Concours Blanc Fac Flashcards
(39 cards)
Vous recevez en consultation Mme U, avocate de 51 ans, que vous suivez depuis plusieurs années pour un syndrome anxieux. Elle vous signale que depuis un an elle souffre de troubles du sommeil associés à des sueurs nocturnes. Elle décrit une sensation de chaleur parfois accompagnée d’une rougeur de la peau, qui commence au niveau du visage et du cou, puis s’étend vers le thorax et les épaules, et qui enfin se généralise. Elle est très irritable et ne supporte plus son entourage. Elle vous signale par ailleurs qu’elle n’a pas eu ses règles depuis 14 mois alors que depuis l’âge de 9 ans elles ont toujours été très régulières. Elle est très gênée par ces symptômes.
Dans ses antécédents, elle vous signale une cœlioscopie à l’âge de 30 ans avec une kystectomie sur l’ovaire droit en urgence pour une torsion. Elle mesure 1m70 et son poids est de 75 kg. Elle n’a eu qu’une seule grossesse à 39 ans. A noter que dans sa famille, sa sœur a eu un cancer du colon à 40 ans.
. Quel diagnostic évoquez-vous en premier ? Quel bilan paraclinique prescrivez- vous pour confirmer ce diagnostic ?
. Ménopause avec trouble climatérique invalidant
. Aucun examen complémentaire
Devant une ménopause avec syndrome climatérique invalidant, quel traitement proposez-vous?
. THM (Traitement Hormonal de la Ménopause) ou THS
. associant un œstrogène naturel et de la progestérone
Mme U se représente en consultation 10 ans plus tard. Elle décrit des saignements gynécologiques rouges sans caillot qui la gênent mais elle ne se sent pas fatiguée. Elle vous explique par ailleurs qu’elle a une hypertension artérielle diagnostiquée il y a 5 ans et un diabète de type 2 depuis trois ans. Les conjonctives sont normalement colorées. Elle pèse maintenant 90 kg. Elle prend toujours le traitement hormonal substitutif que vous lui avez prescrit il y a 10 ans .
. En dehors du cancer de l’endomètre, quelles sont les 6 hypothèses diagnostiques pour expliquer ces saignements ?
. Cancer du col utérin
. Polype
. Myome (fibrome accepté) sous muqueux
. Hypertrophie endométriale (Hyperplasie endométriale)
. Atrophie endométriale
. Endométrite
Mme U se représente en consultation 10 ans plus tard. Elle décrit des saignements gynécologiques rouges sans caillot qui la gênent mais elle ne se sent pas fatiguée. Elle vous explique par ailleurs qu’elle a une hypertension artérielle diagnostiquée il y a 5 ans et un diabète de type 2 depuis trois ans. Les conjonctives sont normalement colorées. Elle pèse maintenant 90 kg. Elle prend toujours le traitement hormonal substitutif que vous lui avez prescrit il y a 10 ans .
Quel bilan paraclinique prescrivez-vous pour préciser l’étiologie de ces saignements ?
. Bilan d’imagerie et histologique :
- Bilan local :
* Echographie pelvienne et endovaginale
* Frottis cervico-vaginal
* Hystéroscopie avec biopsie endometriale et examen anatomo- pathologique
Vous recevez en consultation Mme U, avocate de 51 ans, que vous suivez depuis plusieurs années pour un syndrome anxieux. Elle vous signale que depuis un an elle souffre de troubles du sommeil associés à des sueurs nocturnes. Elle décrit une sensation de chaleur parfois accompagnée d’une rougeur de la peau, qui commence au niveau du visage et du cou, puis s’étend vers le thorax et les épaules, et qui enfin se généralise. Elle est très irritable et ne supporte plus son entourage. Elle vous signale par ailleurs qu’elle n’a pas eu ses règles depuis 14 mois alors que depuis l’âge de 9 ans elles ont toujours été très régulières. Elle est très gênée par ces symptômes.
Dans ses antécédents, elle vous signale une cœlioscopie à l’âge de 30 ans avec une kystectomie sur l’ovaire droit en urgence pour une torsion. Elle mesure 1m70 et son poids est de 75 kg. Elle n’a eu qu’une seule grossesse à 39 ans. A noter que dans sa famille, sa sœur a eu un cancer du colon à 40 ans.
Mme U se représente en consultation 10 ans plus tard. Elle décrit des saignements gynécologiques rouges sans caillot qui la gênent mais elle ne se sent pas fatiguée. Elle vous explique par ailleurs qu’elle a une hypertension artérielle diagnostiquée il y a 5 ans et un diabète de type 2 depuis trois ans. Les conjonctives sont normalement colorées. Elle pèse maintenant 90 kg. Elle prend toujours le traitement hormonal substitutif que vous lui avez prescrit il y a 10 ans .
