Péd - QI Flashcards

1
Q

Enzo, 5 ans, consulte aux urgences pour des tâches rouges infiltrées ne disparaissant pas à la vitropression au niveau des jambes. Il ne présente pas d’antécédent particulier. Ses vaccinations sont à jour.
Quel élément clinique majeur recherchez –vous en premier lieu pour guider votre prise en charge immédiate?

a. Oedème
b. Angine
c. fièvre
d. Aphtose
e. Pâleur

A

C

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2
Q

En cas de lésions purpuriques rapidement extensives et nécrotiques dans un contexte fébrile avec troubles hémodynamiques, quels traitements peuvent être instaurés?

a. Bolus de corticoïdes
b. Remplissage vasculaire
c. Antibiothérapie par ceftriaxone
d. Antibiothérapie par vancomycine
e. Amines vasopressives

A

BCE

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3
Q

Vous prenez en charge un enfant de 5 ans présentant un purpura des membres inférieurs. A l’interrogatoire, vous retrouvez la notion de douleurs abdominales diffuses et douleur des chevilles. Il n’a pas présenté de vomissements, ni de diarrhées. Sa mère vous dit qu’il a vu la semaine dernière son pédiatre pour une rhinopharyngite. Enzo n’a pas de fièvre. Quel est le diagnostic le plus probable ?

A

Purpura rhumatoïde

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4
Q

Quel.s examen.s est (sont) nécessaire.s au diagnostic positif d’un purpura rhumatoïde ?

A

Aucun !
Diagnostic clinique devant une association purpura + arthralgies + douleurs abdos chez un enfant de moins de 8 ans

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5
Q

Quelles sont les complications possibles du purpura rhumatoïde ?

a. Protéinurie
b. HTA
c. Hématome pariétal digestif
d. Orchite
e. Panuvéite

A

ABCD

Complications abdos : hématome, invagination intestinale, dénutrition

Complications rénales : sd néphrotique, néphropathie glomérulaire (sd néphro impur)

Plus rarement : orchite, urétérite, convulsions

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6
Q

Un enfant de 8 ans se présente avec des douleurs abdos violentes intermittentes et des épisodes de pâleur. Il est suivi pour un purpura rhumatoïde.
Quel est votre diagnostic et quels examens d’imagerie pouvez-vous demander pour le confirmer ?

A

Suspicion d’invagination intestinale aiguë +++

Diagnostic sur ASP ou échographie abdo

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7
Q

Quelles étiologies peuvent être à l’origine d’une invagination intestinale aigüe?

a. Mucoviscidose
b. Lupus érythémateux disséminé
c. Diverticule de Meckel
d. Tumeur
e. Adénolymphite mésentérique

A

ACDE

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8
Q

Dans quels cas indique-t-on un traitement chirurgical en première intention de l’invagination intestinale aigüe?

a. Altération hémodynamique
b. Forme iléo-ilale
c. Pneumopéritoine
d. Forme idiopathique
e. Récidives multiples

A

ACE

B : l’invagination iléo-iléale est souvent de bon pronostic et se résout spontanément

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9
Q

Dans quels cas indique-t-on un traitement chirurgical en première intention de l’invagination intestinale aigüe?

a. Altération hémodynamique
b. Forme iléo-ilale
c. Pneumopéritoine
d. Forme idiopathique
e. Récidives multiples

A

ACE

B : l’invagination iléo-iléale est souvent de bon pronostic et se résout spontanément

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10
Q

Quelles autres complications du purpura rhumatoïde peuvent conduire à un traitement par corticoïdes?

a. Purpura nécrotique
b. Atteinte testiculaire
c. Atteinte digestive sévère
d. Syndrome néphrotique
e. Perforation digestive

A

BCD

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11
Q

Parmi les éléments cliniques suivants pouvant être identifiés en période néonatale, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui serai(en)t en faveur d’une mucoviscidose ? Cochez la ou les réponse(s) exacte(s).

a. Retard d’élimination du méconium
b. Ictère à bilirubine libre
c. Détresse respiratoire
d. Cryptorchidie
e. Lymphoedème

A

A

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12
Q

Parmi les circonstances suivantes, cochez la ou les situations dans lesquelles le diagnostic de mucoviscidose serait affirmé pour l’enfant.

a. Dosage de chlore dans la sueur à 20 mmol/l à deux reprises
b. Dosage de chlore dans la sueur à 70 mmol/l à une reprise
c. Dosage de chlore dans la sueur à 90 mmol/l à deux reprises
d. Dosage de chlore dans la sueur < 10 mmol/l à deux reprises
e. Dosage de chlore dans la sueur à 50 mmol/à à J8 puis 80 mmol/l à J15

A

C

Normes du test à la sueur :

  • < 40 mEq/L : normale
  • > 60 mEq/L : mucoviscidose
  • entre 40 et 60 : refaire le test ou compléter les analyses génétiques
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13
Q

Quelles sont les hypothèses diagnostiques à évoquer devant une détresse respiratoire oxygénodépendante à la naissance chez un enfant né à 28 SA avec fièvre maternelle durant l’accouchement ?

