med29 Flashcards

(106 cards)

0
Q

cystite compliquée : bilan PC et PEC

A

BU et ECBU avec ATBgramme

différer ttt si possible la mise en route du ttt pour l’adapter d’emblée à l’ATBgramme
si impossible :
nutrofurantoine 7j
2e intention : céfixime ou FQ 5j
ECBU de controle si evolution défavorable

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1
Q

germes d’infection urinaires

A

E. Coli
staph saprophyticus
proteus mirabillis
plus rarement : klebsiella, enterobacter, serratia, entérocoques, pseudomonas aeruginosa

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2
Q

cystite récidivante : bilan PC et PEC

A

au moins ECBU
puis selon clinique : uro-TDM, fibroscopie, résidu post-mictionnel, urétrocystographie rétrograde et mictionnelle

PEC de chaque épisode :
identique à cystite simple
BU systématique et ECBU avec ATBgramme si évolution défavorable
pas utiliser tjs même molécule
possibilité ttt auto-déclenché selon BU :
après education et sélection des patientes
remise d’une ordonnance pour BU et ATB à l’avance
rééval 2 fois par an avec ECBU

ATBprophylaxie au cas par cas avec rééval régulière :
survenue après rapports sexuels :
ATBprophylaxie en prise unique avant ou jusqu’à 2h après rapport
survenue très fq ou invalidante : ATBprophylaxie continue sur 6mois par nitrofurantoine ou cotrimoxazole

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3
Q

complications PNA

A
abcès péri-rénal
pyonéphrose
sepsis sévère, choc
PN chronique (rechutes aigues et fibrose destructrice)
phlegmon péri-néphritique)
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4
Q

RHD d’infection urinaire

A
régularisation transit
apport hydriques suffisants sup 1,5L
mictions non retenues
mictions post-coitales
s'essuyer d'avant en arrière
sous-vetements en coton
eviter spermicides
jus de canneberge
ttt mycose sous-jacente
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5
Q

bilan PC et PEC devant PNA aigue compliquée

A

BU, ECBU, HC
uro-TDM, echo des VU si CI au TDM

hospit
dérivations des urines si obstacle
C3G ou FQ
si forme sévère : aminoside pdt 1-3j
durée 14j (21 si abcès, résistance bact, IRénale)

ECBU systématique à 48h après début du ttt et 4-6S après

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6
Q

bilan PC devant prostatite (avant pendant après)

A

BU ECBU HC
echo des VU

si mauvaise évolution sous ttt : IRM prostatique ou TDM, ECBU

ECBU 4S après fin du ttt
si sup 50ans : TR et PSA 6mois après

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7
Q

PEC cystite aigue chez femme enceinte

A

cefixime 5j ou nitrofurantoine 7j
ttt de relais adapté à l’ATBgramme
ECBU 10j après arrêt ttt puis mensuel

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8
Q

particularités ttt et surveillance d’une PNA chez femme enceinte

A

pas de FQ
bilan retentissement foetal
ECBU 48h après début ttt (comme toute compliquée) puis 10j après fin ttt puis mensuel

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9
Q

PEC cystite aigue chez enfant

A

cotrimoxazole (CI si inf 1mois) ou céfixime
pdt 3-5j
pas d’ECBU de controle

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10
Q

seuils significatifs pour leucocyturie, hématurie et bactériurie sur ECBU

A

par mL

leuco et hematU : 10^4
bactériurie :
  cystite : 
    entérobactérie (proteus, klebsielle) et staph : 10^3
    autres germes : 10^5
  PNA et prostatite : 10^4
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11
Q

indications de ttt d’une colonisation urinaire

A

GG
porteurs de prothèse articulaire ou vasculaire
ID

doit être adapté à l’ATBgramme

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12
Q

bilan PC et PEC devant suspicion de prostatite chronique

A

ECBU
si neg : massage prostatique puis ECBU et spermoculture
echo prostatique endorectale (calcif et parenchyme hétérogène)

ATB prolongée au moins 12S à bonne diffusion prostatique (FQ ou bactrim)
controle ECBU 1mois après arrêt ATB

