item 242 : adénome hypophysaire Flashcards
taille micro vs macro-adénomes
Micro-adénome < 10 mm ou macro-adénome > 10 mm :
caract IRM - Craniopharyngiome intrasellaire
(mais généralement suprasellaire) : masse hétérogène à composante multiple (tissulaire, kystique, hémorragique), T1 hypo ou hyper, T2 hypersignal souvent associé à un hyposignal, calcifications au scanner (invisibles à l’IRM)
cliniques Pan-hypopituitarisme
= Insuffisance antéhypophysaire et post-hypophysaire : généralement post-chirurgical ou par nécrose pituitaire, et non par adénome hypophysaire
- Faciès pâle, « vieillot »
- Dépigmentation des aréoles mammaires et des organes génitaux externes : signes constants
- Peau mince, froide, sèche, rides fines
- Dépilation complète des aisselles et du pubis (bonne valeur < 60 ans) , cheveux fins soyeux
clinique ins gonadotrope
Chez l’homme - Baisse de la libido, trouble de l’érection, testicules petits et mous - Pilosité du visage raréfiée - Infertilité
Chez la femme - Aménorrhée ± précédée d’irrégularités menstruelles, sans bouffées de chaleur - Infertilité - Dyspareunie par atrophie muqueuse vaginale et vulvaire
Dans les 2 sexes - Déficit prépubertaire : impubérisme ou retard pubertaire - Déminéralisation osseuse jusqu’à l’ostéoporose
les 5 tests pour étudier l’axe corticotrope
qui inhibe la prolactine
- Inhibition constante de la sécrétion de prolactine par la dopamine hypothalamique (sous influence de TSH et œstrogènes)
Dosage de la prolactinémie
- Diagnostic initial : taux de prolactinémie > 20 ng/ml
- Vérification du dosage en laboratoire d’hormonologie spécialisé (possible macro-prolactine : agrégation de prolactine, perturbant le dosage avec une fausse hyperprolactinémie)
Hyperprolactinémie > 200 ng/ml : en faveur d’un macro-adénome à prolactine
Hyperprolactinémie à 100-200 ng/ml : en faveur d’un micro-adénome à prolactine
Hyperprolactinémie à 20-100 ng/ml : en faveur d’une autre cause d’hyperprolactinémie
causes - Hyperprolactinémie iatrogène
++ : taux généralement < 150, sauf avec neuroleptiques et dompéridone : 200 voire 350 ng/ml) neuroleptique (phénothiazine, halopéridol, sulpiride), antidépresseur tricyclique, IMAO, métoclopramide, dompéridone, œstrogènes, morphinique, vérapamil, méthyldopa, antihistaminique (cimétidine, ranitidine)
syndromes dismorphiques et signes généraux acromégalie
complications de l’acromégalie
Test dynamique = confirmation pour acromégalie
= Absence de freinage de la GH lors de l’hyperglycémie provoquée par voie orale
- Diagnostic positif : la GH reste > 0,4 ng/ml après HGPO, voire réponse paradoxale (stimulation)
signes cliniques syndrome de cushing
tests diag biologique
Pseudo-Cushing par hypercorticisme fonctionnel
= Activation de l’axe corticotrope par le stress intense, une dépression sévère, une psychose ou un alcoolisme, avec résistance relative et réversible aux glucocorticoïdes - Elévation modérée du CLU avec test de freinage minute limite - Réévaluer après traitement psychotrope adapté ou sevrage alcoolique
symptomatologies du syndrome tumoral lors d’un adénome hypophysaire ?
Le syndrome tumoral associe :
- Céphalée rétrorobitaires ou frontales
- Trouble du champ visuel bitemporal => quadrianopsie bitemporale supérieure => Hémianopsie bitemporale => Cécité
- Atteinte des paires craniennes => Atteinte du III, IV, V, VI => diplopie binoculaire traduisant :
- Un envahissement du sinus caverneux ou
- HTIC
- HTIC
- Susceptibilité aux infections du SNC :- Rhinoliquorhée
- Méningite à pneumocoque