Quels sont les facteurs de risque de cancer de l’endomètre présents chez cette patiente ?
. Obésité
. Diabète
. HTA
. Terrain d’hyper-estrogénie relative : grossesse unique tardive / ménarche précoce
. Antécédents carcinologiques familiaux (cancer du colon précoce chez sa sœur)
Classification FIGO du cancer de l’endomètre
. Stade 1 = limité au corps de l’utérus - Ia: tumeur limitée à l’endomètre / invasion myomètre < 50% - Ib: invasion myomètre > 50% . Stade 2 = atteinte du col de l’utérus - IIa: épithélium de l’endocol - IIb: stroma cervical . Stade 3 = extension intra-pelvienne - IIIa: péritoine / annexes - IIIb: vagin - IIIc: ganglions pelviens/lombo-aortiques . Stade 4 = extension extra-pelvienne - IVa: vessie ou tube digestif - IVb: métastase à distance
Le diagnostic posé est celui de cancer de l’endomètre limité à l’utérus. La patiente a subit une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale. L’examen anatomopathologique retrouve un carcinome endomètrioïde de grade 1 envahissant moins de 50 % du myomètre.
A noter que dans sa famille, sa sœur a eu un cancer du colon à 40 ans.
. Quel est le stade FIGO de ce cancer ?
. Quelle recherche supplémentaire effectuez-vous lors de l’examen
anatomopathologie et pourquoi ?
. Stade IA
. La recherche d’une instabilité des microsatellites au niveau tumoral
. Suspicion de syndrome HNPCC/Lynch (apparenté au premier degré a été atteint d’un cancer colorectal ou du « spectre HNPCC » (endomètre, intestin grêle, urothélium, voies biliaires, estomac, ovaire)
. Maladie héréditaire autosomique dominante
Vous traites une patiente pour son cancer de l’endomètre. Quelques semaines après l’hystérectomie, elle revient vous voir en consultation car elle se plaint des mêmes symptômes que ceux survenus dix ans auparavant (syndrome climatérique)
Quelle est votre attitude thérapeutique ? Justifiez
. Traitement non hormonal des bouffées de chaleur
. Contre-indication du THM ou THS
Après un épisode de colique néphrétique, un bilan étiologique biologique retrouve :
. calcémie 2,66 mmol/l [2,20- 2,60]
. phosphorémie : 0,73 mmol/l [0,80-1,20]
. Parathormone : 49 pg/ml [10-60]
. 25OH- vitamine D : 10 ng/ml [30-60]
. albumine 36 g/l [35-50]
. calciurie à 403 mg/24h [
. Calcémie corrigée= Calcémie mesurée + 0.025x (40-albumine)
=2.66+0.025x (40-36) = 2.76 mmol/l (2,74 accepté 0.02 2 décimales )
. Hypercalcémie
. Hyperparathyroïdie
. PRIMAIRE
. Calcémie élevée et parathormone anormalement normale ou inadaptée
. Vous prescrivez une densitométrie osseuse, qui retrouve un T-score à -2,8 au col fémoral, et un T-score à -1.4 au rachis lombaire.
. Que signifie le T-score ? Comment interprétez-vous ces valeurs ?
. Le T-score évalue la densité minérale osseuse
. Exprimé en nombre de déviations standards
par rapport à une population d’adultes jeunes de même sexe
. Ostéoporose au col fémoral
. Valeur normale au rachis, probablement sous-estimée en raison d’une arthrose rachidienne probable
Prise en charge d’une hypocalcémie post-thyroïdectomie
. Hospitalisation si SdG
. Hydratation : sérum physiologique
. Gluconate de calcium IV
. Magnesium IV
. Prescription Unalfa per os (vitamine D)
Une patiente présente :
- un lymphosarcome à grandes cellules de la région cervicale haute droite diagnostiqué à l’âge de 16 ans, traité par radiothérapie et chimiothérapie
- un carcinome baso-cellulaire de la face antérieure du thorax il y a 6 ans
- une hyperparathyroïdie primaire
- une tumeur kystique de 35 mm de grand axe au niveau du maxillaire inférieur latéralisée à droite
. Considérant les antécédents que vous avez pris en charge, quelle prédisposition génétique évoquez-vous?
