un cathétérisme cardiaque droit
C. Débit cardiaque normal D. PAPO > 15 mmHg pression artérielle pulmonaire occluse
E. PAPS > 35 mmHg lors d’une échographie cardiaque

A

BCE

L’ETT est un outil de dépistage : suspicion si PAP > 35 mmHg

Diagnostic posé sur le cathétérisme droit avec PAPm > 25 mmHg

Les 2 causes les plus fréquentes sont l’insuffisance cardiaque gauche (cause post-capillaire) et l’insuffisance respiratoire chronique (cause pré-capillaire).

57
Q

Parmi les propositions concernant le contrôle de l’asthme, laquelle (lesquelles) est(sont) exacte(s)?

  1. le contrôle de l’asthme peut être évaluée à 3 mois de traitement
  2. le degré d’obstruction bronchique fait partie des critères de contrôle de l’asthme
  3. l’asthme est considéré comme non contrôlé en cas de nécessité d’une cure annuelle de corticoïdes oraux
  4. le questionnaire de contrôle de l’asthme porte sur les quatre dernières semaines
  5. l’asthme est dit persistant modéré s’il est contrôlé par un traitement de palier 2
A

ABD

Critères de contrôle : symptômes nocturnes, fréquence des symptômes diurnes / prise de traitement de secours, limitations des activités, exacerbations, obstruction bronchique à l’EFR

58
Q

Devant un syndrome d’apnées obstructives du sommeil, la(les)quelle(s) de ces comorbidités recherchez vous?
A. un diabète de type 2
B. une hypertension artérielle
C. une hypercholestérolémie
D. une hypertriglycéridémie E. une ostéoporose

A

ABCD

Tous les critères du syndrome métabolique !

59
Q

Parmi les affirmations suivantes quelle(s) est(sont) celle(s) qui est(sont) vraie(s) concernant l’allergie ?
A- il s’agit d’un phénomène immunologique
B- il s’agit d’un phénomène déclenché par la dégranulation des mastocytes
C- il s’agit d’un phénomène déclenché par l’exposition à un antigène
D- il s’agit d’un phénomène plus fréquent chez des personnes génétiquement prédisposées
E- il s’agit d’un phénomène observé chez les personnes présentant un taux élevé d’immunoglobine G

A

ABCD

60
Q

Parmi les éléments suivantes quel(s) est(sont) ceux(s) qui permette(nt) de rattacher un asthme à une cause allergique ?
A- la crise est déclenchée par la prise d’aspirine
B- il existe un taux élevé d’immunoglobuline E sérique
C- il existe une hyperéosinophilie
D- la crise apparaît 24 à 36h après l’exposition à un allergène
E- il existe un érythème qui apparaît 15 minutes après administration par prick test cutané de l’allergène responsable

A

B

A : non, le cas du syndrome de Fernand Widal (asthme + hypersensibilité à l’aspirine ou aux AINS + polypose nasale) n’est pas une allergie !

C : facteur indépendant

D : hypersensibilité immédiate

E : pas d’érythème mais papule

61
Q

Parmi les connectivites suivantes quelle(s) est(sont) celle(s) qui se compliquent fréquemment d’une pleurésie ?
A- polyarthrite rhumatoïde
B- lupus érythémateux disséminé
C- sclérodermie
D- polymyosite
E- maladie de Gougerot-Sjögren

A

AB

A : souvent unilatéral et avant l’apparition des symptômes articulaires et de l’inflammation

62
Q

Parmi les manifestations respiratoires suivantes quelle(s) est(sont) celle(s) qui sont fréquemment observées en cas de vascularite ?
A- pleurésie
B- hémorragie intra-alvéolaire
C- asthme sévère
D- dilatations des bronches E- opacités excavées

A

BCE

C : micropolyangéite à éosinophiles avec asthme sévère non contrôlé chez le sujet âgé

D : les 2 connectivites à DDB sont la PR et le Sjogren (rarement)

E : vascularites nécrosantes (se voit aussi dans la PR avec les nodules rhumatoïdes)

63
Q

Parmi les affections suivantes quelle(s) est(sont) celle(s) qui sont fréquemment responsables d’hémoptysies ?
A- dilatations des bronches
B- fibrose pulmonaire idiopathique
C- asthme
D- séquelles de tuberculoses
E- cancer du poumon