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13
Q

clinique d’une instabilité vésicale et PEC

A

petite fille
impériosités mictionnelles avec fuites diurnes et nocturnes
position accroupie et jambes croisées
(conséquence = RVU et infections)

ttt de la constipation dans un 1er temps, puis de l’instabilité vésicale par anticholinergique

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14
Q

critère d’age pour hospitaliser enfant pour PNA

A

inf 3mois

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15
Q

etio de leucocyturie aseptique

A
cystite à germe intracellulaire ou décapitée par ATB préalable
TB
bilharziose
cancer de vessie
néphropathie interstitielle
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16
Q

complication de la PNA chez diabétique et chez qui peut on aussi le voir

A

nécrose papillaire

drépano
ttt par anti-inflam stéroidien ou non

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17
Q

terrain classant une PNA comme grave (ou compliquée)

A
rein unique
uropathie sous-jacente
ID
transplanté rénal
diabétique
GG
enfant inf 3mois
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18
Q

douleur d’angor stable

A
survient à l'effort
réversible après effort ou prise de TNT
périodicité de l'ordre du mois
constrictive, rétrosternale, irradiante
siège épigastrique parfois
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19
Q

bilan PC devant angor stable

A
bilan des FDRCV
NFS
iono creat
ECG repos
ETT
Rx thorax
épreuve d'effort
coro diag (si test d'effort non concluant et revascularisatio envisagée)
coroscan : intéret de VPN
bilan autres localisations athéromateuses
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20
Q

CI à l’épreuve d’effort et examens possibles

A
RAC serré sp
CM obstructrice
SCA de moins de 5j
tb du rythme ou de la conduction sévère
HTA sévère
IC décompensée

ECG d’effort
scinti myocardique
echo de stress (effort ou dobu)

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21
Q

PEC d’un angor stable

A

ttt de la crise :
repos avec arrêt de l’effort
trinitrine d’action rapide à prendre assis (risque d’hypoTA orthostatique)
education : si persistance ou modif des sp appel du SAMU en urgence

ttt de fond à vie :
  correction des FDRCV
  AAP : aspirine voire clopidogrel
  BB : cardio sélectif si IC ou non cardio-sélectif en l'absence d'hypoTA, début faible dose et augmentation progressive
  IEC si HTA, diabète, IC
  statines 
  dérivés nitrés forme retard
  revascularisation par coro seulement si ischémie a été documenté par un test fonctionnel
  réadaptation CV à l'effort
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22
Q

ordonnance de sortie d’un SCA ST- (pas que med)

A
PEC FDRCV
med :
  BB
  aspirine, clopidogrel
  statines
  IEC
  trinitrine d'action rapide
a vie
réadaptation CV à l'effort
PEC 100%, AT
lettre au med ttt
PTS, assoc patients
education patient
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23
Q

ECG SCA ST+

A

18 dérivations
onde de Pardee : sus-décalage du ST persistant systématisé à un territoire coronaire (au moins 2) témoignant d’un SCA en voie de constitution
image en miroir : sous-décalage du ST dans les autres dérivations
onde Q de nécrose : apparait plus tard entre 6e et 12e H témoignant d’un IDM constitué et persistant indéfiniment comme séquelle
un BBG récent peut aussi être un sg de SCA en voie de constitution
complications : tb rythme ou conduction