A

Grande prématurité donc 2 hypothèses principales :

  • maladie des membranes hyalines : prématurité + détresse respiratoire d’emblée à la naissance + oxygénodépendance
  • INBP : prématurité + fièvre maternelle
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14
Q

Quelle est la présentation d’une infection bactérienne néonatale précoce ?

A

Facteurs de risque : fièvre maternelle, ouverture de la poche longue, liquide méconial, accouchement prématuré spontané ou rapide (suspicion de chorioamniotite)

Mauvaise adaptation à la vie extra-utérine avec détresse respiratoire

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15
Q

Comment se présente une maladie des membranes hyalines ?

A

Grande prématurité + absence de corticothérapie prénatale + détresse respiratoire d’emblée à la naissance + oxygénodépendance persistante

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16
Q

Quelle est la prise en charge d’une maladie des membranes hyalines ?

A

Surfactant exogène administré en intratrachéal
Soutien respiratoire adapté : intubation ou PEP

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17
Q

A J25 de vie, un nourrisson prématuré né à 28SA présente des épisodes de bradycardie et de désaturation depuis 1h. A l’examen, il est peu réactif avec l’abdomen est ballonné, peu dépressible et vous mettez en évidence des traces de sang mêlées aux selles dans la couche.

Que suspectez-vous et comment confirmer votre diagnostic ?

A

Entérocolite ulcéronécrosante :

  • malaises ou hypotonie
  • aréactivité
  • rectorragies
  • abdomen sensible et peu dépressible

Confirmation sur ASP : distension du côlon avec pneumatose

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18
Q

Comment prendre en charge d’une entérocolite ulcéronécrosante ?

A

Hospitalisation en soins intensifs voire réanimation
A jeun avec SNG en aspiration
Antalgiques en IV
Antibiothérapie IV
Possible chirurgie en urgence pour stomie de dérivation dans les cas les plus graves

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19
Q

Vous recevez un enfant de 4 mois pour des régurgitations avec 4 à 6 selles liquides par jour depuis 3 semaines. Il est sous allaitement artificiel (son pédiatre lui a prescrit un lait sans lactose puis HA sans effet). Il y a pris 100g ce mois-ci. Son examen clinique est normal.
Quel est le diagnostic le plus probable ?

A

Tableau de diarrhée et de stagnation pondérale commençant à l’introduction de lait artificiel : suspicion d’allergie aux protéines de lait de vache

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20
Q

Prise en charge d’une allergie aux protéines de lait de vache ?

A

Hydrolysat extensif de PLV
Guérison spontanée possible entre 1 an et 2 ans donc test de réintroduction en milieu hospitalier à partir de 9 mois

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21
Q

Confirmation d’une suspicion d’APLV

A

Test d’éviction réintroduction

Eviction des PLV pendant 4 semaines puis réintroduction en milieu hospitalier (toujours doser les IgE spécifiques pour s’assuser que l’allergie non IgE-médiée n’est pas devenue IgE médiée avec risque d’anaphylaxie)

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22
Q

Vous recevez une patiente de 15 mois née à l’étranger qui présente plusieurs selles molles par jour ainsi qu’une croissance pondérale stagnante depuis ses 6 mois. Elle est asthmatique et a été hospitalisée pour pneumopathie. Elle est diversifiée depuis ses 6 mois.
Cliniquement, elle est pâle et asthénique avec pannicule adipeux fin.
Quels sont les diagnostics à évoquer et quel bilan prescrire pour avancer ?

A

Maladie coeliaque +++
Mucoviscidose : naissance à l’étranger donc doute sur dépistage + possible atteintes pulmonaire + digestive + dénutrition

Bilan :

  • test à la sueur pour la muco
  • IgA totales + IgA transglutaminases pour la maladie coeliaque
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23
Q

Comment poser le diagnostic de maladie coeliaque ?

A

Dosage des IgA totales + IgA transglutaminases

  • si IgA TG > 10 : diagnostic posé
  • si IgA < 10 mais suspicion forte : EOGD avec biopsies
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24
Q

Rappeler la classification de Salter et Harris

A

1 : Straight across donc trait horizontal à travers le cartilage
2 : Above donc cartilage + trait métaphysaire
3 : Lower donc cartilage + trait épiphysaire
4 : Through donc trait vertical traversant le cartilage de haut en bas
5 : ERasure donc compression du cartilage

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25
Q

Vous suspectez une sténose hypertrophique du pylore chez un nourrisson de 3 semaines avec vomissements post-prandiaux en jet. Quelle imagerie demandez-vous pour confirmer votre suspicion ?