A

ADE

D : car souvent séquelles à type de DDB

64
Q

Parmi les données épidémiologiques suivantes quelle(s) est(sont) celle(s) qui sont vraies concernant le cancer du poumon en France ?
A- c’est le cancer le plus fréquent
B- c’est le cancer le plus mortel
C- plus de 80% des cancers du poumon concernent des fumeurs ou anciens fumeurs
D- la fréquence du cancer du poumon chez la femme augmente
E- environ 10 à 15% des adénocarcinomes pulmonaires présentent une mutation du gène du récepteur de croissance épidermique (EGFR)

A

BCDE

65
Q

Parmi les examens suivants quel(s) est(sont) ceux(s) qui doivent être réalisés pour juger de l’opérabilité d’un cancer du poumon en cas de maladie localisée ?
A- une mesure du VEMS B- une mesure de la DLCO
C- une polygraphie ventilatoire
D- une évaluation de fonction cardiaque
E- une scintigraphie pulmonaire de perfusion, si le VEMS est inférieur à 1000 ml

A

ABDE

AB : le VEMS et la DLCO post-opératoire doivent être supérieurs au 1/3 de la théorique

E : permet de voir la répartition des altérations (si une baisse très importante du VEMS et de la DLCO est due au poumon droit et que c’est lui qu’on retire alors que l’autre poumon fonctionne bien, l’opération peut être indiquée)

66
Q

Parmi les examens suivants quel(s) est(sont) ceux(s) qui doivent être réalisés pour juger de l’extension d’un cancer du poumon non à petites cellules, chez une personne asymptomatique ?
A- un scanner du thorax
B- une scintigraphie osseuse
C- un dosage du taux sérique d’antigène carcinoembryonnaire (ACE)
D- une IRM cérébrale
E- une scintigraphie pulmonaire de perfusion

A

AD

Extension locale : scanner thorax

Extension à distance : TEP + imagerie cérébrale

67
Q

Indications de la VNI dans l’insuffisance respiratoire chronique

A

Hypoventilation alvéolaire

68
Q

Normes pour distinguer exsudat / transudat

A

Transudat : protéines < 25
Exsudat : protéines > 35
Entre 25 et 35, appliquer les critères de Light :
- prot plèvre / sérum : > 0.5 = exsudat
- LDH plèvre / sérum : > 0.6 = exsudat

69
Q

Principales étiologiques à évoquer devant un épanchement pleural transudatif ?

A

Bilatéral : IC ou syndrome néphrotique
Unilatéral : cirrhose, EP, atélectasie

70
Q

Principales étiologiques à évoquer devant un épanchement pleural exsudatif ?

A

Présence de cellules tumorales : cancer
-> scanner et biopsie

Prédominance de neutrophiles : infection
-> antibiothérapie + drainage

Prédominance de lymphocytes : tuberculose, sarcoïdose, lupus, PR

Prédominance d’éosinophiles : asbestose, parasitose, iatrogénie

71
Q

Critères de contrôle de l’asthme chez l’adulte

A

VEMS > 80%
< 1 crise avec prise de corticoïdes systématiques dans l’année
< 1 épisode de symptômes nocturnes dans la semaine
< 2 épisodes de symptômes diurnes dans la semaine

72
Q

Critères de contrôle de l’asthme chez l’enfant

A

Aucun réveil nocturne
Aucune limitation des activités
< 2 épisodes de symptômes diurnes dans la semaine

73
Q

Normes de la classification GOLD dans la BPCO

A

Se base sur le VEMS :

  • GOLD 1 = VEMS > 80%
  • GOLD 2 = VEMS entre 50 et 80%
  • GOLD 3 = VEMS entre 30 et 50%
  • GOLD 4 = VEMS < 30ù
74
Q

Examens complémentaires dans le cadre d’un cancer bronchique

A

Fibroscopie
TEP + IRM cérébrale
EFR
Bilan pré-op

75
Q

Prise en charge thérapeutique d’un cancer bronchique non à petites cellules

A

Opérable : chirurgie d’exérèse + curage
-> si N+ : radiochimiothérapie

Non-opérable : radiochimiothérapie et réévaluation à 1 an

Métastatique :

  • EGFR + ou PDL1 > 50% : Pembrolizumab
  • chimiothérapie
76
Q

Classification TNM des cancers bronchiques

A
77
Q

Que peut-on voir aux EFR dans une pneumopathie interstitielle diffuse ?

