BIO / PHY - ADAPTATION PHYSIOLOGIE A L'EFFORT - MODULE 17 Flashcards
Différencier les fibres musculaires lentes et rapides en comparant leurs caractéristiques structurales
et fonctionnelles
Fibres de type I
* Ont un petit diamètre (moins de myofibrilles)
* Sont peu fatigables
* Bénéficient d’une bonne irrigation sanguine
* Sont riches en myoglobine et en mitochondries
* Privilégient la filière aérobie (métabolisme oxydatif)
Elles permettent des contractions lentes et durables, d’intensité modérée.
Fibres de type II
* Ont un gros diamètre (plus de myofibrilles)
* Sont fatigables
* Bénéficient d’une innervation optimale
* Sont moins riches en myoglobine et en mitochondries
* Privilégient la filière anaérobie (métabolisme glycolytique)
Elles permettent des contractions d’intensité maximale mais de courte durée.
Citer les 3 filières énergétiques
Système ATP - Créatine phosphate : phase anaérobie alactique
Le système glycolytique : phase anaérobie lactique
Le système oxydatif : phase aérobie
Détailler leur fonctionnement, avantages et inconvénients, identifier les voies métaboliques mises en
jeu et les bilans énergétiques respectifs ; les associer à des types de sport
Système ATP - Créatine phosphate : phase anaérobie alactique
FONCTIONNEMENT :
Pas d’utilisation d’oxygène : anaérobie / pas de production d’acide lactique : alactique.
Créatine P + ADP <Créatine> Créatine + ATP</Créatine>
ADV :
l’ATP emmagasiné dans les muscles est consommé en moins de 5 sec => énergie immédiate
Resynthèse rapide
n’a pas besoin d’oxygène pour fonctionner
INC :
réserves de créatine phosphate sont épuisées en 10 à 15 sec
Effort de courte durée
VOIES META :
Anaérobie
BILAN ENERGETIQUE :
1 molécule d’ATP régénérée pour chaque molécule de CP utilisée.
TYPE DE SPORTS :
Sprint
Haltérophilie
Arts mariaux
Détailler leur fonctionnement, avantages et inconvénients, identifier les voies métaboliques mises en
jeu et les bilans énergétiques respectifs ; les associer à des types de sport
Le système glycolytique : phase anaérobie lactique
FONCTIONNEMENT :
Pas d’utilisation d’oxygène : anaérobie mais production d’acide lactique : lactique.
ADV :
n’a pas besoin d’oxygène pour fonctionner
INC :
accumulation d’acide lactique dans les muscles et les compartiments liquidiens de l’organisme : blocage de la contraction musculaire et risque d’acidose métabolique
VOIES META :
Filière qui utilise la dégradation du glucose sans oxygène → glycolyse anaérobie
BILAN ENERGETIQUE :
Le gain net en ATP de ce système est de 2 ATP à partir du glucose plasmatique et de 3 ATP à partir du
glucose issu de la glycogénolyse.
TYPE DE SPORTS :
Football
Natation
Hockey sur glace
Détailler leur fonctionnement, avantages et inconvénients, identifier les voies métaboliques mises en
jeu et les bilans énergétiques respectifs ; les associer à des types de sport
Le système oxydatif : phase aérobie
FONCTIONNEMENT :
Utilisation de l’oxygène et de différents substrats, qui seront oxydés de façon complète
ADV :
Le système oxydatif fournit une quantité importante d’ATP, ce qui permet une endurance prolongée lors d’activités de longue durée.
Il utilise efficacement les réserves de graisses corporelles pour fournir de l’énergie, ce qui est bénéfique pour les activités de longue durée.
INC :
Le système oxydatif est relativement lent pour produire de l’énergie par rapport aux systèmes anaérobies, ce qui le rend moins adapté aux activités de haute intensité et de courte durée.
Il dépend de l’oxygène pour fonctionner efficacement, ce qui limite son utilisation dans des environnements à faible disponibilité d’oxygène, comme en haute altitude.