. Mutation du gène HRPT2
. (accepter le terme Jaw Tumor Syndrome ou gène de la parafibromine)
Mr A, âgé de 45 ans, originaire de Chine, exerçant la profession de chimiste, vit en France depuis 10 ans. Il vous consulte pour épistaxis récidivante droite évoluant depuis environ 1 mois.
Il fume 1 paquet de cigarettes par jour (tabagisme actif de 30 paquets/année). Il n’a pas d’allergie connue et ne prend aucun médicament. Il a des antécédents chirurgicaux réduits à une appendicectomie et une amygdalectomie bilatérale dans l’enfance.
Le patient décrit une obstruction nasale droite, ainsi qu’une hypoacousie droite apparues progressivement et se majorant depuis quelques mois. Il souffre de céphalées non pulsatiles. Le patient ne rapporte ni vertiges, ni acouphènes.
L’examen clinique montre une nuque souple sans aucun signe neurologique focalisé. La température du patient est de 37°3C.
. Complétez l’examen ORL de ce patient
. palpation des aires ganglionnaires cervicales et faciales
. otoscopie
. Fibroscopie des fosses nasales et du cavum
. acoumétrie, avec tests de Rinne et de Weber, à la recherche d’une surdité de transmission unilatérale
Mr A, âgé de 45 ans, originaire de Chine, exerçant la profession de chimiste, vit en France depuis 10 ans. Il vous consulte pour épistaxis récidivante droite évoluant depuis environ 1 mois.
Il fume 1 paquet de cigarettes par jour (tabagisme actif de 30 paquets/année). Il n’a pas d’allergie connue et ne prend aucun médicament. Il a des antécédents chirurgicaux réduits à une appendicectomie et une amygdalectomie bilatérale dans l’enfance.
Le patient décrit une obstruction nasale droite, ainsi qu’une hypoacousie droite apparues progressivement et se majorant depuis quelques mois. Il souffre de céphalées non pulsatiles. Le patient ne rapporte ni vertiges, ni acouphènes.
L’examen clinique montre une nuque souple sans aucun signe neurologique focalisé. La température du patient est de 37°3C.
Comment expliquez-vous l’hypoacousie unilatérale ? Quel en est le
mécanisme ?
. otite séro-muqueuse
. par défaut d’aération de la caisse du tympan,
. secondaire à une obstruction (tumorale) de la trompe auditive (trompe d’Eustache)
Mr A, âgé de 45 ans, originaire de Chine, exerçant la profession de chimiste, vit en France depuis 10 ans. Il vous consulte pour épistaxis récidivante droite évoluant depuis environ 1 mois.
Il fume 1 paquet de cigarettes par jour (tabagisme actif de 30 paquets/année). Il n’a pas d’allergie connue et ne prend aucun médicament. Il a des antécédents chirurgicaux réduits à une appendicectomie et une amygdalectomie bilatérale dans l’enfance.
Le patient décrit une obstruction nasale droite, ainsi qu’une hypoacousie droite apparues progressivement et se majorant depuis quelques mois. Il souffre de céphalées non pulsatiles. Le patient ne rapporte ni vertiges, ni acouphènes.
L’examen clinique montre une nuque souple sans aucun signe neurologique focalisé. La température du patient est de 37°3C.
Quel est le diagnostic le plus probable ? Que savez-vous des facteurs de risque de cette affection ?
. cancer du cavum (ou du rhinopharynx)
. origine ethnique : patients originaires d’Afrique du Nord, de Chine, d’Asie du Sud-Est, Esquimaux
. pathologie sans lien de causalité avéré avec une intoxication éthylo-tabagique
. associé à une infection chronique par EBV
Devant une suspicion de cancer du cavum, quels examens d’imagerie prescrivez-vous ? Préciser le but de ces examens
. bilan d’extension loco-régional
- IRM injectée
- TDM injecté de la tête et du cou
. bilan d’extension métastatique
- TEP-scan ou TDM thoraco-abdomino-pelvien
Quelle sont les modalités du traitement d’un cancer du cavum, sachant que le bilan général est négatif ?
. Radiothérapie
. Chimiothérapie
. Si chirurgie (o à la question)
Vous voyez en consultation d’annonce un patient atteint d’un cancer du cavum, il a un ptosis de l’œil droit et une diplopie dans le regard extérieur droit apparus progressivement en 2 semaines.
Quel est votre diagnostic ? Que redoutez-vous ?
Quelle est votre prise en charge thérapeutique de cette complication ?