A

Syndrome ventilatoire restrictif
Désaturation à l’effort

78
Q

3 causes de pneumopathie interstitielle diffuse aiguë ?

A

SDRA
OAP
pneumonies

79
Q

Présentation radiologique des pneumopathies interstitielles communes

A

Réticulations et rayons de miel prédominants aux bases

80
Q

Présentation radiologique d’une PINS

A

Verre dépoli avec respect sous pleural

81
Q

Présentation radiologique de la pneumopathie organisée

A

Lésions alvéolaires cicatrisant en bandes arciformes

82
Q

Principales causes d’hémoptysie

A

Aspergillose
BK
Cancer
Dilatation des bronches
Embolie pulmonaire

83
Q

Algorithme de prise en charge d’une hémoptysie

A

Mauvaise tolérance ? : artériographie pour embolisation d’emblée

Si bien tolérée :
- scanner thoracique
- oxygénothérapie
- terlipressine IV
Si échec : artériographie pour embolisation

84
Q

Normes pour distinguer entre HTP pré et post-capillaire

A

Se baser sur la PAPO :

  • < 15 : précapillaire
  • > 15 : post-capillaire
85
Q

Normes pour suspecter une HTP sur l’ETT

A

PAPS > 35 mmHg

86
Q

Examen et norme permettant de confirmer une HTP

A

Cathétérisme droit avec PAPm > 25 mmHg

87
Q

Classification des HTP

A

5 groupes :

  • 1 : HTAP
  • 2 : cardiopathies gauches
  • 3 : maladies respiratoires chroniques
  • 4 : thrombo-embolique chronique
  • 5 : multifactorielle
88
Q

Classer les différents types d’HTP selon leur fréquence

A

Groupe 2 > 3 > 4 > 1 > 5

89
Q

Facteurs pronostiques des HTP

A

Rapidité de progression
Décompensation cardiaque droite
Syncope
Epanchement péricardique
Altération du test de marche de 6 min

90
Q

Signes du syndrome de pénétration

A

Toux brutale
Suffocation avec tirage
Cornage
Cyanose

91
Q

Signes radiologiques orientant vers l’inhalation d’un corps étranger

A

Visualisation d’un corps étranger radio-opaque :

  • pile : image ronde avec aspect de double contour
  • pièce : image ronde sans aspect de double contour

Atélectasie

Hyperclarté pulmonaire unilatérale à l’expiration (signe du trappage aérique)

/!\ la radio peut être normale

92
Q

Prise en charge d’une suspicion d’inhalation de corps étranger

A

Maintien en position assise

Radio du thorax

Bronchoscopie souple pour retrait du CE
(possible rigide si échec ou CE très volumineux)

93
Q

Rappeler la classification mMRC

A
94
Q

Bilan d’extension devant un cancer pulmonaire résécable

A

Systématiquement TDM abdo + IRM cérébrale + TEP

95
Q

A propos du syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA), cochez la(les) réponse(s) exacte(s) :

a. Son origine est dans la plupart des cas cardiogénique
b. Il existe un oedème pulmonaire lésionnel dans le SDRA
c. Un SDRA léger est défini par un rapport PaO2/FiO2 entre 200 et 300
d. Un SDRA modéré est défini par un rapport PaO2/FiO2 entre 150 et 200
e. Un SDRA sévère est défini par un rapport PaO2/FiO2 inférieur à 100

A

BCE

A : jamais de part cardiaque prédominante dans les SDRA (fait partie des critères diagnostiques +++)

96
Q

Parmi les affirmations suivantes, laquelle (lesquelles) n’est (ne sont) pas en faveur d’un pneumothorax spontané primaire ?

a. Le patient a ressenti une violente douleur thoracique unilatérale qui s’est progressivement estompée
b. Le patient est porteur d’une BPCO stade GOLD III
c. Il existe plusieurs fractures costales récentes du même côté que le pneumothorax actuel
d. Le patient est longiligne et fume 15 cigarettes/j depuis 5 ans
e. Le pneumothorax actuel est survenu dans un contexte d’explosion violente

A

BCE

97
Q

Quelles sont les indications à l’oxygénothérapie de longue durée dans l’insuffisance respiratoire ?

