Oncologie Flashcards

1
Q

Quel(s) est (sont) le(s) gène(s) suppresseur(s) de tumeur?

a. BRCA1
b. Cmyc
c. Rb (rétinoblastome)
d. P53
e. Ras

A

ACD

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2
Q

Concernant les gènes suppresseurs de tumeur, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ?

a. Ils s´expriment sur un mode récessif
b. La thérapie génique pourrait être basée sur la réintroduction d’un gène suppresseur de tumeur dans les cellules tumorales
c. La protéine p53 intervient dans le contrôle négatif du cycle cellulaire
d. La protéine p53 est mutée dans tous les cancers humains
e. Une des fonctions normales des gènes suppresseurs de tumeur est d’assurer la réparation de l’ADN

A

ABCE

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3
Q

Quels sont les facteurs de risque de cancer du col de l’utérus ?

A

Tous les facteurs d’HPV : absence de vaccination, sexualité précoce, partenaires multiples, IST multiples

Tabagisme

Bas niveau socio-économique (moindre dépistage)

Immunodépression

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4
Q

Quel examen faire devant une lésion CIN3 sur un frottis cervico-utérin ?

A

Colposcopie

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5
Q

Quelles sont les indications de la vaccination HPV en France ?

A

Adolescents de 11 à 14 ans avec rattrapage jusqu’à 19 ans
Extension jusqu’à 26 ans pour les HSH

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6
Q

Quel est le bilan d’extension pour les cancers du col utérin ?

A

IRM abdominopelvienne
TEP

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7
Q

Quel bilan pré-thérapeutique faire chez une patiente qui va débuter un traitement par cisplatine ?

A

b-hCG
ETT

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8
Q

Quel diagnostic évoquer en priorité chez une femme ménopausée se présentant pour métrorragies ?

A

cancer de l’endomètre
-> écho

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9
Q

Quel examen complémentaire faire chez une femme ménopausée avec métrorragies chez qui une écho a mis en évidence un endomètre hétérogène mesuré à 10mm ?

A

Hystéroscopie diagnostique avec biopsie

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10
Q

Quels sont les facteurs de risque de cancer de l’endomètre ?

A

Puberté précoce
Ménopause tardive
Nulliparité
Obésité
Traitements : tamoxifène, pillule OP, THS

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11
Q

Quels bilans complémentaires demander pour un adénocarcinome endométrioïde ?

A

IRM pelvien et lombo-aortique
TEP si cancer localement avancé, extension ganglionnaire ou suspicion de métastases

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12
Q

Dans quelle.s maladie.s génétique.s le cancer de l’endomètre peut-il s’intégrer ?

A

Syndrome de Lynch : tube digestif + voies biliaires + voies urinaires + endomètre + ovaires
Syndrome de Cowden : sein + thyroïde + endomètre + hamartome

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13
Q

Vous suivez un patient avec un cancer de la prostate. Il y un nodule dépassant la moitié d’un lobe prostatique, un PSA à 9 et un ISUP à 3. Quel est le stade de la maladie et quelle est la prise en charge ?

A

Cancer T2b + PSA 9 + ISUP 3
-> classification d’Amico : risque intermédiaire

Bilan d’extension par scinti osseuse

Traitement par prostatectomie ou radiothérapie + hormonothérapie 6 mois

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14
Q

Objectifs de testostéronémie sous hormonothérapie dans le cancer de la prostate

A

Testostérone < 0.5 ng/mL

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15
Q

Définition de la résistance à la castration dans le cancer de la prostate

A

Progression du PSA ou radiographique malgré une testostérone < 0.5 ng/mL

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16
Q

Conduite à tenir devant une résistance à la castration dans un cancer de la prostate

A

Maintien de l’hormonothérapie + ajout d’une hormonothérapie de 2è ligne (acétate d’abiratérone ou enzalutamide) ou chimiothérapie

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17
Q

Conduite à tenir devant une récidive biologique chez un patient avec cancer de prostate