. Paralysie du IV droit
. Paralysie du VI droit
. Envahissement du sinus caverneux par contigüité
. Corticothérapie à forte dose
. Radiothérapie en urgence
Trois mois après la fin de son traitement pour un cancer du cavum, il consulte pour le suivi de sa pathologie. Cliniquement, il ne se plaint que d’une perte du gout et de l’odorat. Quel est votre diagnostic ? Quel en est le pronostic ?
. Anosmie par complication de la radiothérapie
. Anosmie définitive : pas de récupération possible
Madame A. 45 ans, secrétaire, vous consulte pour des douleurs sourdes des deux globes oculaires, prédominantes en fin d’après-midi et le soir, associées à une baisse d’acuité visuelle fluctuante. Elle est myope de -1,5 dioptries des deux yeux. Depuis plusieurs années, elle est porteuse de lentilles de contact souples à renouvellement mensuel, qu’elle porte toute la journée et retire le soir, et avec lesquelles elle voit 10/10 de loin à chaque œil, plus net dans le rouge que dans le vert au test duochrome. L’examen biomicroscopique ne montre aucun élément particulier. Elle n’a aucun antécédent personnel ni familial, et ne prend aucun traitement.
S’agit-il d’une évolution de sa myopie ? Justifiez.
. Non
. la myopie n’est pas évolutive car :
- âge de stabilité habituelle de la myopie
- acuité visuelle de loin maximum avec sa correction habituelle
- test duochrome sous-correcteur
Madame A. 45 ans, secrétaire, vous consulte pour des douleurs sourdes des deux globes oculaires, prédominantes en fin d’après-midi et le soir, associées à une baisse d’acuité visuelle fluctuante. Elle est myope de -1,5 dioptries des deux yeux. Depuis plusieurs années, elle est porteuse de lentilles de contact souples à renouvellement mensuel, qu’elle porte toute la journée et retire le soir, et avec lesquelles elle voit 10/10 de loin à chaque œil, plus net dans le rouge que dans le vert au test duochrome. L’examen biomicroscopique ne montre aucun élément particulier. Elle n’a aucun antécédent personnel ni familial, et ne prend aucun traitement.
Que signifie votre observation au test duochrome chez cette patiente
. la patiente est corrigée correctement de sa myopie car
-elle voit 10/10 avec sa correction
- meilleure vision dans le rouge : corrigée sur le versant légèrement sous-correcteur
-car l’image est focalisée en avant du plan focal rétinien
Madame A. 45 ans, secrétaire, vous consulte pour des douleurs sourdes des deux globes oculaires, prédominantes en fin d’après-midi et le soir, associées à une baisse d’acuité visuelle fluctuante. Elle est myope de -1,5 dioptries des deux yeux. Depuis plusieurs années, elle est porteuse de lentilles de contact souples à renouvellement mensuel, qu’elle porte toute la journée et retire le soir, et avec lesquelles elle voit 10/10 de loin à chaque œil, plus net dans le rouge que dans le vert au test duochrome. L’examen biomicroscopique ne montre aucun élément particulier. Elle n’a aucun antécédent personnel ni familial, et ne prend aucun traitement.
. Comment expliquez-vous la symptomatologie et quel est le diagnostic le plus probable (justifiez-le) ?
. Quel est le moyen de soulager la patiente de sa symptomatologie?
. sollicitation professionnelle de l’accommodation (utilisation professionnelle de la vision de près et intermédiaire)
. trouble en fin de journée, après effort accommodatif
. perte progressive de l’accommodation
. Diagnostic : presbytie car :
- Âge (> 40 ans)
- Symptomatologie
- Acuité visuelle de loin conservée
- Examen biomicroscopique normal
. Traitement
- ne pas corriger la myopie de la patiente
- correction en vision proximale (de près, intermédiaire)
- autre réponse acceptée : compenser la correction myopique en vision de près
La patiente revient 3 mois plus tard en urgence pour un œil droit rouge douloureux depuis une semaine. L’acuité visuelle de cet œil est désormais à 1/10. Elle utilise toujours des lentilles de contact souples en routine.
Quel diagnostic précis soupçonnez-vous ?
. Abcès de cornée [ou kératite infectieuse]
. droit
. sous lentille de contact
. d’origine bactérienne
. ou parasitaire
Quelles explorations complémentaires à visée diagnostic proposez-vous devant une suspicion d’abcès de cornée sous lentille?
. prélèvements (au pluriel, sinon 0 !)
- de la cornée droite
- des lentilles,
- du matériel contactologique (boitier, liquide de conservation)
. analyse microbactériologies et parasitaires
- par écouvillonnage et vaccinostyle
- examen direct et culture