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24
localisations d'un SCA selon les dérivations
``` antérieur : V1-V3 (IVA) apical : V4 (IVA) latéral haut : DI, aVL et bas : V5, V6 (circonflexe) inférieur : DII, DIII, aVF (CD) postérieur : V7, V8, V9 (CD) VD : V3r, V4r (CD) ```
25
stratégies de revascularisation d'un SCA ST+ et leurs indications
thrombolyse : en l'absence de CI dl ayant débuté depuis moins de 2h (réalisable jusqu'à 12e h si délai d'acheminement à la salle de KT est sup à 90min) coro : en urgence si echec de la thrombolyse, sinon à 24-48h pour stenter lésion responsable ``` angioplastie par coronarographie : en 1ere intention si délai entre PEC et arrivée en salle de KT inf 1h30-2h CI thrombolyse IDM compliqué doute diag (BBG) ```
26
sg de reperfusion myocardique après fibrinolyse
clinique : sédation de la dl ECG : arythmies ventriculaires de reperfusion (ESV, TV, RIVA) régression voire normalisation du ST bio : pic précoce enzymatique
27
complications de la coronarographie
``` locales : hématomes fistule artério-veineuse thrombose artérielle générales : dissection artérielle sd des emboles de cholestérol allergie à l'iode ```
28
quand mettre BB dans SCA ST+
de l'IC si IC sinon non cardio-sélectif après revascularisation en l'absence d'ICD ou d'hypoTA
29
complications aigues d'un SCA
décès tb du rythme ventriculaire et auriculaire tb de la conduction (inf : BAVII M1, anté : BAVII M2 ou BAV III) ``` choc cardiogénique CIV par rupture septale IM par rupture ischémique ou dysfonction de pilier rupture de la paroi du VG IDM VD (extension IDM inf) péricardite précoce complications TE complications du ttt ```
30
med CI dans IDM du VD
BB DN diurétiques
31
complications tardives d'un SCA
``` anévrysme du VG IC chronique tb rythme ventriculaire complications immuno : algodystrophie péricardites secondaires (Dressler) ```
32
types de naevus
naevi communs : naevi pigmentés (augmente de taille progressivement puis diminue vers 40ans) naevi tubéreux (souvent sur visage) naevi selon pigmentation : naevi bleus naevi achromique naevi atypiques : présentent caractéristiques des mélanomes : surveiller étroitement selon topographie : unguéal muqueux formes évolutives : naevi congénitaux halo naevus ou phénomène de Sutton
33
FDR de naevi communs
phototypes clairs (0=albinos, 1=roux, 2=blond) éphélides génétique : xeroderma pigmentosum (déficit des enzyme de réparation de l'ADN : sensibilité accrue aux UV) expo solaire intense, intermittente avec coups de soleil répétés depuis l'enfance, cabines à UV non réglementées ID expo solaire professionnelle
34
diag dif de naevus
``` éphelides lentigo sénile purpura sénile de Batman angiome hystiocytofibrome kératose seborrhéique ``` mélanome CBC
35
examen physique devant suspicion de mélanome et CAT immédiate
``` patient nu examen cutané complet : peau et muqueuse dermatoscope palpation ADP recherche méta en transit photo des lésions schéma daté et signé recherche 2e localisation recherche cancers épidémiologiquement liés ``` biopsie exérèse de la lésion complète avec envoi anapath, après info patient, marges d'exérèse latérales macroscopiques de sécurité chir sous AL si possible
36
stades du mélanome
I et II : localisé (N0M0) III : ADP (N+) IV : méta à distance (M+)
37
sur exérèse complète d'un mélanome : recherche d'un élément particulier pour le ttt
mutation BRAF (V600E) : si présente vémurafenib
38
classification clinique des mélanomes et leurs principales caractéristiques
superficiel extensif : SSM (croissance horizontale lente puis croissance verticale) nodulaire (évolution rapide et verticale) de Dubreuilh (sujet agé, pro avec photoexposition, visage, zones photo exposées, évolution lente) muqueux, génital unguéal acral lentigineux (noirs ou asiat, paumes, plantes, ongles)
39
stades histo du mélanome
Breslow en mm ``` 0 : in situ I : 0,2-0,75 II : 0,75-1,5 III : 1,5-4 IV : sup 4 ```
40
PEC d'un mélanome (avec éducation)