A

Suppression androgénique au long cours

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18
Q

Traitement d’un cancer prostatique métastatique au rachis

A

Hormonothérapie de première ligne
+ deuxième ligne ou chimio par taxanes

Prise en charge des métastases par biphosphonates ou radiothérapie

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19
Q

Citer la (les) condition(s) nécessaire(s) à la prescription d’une première cure de chimiothérapie contenant du cisplatine

a. Une fonction rénale préalable normale (clearance de la créatinine > 60ml/mn)
b. Une prescription systématique d’anti émétiques
c. Une prévention primaire de GCSF du fait du risque propre de neutropénie
d. Une hyperhydratation
e. Un suivi de la diurèse pendant l’hospitalisation

A

ABDE

Le cisplatine présente des toxicités cumulatives auditive, rénale et neurologique.

Toxicité rénale :

  • possible IR définitive
  • prévention par hyperhydratation + surveillance de la diurèse
  • CI si fonction rénale altérée

Toxicité auditive : contrôle par audiogrammes répétés

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20
Q

Quel(s) moyen(s) thérapeutique(s) retenir dans une tumeur maligne épithéliale de l’ovaire localisée (strictement confinée à l’ovaire) de grade 1 ?

a. Radiotherapie externe
b. Curiethérapie
c. Chirurgie
d. Chimiothérapie intraveineuse
e. Chimio hyperthermie intrapéritonéale

A

C

Les cancers de l’ovaire se traitent par chirurgie de debulking + 6 cycles de chimio (à répartir en néo ou adjuvant selon le stade de la tumeur).

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21
Q

Quel(s) symptôme(s) et signe(s) clinique(s) doit (doivent) faire évoquer un cancer du rein ?

a. Une hématurie initiale.
b. Une hypercalcémie.
c. Elles sont fréquemment asymptomatiques.
d. Une altération de l’état général.
e. Des douleurs osseuses.

A

BCDE

A : l’hématurie est plutôt totale et souvent intermittente

C : 2/3 des cancers sont asymptomatiques

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22
Q

Dans cette liste, citer l’(les) oncogène(s) ?

a. BRCA 1
b. Her2
c. Gène du rétinoblastome (Rb)
d. Cmyc
e. RAS

A

BDE

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23
Q

Parmi les propositions suivantes la ou lesquelles correspond(ent) à des facteurs de risque de mélanome ?

a. Tabagisme
b. Antécédent familial de mélanome
c. Nombre de naevus supérieur à 30
d. Notion de coups de soleil dans l’enfance
e. Antécédents familiaux de carcinomes cutanés

A

BCD

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24
Q

Le diagnostic de polypose adénomateuse familiale est formellement affirmé par la mise en évidence d’ :

a. Une perte d´expression des protéines de réparation des mésappariements de l´ADN en immunohistochimie
b. Une instabilité des séquences microsatellites en biologie moléculaire (PCR)
c. Une perte d´hétérozygotie de bras chromosomiques
d. Une mutation du gène APC
e. Aucune de ces réponses

A

D

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25
Q

Quelle(s) affirmation(s) s’applique(nt) aux critères de dépistage des cancers ?

a. Il faut sélectionner un cancer fréquent
b. Les tests doivent être sensibles
c. Il faut bien connaître les carcinogènes responsables
d. Il faut cibler un cancer curable à un stade précoce
e. Le coût doit être acceptable

A

ABDE

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26
Q

Citer 2 complications du 5-FU

A

Spasme coronaire
Syndrome main pied

27
Q

Citer 3 types de toxicité du cisplatine

A

Neurologique : neuropathie périphérique
Otologique
Néphrologique : NTA et nephropathie immuno-allergique

28
Q

Concernant l’épidémiologie des cancers en France, quelles sont les données actuelles parmi les propositions suivantes:

a. Le cancer est la 2ème cause de mortalité derrière les maladies cardiovasculaires
b. Chez la femme, la mortalité par cancer est en augmentation ces dernières années
c. Chez l’homme, la mortalité par cancer est en diminution ces dernières années
d. Environ 300 000 décès par cancer sont constatés chaque année
e. Environ 400 000 nouveaux cas de cancers sont diagnostiqués chaque année

A

ACE

BC :la mortalité par cancer est en diminution dans les deux sexes

D : 150 000 décès par an

29
Q

Quel est le cancer le plus fréquent chez l’homme ?