A - abdomen sans préparation
B - EOGD
C - transit oeso-gastro-duodénal
D - échographie abdominale
E - lavement baryté

A

D

Signes à l’échographie :

  • épaisseur du pylore > 3 mm +++
  • diamètre du pylore en coupe transversale > 13 mm
  • stase alimentaire dans l’estomac
  • signe de l’épaulement : accroissement progressif de l’épaisseur du muscle entre l’antre et le pylore
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26
Q

Laure a un mois. Elle présente une limitation de l’abduction de la hanche droite.
Elle est née à terme avec un poids de 3,8kg. Les examens cliniques à la naissance et à 15 jours étaient normaux.
Sa grande sœur a présenté des problèmes de hanches.
Concernant une éventuelle luxation congénitale de hanche chez cette enfant :

A - son poids de naissance est un facteur de risque
B - les antécédents familiaux sont des facteurs de risque
C - la normalité des examens cliniques précédents n’élimine pas le diagnostic
D - il faudra réaliser une radio des hanches à 4 mois
E - elle est trop âgée pour réaliser une échographie

A

BC

/!\ A : le poids de naissance était reconnu comme facteur de risque mais ce n’est plus le cas

DE :
- écho à faire à 1 mois : suspicion clinique de luxation ou facteurs de risque (siège, antécédents familiaux, syndrome postural)
/!\ on ne la fait pas avant car une laxité des hanches est fréquente chez les nourrissons plus jeunes, sans que ce soit pathologique
- radio à partir de M3 si anomalie de l’examen clinique sans écho faite avant (la hanche sera ossifiée donc l’écho ne passe plus)
–> dans le cas de la patiente : elle a l’âge parfait pour une écho qui aurait été faite de toute façon devant les antécédents de sa soeur

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27
Q

Vous recevez une jeune fille de 13 présentant une gibbosité. Vous ne retrouvez pas d’anomalie orientant vers une scoliose secondaire.
Quel examen d’imagerie demandez-vous en première intention ?

A

Radios du rachis en entier pour le diagnostic et l’évaluation de la gravité (mesure de l’angle de Cobb)

Radio de la main et du poignet gauche pour évaluer la maturation osseux de la patiente : le traitement sera différent selon le stade de sa croissance (finie ou en cours)

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28
Q

Prise en charge d’une scoliose

A

Dépend de la gravité et du stade de maturation osseuse :

  • > 45° : chirurgie
  • > 15° en phase de croissance : corset
  • > 15° en croissance terminée : discuter chirurgie selon la gène
  • < 15° : surveillance
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29
Q

Vous recevez une enfant de 3 mois avec infection urinaire à E. coli.
Demandez-vous un examen d’imagerie et si oui, lequel ?

A

Pyélonéphrite chez un enfant = échographie rénale et vésicale systématique

Une cystographie sera demandée en cas d’anomalie de l’écho ou de répétition des infections

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30
Q

Définition d’une fracture de Mac Farland

A

Fracture Salter 4 tibia latéral chez l’enfant

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31
Q

Définition d’une fracture de Tillaux

A

Fracture Salter 3 de l’extrémité médiale du tibia

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32
Q

Signes radiologiques d’une épiphysiolyse de hanche

A

Glissement de la tête fémorale par rapport à l’épiphyse : asymétrie des têtes fémorales avec perte du débord de la tête fémorale atteinte par rapport à la ligne de Klein

33
Q

Tableau clinique typique de l’épiphysiolyse de hanche

A

Contexte : jeune garçon > 10 ans en surpoids
Boiterie insidieuse + Marche en rotation externe + Limitation de l’abduction et de la rotation interne

34
Q

Quels examens demandez-vous devant un enfant avec multiples fractures costales ?

A

Suspicion de maltraitance +++

Bilan biologique standard + bilan phosphocalcique + étude de l’hémostase + toxiques sanguins et urinaires

Imagerie :

  • < 2 ans : radio du squelette complet, scanner cérébral et fond d’oeil
  • > 2 ans : radio des zones douloureuse (ou ayant été douloureuses) et autres examens orientés sur la clinique
  • -> une scinti os peut être demandée pour rechercher des lésions non visualisées sur les radios
35
Q

Sémiologie (clinique + radio) d’un néphroblastome

A

Masse abdominale augmentant rapidement de taille
Possible signes associés : douleur, HTA, hématurie

Imagerie : masse hétérogène aux dépends du parenchyme rénal (signe de l’éperon formé par le parenchyme sain)

36
Q

Un nourrisson de 14 mois vient en consultation pour des épisodes de rhumes à répétition. Le nez coule, puis il tousse le jour et la nuit, se réveille plusieurs fois la nuit et est parfois très essoufflé. Ces épisodes sont mensuels depuis l’âge de 6 mois, date à laquelle il a fait une bronchiolite « facile à traiter ». Il a une bonne croissance staturo-pondérale et « tout va bien » entre les épisodes. Ce jour, vous ne constatez qu’une rhinite claire. Le reste de l’examen est normal. Que proposez-vous ?

