M2S7 – Alimentation du sportif Flashcards

(38 cards)

1
Q

Quelles sont les adaptations physiologiques qui justifient que la modification de l’alimentation des sportifs?

A

*augmentation du besoin de renouvellement et croissance cellulaires ;
* augmentation de la dépense énergétique à cause de l’activité physique pratiquée avec augmentation notamment du MB en lien avec l’augmentation de la masse musculaire ;
* augmentation de la sudation ;
* survenue de troubles digestifs ;
* augmentation de la production de cofacteurs pour atteindre la VM (vitesse maximale de réaction enzymatique) ;
* production de radicaux libres plus élevée ;
* diminution du pH sanguin après l’effort (acidose) ;
* adaptations neuronales (coordination, gestes techniques).

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2
Q

Quels sont les grands principes de l’alimentation du sportif?

A
  • besoins de base sportifs = ceux des non sportifs + besoins spécifiques, évalués en fonction des différentes périodes (entraînement, compétition ou récupération).
  • Assurer une bonne hydratation
  • Éviter l’abus de sucre pour éviter une hypoglycémie réactionnelle
  • Pas d’exclusion alimentaire non compensable.

Après l’effort, nécessité de :
* reconstituer les réserves en glycogène hépatique et musculaire,
* d’éliminer les déchets azotés,
* de réhydrater l’organisme.

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3
Q

Comment expliquer l’augmentation du MB du sportif?

A
  • l’entraînement sportif augmente le MB de 5 à 10 %,
  • les produits pharmacodynamiques (caféine, extraits thyroïdiens…)
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4
Q

Comment explique-t-on l’augmentation des dépenses énergétiques du sportif?

A
  • augmentation du MB
  • coût de l’activité en elle-même ;
  • l’augmentation des besoins de récupération ;
  • éventuellement de la température ambiante liée aux conditions de pratique de la discipline considérée.
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5
Q

Quantifier l’augmentation des dépenses énergétiques du sportif et du non sportif faisant du sport.

A
  • sportif = 2 à 3 fois le MB
  • non sportif faisant du sport = 15 à 20 % des dépenses totales quotidiennes
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6
Q

Pourquoi l’IMC est à relativiser chez le sportif?

A

quantité de masse maigre plus importante

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7
Q

Quelle est la recommandation en protéines pour des différents sportifs versus l’adulte de référence?

A
  • sportif : 1,2 à 1,3 g P/kg PC/j
    ==> /!\ rapport au poids corporel
    ==> haut de la fourchette des 10 à 20 % de l’AET
  • sportif endurance intensif : 1,5 à 1,7 g P/kgPC/j
  • sport de force : 2 à 2,5 g P/kg PC/j
    ==> pas plus de 6 mois et avec contrôle
    ==> limiter à 30% les apports par compléments
  • adulte de référence : 0,82 g P/kJ/j
    ==> /!\ pourcentage de l’AET
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8
Q

Quelle peut être la conséquence d’un apport en glucide insuffisant?

A

augmentation de la lyse des protéines:
==> risque accru de fatigue (répercussion sur le sommeil, l’appétit).

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9
Q

Quels sont les éléments à prendre en compte pour déterminer les besoins en protéines?

A
  • la lyse des protéines
  • l’oxydation de certains AA
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10
Q

Quelle est la recommandation en lipides pour des différents sportifs versus l’adulte de référence?

A
  • sportif : 30 à 35% de l’AET
    ==> laisse plus de place aux protéines et aux glucides
    ==> avec répartition suivante : 1/3 AGS, 1/3 AGMI, 1/3 AGPI
  • adulte de référence : 35 à 40% de l’AET
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11
Q

Quelle est la recommandation en glucides pour des différents sportifs versus l’adulte de référence?

A
  • sportif : 50 et 60 % de l’AET
    ==> 6 à 10 g/kg/j
  • adulte de référence : 40 à 55% de l’AET

dans les deux cas : Sucres totaux (hors lactose et galactose) : 100 g/j. max.

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12
Q

Quelles adaptations de la ration sont possibles pour les apports en glucides?

A
  • apports en glucides complexes à IG bas ou modéré,
  • prises alimentaires sources de glucides simples à IG élevé adaptées à la pratique et aux besoins spécifiques (ration d’attente, apports en cours de pratique pour les efforts de longue durée…)
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13
Q

Quels sont les rôles des glucides chez le sportif?

A
  • augmentation des réserves de glycogène
  • épargne protéique
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14
Q

Citer l’effet de la prise de glucides avant l’effort et comment le nuancer

A

risque de provoquer une hypoglycémie réactionnelle en début d’effort ;
==> intérêt d’un index glycémique faible (fructose, glucides complexes).