A

Cancer de la prostate

30
Q

Quel est le cancer le plus fréquent chez la femme ?

A

Cancer du sein

31
Q

Quels cancers font l’objet d’une politique de dépistage organisé en France ?

A

Col de l’utérus

Sein

Colo-rectal

32
Q

Que pouvez-vous dire concernant les conditions d’un dépistage de masse?

a. Il faut que ce soit une maladie rare
b. Il faut que le pronostic soit amélioré grâce au dépistage
c. Il faut que l’histoire naturelle de la maladie soit connue
d. Il faut qu’il y ait un test de dépistage avec peu d’effets secondaires
e. Il faut que ce soit une maladie à évolution rapide

A

BCD

Le dépistage concerne des maladies graves, fréquentes et bien connues.

Le dépistage doit être acceptable pour la population, donc facile et avec un minimum d’effets secondaires.

Le dépistage a pour but d’améliorer le pronostic : la maladie doit être curable et un traitement disponible.

33
Q

Une mutation du gène BRCA 1 peut être responsable d’un cancer :

a. du sein
b. de la prostate
c. de l’endomètre
d. de l’ovaire
e. du pancréas

A

ABD

BRCA1 : sein + ovaire + prostate + côlon

BRCA2 : sein + ovaire + prostate + pancréas

34
Q

Concernant le bilan diagnostic du cancer de l’œsophage, indiquez les propositions vraies ?

a. A l’examen clinique, les fausses routes et la dysphonie sont des signes envahissement d’une branche du nerf vague.​
b. L’interrogatoire recherche une consommation abusive d’alcool qui est le principal facteur de risque des carcinomes épidermoïde de l’œsophage.​
c. L’endobrachyoesophage désigne la dysplasie de bas ou haut grade de l’épithélium malpighien oesophagien.​
d. Toute découverte de cancer de l’œsophage doit faire rechercher un cancer des voies aériennes et digestives supérieures par panendoscopie.​
e. Un cancer de l’oesophage du tiers moyen nécessite une fibroscopie bronchique dans son bilan d’extension, quelque soit son type histologique.

A

ABE

A : atteinte du nerf récurrent

C : endobrachyoesophage = métaplasie intestinale

D : seuls les carcinomes épidermoïdes doivent faire rechercher un autre cancer des VADS (mêmes facteurs de risque, principalement tabac et alcool)

E : fibroscopie bronchique systématique

35
Q

Quel bilan d’extension demandez-vous devant un cancer oesophagien ?

A

Première intention : scanner CTAP + fibroscopie bronchique

Si pas de métastase : TEP + écho-endoscopie

Si cancer épidermoïde : nasofibroscopie

→ chirurgie très morbide donc s’assurer que le patient n’a aucune contre-indication

36
Q

Parmi les propositions suivantes, lesquels peuvent être responsables d’un cancer ?

a. Epstein-Barr
b. HPV
c. Helicobacter pylori
d. Rayonnement UV
e. Bilharziose

A

ABCDE

EBV : nasopharynx, Hodgkin, Burkitt

HTLV : lymphomes

HHV8 : sarcome de Kaposi

HPV : col de l’utérus, anus, oropharynx

VHB/VHC : carcinome hépatocellulaire

H. pylori : estomac

Bilharziose : cancer épidermoïde de vessie

Rayonnement UV : cancers cutanés

37
Q

Lesquelles de ces chimiothérapie présente une toxicité cardiaque ?

a. Anthracyclines
b. Trastuzumab
c. Méthotrexate
d. Cisplatine
e. 5-FU

A

AE

/!\ Trastuzumab : thérapie ciblée ! mais présente bien une toxicité cardiaque

5-FU : spasme coronarien

Anthracyclines : cardiomyopathie dilatée dose-dépendante

38
Q

Concernant les tumeurs du pancréas, indiquez la proposition vraie ?