A

PaO2 < 55 mmHg sur 2 gaz du sang

PaO2 < 60 mmHg sur 2 gaz du sang avec :

  • polyglobulie
  • HTP
  • insuffisance cardiaque droite
  • désaturations nocturnes non apnéiques
98
Q

Quels sont les éléments de la triade de Virchow ?

A

Triade des facteurs de formation d’un thrombus :

  • stase veineuse
  • lésions pariétales
  • anomalies de l’hémostase
99
Q

Quels éléments paracliniques font partie du bilan systématique de la sarcoïdose ?

A

Biologie : NFS + CRP + iono + créat + Ca + EPP + BHC + ECA + VIH + ECBU et iono urinaire
-> hypercalcémie, hausse ECA, cholestase anictérique, hypergammaglobulinémie

Radio de thorax : stade
EFR : syndrome restrictif

ECG : troubles de la conduction

100
Q

Prise en charge d’un pneumothorax spontané primaire

A

Bonne tolérance : surveillance

Mauvaise tolérance : exsufflation puis drain si échec

101
Q

Que peut-on voir sur un ECG en cas d’embolie pulmonaire ?

A

Normal
Tachycardie sinusale +++
Plus rarement : S1Q3, ondes négatives en V1 et V3, bloc de branche droit, arythmie supraventriculaire

102
Q

Quel est le seuil de positivité des D-dimères ?

A

< 50 ans : D-dimères > 500 ug/L

> 50 : D-dimères > 10 x âge

103
Q

Quels sont les facteurs pronostiques défavorables de la sarcoïdose ?

A

Terrain :

  • âge > 40 ans
  • origine afro-caribéenne

Evolution :

  • progression rapide
  • forme chronique

Atteintes :

  • stades 3 ou 4
  • syndrome restrictif pulmonaire
  • atteinte multiviscérale
  • atteinte grave : cardiaque, neuro…
104
Q

Clinique du syndrome de Lofgren

A

Fièvre
Adénopathie
Erythème noueux
Arthralgie

-> forme aiguë de sarcoïdose ne nécessitant pas de preuve histologique

105
Q

Quelles anomalies sont visibles à la radio thoracique en cas d’embolie pulmonaire ?

A

Normale

Atélectasie en bandes
Ascension d’une coupole diaphragmatique
Opacité parenchymateuse (infarctus)

106
Q

Quelle(s) est ou sont la ou les proposition(s) juste(s)?

A. En cas de pneumothorax spontané secondaire ou en cas de pneumothorax traumatique bien toléré on peut faire une surveillance uniquement

B. Le drain peut être posé en voie d’abord antérieure ou axillaire

C. En cas de pneumothorax traumatique mal toléré on posera un drain en première intention

D. En cas de pneumothorax spontanée secondaire mal toléré on posera un drain après échec de l’exsufflation

E. Le drainage pleural peut se faire entre le 2e et 3e espace intercostal sur la ligne axillaire moyenne

A

ABC

Globalement :

  • bien toléré : surveillance
  • mal toléré :
    • spontané primaire : exsufflation
    • spontané secondaire ou traumatique : drain
107
Q

Concernant la durée du traitement anticoagulant dans l’embolie pulmonaire, quelles sont les propositions justes ?

A. En cas de TVP proximale ou d’EP en présence de facteur favorisant transitoire majeur le traitement sera de 3 mois

B. En cas d’EP chez un patient cancéreux le traitement sera prolongé tant que le cancer sera actif

C. La compression élastique dure 3 mois après la TVP

D. En cas d’EP avec facteur de risque majeur persistant le traitement pourra être pris au long cours

E. Si l’EP est idiopathique le traitement sera de 5 mois

A

ABD

Idiopathique : 6 mois

Facteur transitoire : 3 mois

Facteur persistant : au moins 6 mois, en pratique tant que le facteur persiste)

Compression élastique pendant 6 mios

108
Q

Quelle(s) est ou sont la ou les propositions juste(s) concernant la gravité d’une embolie pulmonaire ?

