PHYSIOPAT - PATHOLOGIES OESOPHAGIENNES - MODULE 13 Flashcards

1
Q

Annoter un schéma simple figurant l’oesophage et l’estomac

A

faire schéma

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Décrire l’histologie de l’oesophage avec ses 4 tuniques

A
  • muqueuse : épithélium malpighien pavimenteux et pluristratifié, non kératinisé ;
  • sous-muqueuse : présence de glandes ;
  • musculeuse : muscles striés dans le 1/3 supérieur de l’oesophage, muscles lisses ensuite ;
  • adventice : tissu conjonctif lâche, qui remplace la séreuse, couche externe habituelle du tube
    digestif.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Définir le terme « épithélium malpighien »

A

C’est un épithélium pavimenteux et pluristratifié, non kératinisé ;

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Définir le reflux gastro-oesophagien (RGO)

A

Le RGO se définit par le passage d’une partie du contenu acide de l’estomac dans l’oesophage, sans effort ni vomissement.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Différencier RGO physiologie et pathologique

A

Le RGO physiologique peut être présent chez tous les sujets, essentiellement après les repas, sans
symptômes ni lésions de la muqueuse oesophagienne
Le RGO pathologique est caractérisé par des symptômes et/ou des lésions. Le reflux du contenu gastrique est alors dans la majorité des cas anormalement fréquent et/ou prolongé.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Citer les 3 éléments constitutifs de la barrière antireflux

A

§ le sphincter oesophagien inférieur de l’oesophage ;
§ l’angle aigu de His ;
§ le diaphragme, qui forme une pince au tour du sphincter oesophagien inférieur.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Citer 2 autres éléments protecteurs de la muqueuse oesophagienne

A
  • la motricité oesophagienne : elle augmente la clairance du reflux gastrique ;
  • les sécrétions muqueuses salivaire et oesophagienne qui constituent une barrière chimique.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Citer les situations favorisant le reflux gastrique

A
  • relâchement anormal du sphincter inférieur de l’oesophage ;
  • augmentation de la pression intra-abdominale : repas trop copieux, antéflexion, toux, obésité,
    grossesse, efforts de poussée en cas de constipation, fermentations digestives, vêtements ou
    ceintures trop serrés ;
  • retard à l’évacuation gastrique : gastroparésie, sténose du pylore, repas trop riche en lipides ;
  • troubles du contrôle de la motricité oesophagienne : neuropathies diabétiques ou alcooliques ;
  • hernie hiatale ;
  • tabagisme et alcoolisme ;
  • stress ;
  • certains médicaments (dérivés nitrés, inhibiteurs calciques, AINS, aspirine, corticoïdes,
    progestérone).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Définir les hernies hiatales et différencier ses 2 formes

A

Hernie hiatale : correspond au passage intermittent ou permanent d’une partie de l’estomac dans le thorax à travers le hiatus oesophagien.
* hernie hiatale par glissement (85% des cas) : souvent asymptomatique, elle est caractérisée par le
passage du cardia et du fundus dans la cavité thoracique ;
* hernie hiatale par roulement (15% des cas) : le cardia reste en place, mais le fundus passe dans la
cavité thoracique à côté de l’oesophage.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Citer et définir les 2 signes typiques de la clinique du RGO

A
  • régurgitations acides : remontée du contenu gastrique sans effort ni vomissement ;
  • pyrosis : sensation de brûlure rétrosternale ascendante dans le thorax, à point de départ
    épigastrique.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Citer 2 facteurs déclencheurs/aggravants

A
  • le syndrome postural : décubitus ou antéflexion (signe du lacet) ;
  • la phase postprandiale, d’autant plus que le repas est copieux et/ou riche en lipides.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Citer 2 signes atypiques et 3 signes extra-digestifs

A

Signes atypiques : douleurs épigastriques, nausées, éructations, hoquet, halitose.

Des signes extra-digestifs peuvent également révéler un RGO :
* manifestations ORL : laryngite, otalgie, dysphonie, érosion dentaire, caries, gingivite, enrouement ;
* manifestations pulmonaires : toux chronique, asthme ;
* manifestations cardiaques : douleurs thoraciques pseudo-angineuses ressemblant à celles de
l’angine de poitrine, mais survenant hors de l’effort, parfois déclenchées par la déglutition
(nécessitant un bilan cardiaque qui se révèle négatif).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Citer 4 signes d’alarme du RGO et l’examen complémentaire à pratiquer

A
  • dysphagie : sensation de gêne ou de blocage à la déglutition du bol alimentaire (à la suite d’une
    sténose peptique induite par le RGO) ;
  • altération de l’état général, amaigrissement ;
  • hémorragies digestives, signes d’anémie.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Présenter le diagnostic de RGO

A

Diagnostic d’interrogatoire pour voir si des examens complémentaires sont nécessaires
-> voir signe clinique typique et atypiques
Signe d’alarme à garder en tête

