QI Flashcards
(174 cards)
Quels sont les vaccins obligatoires chez les professionnels de santé ?
Vaccin hépatite B
Vaccin Sars Cov 2
+ toutes les vaccinations obligatoires en population générale
/!\ la grippe est uniquement fortement recommandée
Quels sont les vaccins interdits chez les personnes immunodéprimées ?
Tous les vaccins vivants atténués :
- ROR
- VZV
- fièvre jaune
Quelles sont les sérologies à réaliser chez un patient source dans le cadre d’un AES ?
VIH
VHB
VHC
Etapes d’un diagnostic de VIH ?
Test combiné avec recherche Ac ant- VIH1 et VIH2 + Ag p24
Si positif : confirmation par Western-Blot
Si positif : confirmation par ELISA sur un deuxième prélèvement pour écarter une erreur d’identification
Quelles sont les réponses vraies concernant le traitement post-exposition du VIH ?
A - il consiste en une trithérapie
B - il peut être prescrit jusqu’à 72h post-exposition
C - il est prescrit sur une durée d’un mois
D - il prévient le VIH et VHC
E - il nécessite un suivi virologique et biologique
ACE
B : il peut être prescrit jusqu’à 48h mais n’est réellement efficace que jusqu’à 4h
D : il prévient uniquement le VIH
Quel est le bilan à prescrire en cas d’AES chez la personne exposée ?
Sérologies VIH, VHB et VHC
NFS + créatinine + transaminases + test de grossesse –> important pour un éventuel traitement post-exposition
Un patient de 35 ans, ancien toxicomane, présente deux sérologies VHC positives mais une recherche du génome viral négative. Qu’en conclure ?
a - il s’agit d’un faux positif
b - il faut débuter un traitement du VHC
c - il a guéri
d - il faut réaliser un génotypage viral avant de pouvoir conclure
e - ce résultat est sans doute du à une immunosuppression sous-jacente
C
Sérologie virale + et ARN - : hépatite guérie
Sérologie virale + et ARN+ : hépatite en cours –> génotypage
- > 6 mois : chronique
- < 6 mois : aigue
A : faux positif deux fois de suite ?
B : pas de génome détecté = par de traitement
D : génotype viral uniquement si infection en cours confirmée donc si génome détectable
E : le VHC ne donne pas d’immunosuppression (et quand bien même, les sérologies sont positives…)
Définition de la guérison du VHC
Absence de détection d’ARN viral pendant 12 semaines
Concernant le vaccin contre le papillomavirus :
a - il est dirigé uniquement contre les papillomavirus 16 et 18 (car à haut risque carcinogènes)
b - c’est un vaccin vivant atténué
c - il est dirigé contre tous les types de papillomavirus
d - il est recommandé chez les filles de 11 à 14 ans
e - il est recommandé chez les jeunes hommes HSH
DE
Recommandé globalement chez tous les jeunes gens avec rattrapage jusqu’à 25 ans
B : vaccin inactivé
AC : il est dirigé contre 9 types de papillomavirus
Chez la femme enceinte, la rougeole peut donner :
a - mort foetale
b - atrophie membres supérieurs
c - accouchement prématuré
d - pneumopathie maternelle sévère
e - anasarque foetoplacentaire
ACD
Les endocardites à Staphylococcus aureus :
A. sont les plus fréquentes des endocardites infectieuses
B. sont parmi les plus graves
C. surviennent quasi exclusivement sur prothèse valvulaire
D. imposent la prescription de gentamicine
E. se présentent le plus souvent comme des endocardites sub-aiguës (‘oslériennes’)
AB
30% des endocardites bactériennes
La gentamicine est indiquée pendant 2 semaines et uniquement en cas de prothèse valvulaire
En cas de suspicion d’endocardite infectieuse :
A. Le volume optimal de sang mis en culture est de 40 à 60 mL
B. Une antibiothérapie probabiliste est débutée avant les résultats des hémocultures
C. Une échographie cardiaque normale élimine le diagnostic
D. Un scanner thoraco-abdomino-pelvien peut être réalisé à la recherche de localisations extra-cardiaques
E. Le bilan de la porte d’entrée dépend du pathogène identifié
ADE
B : la seule indication à une antibiothérapie probabiliste avant les prélèvements est le purpura fulminans pré-hospitalier !