a. En l’absence de contexte d’urgence, le diagnostic histologique par biopsie doit précéder toute chirurgie​
b. Le type le plus fréquent est l’adénocarcinome​
c. Une tumeur du pancréas engainant entièrement le tronc coeliaque ne doit pas être présenté en RCP pour évaluation de résécabilité​
d. En situation métastatique, nécessitant une preuve histologique, la biopsie de la tumeur pancréatique est à privilégier​
e. En cas de cancer pancréatique jugé resécable (RCP) au TDM thoraco-abdomino-pelvien, aucune autre imagerie n’est nécessaire au bilan d’extension

A

B

Etapes diagnostiques du cancer du pancréas :

  • scanner TAP : image suspecte + extension locale et à distance
  • si la tumeur est jugée résécable sur le scanner : IRM hépatique

A l’issue du bilan :

  • tumeur jugée résécable : chirurgie d’office, sans preuve histologique
  • tumeur jugée non résécable : indication à une chimiothérapie nécessitant une preuve histologie (préférer les sites métastatiques car plus faciles d’accès + plus de matériel + moins de risque de faux-négatif)

/!\ Les biopsies pancréatiques ont beaucoup de faux-négatifs +++ : en cas d’image très suspecte mais avec anapath normale, on peut discuter d’aller jusqu’à la chirurgie (même si cadre de tumeur à priori non résécable) pour obtenir une preuve histologique et débuter une chimiothérapie

Le taux de survie à 5 ans est d’environ

39
Q

Concernant le dépistage du cancer colorectal, indiquez les propositions vraies ?

a. En cas de suspicion clinique de cancer colorectal, le test de dépistage FIT permet de rechercher du sang dans les selles​
b. Le dépistage du cancer colorectal par le test immunologique FIT s’adresse à une population sans facteur de risque​
c. Les facteurs de risque présentés ci-dessous peuvent être hiérarchisés de la manière suivante, en fonction du sur-risque de développer un cancer colorectal (du risque relatif le plus élevé au plus bas): polypose adénomateuse familiale > syndrome de Lynch > RCH avec pancolite​
d. Après un test de dépistage positif, la découverte d’un polype à la coloscopie doit faire réaliser une nouvelle coloscopie à 3 ans​
e. ​Un patient ayant un antécédent familial de cancer colorectal au premier degré dont la recherche de mutation prédisposante est négative en oncogénétique, conserve un risque supérieur à la population générale

A

CD

Le dépistage par FTI concerne les patients à risque dit moyen (ils ont au moins l’âge comme FdR +++). Les patients avec FTI positif ou les patients à risque élevé doivent faire une coloscopie.

En cas de patient symptomatique, il n’entre plus dans le cadre du dépistage mais dans celui du diagnostic : faire coloscopie d’office.

40
Q

Vous voyez Mme T, 59 ans, après une colectomie gauche. Sur la pièce opératoire, il existe un adénocarcinome colique pT3NOM0, R0, MSS, avec emboles vasculaires et engainements périnerveux. La RCP a décidé une chimiothérapie adjuvante par FOLFOX pendant 6 mois. Parmi les éléments suivants, lesquels auraient modifié la proposition de traitement, toutes choses égales par ailleurs ?

a. La présence de métastases péritonéales​
b. Un statut pT= pT2​
c. Un statut pN= pN0​
d. L’absence d’emboles vasculaires et d’engainements périnerveux​
e. La présence d’une instabilité des microsatellites

A

AC

Les principaux facteurs faisant changer la proposition de traitement sont la présence de métastases ou d’adénopathies : une chimiothérapie adjuvante est alors indiquée.

Une instabilité des microsatellites ne change pas la proposition thérapeutique en cas de cancer localisé : pour un cancer métastatique, une instabilité des microsatellites peut faire l’objet d’une immunothérapie.