A - lavage de nez

B - kiné respiratoire

C - radio de thorax de face

D - bronchodilatateurs de longue durée d’action

E - corticothérapie inhalée

A

ACE

On part sur un asthme +++
Il y a une indication de traitement de fond avec des épisodes d’exacerbations répétés et des symptômes non contrôlés (toux nocturne, réveils).

37
Q

Un garçon de 5 ans, fébrile à 38°C vient pour une gêne respiratoire avec sa radiographie de thorax demandée par son médecin traitant. Il a un rhume depuis 3 jours. Dans ce contexte, quel(s) est (sont) le (les) diagnostic(s) à évoquer ?

A - pleurésie gauche

B - pneumopathie interstitielle

C - lymphome

D - péricardite

E - myocardite

A

DE

On voit une cardiomégalie avec une hausse de l’index cardiothoracique.

L’association contexte virale + dyspnée + cardiomégalie doit orienter vers une péricardite ou une myocardite (complication possible de la péricardite). La distinction peut se faire sur la clinique, la myocardite donnant des signes d’insuffisance cardiaque droite.

38
Q

Critères de gravité des bronchiolites

A

FR > 60
FC > 180
SAT < 92
BIEBRON < 50%
SIGNES RESPIS
AGE < 2 MOIS
ISOLEMENT
COMPRÉHENSION PARENTS
COMORBIDITES

39
Q

Chez un nourrisson de 6 mois fébrile, les signes d ’appel en faveur d’une méningite bactérienne sont :

a. fièvre supérieure à 39°C
b. dépression de la fontanelle antérieure
c. splénomégalie
d. hypotonie
e. geignement

A

DE

La fièvre n’oriente pas vers une étiologie, peu importe son importance !

40
Q

Quel est le schéma actuel recommandé en France de vaccination du nourrisson contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, les infections invasives à Haemophilus influenzae b et l’hépatite B ?

A

3 doses à M2, M4 et M11

41
Q

Quel est le schéma actuel recommandé en France de vaccination du nourrisson le méningocoque C ?

A

2 doses à M5 et M12

42
Q

Quel est le schéma actuel recommandé en France de vaccination du nourrisson contre la rougeole, la rubéole et les oreillons ?

A

2 doses à M12 et M16-18

43
Q

Concernant la maltraitance chez un enfant :

a. moins d’un enfant sur 10 est concerné par une situation de danger
b. la localisation des hématomes sur les membres inférieurs est évocatrice
c. les ecchymoses linéaires sont évocatrices
d. la prématurité et le handicap sont des facteurs favorisants
e. un bilan d’hémostase est indispensable en cas d’ecchymoses

A

CDE

Facteurs de risque de maltraitance : structure familiale (parents jeunes, monoparentalité, drogues…), mauvais suivi de grossesse, prématurité, handicap…

Signes évocateurs : tout hématome avant l’âge de la marche, hématomes linéaires ou en boucle sur le visage ou les parties couvertes, brûlures, fractures notamment avant l’âge de la marche

Bilan :

  • NFS + hémostase + bilan phosphocalcique + toxiques sanguins et urinaires systématique
  • radio des zones douloureuses
  • si < 2 ans : radio squelette entier + imagerie cérébrale + écho abdo + FO
44
Q

Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) clinique(s) en faveur du syndrome du bébé secoué ?

a. Bombement de la fontanelle
b. Hypotonie
c. Stagnation de la courbe de PC
d. Pâleur, malaise, pauses respiratoires
e. Vomissements

A

Tout !

45
Q

Un nouveau-né à terme dont les parents sont originaires du Mali présente au deuxième jour de vie un ictère sévère avec un taux de bilirubine libre à 300 µmol/L. La mère est de groupe O+ et le nouveau-né de groupe A-. Le test de Coombs est négatif. Quelle(s) étiologie(s) peut on évoquer ?

a. aucune cause particulière, il s’agit d’un ictère physiologique
b. une incompatibilité rhésus D
c. un déficit en G6PD
d. une cholestase du nouveau-né
e. une incompatibilité A/O

A

CE

46
Q

Quelle(s) est (sont), parmi les complications suivantes, celle(s) qui est (sont) fréquemment associée(s) à la prématurité ?

a. entérocolite ulcéro-nécrosante
b. persistance du canal artériel
c. accident vasculaire cérébral ischémique
d. hypoglycémie
e. maladie des membranes hyalines

A

ABDE

La prématurité donne plutôt des hémorragies intraventriculaires.