C : écho coeur systématique mais si elle est négative, on peut quand même poser le diagnostic si les autres critères de Duke sont réunis
Dans quels cas une antibioprophylaxie de l’endocardite infectieuse est-elle recommandée?
A. Fibroscopie bronchique chez un patient avec rétrécissement aortique calcifié
B. Détartrage chez un patient ayant déjà présenté une endocardite infectieuse 5 ans avant
C. Avulsion dentaire chez un patient porteur d’une valve mécanique mitrale
D. Avulsion dentaire chez un patient sous anti-TNF alpha
E. Coloscopie chez un patient porteur d’une bioprothèse aortique
BC
Antibioprophylaxie par amox 1g (clinda si allergie) en cas de geste dentaire à risque d’effraction de la muqueuse chez des patietns à risque :
- prothèse
- ACTD d’endocardite infectieuse
- cardiopathie cyanogène (shunt droite-gauche)
En cas d’accident d’exposition au sang :
A. Le risque de contamination par le VIH suite à une piqure avec une aiguille contaminée d’un patient VIH+ non traité est de 3%
B. Il faut laver la plaie en urgence
C. Le risque de contamination est maximal avec une aiguille pleine
D. Le traitement post-exposition n’est pas recommandé si le patient source est infecté par le VIH avec une charge virale indétectable sous traitement
E. Si la victime de l’AES a des Ac anti HBs > 10 UI/mL, il n’y a pas de prise en charge spécifique concernant le risque de transmission du VHB
BDE
A : VIH = 0,03% VHB = 50% VHC = 40%
D : le traitement post-exposition est indiqué avec piqûre ou coupure par du matériel souillé avec un patient source positif en CV détectable ou de statut inconnu
E :
les immunoglobulines sont indiquées chez les patients non vaccinés (ou Ac < 10) exposées avec patient source positif
le vaccin sera fait chez toutes les personnes non vaccinées
Dans une arthrite aigue sur os natif de l’adulte :
A. Une imagerie est nécessaire pour poser le diagnostic
B. L’antibiothérapie doit être débutée en urgence avant les prélèvements bactériologiques
C. Il faut évoquer en premier lieu une étiologie streptococcique
D. L’antibiothérapie probabiliste cible Staphylococcus aureus E. La durée de l’antibiothérapie est de 12 semaines
D
A : diagnostic clinique, les examens permettant une documentation microbiologique et une évaluation du retentissement
B : prélèvements microbio AVANT toute antibiothérapie
E : 6 semaines (2 IV et 4 PO traditionnellement, à adapter selon l’évolution du patient)
Le traitement de la gale peut comporter une ou plusieurs des composantes suivantes :
A. Un traitement topique par perméthrine crème ou par benzoate de benzyle
B. Un traitement oral par ivermectine à J1 et J7
C. Traitement des cas contacts uniquement si symptomatiques
D. Une corticothérapie locale ou générale
E. Un lavage en machine à 40 ° des vêtements et de la literie
AB
C : traitement des cas contact systématique (sinon tout le monde se réinfecte…)
E : 60° en cycle long ou enfermer le linge pendant 72h
Quel aspect peut-on rencontrer sur une IRM chez un patient avec suspicion de spondylodiscite ?
Hypersignal T2 discal avec oedème osseux en miroir
Pour quels pathogènes peut-on évoquer une contamination en cas d’hémoculture positive ?