41
Q

Concernant les éléments histologiques et moléculaires suivants issue de l’analyse histologique et moléculaire d’un cancer du sein localisé, lesquels vont modifier la décision thérapeutique ?

a. Une mutation du gène HER2​
b. L’expression du récepteur à l’œstrogène​
c. L’expression du récepteur à la progestérone​
d. La mutation du gène BRCA dans la tumeur (ADN tumoral)​
e. La mutation du gène BRCA dans les cellules saines (ADN constitutionnel)

A

BCE

A : le gène HER2 n’est pas muté mais amplifié +++ → s’il est amplifié, c’est une indication à une chimiothérapie + Trastuzumab

BC : l’expression de récepteurs hormonaux permet un traitement par Tamoxifène ou anti-aromatase

DE : la mutation constitutionnelle de BRCA expose à un risque de récidive du cancer ou de nouveau cancer du sein ou de l’ovaire → on pourra proposer d’emblée une mastectomie bilatérale

42
Q

Parmi les affirmations suivantes concernant l’Human Papilloma Virus (HPV) lesquelles sont vraies ?

a. Les cancers de l’oropharynx lié à l’HPV touchent plus souvent les femmes que les hommes.
b. La méthode de référence pour le diagnostic de l’infection à HPV est la recherche de la protéine p16 en immunohistochimie
c. Les rapports bucco-génitaux et la multiplicité des partenaires sont des facteurs de risque d’infection à HPV
d. Les infections à HPV sont des facteurs de risque particulièrement courant dans les cancers du cavum
e. Le pronostic est meilleur à stade égal pour un cancer ORL lié à l’HPV plutôt que par intoxication alcoolo-tabagique

A

CE

Les cancers de l’oropharynx liés à HPV sont aussi fréquents chez les hommes que chez les femmes. Ils sont en augmentation +++ pour représenter 30% des cancers de l’oropharynx.

HPV est mis en évidence par une PCR sur la tumeur (l’immunohistochimie avec recherche de p16 n’a pas de parfaite corrélation mais peut être utilisée). Sa présence dans la tumeur est de bon pronostic +++

(/!\ cancer du cavum = EBV)

43
Q

Dans le cas où tous les examens sont accessibles, quels examens doit on réaliser dans le bilan d’un cancer du larynx avec adénopathies bilatérales ?

a. Tomodensitométrie (TDM) cervicale
b. IRM cervicale
c. TEP-scanner
d. IRM cérébrale
e. TDM thoracique

A

ACE

Bilan d’extension des cancers ORL :

  • local : scanner sous os hyoïde, IRM au-dessus
    • à distance : thorax systématique, TEP si N+
44
Q

Quels cancers sont particulièrement à risque de métastases cérébrales ?

A

Poumon, sein, rein, mélanome

45
Q

Quels gestes ou examens doivent être réalisés systématiquement dans le cadre du bilan d’extension d’un cancer du col utérin de plus de 4 cm ?

a. IRM abdomino-pelvienne
b. Un curage ganglionnaire lombo-aortique si une adénopathie lombo-aortique a été mise en évidence
c. Une cystoscopie
d. TEP-TDM au 18-FDG
e. IRM cérébrale

A

AD

IRM abdominopelvienne dans tous les cancers du col utérin

Si tumeur > 4cm :

  • TEP pour rechercher des adénopathies (meilleur que l’IRM) et des métastases à distance
  • si pas de métastases ou très locales (vessie, rectum) : radiochimiothérapie dont le champ de radio dépend de la présence d’adénopathie (faire un curage si TEP normal pour être sur +++)
  • si métastases à distance : chimiothérapie seule
46
Q

Concernant la prise en charge d’un cancer du sein non métastatique, lesquelles de ces proposition sont vraies ?

a. Elle comprend toujours une chirurgie (tumorectomie ou mastectomie)​
b. Les traitements anti-hormonaux, les chimiothérapies cytotoxiques, les thérapies ciblées anti-HER2 peuvent être utilisée selon les cas en situation adjuvante​
c. Une étude du ganglion sentinelle doit être réalisée en cas d’adénopathie axillaire retrouvée à l’examen clinique ou à l’imagerie​
d. La radiothérapie mammaire est systématique après mastectomie​
e. La négativité d’expression des récepteurs à l’œstrogène et à la progestérone associée à l’absence de surexpression HER2 est de mauvais pronostic.

A

ABE

Un cancer du sein localisé sera toujours opéré +++. Une tumorectomie sera toujours suivie d’une radiothérapie mammaire, une mastectomie ne sera suivie d’une radiothérapie de paroi que si le cancer était infiltrant.