reprise chir selon breslow pas de curage gg jamais de RCT dans tumeur localisée ttt adjuvant à discuter seulement si Breslow au moins stade III ou ADP régionale : interféron alpha thérapie ciblée anti-BRAF ``` stratégie palliative si extension locorégionale ou à distance (stade IV) : RCP, accord patient ttt chir de propreté CT thérapies ciblées anti-BRAF ``` ``` education : photoprotection individuelle arrêt de l'expo solaire protection vestimentaire ecran solaire total à renouveler auto surveillance dépistage familial ```
41
devant cancer cutané : CAT en 1ere intention pour confirmer diag
biopsie exérèse complète et anapath
42
aspect clinique carcinome épidermoide
monomorphisme lésion ulcéro-végétante, bourgeonnante et saignant au contact sur lésion pré-cancéreuse lésion crouteuse jaunatre indurée voire ulcération centrale
43
bilan PC devant carcinome épidermoide
``` extension si doute sur méta gg : echo gg Rx thorax echo abdo voire TEP scan ```
44
stratégie curatrice d'un cancer cutané (baso ou épidermoide)
chir d'exérèse complète avec marges de 4-5mm à 1cm selon pronostic discuter : RT, cryochir, CT
45
types de condylomes
plans : macules isolées ou en nappe, révélée par acide acétique acuminés = cretes de coq masse charnue hérissée de petite verrucosités kératosiques (nb varie de quelques unes à plusieurs dizaines)
46
FDR cancer poumon
tabac expo à l'amiante autres expo : arsenic, nickel, cobalt, chrome, radon inhalés autres : radiations ionisante, cicatrice bronchique TB
47
types de cancer du poumon et leurs caractéristiques (localisation, immuno-histochimie)
CBNPC : adenocarcinome : périph, ACE, cytokératine de BPM (CK7) carcinome épidermoide : proximal, EGF, cytokératine de HPM carcinome indifférencié à grandes cellules CBPC : urgence diag et thérap, petites cellules en nappe dense, nb mitoses et nécrose centrale, marqueurs neuro-endocrines (NSE, chromogranine A, synaptophysine) et hormonaux (ACTH, calcitonine, VIP)
48
élément à rechercher sur biopsie d'un cancer du poumon pour thérapie ciblée
sur CBNPC non épidermoide : en particulier chez non fumeur mutation activatrice du gène EGFR pour ttt par inhib de tyrosine kinase de l'EGFR
49
bilan PC d'un cancer du poumon
extension : T : TDM thorax avec coupes surrénales avec injection bronchoscopie souple avec biopsie des éperons adjacents IRM thorax si tumeur de l'apex pulmonaire ETO si doute sur atteinte atriale N : TEP scan au 18FDG exploration médiastinale avec biopsie si hypermétabo gg ou doute sur envahissement hilaire ou gg sup 16mm M : imagerie cérébrale injectée systématique BOM si CBPC avec anomalie non expliquée de la NFS calcémie, LDH, BHC confirmation histo de toute lésion gg systématique susceptible de modifier le ttt marqueurs tumoraux non recommandés bilan terrain et préthérap : tabac : pan endoscopie des VADS, panoramique dentaire, BU (hématU), FCV, endoscopie dig avant chir si opérable : EFR scinti pulmonaire de ventilation perfusion GDS objectif : VEMS pré-op sup 80% de la théorique soit sup 1,5L pour lobectomie et sup 2L pour pneumectomie, VEMS post-op prédictible sup 33% pré RT bilan cardio nutritionnel bio usuel
50
PEC d'un CBNPC selon stades
I et II : chir carcinologique avec curage gg médiastinal systématique avec anapath CT adjuvante si F de mauvais pronostic ou taille entre 3-5cm RT externe si CI chir III : RCT concommitante si PS 0-1 RT si PS 2-4 chir discutée si patient éligible après CT néoadj IV : CT discutée selon mutation EGFR, double avec sel de platine thérapie ciblée (anti EGFR ou VEGF) rarement : radio interventionnelle avec ablathermie tumorale percutanée par radiofq, micro-ondes, electroporation ou cryothérapie
51
PEC d'un CBPC
urgence thérap, pas de chir localisés : RCT concommitante et irradiation prophylactique cérébrale a base de cisplatine et etoposide (VP16) disséminés : CT, irradiation prophylactique cérébrale chez répondeurs et soins de supports
52
Rx thorax de métastases pulmonaires, lymphangite carcinomateuse, miliaire carcinomateuse