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15
Q

Citer l’effet de la prise de glucides pendant l’effort

A
  • oxydation du glucose exogène à la place des substrats endogènes ;
  • épargne du glycogène ;
  • amélioration des capacités d’endurance et de la puissance maximale.
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16
Q

Citer l’effet de la prise de glucides après l’effort

A
  • consommation de glucose, amidon et fructose accélèrent la synthèse du glycogène.
17
Q

Citer les effets des glucides sur la vidange gastrique :

A
  • une osmolarité > 10 g G/100 mL de boisson ralentit la vidange ;
  • plus l’exercice est intense, plus il ralentit la vidange ;
  • température idéale de la boisson glucidique = 10 à 15 °C ;
  • le volume idéal de boisson glucidique est de 150 mL/20 minutes pour réduire la pression au niveau du pylore
18
Q

Par quels biais sont contrôlés les apports hydriques?

A
  • récepteurs qui envoient des infos à l’hypothalamus:
    1. récepteurs internes des espaces hydriques intra et extracellulaires (intra : cœur et extra : gros vaisseaux veineux qui captent la volémie et parois des ventricules cérébraux qui captent la concentration du milieu interstitiel) ;
    2. récepteurs externes qui apprécient la quantité des entrées via le tractus digestif
  • d’autres mécanismes:
    3. Centres intégrateurs : hypothalamus latéral et noyau supra-optique (région antérieure de l’hypothalamus).
19
Q

Par quel biais sont contrôlées les pertes hydriques?

A

Au niveau du rein, par plusieurs hormones :
* ADH (hormone antidiurétique) ;
* aldostérone ;
* FNA (facteur natriurétique auriculaire) ;
* catécholamines jouant un rôle de neurotransmetteur.

20
Q

Quantifier le débit sudoral lié au sport

A

0,5 à 2,5 litres/heure d’activité (débit variable selon type d’activité)
==> 70 à 80% des pertes en eau

21
Q

Quelles sont les 3 étapes de la réhydratation?

A
  1. Prise de boisson : /!\ quantité de la prise pour compenser les pertes hydriques
  2. Vidange gastrique : /!\ volume ingéré, densité énergétique de la boisson et type + intensité de l’exercice pratiqué.
  3. Absorption intestinale de l’eau : tenir compte de l’osmolarité de la boisson et des effets de la durée et de l’intensité de l’exercice
22
Q

Quelles sont les modalités de la réhydratation?

A
  1. Avant la pratique sportive : 500 mL dans les 2 heures précédant l’activité
    ==> maintenir l’organisme normalement hydraté et ingérer de façon fractionnée une boisson appropriée
  2. Pendant la pratique :
    - pour les durées < à 1 heure : l’eau seule est suffisante en quantité au moins égale à la moitié de la perte de poids prévisible ;
    - pour les durées de 1 à 3 heures : apports pouvant aller jusqu’à 1500 mL/h;
    - pour les durées > à 3 heures : apports de 500 à 1000 mL/h.
  3. Après la pratique : restaurer le plus rapidement possible l’équilibre hydrominéral surtout si une nouvelle
    activité sportive est prévue à court terme.
    La quantité de boisson qui compense doit être supérieure à la perte pondérale lors de l’activité sportive.
23
Q

Quels sont les risques liés à une mauvaise hydratation?

A
  • accidents musculaires (claquage, élongation, contracture…),
  • accidents tendineux,
  • baisse de rendement pouvant dépasser les 20 %,
  • insolations et coups de chaleur.
24
Q