Une chimiothérapie peut être proposée en néoadjuvant pour réduire la tumeur et pouvoir proposer une tumorectomie.

Le ganglion sentinelle n’est indiqué que si les examens n’ont pas retrouvé d’adénopathie !

Selon les statut HER2 et récepteurs hormonaux et les facteurs de risque, des traitements adjuvants seront discutés.

47
Q

Concernant le bilan diagnostic du cancer de l’ovaire, quelles propositions sont justes ?

a. Le premier site métastatique des cancers de l’ovaire est le foie​
b. L’examen de première intention des masses ovariennes est l’échographie pelvienne​
c. En cas de suspicion d’un cancer de l’ovaire chez une femme jeune, il faut doser l’alpha-foetoprotéine et l’HCG​
d. Il faut rechercher chez toutes les patientes ayant une tumeur épithéliale ovarienne de haut grade, une mutation germinale de BRCA​
e. La coelioscopie fait partie du bilan d’extension

A

BCDE

Premier site métastatique : péritoine +++ (souvent découverte sur ascite)

Bilan d’une image suspecte de l’ovaire :

  • écho +++
  • si image suspecte à l’écho : IRM pelvienne + coelioscopie (évaluation de la résectabilité et annexectomie ou biopsie de carcinose pour analyse anapath)

Une fois le cancer confirmé :

  • scanner TAP ou TEP
  • si femme jeune : dosage d’aFP + hCG pour recherche d’une tumeur germinale
  • penser à rechercher une mutation BRCA +++
48
Q

Concernant le bilan diagnostic du cancer du testicule, quelle proposition est justes ?

a. Le dosage des marqueurs HCG et LDH a un rôle diagnostique​
b. Le diagnostic de certitude est histologique et nécessite, sauf urgence, une biopsie testiculaire​
c. Un recueil de sperme pour cryoconservation contre indiqué avant orchidectomie du fait du risque de dissémination​
d. Les cancers du testicules doivent être pris en charge précocément car au stade métastatique, ils ne sont pas curables​
e. Devant une masse testiculaire suspecte, l’examen de première intention est l’échographie scrotale.

A

E

Une masse suspecte du testicule doit faire l’objet d’une écho puis d’une orchidectomie (jamais de biopsie de l’ovaire !!).

Ce sont des cancers très chimiosensibles touchant des personnes jeunes, donc on les traite même si métastatiques +++.

Les marqueurs servent au suivi de l’efficacité de la chimiothérapie (aFP + hCG + LDH).

49
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les soins palliatifs, laquelle ou lesquelles sont vraies ?

a. Ils sont réalisés exclusivement en intra hospitalier
b. Ils peuvent être mis en place malgré la poursuite de traitement actifs
c. Ils comprennent au minimum l’existence d’un traitement par pallier III
d. Ils concernent uniquement le patient atteint de cancer
e. Ils sont le plus souvent réalisés en même temps que les traitements spécifiques

A

B

50
Q

Concernant l’histoire naturelle du cancer du sein , quelle(s) sont la (les) proposition(s) exacte(s) ?

a. le carcinome in situ est une néoplasie intraépithéliale
b. le franchissement de la membrane basale définit le cancer infiltrant
c. le carcinome in situ peut donner une atteinte ganglionnaire par dissémination lymphatique
d. le fibroadénome est une lésion précancéreuse
e. une adénopathie sus claviculaire homolatérale classe la maladie en métastatique

A

AB

51
Q

Concernant les critères de non résécabilité d’un cancer du pancréas , quelle(s) proposition(s) est (sont) vraie(s) ?

a. contact avec l’artère mésentérique supérieure
b. altération de l’état général (patient OMS3-4)
c. engainement du tronc coeliaque
d. adénopathie rétropéritonéale
e. contact avec l’artère hépatique

A

BCD

Critères de contre-indication à la chirurgie du cancer pancréatique : mauvais état général du patient, cancer étendu (métastases ou adénopathies), extension aux vaisseaux environnants (engainement de la mésentérique supérieure, contact ou engainement du tronc coeliaque)