image en lâcher de ballons : opacités pulmonaires arrondies, bilat et prédominant aux bases et en périph lymphangite carcinomateuse : opacités interstitielles réticulonodulaires péri-hilaires bilat miliaire carcinomateuse : opacités micronodulaires disséminés bilat prédominant aux bases
53
TNM cancer du poumon (grandes lignes)
T1 : inf 3cm T2 : 3-5cm (a) ou 5-7cm (b) atteinte bronche souche à sup 2cm de la carène T3 : sup 7cm pancoast tobias, plèvre atteinte bronche souche inf 2cm de la carène atélectasie poumon entier nodule tumoral distinct dans même lobe T4 : atteinte structures nobles ou nodule tumoral distinct dans autre lobe du poumon N0 N1 : ADP hilaires homolat N2 : ADP médiastinales homolat ou sous carinaires N3 : ADP médiastinales controlat, hilaires controlat M0 M1 : méta à distance, nodule dans lobe controlat, epanchement pleural ou péricardique, nodules pleuraux malins
54
classification des CBPC
localisée : un seul poumon, gg hilaires et médiastinaux homolat et controlat, supra-clav homolat étendus ou disséminés : tumeur bilat, atteinte péricarde, pleurésie carcinomateuse, gg bilat, méta à distance
55
triade de la mort chez polytrau
acidose métabo hypothermie coagulopathie
56
PC devant volet costal
Rx thorax | fibro bronchique si volet antérieur pour vérifier arbre bronchque
57
PEC volet costal
ttt sp en réa | ventilation assistée et ostéosynthèse si volet mal toléré
58
PEC d'un hémothorax
si minime et isolé : surveillance si abondant ou avec PNT : drainage si incontrolable : thoracotomie d'hémostase
59
PEC d'une rupture diaphragmatique
suture chir en urgence différée dès que l'état cardio-respi le permet
60
bilan PC devant trauma du rachis
Rx F et P voire 3 quarts droit et G clichés centrés sur lésions (F et P) cliché F C1 et C2 bouche ouverte pour trauma cervicaux bassin F pour trauma lombaires bas 2e intention : scan rachis si Rx anormales ou doute radio dynamique si suspicion d'entorse IRM rachis si discordance clinico radio
61
bilan PC devant suspicion d'entorse du rachis cervical (et description)
Rx initiales normales clichés dynamiques à 7-10j : epaississement parties molles (hématome péri-fracturaire) antélisthesis sup 3mm pincement antérieur avec cyphose vertébrale sup 10° perte du parallélisme et découverte des articulaires de plus de 50% augmentation de l'écart inter-épineux
62
PEC d'une entorse cervicale simple
``` ttt sp : antalgiques AINS si besoin ttt local : immobilisation du rachis dans collier souple ``` AT RDV de consult dans 7-10j avec ordonnance de clichés dynamiques
63
PEC entorse rachis cervical grave
stabilité du rachis cervical : arthrodèse inter-somatique (fusion des corps vertébraux) voire ostéosynthèse antérieure par plaque si vu au stade de luxation : même ttt mais précédé d'une réduction sur table sous controle scopique ou traction cervicale
64
trauma du rachis : lésions existantes et leur stabilité
``` cervical haut : fracture C1 (Jefferson) : sépration des masses latérales (stable) fracture C2 : risque neuro : fracture odontoide (instable) fracture de l'isthme de C2 (pendu) entorse C1-C2 ``` ``` cervical bas : entorse bénigne ou grave luxation uni ou bilat HD post-traumatique fracture ``` ``` dorsolombaire : trauma en compression, distraction ou rotation fracture tassement antérieur : simple burst-fracture tear-drop fracture ```
65
grands principes thérapeutiques d'une lésion du rachis (sans les indications)
déplacement = réduction instable = ostéosynthèse sg neuro = urgence chir 3 types de ttt : fonctionnel : med : antalgiques, AINS collier cervical quelques jours si besoin corset antalgique pour dorso-lombaire rééduc : cervical : auto-rééduc DL : entretien des muscles abdominaux et paravertébraux orthopédique : réduction par manoeuvres externes si déplacée immobilisation 3 mois : C : minerve cervicale DL : corset 3 points (L, sternal et pubien) rééducation chirurgicale : réduction par manoeuvres externes stabilisation par ostéosynthèse voire arthrodèse libération neuro si sg neuro (laminectomie) immobilisation post-op selon stabilité du montage