Recommandation concernant l’eau

A

1 mL/4,18 kJ à adapter

25
Quels sont les besoins en fibres?
30 g/j, dont la moitié sous forme soluble.
26
Quelles sont les recommandations pour le sodium?
**6 à 8 g de NaCl/j environ**, à majorer en fonction des pertes liées à l’activité physique ==> Le sodium limite la baisse du volume plasmatique et favorise la rétention du volume liquidien extracellulaire apport sodique (1,2 g/L de NaCl dilué dans la boisson) indispensable pour les activités > à 1 h pour éviter l’hyponatrémie symptomatique, et dans la boisson de récupération (jusqu’à 3 g/L)
27
Quelles sont les recommandations relatives au magnésium et calcium?
Compensation de ces pertes augmentées par la sueur et les urines ==> boissons et aliments diversifiés de bonne densité minérale et micro nutritionnelle, avant, pendant et après l’exercice
28
Rôle du magnésium et du calcium chez le sportif
1. Mg : * cofacteur dans le processus énergétique et dans la synthèse des protéines. * participe aussi à la transmission de l’influx nerveux, * participe à la contraction * participe à la décontraction musculaire 2. Ca : * rôle majeur dans la minéralisation osseuse * rôle dans le processus de contraction/décontraction musculaire
29
Quelles sont les éventuelles pertes en fer?
* Pertes sudorales : minimes * Pertes digestives : parfois importantes (suite à choc estomac, muscles) * Pertes au niveau urinaire (hématurie) : hémolyse intravasculaire des globules rouges sous la voute plantaire (coureur)
30
Quelle est la préconisation pour le fer?
recommandations majorées de 6 mg par tranche de 1000 kcal au-delà des AET de référence, avec une limite supérieure conseillée tous apports confondus de 28 mg/j.
31
Quelles sont les recommandations concernant les vitamines?
* sportifs modérés → besoins d’apports équivalents à ceux de la population de référence ; * sportifs d’endurance → besoins accrus en vitamines « énergétiques » (B1, B2, B3, B6) et anti-oxydantes (A, C, E) ; *sportifs de force → besoins augmentés en vitamine B6 (rôle dans le métabolisme des protéines) et en vitamines anti-oxydantes (A, C, E)
32
Quelles sont les conséquences liées à la production de radicaux libres au cours de l'exercice?
Dommages structurels au niveau des cellules musculaires, force musculaire diminuée et apparition de la fatigue plus précoce, à l’origine de contre-performances délétères
33
Comment contrebalancer les radicaux libres?
assurer un apport suffisant en : * vitamines A, C et E ; * zinc, sélénium ; * cuivre, manganèse ; * polyphénols ; * phytostérols.
34
Citer les facteurs influancant le rendement musculaire
* Insuffisance d’apports énergétiques * La ration alimentaire * Influence du nombre de prises * Le tabac décompose la vitamine C ==> augmentation de la fatigabilité musculaire / augmente la résistance du passage de l’air dans les poumons et perturbe le fonctionnement cardiovasculaire. * L’alcool * Les boissons contenant des excitants (augmentent le tonus des nerfs)
35
Décomposer la ration en période d'entrainement
* protéines : 10 à 20 % de l’AET avec adaptation en fonction du poids de corps ; * lipides : 30 à 35 % de l’AET ; * glucides : 50 à 60 % de l’AET ; * boissons : 1 mL/4,18 kJ mini à adapter. 3 à 4 repas /j Petit déjeuner : 25% de l'AET avec éventuellement apport protéique
36
Quelles sont les bases pour la ration de compétition?
* La veille de la compétition : **ration d’entraînement** * Dernier repas avant compétition (3h avant) : apport protidique, des glucides complexes, des crudités (légumes et/ou fruits), un peu de matière grasse crue et éventuellement des produits sucrés en petite quantité * **ration d'attente** : apport hydrique sucré, en petites quantités, à température ambiante, jusqu’à ½h avant la compétition
37
Comment est adaptée la ration de compétition en fonction du sport?
* activité de courte durée : en principe pas d’alimentation percompétitive * activité de moyenne durée (sports collectifs) : mi-temps ==> recharger l’organisme (boissons, et glucides à IG élevé si nécessaire). * activité de longue durée : alimentation pendant exercice, assurer apport en eau, et compléter en Na et K.
38
Quelles sont les bases de la ration de récupération?
1. Dès la fin de l'épreuve: * Réhydrater l’organisme de toute l’eau perdue par une **eau alcalinisante fortement minéralisée** (riche en bicarbonates) : ==> favoriser la restauration du stock minéral perdu ==> lutter contre l’acidose causée par l’activité physique ==> favoriser l’élimination des déchets métaboliques. 2. Dans l'heure qui suit la fin de l’épreuve ( = **fenêtre métabolique**) * Apport en glucides sous forme solide : barre de céréales, biscuits, gâteaux secs, Gâteau de semoule, de riz… 3. Deux à quatre heures après l’épreuve * des légumes, des féculents salés, une crudité, du pain, des fruits bien mûrs. ==> **reformer le stock de glycogène** * apport protéique de qualité (viande maigre, poisson blanc…) ==> favoriser l’anabolisme et donc la reconstruction du tissu musculaire. ==> Limiter quantitativement la présence de VPO pour restaurer des stocks hydrique et glycogénique, et l’organisme est déjà chargé en déchets azotés. * produit laitier ==> faciliter l’élimination de l’acide lactique responsable des courbatures