52
Q

Une patiente suivie pour cancer pancréatique présente des douleurs abdominales avec sensation de décharge électrique irradiant dans le dos. Il existe une douleur de fond à 7/10 et des accès douloureux soudains résolutifs en 20 minutes . Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

a. il s’agit de douleurs mixtes nociceptives et neuropathiques
b. un traitement par palier II doit être instauré en première intention
c. la patiente présente des accès douloureux paroxystique
d. une coprescription de paracétamol doit être instaurée
e. un traitement par fentanyl transmuqueux peut être proposé

A

ACD

Douleur mixte avec accès paroxystique, côtée à 7/10 : indication à palier 3 + paracétamol d’emblée

/!\ le fentanyl transmuqueux n’est indiqué que chez des patients déjà sous morphine (au moins 60 mg/j) → pas en première intention

53
Q

Vous introduisez chez une patiente atteinte de cancer pancréatique un traitement par morphinique. Elle se plaint de nausées avec des épisodes occasionnels de vomissements et une constipation. Quelle(s) proposition(s) est (sont) vraie(s)?

a. la symptomatologie évoque un surdosage en morphinique
b. une rotation d’opioides doit être envisagée
c. un traitement par bromure de methynaltrexone doit être proposé
d. la prescription de metoclopramide en systématique peut être proposée
e. la symptomatologie évoque une intolérance aux morphiniques et il faut passer à un palier II

A

D

Effets secondaires fréquents des morphiniques : introduire un traitement par morphinique en première intention

54
Q

Concernant le cancer de prostate, quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) ?

a. les cellules tumorales expriment le récepteur aux androgènes
b. la voie du récepteur aux androgènes conduit à l’apoptose des cellules
c. la testostérone est un ligand du récepteur aux androgènes
d. l’abiratérone un un antagoniste direct du récepteur aux androgènes
e. le cancer de prostate est le premier cancer masculin en France en terme d’incidence

A

ACE

Abiratérone : inhibiteur de la biosynthèse des androgènes au niveau des surrénales

55
Q

Quelles sont les 2 familles de chimiothérapie qui peuvent entraîner des nécroses cutanées par extravasation ?

A

Athracyclines

Vinca-alcaloïdes

56
Q

Quel(s) examen(s) complémentaire(s) de première intention demandez vous devant le diagnostic d’un cancer du bas rectum ?

a. IRM abdomino pelvienne
b. TEP TDM au FDG
c. IRM cérébrale
d. Coloscopie complète sous anesthésie générale
e. TDM TAP avec injection de produit de contraste

A

ADE

Pour tout cancer colorectal : coloscopie + scan TAP

En plus pour les cancers du bas/moyen rectum : IRM abdominopelvienne

57
Q

Concernant la prise en charge des carcinomes bronchiques non à petites cellules, celle-ci repose sur ?

a. Chirurgie pour les stades 1
b. Chirurgie plus radiothérapie adjuvante pour les stades 2
c. Radio-chimiothérapie pour les stades 3
d. Chirurgie plus traitement systémique dans stades 4

A

AC

Stade 1 : chirurgie avec curage

Stade 2 : chirurgie + chimio

Stade 3 : chirurgie + chimio si opérable ou seulement radiochimio si non-opérable

Stade 4 : traitement systémique (chimio, immunothérapie, thérapie ciblée…)

58
Q

Quel(s) complément(s) d’analyse tumorale est(sont) nécessaire(s) à la prise en charge des adénocarcinomes bronchiques métastatiques ?

a. Statut PD-L1
b. Recherche de mutation EGFR
c. Récepteurs hormonaux
d. Recherche de réarrangement ALK
e. BRCA

A

ABD

Le statut EGFR et ALK permet d’être traité par des thérapies ciblées à type d’inhibiteurs de la tyrosine kinase.

Le statut PDL1 permet de mettre en place une immunohtérapie par Pembrolizumab.