66
stades de disjonction acromio-claviculaire
1 : distension du LAC, interligne dl, Rx normale 2 : rupture du LAC mobilité en touche de piano, déplacement modéré 3 : rupture du LAC et des ligaments coraco-claviculaires, tiroir antéro-post, luxation 4 : rupture de la chape delto-trapézienne, saillie de la clav sous la peau, luxation importante
67
bilan PC devant suspicion de disjonction acromio claviculaire
incidence acromio-claviculaire avec clichés comparatifs profil de Lamy ou axillaire (déplacement postérieur et supérieur)
68
PEC d'une disjonction acromio-claviculaire et indications
fonctionnel : immobilisation antalgique quelques j dans écharpe ortho : tentative de réduction du déplacement (bandage, elastoplast) immobilisation dans gilet ortho ``` chir : réduction déplacement maintien de la réduction (broche, ligament artificiel) ligamentorraphie immobilisation dans gilet ortho ``` antalgiques et rééduc systématique cicatrisation en 6S fonctionnel : I peu algique ortho : I et II chir : III et IV
69
complications fractures de l'ESH
immédiate : nerf axillaire ``` tardives : raideur d'épaule ostéonécrose aseptique de la tete humérale dl résiduelles, algodystrophie cals vicieux omarthrose ```
70
lésions associés a la radio d'une luxation gléno-humérale antérieure
fracture trochiter eculement du bord antéro-inf de la glène encoche de malgaigne (bord postéro-sup de la tete humérale) fracture de l'ESH
71
PEC d'une luxation gléno-humérale antérieure
``` ttt ortho : réduction en urgence après radio éliminant fracture traction axiale, RE et abduction sous AG si patient trop algique ou échec vérif pouls et nerf axillaire post réduc controle radio immobilisation gilet ortho 6S rééduc dès 3S passive puis active dès ablation gilet antalgiques AT et CMI education sur risque récidive surveillance ``` ttt chir si luxation gléno-humérale irréductibl ou fracture luxation
72
complications tardives luxation gléno-humérale antérieure
instabilité chronique | capsulite rétractile
73
types et mécanisme des fractures bimalléolaires
abduction forcée : sus-tuberculaire RE forcée : inter-tuberculaire adduction forcée : sous-tuberculaire
74
risque d'une fracture de maisonneuve
lésion du nerf fibulaire commun
75
territoires électifs sensitifs des nerfs de la main
médian : pulpe pouce index ulnaire : bord interne de la main radial : face dorsale 1ere commissure
76
exploration des mobilités de la main selon nerfs
``` médian : opposition du pouce flexion des doigts ulnaire : adduction du pouce (sg de Froment) muscles interosseux radial : extension poignet et MCP rétropulsion du pouce ```
77
clinique intox aux BZP et PEC
coma calme hypotonique dépression respi amnésie réa sp flumazenil (en l'absence de co-intox aux tricycliques)
78
PEC d'une intox au lithium
sp réhydratation diurèse saline hémodialyse si besoin
79
intox aux BB : clinique
parfois N tb conscience, dépression centres respi, bas débit cérébral, hypoG, agitation, délire, convulsions, coma profond dépression respi, bronchospasme bradycardie, hypoTA, tb conduction, élargissement QRS, FV, TdP, choc cardiogénique
80
PEC intox aux BB
``` sp : LVAS, O2, atropine si bradycardie antidote : glucagon dobu QRS large = lactate de sodium eviter isoprénaline si bradycardie (vasodilat) CEE si FV lutte contre hypoG ttt anticonvulsivant si besoin ```
81
clinique intox aux digitaliques
précoces : nausées, vomissements vision floue, scotomes, obnubilation, dyschromatopsie d'axe rouge-vert ``` sg cardio : bradycardie BAV ESV FV cupule digitalique (imprégnation et non intox) ```
82
antidote intox aux digitaliques
Ac anti digitaliques
83
clinique intox au CO
``` teint rouge cochenille des téguments céphalées, vertiges, tb dig coma inaugural sd pyramidal bilat agitation, convulsions, crises hypertoniques sg CV ```
84
etio de DEC