A. Staphylocoque à coagulase négative
B. Cutibacterium acnes
C. Corynebacterium spp.
D. S. aureus
E. Candida
ABC
Pour tous les germes commensaux, on ne parlera de bactériémie qu’en cas d’au moins 2 flacons positifs au même germe, de deux paires d’hémocultures différentes dans un contexte évocateur
Un patient communautaire n’ayant pas voyage se présente au SAU pour une diarrhée fébrile avec des signes de sepsis : marbrures et hypotension à 70/45 mmHg. Quelles antibiothérapies probabilistes pourriez-vous débuter?
A. Amikacine + Céfotaxime
B. Amikacine + Céfotaxime+ Imidazolés
C. Pipéracilline-tazobactam + Amikacine
D. Méropénème
E. Méropénème + Amikacine
BC
Quels sont les examens complémentaires à faire systématiquement en cas de candidémie ?
A. IRM cérébrale
B. Fond d’oeil
C. ETT
D. Scanner thoraco-abdomino-pelvien
E. PET Scan
BC
Localisations secondaires septiques très fréquentes :
B : choriorétinite
C : recherche d’endocardite associée
Klebsiella pneumoniae est une entérobactérie du groupe 2. Cela signifie, à l’état sauvage
A. Qu’elle produit une pénicillinase
B. Qu’elle produit une céphalosporinase
C. Qu’elle est résistante à toutes les pénicillines
D. Qu’elle est résistante à l’amoxicilline
E. Qu’elle est sensible à l’amoxicilline associée à de l’acide clavulanique
ADE
1 : Proteus, Salmonelle, E. coli, Shigelle : pas de résistance
-> traitement par amox
2 : Klebsielle et Citrobacter koseri : pénicillinase de bas niveau
–> résistance amox donc traitement par augmentin
3 : Enterobacter, Citrobacter freundii, Morganella, Serratia, Providencia : céphalosphorinase de bas niveau
-> résistance amox, amox-clav et C1G/C2G donc traitement par ticarcilline
4 : Yersinia : pénicillinase + céphalosporinase
Concernant les précautions “air” :
A. Elles imposent le port de gants lors de l’examen clinique
B. Elles imposent le port de masque FFP1 pour les soignants
C. La varicelle nécessite ce type d’isolement
D. Elles imposent le port de masque chirurgicale pour les soignants
E. La coqueluche nécessite ce type d’isolement
C
AIR :
- FFP2 pour le soignant
- masque chirurgical pour le patient
- > tuberculose, rougeole, varicelle
GOUTTELETTE :
- masque chirurgical pour le soignant
- tablier
Devant un accès palustre à P. falciparum chez un adulte avec ictère et une parasitémie de 5%, quelle est l’attitude recommandée ?
A. Traitement ambulatoire
B. Prescription d’Atovaquone-proguanil
C. Demande d’un avis du réanimateur
D. Prescription de Dihydroartémisinine (artéminol-pipéraquine)
E. Prescription de Méfloquine
C
Le patient présente des critères de gravité (ictère + parasitémie > 4%) donc prise en charge réanimatoire et traitement par artésunate IV
A : critères d’hospitalisation = terrain fragile, parasitémie > 2%, cytopénie, IRA, vomissements (pas de traitement oral possible)
B : deuxième ligne si forme simple
D : première ligne forme simple
E : utilisé en prophylaxie
Un patient consulte avant son voyage dans un pays endémique pour le paludisme. Quelle prophylaxie antipalustre peut-on lui proposer ?
A. Chloroquine tous les jours jusqu’à 2 semaines après son retour
B. Atovaquone-proguanil tous les jours jusqu’à 4 semaines après son retour
C. Doxycycline tous les jours jusqu’à 4 semaines après son retour
D. Méfloquine tous les jours jusqu’à 2 semaines après son retour
E. Atovaquone-proguanil 1 fois par semaine jusqu’à 1 semaine après son retour
C
Doxycyline tous les jours jusqu’à 4 semaines après le retour
Atovaquone-proganil tous les jours jusqu’à 1 semaine après le retour
Méfloquine hebdomadaire à commencer 10 jours avant le séjour et jusqu’à 3 semaines après le retour