47
Q

Vous voyez T., 3 ans, pour crise fébrile. Quel(s) est(sont) l’(les) élément(s) que vous recherchez à l’interrogatoire et à l’examen physique en faveur d’une crise fébrile simple ?

a. secousses musculaires tonico-cloniques généralisées
b. durée des convulsions > 15 min
c. déficit moteur d’un membre < 5 minutes
d. fièvre < 39,5°C
e. examen neurologique normal au décours de la crise

A

AE

Caractéristiques de la crise simple :

-Durée brève (< 15 minutes) en règle, 1 à 5 minutes-Crise tonico-clonique généralisée d’emblée-Examen neurologique normal au décours, pas de déficit post critique-Age compatible (> 1 an, < 5 ans)

48
Q

Concernant la protéinurie de l’enfant, quelle(s) proposition(s) est (sont) vraie(s) ?

a. une protéinurie constituée à 50% d’albumine ne peut pas être d’origine glomérulaire
b. l’absence d’oedème associée est en faveur d’une origine tubulaire
c. la fièvre peut être responsable d’une protéinurie transitoire physiologique
d. si la protéinurie est associée à une baisse du C4, une ponction biopsie rénale doit obligatoirement être réalisée
e. la protéinurie peut-être faussement positive à la bandelette urinaire en cas d’hématurie macroscopique

A

BCDE

On peut voir une protéinurie physiologique en cas de fièvre ou d’effort !

Une baisse du C4 avec protéinurie doit orienter vers une maladie de système : PBR systématique !

Concernant la protéinurie glomérulaire, elle est dite sélective si > 80% d’albumine, non sélective si < 80% d’albumine.

49
Q

Le syndrome néphrotique (SN) chez l’enfant :

a. est défini par une protéinurie supérieure à 50 mg/kg/jour et associée à une hypoalbuminémie profonde
b. doit systématiquement être exploré par une ponction de biopsie rénale (PBR)
c. est plus fréquent chez les adolescents
d. est souvent de diagnostic fortuit
e. Les vaccins tués peuvent être administrés à tout moment chez un enfant avec un SN. La vaccination pneumococcique est particulièrement recommandée

A

AE

Le syndrome néphrotique est défini par une protéinurie > 50 mg/kg/j + albuminémie < 20 g/L.

Il est le plus souvent rencontré chez les jeunes enfants < 8 ans dans un contexte d’oedèmes +++

Pas de PBR en cas de syndrome néphrotique pur chez un enfant < 10 ans : diagnostic quasi-certain de lésion glomérulaire minime.

Ce sont les vaccins tués qui sont CI en cas de syndrome néphrotique chronique !

50
Q

Comment prescrivez-vous un remplissage chez un nourrisson en étant de choc ?

A

20 mL/kg de sérum physiologique en 20 minutes

51
Q
A

ABDE

La prématurité donne plutôt des hémorragies intraventriculaires.

52
Q

Face à un enfant de 3 ans qui s’exprime par mots isolés, vous pouvez suspecter :

a. un trouble spécifique du langage oral
b. un bilinguisme au domicile
c. une déficience intellectuelle
d. un déficit auditif
e. un manque de stimulation parentale

A

ACD

D’abord suspecter des pathologies avant l’éducation !!

53
Q

Concernant le diagnostic de luxation congénitale de hanche, quelle(s) réponse(s) est(sont) juste(s) ?

a. un examen clinique normal élimine le diagnostic
b. on recherche un ressaut à l’examen clinique des hanches
c. les garçons sont le plus souvent concernés
d. une présentation en siège, avec naissance par césarienne n’est pas un facteur de risque
e. la radiographie confirme le diagnostic

A

B

On peut trouver un ressaut à l’examen clinique mais aussi un examen complètement normal !

Imagerie :

  • si facteurs de risque ou anomalie de l’examen clinique
  • écho jusqu’à 4 mois
  • radio après 4 mois
54
Q

Sur quel(s) caractère(s) anamnestique(s) pouvez-vous évoquer une sténose du pylore chez un nourrisson ?

a. début brutal
b. intervalle libre de quelques semaines après la naissance
c. vomissements alimentaires, non verts, en jet
d. appétit conservé
e. absence de perte de poids récente

A

BCD

55
Q

Le bilan initial d’une tuberculose maladie chez le jeune enfant doit systématiquement comporter :

a. un examen cytobactériologique des crachats
b. une fibroscopie bronchique
c. une échographie cardiaque
d. une radiographie thoracique de face
e. une intradermoréaction à la tuberculine

A

DE

56
Q

En cas de diarrhée aiguë non sévère chez un nourrisson :

a. une perte de poids de 5-10% est compatible avec une réhydratation orale
b. l’existence de vomissements contre-indique la réhydratation orale
c. la coproculture est indiquée avant 6 mois
d. la réalimentation est proposée avec son lait habituel
e. le régime anti-diarrhéique (riz, carotte, banane) est à poursuivre tant que la diarrhée persiste

A

AD

Le SRO est le traitement de première intention de la diarrhée non sévère dans tous les cas (même si vomissements, l’IV restant la seconde intention).