59
Q

Concernant la démarche diagnostique en cas de suspicion de cancer de prostate, laquelle(lesquelles) de ces propositions est(sont) vraie(s) ?

a. Une IRM prostatique et pelvienne multiparamétrique doit être réalisée en première intention
b. Une IRM prostatique normal exclut le diagnostic de cancer de prostate
c. Un score PIRADS à 2 impose la réalisation de biopsie prostatique ciblée
d. Une IRM prostatique normale n’élimine pas la nécessité de biopsie
e. Les biopsies prostatiques sont réalisées sous contrôle échographique

A

ADE

L’IRM prostatique devient systématique avant la réalisation de la biopsie. On classe les résultats selon le PIRADS :

  • 1 et 2 : pas de tumeur visualisée
  • 3 à 5 : tumeur visualisée

L’IRM ne permet pas de déterminer si l’on fait des biopsies ou non +++. Les biopsies restent systématiques, l’IRM permet juste de réaliser en plus des biopsies systématisées des biopsies ciblées sur la tumeur visualisée.

60
Q

Concernant le cancer du pancréas, laquelle(lesquelles) de ces propositions est(sont) vraie(s) ?

a. Le type histologique le plus fréquent est le carcinome épidermoïde
b. Parmi ses facteurs de risque on retrouve : tabac ; ATCD familiaux de cancer du pancréas, ATCD de pancréatite chronique
c. En cas d’impossibilité d’obtenir un diagnostic histologique le dosage de l’ACE peut aider au diagnostic
d. Un diabète de type 2 est à la fois un facteur de risque et un facteur révélateur de cancer pancréatique
e. Les principales lésions pré cancéreuses pancréatique sont les tumeurs intra canalaires et papillaires mucineuses du pancréas

A

ADE

Type histologique le plus fréquent : adénocarcinome

Le marqueur ACE n’est pas utilisé. Le CA19-9 peut être utilisé comme marqueur diagnostique si l’histologie ne peut pas être obtenue.

61
Q

Concernant le cancer de vessie, laquelle(lesquelles) de ces propositions est(sont) vraie(s) ?

a. Le type histologique le plus fréquent est le carcinome urothélial
b. Le facteur de risque le plus fréquemment retrouvé est une exposition professionnelle
c. Une exposition professionnelle aux amines aromatiques doit systématiquement être recherchée
d. Il s’agit d’un cancer plus fréquemment retrouvé chez la femme
e. Son principal signe révélateur est l’hématurie macroscopique

A

ACE

62
Q

Concernant la prise en charge en radiothérapie, quelle(s) proposition (s) est (sont) vraie(s)?

a. Le scanner de centrage permet de définir les volumes à irradier et les volumes à protéger des rayonnements ionisants
b. Le scanner de centrage permet de calculer la dose absorbée par les tissus.
c. La curiethérapie peut être délivrée au moyen d’un accélérateur linéaire de particules.
d. La radiothérapie externe de prostate ne fait jamais intervenir de faisceau d’électrons.
e. Hors urgence, le délai classique entre la consultation de radiothérapie et la mise en traitement est usuellement d’une quinzaine de jours.

A

ABDE

TDM de centrage (repérage) : délinéation des volumes cibles et organes à risque. Acquisition d’une cartographie de densité (os, eau, air, tissus mous…) en Unités Hounsfield permettant de réaliser la dosimétrie.

Particules utilisées : photons (pénètre en profondeur) et électrons (traite en superficie (quelques cm), par exemple la peau).

63
Q

Concernant les bilans d’extension en cancérologie, quelle(s) proposition (s) est (sont) vraie(s)?

a. La TEP-TDM fait partie du bilan d’extension du cancer du col utérin avec atteinte paramétriale clinique ou à l’IRM.
b. La TEP-TDM fait partie du bilan d’extension du cancer du poumon localisé.
c. La TEP-TDM fait partie du bilan d’extension du cancer du sein T1cN0 RH+ HER2-
d. La TEP-TDM fait partie du bilan d’extension du cancer du rein localisé.
e. La TEP-TDM fait partie du bilan d’extension du glioblastome.

A

AB

64
Q

Cancer des VADS : dans quel(s) cancer(s), l’IRM est indiquée ?

a. Cancer du cavum
b. Cancer de l’oropharynx
c. Cancer de la cavité buccale
d. Cancer du larynx
e. Cancer de l’hypopharynx

A

ABC

Toutes les tumeurs sus-hyoïdiennes