A. Aucune proposition n’est juste

B. Un score sPESI= 1 avec dysfonction du ventricule droit et des biomarqueurs normaux est classé en risque intermédiaire élevé

C. Un patient de 85 ans qui vient aux urgences pour un diagnostique d’EP avec 91% de saturation une pression artérielle à 105 /65 une fréquence cardiaque à 105 sans antécédent a un score sPESI à 3

D. L’hypertension artérielle pulmonaire ( = type 1) est une des complications de l’embolie pulmonaire

E. Un score sPESI= 1 sans dysfonction du ventricule droit et des biomarqueurs normaux est classé en risque intermédiaire faible

A

E

Score sPESI :

Retenit 80 90 100 110

Age > 80

Sat < 90%

PAS < 100

FC > 110

Chaque item donne 1 point

Gravité :

  • faible : sPESI 0
  • intermédiaire : sPESI 1
    • faible : dysfonction VD ou hausse biomarqueurs ou rien
    • élevée : dysfonction VD ET hausse des biomarqueurs
    • élevée : choc
109
Q

A propos des troubles ventilatoires retrouvés aux EFR, quelle(s) est/sont la/les proposition(s) exacte(s)?

A. Une distension pulmonaire aux EFR se définit par une CPT > 120%

B. Un trouble ventilatoire mixte se définit par l’association d’un TVO et d’une distension pulmonaire

C. Un TVO réversible est définit par un gain de 200mL et 12% du VEMS en post-bronchodilatateur

D. Un Trouble Ventilatoire Obstructif (TVO) se définit par un VEMS/CVF <0,7 chez l’adulte

E. Un Trouble Ventilatoire Obstructif (TVO) se définit par un VEMS/CVF <0,7 chez l’enfant

A

ACD

Trouble mixte = restrictif + obstructif

TVO chez l’enfant : VEMS/CVF < 0,8

110
Q

Quels sont les 3 principaux germes des exacerbations de BPCO ?

A

Pneumocoque

Haemophilus

Moraxella catarrhalis

111
Q

A propos des thérapeutiques de l’asthme, quelle(s) est/sont la/les proposition(s) exacte(s)?

A. Le traitement de fond correspond aux corticoïdes systémiques

B. Dans certains cas, le traitement de fond peut comprendre des bronchodilatateurs de longue durée d’action

C. Le traitement de fond de première intention correspond aux corticoïdes inhalés

D. Dans certains cas, le traitement de fond peut comprendre des bronchodilatateurs de courte durée d’action

E. Dans certains cas, le traitement de fond peut comprendre des anticholinergiques de longue durée d’action

A

BCE

A : la corticothérapie systémique est une traitement d’exacerbation

D : les BDCA sont des traitements de secours

112
Q

Quel examen demandez vous en première intention devant une suspicion d’asthme ?

A

EFR

113
Q

Quelles sont les 2 étiologies de douleur thoracique calmées par la position penchée en avant ?

A

Péricardite aiguë (indispensable à connaître)

Pancréatite aiguë : la douleur n’est pas toujours bien localisée (épigastre / hypochondre droit / thoracique) et la position penchée en avant est une variante du chien de fusil

114
Q

Quels sont les 2 examens obligatoires devant une douleur thoracique ?

A

ECG

Radio de thorax

115
Q

Des troponines positives peuvent se rencontrer dans :

A. Dissection aortique.

B. Embolie pulmonaire

C. Infarctus du myocarde

D. Myocardite

E. Pneumonie

A

ABCD

L’élévation de la troponine signe une souffrance du myocarde.

La dissection aortique peut atteindre les coronaires ou gêner leur perfusion avec ischémie myocardique en conséquence.

L’embolie pulmonaire retentit sur les cavités droites avec hausse de la post-charge et dilatation → souffrance myocardiaque

116
Q

Signes ECG de la tétrade de Holtzman

A

Tétrade des signes ECG de la péricardite :

  • sus-décalage ST diffus
  • retour à la ligne isoélectrique à 48h
  • sous-décalage ST à S1
  • retour à la ligne isoélectrique à M1
117
Q

Bilan pré-thérapeutique de la quadrithérapie tuberculeuse

A

NFS + iono + créat + BHC + acide urique

b-hCG

Sérologies VIH + VHB + VHC

Consult ophtalmo ave vision des couleurs + champ visuel

Moyen mnémo : SOUCHE

Sérologies + Ophtalmo + Uricémie + Créatinine + Hépatique + Enceinte