Peu d’effet des régimes anti-diarrhéiques.

Lait sans lactose temporaire uniquement si forme sévère.

57
Q

Concernant les allergies alimentaires, quelle(s) est (sont) la(les) proposition(s) juste(s) ?

a. l’examen de première intention est le dosage des IgE totales
b. l’allergie alimentaire est la première cause d’anaphylaxie chez l’enfant
c. l’allergie au lait de vache guérit le plus souvent avant 3 ans
d. l’allergie au lait de vache peut être médiée ou non par les IgE
e. en cas d’allergie au lait de vache, il est recommandé de passer au lait de chèvre

A

BCD

58
Q

Quelle(s) est(sont) la(les) principale(s) caractéristique(s) du reflux gastro-œsophagien du nourrisson ?

a. il est physiologique jusqu’à l’âge de 24 mois
b. il est le plus souvent lié à une hernie hiatale
c. un traitement par inhibiteur de la pompe à protons est indiqué en cas de pleurs inexpliqués
d. la pHmétrie des 24h est indiquée chez un nourrisson qui régurgite pour confirmer le diagnostic de RGO
e. la fibroscopie oesogastroduodénale est indiquée devant une hématémèse

A

E

Le RGO est physiologique jusqu’à 12 mois. Il est le plus souvent lié à des troubles du sphincter de l’oesophage.

Le diagnostic est clinique en cas de tableau typique. La pHmétrie est recommandée en cas de signes incomplets (absence de régurgitations +++).

59
Q

Concernant la constipation de l’enfant, quelle(s) affirmation(s) est(sont) vraie(s) ?

a. la maladie de Hirschsprung est la cause principale chez le nourrisson
b. l’émission du premier méconium est retardée si elle survient après 48h de vie
c. l’examen clinique du périnée est systématique
d. l’abdomen sans préparation est l’examen de référence
e. associé aux règles hygiéno-diététiques, un traitement laxatif est indiqué pour au moins 4 à 8 semaines

A

BCE

La constipation de l’enfant est avant tout fonctionnel.

L’examen clinique doit comprendre un examen du périnée et de la colonne pour rechercher des malformations anorectales et des anomalies médullaires.

Le traitement repose sur l’association de règles hygiénodiététiques et de laxatifs.

60
Q

Concernant la torsion du cordon spermatique :

a. Un testicule rétracté à l’anneau, responsable d’une douleur intense accompagnée de vomissements impose une chirurgie à type d’exploration scrotale en urgence
b. Le bilan d’hémostase (TP, TCA) est indispensable avant de débuter la chirurgie
c. L’échographie testiculaire est nécessaire pour poser l’indication opératoire dans la plupart des cas
d. Il est nécessaire que l’enfant soit à jeûn depuis plus de 4 heures pour pouvoir être opéré d’une torsion du cordon spermatique
e. La torsion du cordon spermatique est plus fréquente chez l’enfant après l’âge de 12 ans

A

AE

Le diagnostic est clinique et le traitement chirurgical ne doit être en aucun cas retardé !

61
Q

Quel est l’examen à demander en cas de suspicion de mucoviscidose ?

A

Test à la sueur

62
Q

Quelles sont les recommandations de dépistage d’une tuberculose chez un enfant contact ?

A

< 5 ans : radio thorax + IDR

>5 ans : radio de thorax complétée par une IDR si anomalie

63
Q

Concernant les infections urinaires de l’enfant :

a. le diagnostic est certain lorsque la leucocyturie est ≥ 10^4 GB/mL et lorsque la bactériurie est ≥ 10^4 UFC/mL par cathétérisme vésical
b. l’échographie réno-vésicale est systématique sauf en présence de cystites chez la fille
c. une cystographie rétrograde fait partie du bilan de cystites récidivantes chez la fille
d. l’antibioprophylaxie urinaire est indiquée après une pyélonéphrite aiguë
e. les infections urinaires récidivantes chez une fille de 6 ans peuvent être en rapport avec une constipation

A

ABE

L’échographie rénale est systématique en cas de pyélonéphrite. La cystographie rétrograde sera recommandée en cas de répéttion. Pas d’antibioprophylaxie au décours (pas de consensus).