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Citer 2 intérêts de l’endoscopie oeso-gastroduodénale lors d’un RGO

A
  • permet le diagnostic positif des lésions oesophagiennes, notamment l’oesophagite ;
  • permet de rechercher les complications du RGO ;
  • permet de faire des biopsies pour réaliser un examen anatomopathologique.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Définir la pH-métrie et la manométrie oesophagienne puis justifier leur intérêt dans le RGO

A

pH-métrie oesophagienne
Quand les lésions ne sont pas visibles alors que les symptômes sont persistants, un autre examen est pratiqué, la pH-métrie, qui consiste à introduire, par voie nasale, une sonde dont l’extrémité est munie de capteurs. Elle est laissée en place dans l’oesophage durant 24 heures, et reliée à un boitier à touches. Le patient signale à l’aide des touches les heures des repas, de coucher, de lever, ainsi que les épisodes de symptômes. On recherche une corrélation entre les symptômes et l’existence d’un reflux acide authentifié par l’enregistrement. Un résultat négatif permet d’écarter formellement le diagnostic de RGO.

Manométrie oesophagienne
Cet examen consiste à insérer dans l’oesophage, toujours par voie nasale, une sonde avec des capteurs de
pression, afin de rechercher d’éventuelles anomalies de la motricité oesophagienne.

17
Q

Citer les 3 complications principales du RGO évolutif

A
  • oesophagite peptique ;
  • sténose peptique ;
  • endobrachyoesophage, qui peut évoluer vers un adénocarcinome de l’oesophage ;
  • risque de dénutrition.
18
Q

Définir l’oesophagite peptique, citer les signes cliniques et les complications possibles, présenter le
traitement et les adaptations de l’alimentation à réaliser

A

Définition : inflammation débutant dans le bas de l’oesophage, due à l’agression du reflux acide gastrique, avec lésions de la muqueuse oesophagienne et pertes de substance.
En physiopathologie, les pertes de substances sont définies par la profondeur de l’atteinte de la paroi :
* l’érosion est une perte de substance de l’épithélium de surface ;
* l’ulcération une perte de substance limitée à la muqueuse ou la sous-muqueuse ;
* l’ulcère une perte de substance atteignant la musculeuse.
Les lésions d’oesophagite sévère constituent un facteur de risque de complications de type sténose peptique, endobrachyoesophage, hémorragies et anémies.
Signes cliniques : brûlures de la partie inférieure de l’oesophage, typiques, généralement déclenchées ou aggravées par le décubitus ou l’antéflexion.
Les douleurs s’accompagnent parfois d’odynophagie, de dysphagie à la suite d’une sténose peptique
cicatricielle, de signes d’anémie et d’une altération de l’état général et nutritionnel, notamment chez l’enfant qui refuse l’alimentation.
Les examens biologiques (NFS, CRP, albuminémie) permettent d’apprécier l’inflammation et le
retentissement de l’oesophagite sur l’état général.
Le traitement a pour but la suppression des douleurs et la cicatrisation des lésions dans un premier temps (voir traitement médicamenteux page 7) ; dans un second temps, il devra prévenir et traiter les complications.

19
Q

Définir la sténose peptique, citer le principal signe clinique, présenter le traitement et les adaptations de l’alimentation à réaliser

A

Définition : diminution du calibre du bas oesophage secondaire au reflux acide et à une cicatrisation
fibrosante.
Le symptôme dominant est la dysphagie, le diagnostic se fait par endoscopie oesogastroduodénale ou par transit baryté.
Le traitement médicamenteux comporte des IPP et peut nécessiter une dilatation oesophagienne si
dysphagie. Les adaptations diététiques seront vues dans le cours de diététique thérapeutique.

20
Q

Définir l’endobrachyoesophage, citer la complication principale, présenter le diagnostic et le
traitement

A
21
Q

Définir les termes métaplasie et dysplasie

A
22
Q

Définir les termes hématémèse et méléna

A
23
Q

Citer les mesures hygiéno-diététiques à adopter dans le traitement du RGO

A
24
Q

Présenter les adaptations de l’alimentation à réaliser

A
25
Q

Citer 4 médicaments utilisés dans le traitement du RGO puis justifier leur intérêt en présentant leur
mode d’action

A
26
Q

Définir le terme fundoplicature puis citer les 2 techniques de référence

A
27
Q

Définir le terme dysphagie puis préciser les 2 étiologies possibles dans le cas de l’oesophage

A
28
Q

Différencier les dysphagies lésionnelles et non lésionnelles puis citer leurs principales étiologies

A
29
Q

Citer et justifier les examens complémentaires à pratiquer lors du diagnostic

A
30
Q

Présenter le traitement des dysphagies oesophagiennes et les cancer de l’oesophage Définir le terme
oesophagite

A
31
Q

Citer les différentes étiologies des oesophagites puis les présenter succinctement

A
32
Q

Justifier le lien TCA et oesophagite

A