pertes extra-rénale (NaU inf 20, Na sur K U inf 1, oligurie, urines concentrées) : pertes dig : diarrhée, vomissements, aspi dig, stomie pertes cutanées : sudation importante, brulures, maladies bulleuses 3e secteur : occlusions intestinales, péritonites, pancréatites aigues ``` pertes rénales (sg inverses) : vomissements abondants, diurétiques ISA ou C diurèse osmotique (hyperG) hypercalcémie néphropathie avec perte de sel : SLO, reprise diurèse après NTA, néphropathie interstitielle ```
85
etio d'HEC
``` extra-rénales : IC cirrhose entéropathies exsudatives dénutrition hyperperméabilité cap excès d'hydratation (iatrogénie) ``` rénales : IRénaleA ou C sd néphrotique GNA
86
comment raisonner et PEC devant hyponatrémie
1) éliminer fausse hypoNa : hyperosmolalité (sup 300) : glycémie osmolalité N (280-300) : protides, dyslipidémie hypo-osmolalité (inf 270) : etape 2 2) evaluer le SEC ``` DEC : hypoNa de dépletion mesurer NaU si inf 20 : pertes extra-rénales si sup 20 : pertes rénales PEC : apports de NaCl IV ou PO ``` HEC : hypoNa de dilution IC, cirrhose, sd néphrotique, IRénale PEC : restriction hydrique et sans sel, voire diurétiques de l'anse ``` SEC N : hypoNa de dilution mesurer osmolalité urinaire si sup 100 : SIADH, hypothyroidie si inf 100 : potomanie, buveur de bière, sd tea and toast PEC : restriction hydrique ```
87
comment raisonner et PEC devant hypernatrémie
``` si DEC : déficit eau et sel mesurer NaU si inf 20 : pertes extra-rénales si sup 20 : pertes rénales PEC : soluté salé hypotonique (NaCl 4,5) ``` si HEC : apports en sel excessif iatrogénie, absorption d'eau de mer, hyperaldo Iaire, cushing PEC : arrêt apports de sel, eau pure PO ou IV (soluté hypotonique G5 ou 2,5%) ``` Si SEC N : déficit en eau pure diurèse : polyurie? oui : diabète insipide non : pertes extra-rénales PEC : eau pure PO ou IV (soluté hypotonique (G5 ou 2,5%) ```
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clinique et ECG hypokaliémie
fatigabilité musculaire, crampes constipation, dysurie sd polyuro-polydipsique ``` ondes T aplaties onde U sous ST tb rythme supra-ventriculaire (ACFA) ESV, TdP, TV, FV, ACR ```
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PEC d'une hypokaliémie
``` urgence scope VVP supplémentation potassique en urgence : IVSE ou dilué dans soluté car veinotoxique PO supplémentation en magnésium arrêt des med hypokaliémiants et inducteurs de tb de conduction ```
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clinique et ECG hyperkaliémie
``` paresthésies, parésies, faiblesse musculaire, paralysie tb dig (nausées, vomissements) ``` ``` ondes T pointues positives symétriques tb conduction AV : allongement PR (BAV), aplatissement puis disparition de l'onde P (rythme non sinusal) tb conduction V : elargissement QRS tb rythme V : tachycardie, FV asystolie ACR ```
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premier reflexe devant absence de sg ECG et hyperkaliémie
eliminer hémolyse (garrot serré), centrifugation tardive du tube, hyperleuco ou thrombocytose majeure
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PEC d'une hyperkaliémie
scope VVP arrêt de tout apport K+ et med hyperK protecteur myocardique si sg ECG : gluconate de calcium sauf si digitaliques : chlorure de magnésium ttt hypoK : glucosé-insuliné : 10UI d'insuline rapide dans 500cc de G10% en 30min bicar de sodium en débit libre (CI si OAP) si acidose associée diurétiques de l'anse : indiqués si surcharge hydrosodé associée B2 mimétiques en aérosols EER en urgence résine echangeuse d'ion : kayexalate PO ou voie rectale
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complications d'acidose chronique
lithiases urinaires et néphrocalcinose déminéralisation osseuse, fractures pathologiques amyotrophie retard de croissance chez l'enfant
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comment raisonner et etio devant acidose métabolique