64
Q

Vous voyez en consultation un enfant de 2 ans et demi en retard dans son calendrier vaccinal. Il a reçu à ce jour une dose de vaccin hexavalent (diphtérie, tétanos, coqueluche acellulaire, polio injectable, haemophilus influenzae b, hépatite b) à l’âge de 3 mois. Quel(s) schéma(s) de rattrapage lui proposez-vous pour le mettre à jour avec le calendrier en vigueur en France ?

a. 2 hexavalents à 1 mois d’intervalle puis un rappel 6 mois plus tard
b. 2 hexavalents à 6 mois d’intervalle
c. 2 doses de vaccin méningococcique C conjugué à 2 mois d’intervalle
d. 2 doses de vaccin triple rougeole-oreillons-rubéole à 1 mois d’intervalle
e. 2 doses de vaccins pneumococcique conjugué 13-valent à 2 mois d’intervalle puis un rappel 6 mois plus tard

A

BD

Rappels calendrier normal :

  • hexavalent + pneumocoque à M2, M4 et M11
  • méningo à M5 et M12
  • ROR à M12 et M16-18

Règles pour les rattrapage :

  • hexavalent : compléter les doses non reçues en respectant les intervalles du calendrier normal
  • pneumocoque : plus recommandée après 2 ans sauf si à risque d’infection invasive
  • méningocoque : 1 seule dose après 1 an
  • ROR : 2 doses à minimum 1 mois d’intervalle
65
Q

Vous suspectez une Maladie de Kawasaki chez un enfant de 3 ans qui consulte aux urgences pour fièvre évoluant depuis 6 jours. Quels critères cliniques recherchez vous pour étayer votre diagnostic ?

a. conjonctivite bilatérale
b. adénopathies cervicales infracentrimétriques
c. hépatomégalie
d. signe de Köplick
e. éruption du tronc

A

AE

5 signes cliniques du Kawasaki :

  • fièvre > 5 jours
  • conjonctivite bilatérale
  • atteinte orale : chéilite, stomatite, pharyngite
  • éruption du tronc
  • atteinte des extrémités : oedème, érythème, desquamation

Les adénopathies sont supracentrimétriques et inconstantes.

Le signe de Koplik se retrouve dans la rougeole.

66
Q

Parmi les éléments suivants devant un retard pubertaire, le(s)quel(s) est(sont) en faveur d’un retard pubertaire simple ?

a. Le sexe masculin
b. Un antécédent de cryptorchidie
c. Un antécédent familial de retard pubertaire simple
d. Un antécédent familial d’infertilité
e. La présence d’une gynécomastie

A

AC

Les arguments en faveur d’un retard pubertaire simple sont :

  • sexe masculin
  • antécédent familial
  • âge osseux < 13 ans
  • absence de pathologie chronique pouvant affecter le développement
  • absence d’anomale de l’examen
67
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les cancers de l’enfant quelle (s) est (sont) la (les) proposition(s) vraie(s)?

a. les cancers constituent la deuxième cause de mortalité chez l’enfant
b. les cancers de l’enfant sont traités principalement par radiothérapie
c. les cancers chez l’enfant sont souvent liés à un syndrome de prédisposition génétique
d. le taux de guérison des cancers de l’enfant est actuellement de 75-80%
e. les tumeurs cérébrales constituent la première cause de tumeur solide chez l’enfant

A

ADE

Les cancers de l’enfant sont la 2ème cause de mortalité après les accidents. Ils sont le plus souvent sporadiques. Les plus fréquents sont les leucémies, suivies des tumeurs cérébrales.

Ces tumeurs sont très chimiosensibles. La radiothérapie doit par contre est évitée car pourvoyeuse de séquelles +++

68
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le neuroblastome, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ?

a. on compte en France environ 1500 nouveaux cas par an
b. cette tumeur est fréquemment développée aux dépens des glandes surrénales
c. la scintigraphie au DMSA est un élément clé du bilan d’extension
d. cette tumeur peut sécréter de la sérotonine
e. un âge supérieur à 18 mois et l’amplification du gène NMYC sont des facteurs pronostic péjoratifs

A

BE

Le neuroblastome est une tumeur du jeune enfant qui représente environ 9% des tumeurs pédiatriques, soit environ 150 nouveaux cas par an en France.

Cette tumeur se développe à partir du tissu sympathique soit au niveau de la glande surrénale soit au niveau des chaines sympathiques.

La scintigraphie spécifique des neuroblastes est la scinti au MIBG.

Une des caractéristiques de cette tumeur est la sécrétion de catécholamines qui sont dosables au niveau urinaire.

Le statut métastatique de la tumeur, l’âge >18 mois et l’amplification de l’oncogène NMYC constituent les facteurs pronostiques les plus péjoratifs. Ils justifient un traitement intensif associant polychimiothérapie, chirurgie, irradiation externe et immunothérapie.