VOIES META :
La respiration cellulaire se déroule dans les mitochondries → production d’acétylCoA qui est le composé
central de ce système. Son oxydation fournit de l’énergie grâce au cycle de Krebs et à la phosphorylation
oxydative au niveau des chaînes respiratoires mitochondriales
BILAN ENERGETIQUE :
Le bilan énergétique net du système oxydatif est d’environ 36 à 38 molécules d’ATP par molécule de glucose et encore plus élevé lors de l’utilisation des acides gras
TYPE DE SPORTS :
Cyclisme sur route
Course de fond
Définir la VO2 max
c’est le volume maximal d’oxygène
qui peut être consommé en une minute lors d’un exercice
maximal. Elle est exprimée en l/min ou en ml/min/kg.
Définir la dette en oxygène
La dette en oxygène se définit comme la quantité d’O2 consommée en excès pendant la période de
récupération par rapport à la période de repos. L’importance de cette dette d’O2 est fonction de l’intensité et
de la durée de l’effort ayant entraîné ce déficit. Plus l’effort sera violent plus long sera le temps de
récupération.
Présenter les adaptations cardio-vasculaires à l’entraînement
Les dimensions du coeur
Un entraînement aérobie engendre une augmentation du volume du coeur, principalement du ventricule
gauche, avec épaississement de la paroi (force
de contraction).
La fréquence cardiaque
La hausse de la FC est liée à l’augmentation de la stimulation sympathique au niveau du coeur.
Volume d’éjection systolique
augmentation du volume d’éjection systolique Vs
Le débit cardiaque
Le débit sanguin
La demande en oxygène et en nutriments augmente à l’exercice → pour la satisfaire, il faut augmenter le
débit sanguin au niveau des muscles actifs
La pression artérielle
La pression artérielle systolique augmente proportionnellement avec l’intensité de l’effort (passant de
120 mm Hg au repos à plus de 200 mm Hg)
Le sang et le volume sanguin
sang:
Contenu en oxygène
pH plasmatique
volume sanguin :
La volémie diminue proportionnellement avec la puissance de l’exercice
Justifier l’augmentation du volume du coeur
Augmentation du retour veineux
Augmentation de la contractilité cardiaque : Sous l’effet de l’activation du système nerveux sympathique pendant l’exercice, la contractilité du muscle cardiaque augmente => H. VES
Augmentation de la fréquence cardiaque : Pendant l’effort, le système nerveux sympathique stimule le cœur pour augmenter sa fréquence de battement => H. débit cardiaque
Justifier l’augmentation de la fréquence cardiaque durant un effort physique
Les besoins en oxygène et en nutriments (+ élimination des déchets) des muscles actifs augmentent avec
l’effort → la FC reflète le travail qui doit être fourni par le coeur, pour répondre à cette hausse des besoins →
elle augmente proportionnellement avec l’intensité de l’exercice
La hausse de la FC est liée à l’augmentation de la stimulation sympathique au niveau du coeur.
A l’arrêt de l’effort, la FC ne retourne pas de suite à sa valeur de repos ; elle revient progressivement à sa
valeur de base. Cela permet d’éliminer les déchets du métabolisme, principalement le CO2 et le lactate, et de
reconstituer les stocks de CP et d’ATP.
Justifier l’augmentation du VES durant un effort physique
Justifier l’augmentation du DC durant un effort physique
Justifier l’augmentation du débit sanguin au niveau des muscles actifs, du coeur et de la peau
Définir le balancement circulatoire et expliquer les mécanismes impliqués
Justifier la baisse du pH plasmatique lors d’un effort et présenter la réponse adaptative de
l’organisme
pH plasmatique : À l’exercice, le pH plasmatique diminue. L’acidose résulte du métabolisme
anaérobie qui s’accompagne d’une libération d’acide lactique, et ce d’autant plus que l’intensité
est forte