calcul du TA ``` si augmenté : accumulation d'acide K acidocétose U IRénale S salicylés M méthanol E ethanol E ethylene glycol L acidose lactique L lyse cellulaire ``` si normal ou bas : perte de base ou défaut de production de NH4+ urinaire calcul du TAU (Na+K-Cl)U si positif : défaut de production tubulaire de NH4+ (acidose tubulaire distale type4) ou de sécrétion tubulaire de H+ (acidose tubulaire distale type 1) si négatif : perte de base par diarrhée, stomie dig, anastomose urétéro-dig, acidose tubulaire proximale (type2)
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PEC d'une acidose métabolique aigue
ttt etio ttt sp : corriger bas débit O2 en VM si besoin EER si : IRénale associée intox par tox dialysable acidose sévère (hyperventilation, DRA, bas débit, coma) hyperK menacante alcalinisation : si perte de bicar, hyperK menacante, certaines intox CI si acidose à TA augmenté sauf si hyperK menacante
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comment raisonner et etio d'alcalose métabolique
evaluer SEC si SEC N ou HEC : hyperaldo primaire ou secondaire hypercorticisme pseudohyperaldo si DEC : mesure du Cl U si sup 15 : diurétiques, tubulopathies avec pertes de sel si inf 15 : mesurer NaU si sup 20 : vomissements, aspi dig, diarrhée chlorée si inf 20 : autres causes de DEC
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FF de goutte
excès : aliments, alcool trauma local, intervention chir déshydratation, IRénale ttt hyper et hypouricémiants
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bilan PC d'une goutte avec résultats
micro-cristaux d'UMS dans liquide articulaire uricémie sup 420micromol par L mais peut être normale pdt accès Rx : géodes, ostéophytose marginale, conservation prolongé de l'interligne articulaire,
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sg spé du liquide articulaire dans chondrocalcinose
cristaux de pyrophosphate de calcium dihydraté
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etio de chondrocalcinose articulaire
forme primitive familiale hémochromatose hyperparathyroidie primitive asp
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caractéristiques des cristaux dans les arthropathies micro-cristallines
goutte : fins, allongés, pointus, biréfringents en lumière polarisée, dissous par l'uricase CCA : courts, carrés ou rectangulaires, négativement ou faiblement biréfringents, dissous par EDTA hydroxy-apatite : apatite de calcium
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def : attaque d'asthme, exacerbation d'asthme
attaque : crises d'asthme quotidiennes pdt sup 24h exacerbation d'asthme : sp durant plus de 24h avec réversibilité incomplète en intercritique
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classification de la sévérité de l'asthme
``` intermittent : sp D : inf 1 par S sp N : inf 2 par M DEP : sup 80% variations DEP : inf 20% activités : normale ``` ``` persistant léger : sup 1 par S et inf 1 par j sup 2 par M et inf 1 par S sup 80% 20-30% normale ``` ``` persistant modéré : 1 par j sup 1 par S 60-80% sup 30% perturbée ``` ``` persistant sévère : permanents fq inf 60% sup 30% limitée ```
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EFR de l'asthme
``` TVO : VEMS sur CVL inf 70% VEMS inf 80% courbe débit-volume concave vers le haut DLCO N distension thoracique sup 120% ``` réversibilité de l'obstruction bronchique : 20min après B2 ou 15j après CTC PO : VEMS amélioré de 12% ou 200mL recherche hyperréactivité bronchique par test de provocation à la métacholine si asthme sans TVO (diminution 20% VEMS)
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paliers de ttt de l'asthme stratégie thérap
I : rien II : CSI faible dose III : CSI faible dose et BDLA ou CSI dose moyenne à élevée ou CSI faible dose et anti-leucotriène IV : CSI moyenne ou forte dose et BDLA et anti-leucotriène V : CSI moyenne ou forte dose et BDLA et CTC PO dose minimale, discuter Ac anti-IgE ``` patient naif : bon controle : palier 1 asthme persistant léger : palier 2 asthme persitant modéré à sévère : palier 3 augmenter d'un palier si non controle ```