69
Q

Parmi les propositions suivantes relatives au purpura thrombopénique immunologique, la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ?

a. la présentation clinique est un purpura diffus, infiltré et déclive
b. le pic de survenue est entre 2 et 5 ans
c. la présence de schizocytes sur le frottis sanguin est évocatrice
d. le score de Buchanan permet de coter la sévérité du syndrome hémorragique
e. l’évolution est le plus souvent chronique chez l’enfant

A

BD

Le purpura thrombopénique est diffus, non infiltré, non déclive et peut toucher les muqueuses.

Sa gravité clinique est évaluée avec le score de Buchanan.

Le PTI touche l’enfant entre 2 et 5 ans.

70
Q

Quelles sont les causes à évoquer devant un ictère néonatal à bilirubine libre ?

a. atrésie des voies biliaires
b. déficit en G6PD
c. incompatibilité ABO
d. ictère simple
e. infections postnatales à E.Coli

A

BCD

Les causes à évoquer sont :

  • ictère simple
  • ictère au lait de mère
  • hémolyse par incompatibilité ABO et rhésus
  • hémolyse par déficit en G6PD ou pyruvate kinase
  • infections maternofoetales
  • anomalies de la conjugaison de la bilirubine
71
Q

Quelles sont les complications classiquement associées au retard de croissance intra-utérin ?

a. l’asphyxie périnatale
b. l’anémie néonatale
c. l’hypoglycémie néonatale
d. l’aggravation du pronostic de la prématurité
e. l’augmentation du risque d’obésité à l’âge adulte

A

ACDE

Néonatales :

  • asphyxie périnatale
  • hypothermie
  • troubles métaboliques : hypoglycémie, hypocalcémie
  • polyglobulie liée à l’hypoxie foetale chronique
  • surmortalité respiratoire et digestive en cas de prématurité associée

A long terme :

  • anomalies neurodéveloppementales
  • syndrome métabolique
72
Q

Devant un ralentissement de la croissance staturale avec croissance pondérale conservée, quelles causes évoquez-vous ?

A

Causes endocriniennes +++ :

  • hypothyroïdie
  • hypercorticisme
  • déficit en GH
  • retard pubertaire
73
Q

Concernant les retards pubertaires chez le garçon, quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) ?

a. La présence d’une pilosité pubienne et axillaire confirme la stimulation du testicule par les hormones hypophysaires
b. Le retard pubertaire correspond à une absence d’augmentation du volume testiculaire après l’âge de 15 ans
c. Un ralentissement de la vitesse de croissance est habituellement observé en cas de retard pubertaire
d. Le retard pubertaire s’accompagne habituellement d’un retard d’âge osseux
e. En cas de retard pubertaire, une IRM de la région hypothalamo hypophysaire doit être réalisée à titre systématique

A

CD

Le retard pubertaire est défini par des testicules < 4mL ou 2,5 cm de grand axe après l’âge de 14 ans.

/!\ La pilosité pubienne et axillaire est le signe de production d’androgènes par la surrénale et le testicule.

74
Q

Clinique du purpura rhumatoïde

A

Purpura vasculaire

Arthralgies

Douleurs abdominales

Biologique : thrombopénie, protéinurie +++

75
Q

Traitement du Kawasaki

A

Ig polyvalentes

Aspiriine

76
Q

Traitement de la gingivostomatite

A

Antalgie adaptée pour permettre le maintien de l’hydratation et l’alimentation

77
Q

Chez le nouveau-né le risque d’ictère nucléaire :

  1. est moins important chez l’enfant prématuré
  2. est lié à la neurotoxicité de la bilirubine conjuguée
  3. engage rarement le pronostic neurologique à long terme
  4. est absent chez l’enfant né à terme
  5. augmente si l’ictère débute avant la 24e heure de vie
A

E

Ictère nucléaire = encéphalopathie à bilirubine libre

Lésions irréversibles des noyaux gris centraux : séquelles à type de surdité, hypertonie extrapyramidale, choréoathétose

Peut toucher tous les enfants à la naissance avec un plus fort risque chez les prématurés

78
Q

Calculez l’Apgar de cet enfant, né à 34-2 SA : il est globalement bleu, grimace, respire de manière irrégulière, ses 4 membres sont en quadriflexion et sa fréquence cardiaque est estimée à 160 bpm.

A

Apgar 6

Apparence : globalement bleu = 0

Pouls : > 100 bpm = 2

Grimace (réactivité) : grimace sans cris ou toux = 1

Activité : quadriflexion = 2

Respiration : irrégulière = 1

79
Q

Vous suivez un enfant pour une leucémie aiguë lymphoblastique. Il se plaint de violentes douleurs osseuses. Vous utilisez l’échelle Evendol et vous évaluez une douleur à 9/15 au repos et 13/15 à la mobilisation. Quelle est votre prise en charge ?

A

Association Doliprane + Morphine avec titration puis PCA contrôlée par les infirmières

Faire des bolus avant les soins